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dominique45

poeme du jour

Messages recommandés

Un jeune indien,
Croisa sur son chemin,
Un magnifique crotale,
Qui admirait les étoiles.
Bonjour frère serpent,
Lui dit l'enfant poliment,
Comme lui avait appris,
Sa famille et ses amis.


Le serpent, un instant,
Regarda le jeune enfant,
Ni peur, ni agressivité,
Juste de l'amitié.
Le paradis, c'est peut-être,
Le respect entre les êtres
Les animaux, nos frères,
Sur notre mère la terre.


Rivière
Dessin Eric




:POUCE UP: bravo à ce petit garçon qui a fait ce poeme après avoir lu un livre sur les indiens et leur rapport aux animaux!

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Superbe ! Si seulement mes élèves pouvaient arriver à en faire le quart... Rolling Eyes


Encore !

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euh.. pour le encore va voir sur l'autre sujet" bientôt le printemps des poetes "j'ai commencé par là!

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:PAPILLON:

Le papillon :PAPILLON2:


Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l'aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S'enivrer de parfums, de lumière et d'azur,
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
S'envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
Voilà du papillon le destin enchanté!
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté!

Lamartine



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Chanson de l'hippocampe



petit cheval hors du temps enfui
bravant les lès du vent et la vague et le sable turbulent
petit cheval
dos cambré que salpêtre le vent
tête basse vers le cri des juments
petit cheval sans nageoire
sans mémoire
débris de fin de course et sédition des continent
fier petit cheval têtu d'amours supputées
mal arrachés au sifflement des mares

un jour rétif
nous t'enfourcherons

Et tu galoperas petit cheval
sans peur
vrai dans le vent le sel et le varech

Aimé césaire (moi, Laminaire...)

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:BISOUS2: journée de la femme oblige

Donne-moi tes mains pour l'inquiétude
Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé
Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi te mains que je sois sauvé


Lorsque je les prends à moi propre piège
De paume et de peur de hâte et d'émoi
Lorsque je les prends comme une eau de neige
Qui fuit de partout dans mes main à moi
Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Qui me bouleverse et qui m'envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j'ai trahi quand j'ai tressailli
Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots
Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent
D'une proie entre eux un instant tenue
Sauras-tu jamais ce que leur silence
Un éclair aura connu d'inconnu
Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme
S'y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme


Que mon âme y dorme éternellement..



le plus grand representant des femmes ARAGON

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La chanson du morpion :

Un morpion motocycliiiiiiiiste,
prenant mon c.. pour une piiiiiiiiste
Dans un virage il dérapa Et dans la m.... il s'enlisaaaaaaa
Déprofondiiiiis, morpionibuuuuuus
la la la laï,la la la laï,la la la laï, Zob !
.......

La bataille fut giganteeeeesqueeeee
Tous les morpions moururent ou preeeeeessque
Mis à part les plus crochus qui s'accrochèrent aux poils du c.........
Déprofondiiiiis, morpionibuuuuuus
la la la laï,la la la laï,la la la laï, Zob !

:RIRE: rabbit (excusez moi, c'est les nerfs :RIRE: )

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:POUCE UP: ben moi j'aime bien aussi la poesie du peuple et pis poesie du matin chagrin
j'espère Del que c'est pas le sujet sur la poèsie qui te mets dans cet état c'est sensé faire l'effet l'effet inverse si c'est le cas courage le printemps des poètes c'est encore toute cette semaine ! après j'arrête promis! :SMILEYTIRELANG

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:RIRE: Nan. Mais je connais que ça moi en truc qui rime un peu rabbit
Les chansonniers font aussi partie de notre culture. C'est une très vieille chanson française (mon beaufrère a tout un 33 tours de chansonniers. Celle ci nous a fait hurler de rire pdt des années, c'était presque devenu un hymne familial, nos momes se bidonnaient à chaque fois et nous aussi rabbit

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:jetetaquine: :RIRE: ben tant mieux et vive les chansonniers, l'argot, les patois ect....c'est bien la diversité et tellement enrichissant!
moi j'adore, j'ai été élevée avec un père qui lisait san-antonio c'est pour te dire les expressions " à la mord moi-le noeud que je connais et que je n'utilise que dans le grand monde :tropdrole:

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:OISEAU:



que ce dimanche vous soit doux , calins à tous vos amours

POUR FAIRE LE PORTRAIT D'UN OISEAU



Peindre d'abord une cage
avec une porte ouverte
peindre ensuite
quelque chose de joli
quelque chose de simple
quelque chose de beau
quelque chose d'utile
pour l'oiseau
placer ensuite la toile
contre un arbre
dans un jardin
dans un bois
ou dans une forêt
se cacher derrière l'arbre
sans rien dire
sans bruit...
Parfois l'oiseau arrive vite
mais il peut aussi bien mettre
de longues années
avant de se décider
Ne pas se décourager
attendre
attendre s'il le faut pendant des années
la vitesse ou la lenteur de
l'arrivée de l'oiseau
n'ayant aucun rapport
avec la réussite du tableau
Quand l'oiseau arrive
s'il arrive
observer le plus profond silence
attendre que l'oiseau entre dans la cage
et quand il est entré
fermer doucement la porte avec le pinceau
puis
effacer un à un tous les barreaux
en ayant pris soin de ne toucher aucune des
plume de l'oiseau
Faire ensuite le portrait de l'arbre
en choisissant la plus belle de ses branches
pour l'oiseau
peindre aussi le vert du feuillage et la fraîcheur du vent
la poussière du soleil
et le bruit des bêtes de l'herbe dans la chaleur de l'été
et puis attendre que l'oiseau se décide à chanter
Si l'oiseau ne chante pas
c'est mauvais signe
signe que le tableau est mauvais
mais s'il chante c'est bon signe
signe que vous pouvez signer
Alors vous arrachez tout doucement
une des plumes de l'oiseau

et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau.



Jacques PREVERT

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del a écrit:
La chanson du morpion :

Un morpion motocycliiiiiiiiste,
prenant mon c.. pour une piiiiiiiiste
Dans un virage il dérapa Et dans la m.... il s'enlisaaaaaaa
Déprofondiiiiis, morpionibuuuuuus
la la la laï,la la la laï,la la la laï, Zob !
.......

La bataille fut giganteeeeesqueeeee
Tous les morpions moururent ou preeeeeessque
Mis à part les plus crochus qui s'accrochèrent aux poils du c.........
Déprofondiiiiis, morpionibuuuuuus
la la la laï,la la la laï,la la la laï, Zob !


:RIRE: rabbit (excusez moi, c'est les nerfs :RIRE: )



:HEUUUU: :LOL: :LOL2: :10 SUR 10: :APPLAUD::RIRE: :CAVAPALATETE: :LOLTIENTLOL:

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:PLEURE: bon l'humeur est chagrine le poème du jour est sur le post vaillant et lui est dédié ainsi qu'à tous ceux chats et chiens qui ont été ramenés ces derniers jours et une pensée aussi à tous les bénévoles et A.a qui ne baissent pas les bras mais qui eux aussi doivent vivre douloureusement le retour d'un de leurs pensionnaires et vivent aussi à chaque fois de la déception!
:SMILEY DEVIENT courage à vous tous! et bonne journée!

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LE WAPITI

Sur le wharf se tenait un chien :CHIEN10:
Qui attendait un wapiti
Un grand wapiti sibérien

Des bateaux accostaient sans cesse
Mais pas de wapiti à bord

Où est donc passé mon ami ?
Dis-le moi toi le sémaphore
Le sémaphore ne disait rien

Quelle tristesse déjà l'aurore
Se lamentait le pauvre chien
Que de tourments
Et comme l'attente me blesse !

Plutôt que de perdre encore un copain
Je préfère encore la laisse
Que l'on me fesse si je mens !

Heureusement le wapiti
Débarqué en fait à tribord
Le rassura d'une caresse

Et dans un joli coin du port
Lui raconta la Sibérie
Les folles glaces
Et encore
Et encore
Le givre, ce diamant qui dort

Notes de l'auteur
Wharf : plate-forme qui s'avance dans la mer, perpendiculairement à la rive, pour permettre aux bateaux d'accoster des deux côtés.
Wapiti : grand cerf qui habite la Sibérie ou l'Amérique du Nord.
Sémaphore : au bord de la mer, poste d'observation des bateaux.


Anne Savelli - Extrait d'un "Lamantin dans l'athanor"
Publié chez Manuscrit

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:ITSME:


:MEDAILLE: c'est mercredi un petit joil et sympathique qui de plus peut être utile à nos chères têtes qu'elles soient blondes, brunes , rousses...pour retenir les règles de terminaison des mots en "ou" :CHIENOREILLES:



LES HIBOUX

Ce sont les mères des hiboux
Qui désirent chercher les poux
De leurs enfants, leurs petits choux,
En les tenant sur les genoux.

Leurs yeux d'or valent des bijoux
Leur bec est dur comme cailloux,
Ils sont doux comme des joujoux,
Mais aux hiboux point de genoux!

Robert Desnos

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Bonjour c'est Réglisse,

Ca fait deux semaines que l'ont m'a adopté
Depuis de mes maitres je tente d'être la fierté
Je n'ose pas trop sortir de ma comfortable cachette
Mais chaque jour, je fais un effort de discrète

Je n'ose pas trop m'aventurer vers eux
Normal ma vie d'avant c'était affreux
Ils ne pourront jamais vraiment la connaitre
Mais chaque jour, je me fais moins disparaitre

Je commence à découvrir mon nouvel univers
J'y vais prudement de peur de faire à l'envers
Il me semble qu'on me laisse tout mon temps
Mais chaque jour, je montre mes sentiments

Je pense être bien tombée et avoir de la chance
Pour fêter ça, ça y est je cours dans tous les sens
Ce ne sont que des aventures de nuit
Mais chaque jour, de l'horreur je m'enfuit

Je pense souvent à ceux pas encore chez eux
Mais j'ai convaincu mes maitres de les aider un peu
Ce ne sera pas suffisant pour sauver tout le monde
Mais chaque jour, j'espere qu'un 2 pattes devant l'un d'entre nous fonde

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LE PETIT CHAT


C'est un petit chat noir, effronté comme un page.
Je le laisse jouer sur ma table, souvent.
Quelquefois il s'assied sans faire de tapage ;
On dirait un joli presse-papier vivant.

Rien de lui, pas un poil de sa toison ne bouge.
Longtemps, il reste là, noir sur un feuillet blanc,
A ces matous, tirant leur langue de drap rouge,
Qu'on fait pour essuyer les plumes, ressemblant.

Quand il s'amuse, il est extrêmement comique,
Pataud et gracieux, tel un ourson drôlet.
Souvent je m'accroupis pour suivre sa mimique
Quand on met devant lui la soucoupe de lait.

Tout d'abord de son nez délicat il le flaire,
Le frôle; puis, à coups de langue très petits,
Il le lampe ; et dès lors il est à son affaire ;
Et l'on entend, pendant qu'il boit, un clapotis.

Il boit, bougeant la queue et sans faire une pause,
Et ne relève enfin son joli museau plat
Que lorsqu'il a passé sa langue rêche et rose
Partout, bien proprement débarbouillé le plat.

Alors, il se pourlèche un moment les moustaches,
Avec l'air étonné d'avoir déjà fini;
Et, comme il s'aperçoit qu'il s'est fait quelques taches,
Il relustre avec soin son pelage terni.

Ses yeux jaunes et bleus sont comme deux agates;
Il les ferme à-demi, parfois, en reniflant,
Se renverse, ayant pris son museau dans ses pattes,
Avec des airs de tigre étendu sur le flanc.

Mais le voilà qui sort de cette nonchalance,
Et, faisant le gros dos, il a l'air d'un manchon ;
Alors pour l'intriguer un peu, je lui balance,
Au bout d'une ficelle invisible un bouchon.

Il fuit en galopant et la mine effrayée,
Puis revient au bouchon, le regarde, et d'abord
Tient suspendue en l'air sa patte repliée,
Puis l'abat, et saisit le bouchon et le mord.

Je tire la ficelle, alors, sans qu'il le voie ;
Et le bouchon s'éloigne, et le chat noir le suit,
Faisant des ronds avec sa patte qu'il envoie,
Puis saute de côté, puis revient, puis refuit.

Mais dès que je lui dis: «Il faut que je travaille ;
Venez vous asseoir là, sans faire le méchant !»
Il s'assied ... Et j'entends, pendant que j'écrivaille,
Le petit bruit mouillé qu'il fait en se léchant.

Edmond Rostand

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Ce poème de rostand, on dirait de Réglisse l'avenir , je vais lui faire lire, en esperant que ça l'inspire :POUCE UP:

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:POUCE UP: super les poèmes! Belgo j'adore pas de doute que Réglisse aimera

:ORDICOEUR: Rainette super! et puis les chats n'oublions pas ,sont les meilleurs amis des ecrivains et des plus grands colette, rostand, des cars.........

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super bravo à ce petit garçon , il promet quelle sensibilité!


Nature

J'ai trouvé un bout
de nature,
Je l'ai collé sur un bout
de tissu,
Je l'ai posé sur une feuille bleue,
La feuille bleue
s'est transformée en mer.
Et le bout de nature qui était collé
sur le bout de tissu
Etait une île...

Julien De Meis 12 ans
Poème écrit à l'âge de 8 ans
:BRAVO: :LOL2: :10 SUR 10:

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Ahlala si on pouvait tous garder notre âme d'enfant :POUCE UP:

Je n'avais plus écrit de poème depuis longtemps, c'est vrai que Réglisse m'inspire, y a tellement dans des yeux de chats Shocked Elle ce qu'elle aime c'est les chansons, pourtant je chante très mal :RIRE:

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L'ENFANT LIT L'ALMANACH




L'enfant lit l'almanach près de son panier d'oeufs.
Et, en dehors des Saints et du temps qu'il fera,
elle peut contempler les beaux signes des cieux :
Chèvre, Taureau, Bélier, Poisson, et coetera.

Ainsi, peut-elle croire, petite paysanne,
qu'au-dessus d'elle, dans les constellations,
il y a des marchés, pareils avec des ânes,
des taureaux, des béliers, des chèvres, des poissons.

C'est le marché du Ciel sans doute qu'elle lit.
Et, quand la page tourne au signe des Balances,
elle se dit qu'au Ciel comme à l'épicerie
on pèse le café, le sel, et les consciences.


Francis JAMMES

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désolée d'être rabat joie, en fait j'adore ce poème donc j'avais envie de vous le mettre pale

Le dormeur du val

C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Arthur Rimbaud

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:CONTENT: be n Laloute merci! il n'y a pas de rabat-joie sur ce post mais bien
des rabatteurs de rimes
qui y mettent le coeur
pour donner à lire
ces quelques vers
qui font du bien à la fin de l'hiver!

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L'Albatros

Souvent pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

À peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !

Le poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher

Charles Baudelaire

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:SMILEYFLEUR: avant dernier jour du printemps des poètes impossible d'oublier celui-ci qui est dasn toutes les mèmoires collectives !

Si tous les gars du monde



Si toutes les filles du monde voulaient s' donner la main

Tout autour de la mer, elles pourraient faire une ronde

Si tous les gars du monde voulaient bien êtr' marins

Ils f'raient avec leurs barques un joli pont sur l'onde

Alors on pourrait faire une ronde autour du monde

Si tous les gars du monde voulaient s' donner la main


Si tous les gars du monde

Décidaient d'être copains

Et partageaient un beau matin

Leurs espoirs et leurs chagrins

Si tous les gars du monde

Devenaient de bons copains

Et marchaient la main dans la main

Le bonheur serait pour demain


Ne parle pas de différence

Ne dites pas qu'il est trop blond

Ou qu'il est noir comme du charbon

Ni même qu'il n'est pas né en France

Aimez-les n'importe comment

Même si leur gueule doit vous surprendre

L'amour c'est comme au régiment

Il n'faut pas chercher à comprendre


J'ai mes ennuis et vous les vôtres

Mais moi je compte sur les gars

Les copains qu'on ne connaît pas

Peuvent nous consoler des autres

Le bonheur c'est une habitude

Avec deux cent millions d'amis

On ne craint pas la solitude...

Paul FORT, Ballades françaises, élu en 1912 prince des poètes

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