Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
schivalu

Insémination naturelle

Messages recommandés

La monte doit s'effectuer dans un endroit clos, calme, à l'abri des intempéries, avec un sol ferme et sans poussière, tel qu'un tapis-brosse. On peut y effectuer un creux de la longueur d'un cheval avec une pente peu inclinée de chaque côté. Cette installation aide les petits étalons à saillir les grandes juments, en plaçant les postérieurs de la jument dans ce creux et en laissant l'étalon prendre ses appuis sur la pente.

La jument est soigneusement préparée :

un pansage,
le bandage de la queue (ou une protection par un long gant en plastique) puis son attache par une longe plate au niveau du poitrail pour éviter d'avoir à la dévier au moment de la saillie,
on l'incite à faire son crottin pour avoir plus d'hygiène pendant la saillie,
le nettoyage des cuisses, de la vulve et de la région autour à l'aide d'un savon antiseptique,
le rinçage et le séchage de ses régions avec des serviettes ou des papiers à usage unique, en s'efforçant de ne laisser aucune trace de savon afin d'éviter qu'il ne s'en dépose sur le pénis pendant la saillie, ce qui pourrait détruire les spermatozoïdes.
La jument est ensuite entravée selon 2 méthodes différentes, afin de limiter les risques pour l'étalon et son entourage :

Les postérieurs de la jument sont entravés par 2 entravons en cuir fixés au niveau du poitrail. Ils doivent pouvoir se retirer aisément si la jument s'emmêle, si elle se défend ou si elle panique, notamment par une cordelette de détache rapide. Ainsi entravée, la jument ne peut pas taper par derrière. Cette méthode est très utilisée aux USA et en France, où elle est obligatoire dans les Haras Nationaux.
Les sabots postérieurs de la jument sont envelopper dans des bottines en cuir, rembourrées de mousse ou de feutre. Un aide lève un antérieur de la jument et le maintient fléchi avec une longe plate. La jument ne peut alors presque plus botter et, dans le cas contraire, le coup est atténué par les bottines rembourrées. Cependant, certaines juments peuvent tomber sur l'avant-main lors de la saillie. Cette méthode est de plus en plus utilisée en Grande-Bretagne.
Le plus souvent, on met également un tord-nez à la jument, ainsi qu'une protection au niveau du garrot si l'étalon à tendance à la mordre.

Quand la jument est prête, l'étalon est amené par l'arrière ou sur le côté (le gauche habituellement) de la jument. On les laisse alors échanger des attouchements tels que des mordillements, des odeurs en se reniflant. L'étalon effectue souvent le flehmen (extension de la tête et de l'encolure vers le haut et retroussement de la lèvre supérieure) et entre en érection maximale pendant ses préliminaires.

Si la jument est en chaleurs, elle va adopter une attitude caractéristique en éversant le clitoris et en émettant des jets d'urine. On remarque également l'allongement des lèvres de la vulve. Puis la jument s'immobilise pour accepter l'étalon. Si son poulain est présent, elle est souvent très affective avec lui et parfois plus délicate à manipuler.

Si la jument n'est pas en chaleurs, elle va donner des coups de pied, ruer et se débattre en émettant des hennissements.

L'étalonnier autorise alors la saillie par un geste de la main. L'étalon peut monter sur la jument de différentes façons :

directement par derrière,
par le côté,
en montant une épaule puis en descendant avant de remonter, afin de tester les réactions de la jument.
L'étalonnier peut aider le pénis à s'introduire puis l'étalon effectue sa saillie selon un schéma plus ou moins fixe :

Il avance contre la jument,
Il effectue 7 à 8 poussée avant d'éjaculer,
Il stoppe ses mouvements et vousse les reins,
Il contracte les adducteurs à l'intérieur des cuisses,
Il sautille d'un postérieur sur l'autre en fouillant de la queue,
Il se repose après l'éjaculation qui a duré environ 10 secondes.
Il peut redescendre par l'arrière, sur le côté ou par l'avancée de la jument.
Lors de l'éjaculation, l'urètre (ou le canal du pénis) effectue 7 à 8 contractions pour envoyer le sperme dans les voies génitales de la jument. 80 % des spermatozoïdes sont envoyés par le 3 premières contractions et sont déposés dans le col de l'utérus. Le reste des spermatozoïdes est déposé dans le vagin. Il ne faut donc pas presser l'étalon de redescendre de la jument afin de ne pas perdre une partie du sperme.

Après la saillie, la verge est nettoyée avec une solution antiseptique douce, tel que du Mercryl, de l'Hitidane fortement dilué ou de l'Ammonium quaternaire. On profite de cette opération pour vérifier qu'il a bel et bien éjaculé - l'étalon pouvant mimer une saillie en début de saison - par le contrôle les contractions rythmiques de l'urètre sur la face interne du pénis en plaçant la main, équipée d'un gant à usage unique, sous la base de la verge.



le-site-cheval.com

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant

×
×
  • Créer...