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Les plantes toxiques.

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La végétation repart avec le printemps et j'ai pensé qu'un aide mémoire annoté et illustré permettant de reconnaitre les plantes toxiques vous serait utile.

Ayant constaté de trop nombreuses intoxications souvent mortelles, j'avais à cœur de vous faire partager mon humble contribution à cet aspect particulier de l'herboristerie.

Il est évident que chacun peut intervenir afin d'émettre des témoignages, remarques et questions en rapport avec les plantes citées.

Le logo signale les plantes toxiques non mortelles, leur ingestion en grande quantité pouvant néanmoins entrainer la mort, il est important de les considérer comme des plantes à écarter impérativement de l'écologie des chevaux.


TRÈS IMPORTANT : Hormis l'IF qui est une plante aux effets mortels sans soins possibles, les effets nocifs des autres plantes citées peuvent ètre soignés à l'aide d'un traitement adapté s'ils sont traités à temps.

Les effets des autres plantes citées n'en sont donc pas moins mortels si les plantes ont été ingérées en trop grande quantité et/ou si un traitement n'a pas été institué à temps.





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!!! MORTEL !!!



!!! ATTENTION CET ARBRE TUE SANS REMÈDE !!!    ATTENTION CET ARBRE TUE SANS REMÈDE !!!   ATTENTION CET ARBRE TUE SANS REMÈDE !!!



IF. Taxus Baccata. Taxaceaes.









Les feuilles, les fruits et l'écorce de cet arbre sont hautement vénéneux et leur ingestion est mortelle.

10 grammes de fruits ou 100 grammes de feuilles suffisent à tuer un cheval de trait lourd et aucun traitement n'est possible.

Alcaloïde :

Taxine.  (apparenté aux cyanures).

Effet principal :

Empêche l'oxygénation du sang (anoxie létale irréversible).



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CIGUË TACHETÉE  ou GRANDE CIGUË. Conium Maculatum. Ombellifères.











50 grammes de fruits ou 500 grammes de feuilles peuvent entrainer la mort.

Alcaloïde :

Conicine.

Effet principal :

Provoque la paralysie des muscles thoraciques (entre autre).



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DATURA. Datura Stramonium. Solanacées.







Fruit vert immature.



Graines contenues dans l'écorce ouverte d'un fruit mur.



20 grammes de graines ou 200 grammes de feuilles peuvent entrainer la mort.

Alcaloïdes totaux :

Hyosciamine, Scopolamine, Atropine.

Effet principal :

Neurotoxique puissant.

Nocivité similaire à l'Amanite Phalloïde (Muscarine).




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LAURIER CERISE. Prunus Laurocérasus Rosacées.






300 grammes suffisent à tuer un cheval.

Composants principaux :

Amygdonitriles, Glucosides complexes, Plulaurasosides.

Effet principal :

Paralyse le thorax, Cardio-Toxique puissant.

Nocivité similaire aux cyanhydriques.



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COLCHIQUE D'AUTOMNE. Colchicum Autumnale. Liliacées.


 




50 grammes provoquent des troubles neuro-musculaires pouvant paralyser la cage thoracique.

Composant :

Colchicine.

Effet principal :

Neurotoxique puissant.



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ROBINIER FAUX-ACACIA. Robinia pseudo-acacia. Fabaceae.








Fleurs et gousses de l'année précédente.





Remarquez la présence d'épines acérées à la naissance des branches.



L' ingestion de 150 grammes de l'écorce de cet arbre peut provoquer (entre autre) de graves troubles neurologiques et de violentes céphalées (coups de tête contre les murs : "syndrome du bélier").

La graine est également toxique mais le cheval doit en ingérer environ 8000 (plus la gousse) pour s'intoxiquer : intoxications rarissimes mais attention quand même !

Les branches  comportant des épines, il est rare que le cheval s'attaque aux feuilles des Acacias jusqu'à s'intoxiquer : attention quand même !

La fleur est comestible mais un abus peut se révéler nocif.

Effets généraux :

Troubles neuro-moteurs (entre autre).

Composants :

Robinine, Phasine (phytotoxiques).



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GUI. Viscum Album. Lauranthaceae

Page refondue, voir plus bas.


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BUIS. Buxus Sempervirens. Buxaceae.





[b]


500 à 700 grammes de feuilles peuvent provoquer des lésions gastro intestinales et une paralysie thoracique.

Il est à noter que cette plante n'est que trés rarement ingérée à cette dose, son odeur due à un composé organique (4 Méthyl Sulfonyl-Pentane) n'est pas appréciée des chevaux. Attention quand même !

Effets principaux :

Tremblements incoercibles, Sudation profuse, Troubles neuro-moteurs.

Composant principal :

Buxine (Alcaloïde Stéroïdique).


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SÈNEÇON DE JACOB.  Senecio Jacobeae. Asterae Compositae.







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MILLEPERTUIS. Millefolium Perforatum. Clusiaceae Hypericaceae.







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DIGITALE POURPRE. Digitalis Purpurea. Scrofulariaceae.




[b]


Les alcaloïdes de cette élégante plante sont encore utilisés dans les pathologies du rythme cardiaque en humaine, elle a sauvé bien des vies, c'est un cardiotonique majeur.

Elle Régularise, Renforce et Ralentit le rythme cardiaque (Règle des trois "R").

Ingérée en grande quantité, elle devient un cardiotoxique extrêmement puissant.

80 grammes environ suffisent à intoxiquer gravement un cheval.

Fort heureusement, les chevaux ne la mangent jamais spontanément mais
elle peut se trouver (rarement) dans les fourrages. Attention quand même !!!

Il est à noter que cette plante séchant mal devient noire à la dessiccation et les chevaux la dédaignent lorsqu'ils la trouvent dans le fourrage.

Une intoxication digitalique peut ètre traitée avec des analeptiques cardiaques.

Effet principal :

Accélère le rythme cardiaque et provoque une fibrillation (rythme exacerbé).

Composants principaux :

Digitaline, Digoxine.



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NOTEZ BIEN LA SIMILITUDE D'ASPECT DES FLEURS DE CES TROIS PLANTES.


La première est mortelle !


ADONIS DE PRINTEMPS. Adonis Vernalis. Renonculaceae.






[b]


Une ingestion de 80 grammes de cette plante provoque une tachycardie accompagnée de fibrillation auriculo-ventriculaire, elle peut donc s'avérer mortelle.

Le cheval  mangeant pas spontanément cette plante, elle doit néanmoins susciter votre vigilance.

Effet principal :

Cardiotonique puissant pouvant ètre cardiotoxique à hautes doses.

Composants :

Strophantine, Adonine (Hétérosides cardiotoniques).



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FICAIRE. Ranunculus Ficaria. Ranunculacae.




[b]

Cette plante peut s'avérer toxique mais n'est pas dangereuse en soit et le cheval la rejette pour son gout acre et "métallique".

Si elle est ingérée accidentellement (par voracité et en grandes quantités) elle peut provoquer des diarrhées profuses noirâtres.

Composants :

Chélidonine, Cholérythrine, flavonnoides.

Effet principal :

Valvulo-tonique, caustique léger pouvant générer des diarrhées.




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BOUTON D'OR. Ranunculus Bulbosus. Ranunculacae.







[b]

Les particularités et effets de cette plante sont sensiblement les mêmes que la Ficaire.

Composants :

Anemonine, Protoranunculine (irritant gastro entérique).




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CYTISE. Laburnum Anagyroïdes. Légumineuses Papillionaceae.









[b]


250 Grammes de graines ou d'écorces peuvent paralyser les systèmes nerveux et respiratoires du cheval en entrainant la mort.

Il est cependant à noter que le cheval ne s'intéresse pas à cet arbre s'il a suffisamment à manger par ailleurs.

Effets principaux :

Démarche ébrieuse (ivresse) puis arrêt de la respiration par paralysie du thorax.

Composant principal :

Cytisine (Alcaloide Quinolisydique).



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ACONIT. Aconit Napellus. Ranunculacae.






[b]


Action principale :

200 Grammes de cette plante peuvent provoquer une syncope asphyxique mortelle.

Cette plante n'attire pas les chevaux et croît de façon sporadique, néanmoins il est prudent de s'en méfier.


A forte dose : paralysie du nerf Trijumeau, ralentissement du rythme cardiaque (bradycardie), augmentation de l'amplitude respiratoire (hyperpnée).

Alcaloïdes principaux :

Aconitine, Ipaconitine, Mésaconitine.




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RUE. Ruta Graveolens. Rutacae.




[b]


50 Grammes environ peuvent provoquer d'importante s affections neurotoxiques et perturber gravement le système sympathique.

Du fait de son odeur repoussante (forte odeur de souris due à l'acide Formique) la Rue n'est pas abordée ni ingérée par les chevaux, s'en méfier quand même !

Composants principaux :

Rutine, Furanocoumarines, Rutacridone, Hydroxyrutacridone.

Effets principaux :  

Neurotoxique, photosensibillisant, abortif.



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EUPHORBES .Euphorbia Peplus. Euphorbiaceae.




[b]


Il existe de par le monde plus de 8000 espèces d'Euphorbe dont certains cactus, j'ai posté le cliché de la plus courante en Europe.

40 à 60 grammes peuvent affecter mortellement un cheval.

Cette curieuse plante est très toxique, c'est un purgatif drastique pouvant provoquer des spasmes du diaphragme trés violents.

Le cheval délaisse systématiquement l'Euphorbe et les risques d'absorption sont quasi nuls.

Il est utile néanmoins de la mentionner.

Effets principaux  :

Purgatif, Vomitif (Émétique), Excitant Neuro-Végétatif, provoque une hypersalivation (Sialorrhée) en phase agonique.

Composants principaux :

Desoxyingénol (Diterpène toxique), Ingénol.



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FOUGÈRE ou GRANDE FOUGÈRE Pteridium Aquilinim. Dennstaedtiaceae.







[b]


Cette majestueuse plante est survenue sur Terre à l'Époque Antédiluvienne, elle est une des plus anciennes connues de toute la flore.

Sa complexité, tant dans sa structure que dans sa composition en font une Espèce hors du commun.

Pour ètre mortellement intoxiqué par accumulation nocive, un cheval doit en ingérer plus de 2000 grammes par jour durant un mois...., il va sans dire qu'en réalité un cheval ne va pas se gaver naturellement de Fougère durant tout ce temps.

Il est à noter qu'autrefois, lors de périodes de pénurie en paille, les Agriculteurs faisaient la litière avec cette plante (qui ne pourrissait pas) : quelques bovins en mouraient par absorption régulière  (France, Canada, Pologne Russie).

Effets principaux A HAUTES DOSES SOUTENUES :

Ptéridisme (maladie mortelle due aux Aquilides A), Destruction de la moelle osseuse (os plats) du à l'effet Cyanogène de la plante, Neurotoxique (Destruction des neuro-transmetteurs de type Vitamine B). Cancérigène (Carcinomes).
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GENET A BALAIS. Sarothammus Scoparius. Fabaceae.







Cette plante n'est pas à proprement parler une plante nocive car une intoxication sévère nécessiterait une très grande quantité de plantes ingérées et aucune Littérature Internationale ne la mentionne avec exactitude.

Le Genet à Balais contient de la Spartéine qui est un alcaloïde employé en cardiologie pour apaiser les crises d'excitabilité cardiaque (Eréthisme) en tonifiant le myocarde par une meilleure conduction électrique dans le Faisceau de Pürkinje (Réseau nerveux Auriculo-Ventriculaire).

Il est à noter que des juments poulinières peuvent spontanément en manger les sommités afin de tonifier l'utérus en vue du poulinage (Vertus Ocytociques de la Spartéine).

Effets Principaux :

Cardiotonique, Dépuratif, Diurétique, Hypertenseur, Vasoconstricteur, Hystérotonique (Ocytocique).

Composants Principaux :

Spartéine Base, Pigments Flavoniques, Flavonnoïdes.


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JUSQUIAME NOIRE. Hyoscyamus Niger Solanaceae .







Le cheval ne mange pas volontiers cette plante, dans la théorie, 150 de plante entière suffiraient à terrasser son dégustateur.

Quelques fragments peuvent se retrouver dans les fourrages mais c'est une constatation rarissime car ce végétal n'est pas courant.

Il est cependant utile de la connaitre car elle est mortelle pour l'Homme.

Effets Principaux :

Neuro-toxique trés puissant, Toxique Neuro-Végétatif, Vasodilatateur Cardiovasculaire, Cerebello-Toxique (Détruit les fonctions du cervelet et provoque -entre autre- de l'ataxie locomotrice).

Alcaloïdes Principaux :

Atropine base, Scopolamine (Hyoscine), Hyosciamine.

Il est à préciser que la Scopolamine (Sous forme de Bromhydrate) est encore employée en Médecine Vétérinaire pour lever les spasmes lors des coliques violentes (Voie Intra-Veineuse).


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PRÈLE DES CHAMPS. Eqisetum Arvense. Equisetaceae.





Malgré son peu d'attirance à l'égard du cheval à l'état frais, cette plante est autant que possible à éviter tant dans les pâturages que dans les fourrages.

En général le cheval rejette systématiquement la Prèle lorsqu'il mange et trie son fourrage (paille ou foin), cependant il est prudent de rester vigilant face à un envahissement de ces denrées par cette plante.

Un fourrage colonisé à plus de 20 % par de la Prèle et consommé durant 2 à 5 semaines peut ètre à l'origine de graves désordres Métaboliques, Neuronaux, Cardiaques dus à une carence en Vitamines du groupe B (B1 en l'occurrence).

Composant Principal :

Thiaminase.

La Thiaminase est une Enzyme qui dégrade et inactive la Thiamine, une Vitamine B.

Dans les organismes animaux, la Thiamine intervient dans les réactions de Décarboxylation (Élimination de CO2 des molécules).

Une déficience en Thiamine entraîne un excès de Pyruvate (Facteur de Décarboxylation) dans le sang, ce qui a pour effet d'entraver le métabolisme énergétique et de créer un manque d' ATP (Adénosine Triphosphate : facteur d'énergie cellulaire) dans les cellules.

Effet Principal :

Troubles graves du métabolisme cellulaire.



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SUREAU NOIR. Sambucus Nigra. Caprifoliaceae.








Présence d'acide Cyanhydrique dans jeunes feuilles.

Les chevaux ne mangent pas spontanément le Sureau car il dégage un odeur Vireuse (Nauséeuse).

Les baies ne sont PAS TOXIQUES lorsqu'elles sont mures.

C'est une plante à connaitre pour la qualité de ses fruits rouges en confitures et gelées.


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HIEBLE. Sambucus Ebulus. Caprifoliaceae.









Cet arbrisseau peut étre confondu avec le sureau, la différence visuelle réside dans le fait que ses fruits sont tournés vers le haut alors que le Sureau possède des grappes pendantes.

Les feuilles sont également différentes : allongées pour l'Hièble, plus arrondies pour le sureau.

Toute la plante est toxique car elle contient en outre des Cyanates, sa chimie qualitative est cependant mal connue.

Cette plante n'est pas mangée volontiers par les chevaux car l'odeur les en dissuade.

A éviter impérativement par précaution !

Composants principaux :

Stérols, Iridoïdes, Cyanates.

Effets principaux :

Provoque des troubles du Système Nerveux et Respiratoire (Anoxie).


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ATTENTION !!! : LES GRAINES DE CETTE PLANTES SONT TRÈS TOXIQUES.

RICIN. Ricinus Communis. Euphorbiaceae.

Fiche refondue, voir plus loin.

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ELLÉBORE NOIR ou ROSE DE NOËL. Elleborus Niger. Ranunculaceae.





60 Grammes de cette plante peuvent mortellement intoxiquer un cheval.

De par son aspect et son odeur particulière cette plante est dédaignée des chevaux.

Effets Principaux :

Neurotoxique, Cardiotoxique.

Composants Principaux :

Hellebrine, Hellebrosine.


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ELLÉBORE BLANC ou VÉRATRE BLANC. Veratrum Album. Ranunculaceae.





60 Grammes de cette plante peuvent entrainer de graves troubles cardiaques et ataxiques mortels.

L'Ellébore Blanc n'est pas mangé naturellement par les chevaux de par son odeur désagréable (Vireuse).

Effets Principaux :

Neurotoxique, Depresseur Cardio-Respiratoire.

Composants Principaux :

Jervine, Isorubijervine, Rubijervine, Protovératrine.


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DOUCE AMÈRE ou MORELLE. Solanum Dulcamara. Solanaceae.




130 Grammes peuvent provoquer une paralysie mortelle chez la cheval.

Comme toutes les Solanacées, cette plante n'est pas absorbée volontiers par les chevaux.

Effets Principaux :

Neurotoxique essentiel.

Composants principaux :

Solanine, Chaconine (Glyco-alcaloïdes).



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MORELLE NOIRE. Solanum Nigrum. Solanaceae.










Tout comme la Douce-Amère, 130 Grammes de cette plante peuvent provoquer une paralysie mortelle.

Cette plante n'est pas volontiers consommée par les chevaux.

Effets Principaux :

Neurotoxique essentiel.

Composants principaux :

Solanine, Chaconine, Solasodine.


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ERGOT DE SEIGLE. Claviceps Purpurea. Clavicipitaceae.





Ce parasite infestant la fleur du seigle est toxique à bien des égards.

De par la présence d'Acide Lysergique, il peut produire de violents accès de désordres comportementaux.

L' Ergotine (et ses dérivés) est un puissant Vaso-Constricteur pouvant causer une gangrène des extrémités.

Son action sur l'utérus peut générer des avortements.

150 Grammes de graines ergotée peuvent paralyser les muscles thoraciques et provoquer la mort.

La récolte et la vente des céréales étant soumises à réglementation, ces intoxications restent cependant trés rares.

Effets Principaux :

Neurotoxique par défaut d'irrigation cérébrale (vasoconstriction des micro vaisseaux encéphaliques), Hallucinogène, Abortif, Ischémique distal (Gangrène des extrémités).

Composants Principaux :

Acide Lysergique (LSD), Ergotamine, Ergocristine, Ergocryptine, Ergométrine.



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IVRAIE ENIVRANTE. Lolium Temulentum. Poaceae.

PARASITE : Neotyphodium coenophialum. Clavicipitaceae.





La quantité d'Ivraie ne doit pas ètre supérieure à 5% dans l'alimentation grainetière.

Cette graminée n'est pas à proprement parler une plante toxique en elle même.

Seul le champignon microscopique vénéneux qui la colonise en communique sa toxicité.


Il s'agit de Neotyphodium Coenophialum qui, contrairement à l'Ergot de Seigle, ne se voit pas sur l'épi de la plante.

Comme l'indique le cliché suivant, ce parasite investit le parenchyme de la cellule en se présentant sous une forme "serpentine" (Flexueuse) :



Une ingestion massive de cette plante produit des désordres neurologiques : Ébriété, Ataxie Locomotrice pouvant aboutir à la mort (Rare).
Principaux effets :

Neurotoxique, Gastro-Entérotoxique, Mictions fréquentes et abondantes ( Polyurie, Polakiurie).

Composants Principaux:

Loline, Ergovaline.



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LES GESSE. Lathyrus Spp. Fabaceae.




Il existe de très nombreuses espèces de Gesses, il est utile de les éliminer le plus possible de l'Écologie du cheval.

Effet Principal :

Neurotoxique paralysant, Paralysie des cordes vocales (Cornage) par dégénérescence du nerf récurrent (entre autres affections Neurologiques).

Composant Principal :

Acide Béta-Oxalyl-L-Alpha,Béta-Diaminopropionique (ODAP).


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LES VESCES. Vicia Spp. Fabaceae.







Comme les Gesses, il existe de nombreuses variétés de vesces qui doivent être éliminées le plus possible des prés.

Affections Nerveuses (Encéphalose Hépatique), Affections Hépatiques (Ictère), Photosensibilisation.

Principaux Effets :

Neurotoxique, Hépatotoxique.

Composants Principaux :

Bêta-Cyano-L-Alanine (Acide Aminé Neurotoxique).


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NIELLE des BLÉS. Agrostemma Githago. Caryophyllaceae.





Peu Toxique, cette plante peut générer des troubles métaboliques si les prairies en sont envahies.

Effet Principal :

Provoque, à long terme, des troubles digestifs chroniques conduisant à un amaigrissement.

Composant Principal :

Saponines Complexes.



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THUYA. Thuya Occidentalis et Spp Cupressaceae.





120 Grammes de feuilles peuvent occasionner des troubles Cardiaques, Nerveux, Respiratoires, Hépatiques, Rénaux.

Des Juments poulinières ont avorté à la suite d'une ingestion massive de cet Arbuste.

Il est à noter que le cheval ne mange pas volontiers les Thuyas du fait de son odeur et son gout, il est néanmoins préférable de l'en écarter.

Effets Principaux :

Cardiotoxique, Neurotoxique, Hépatotoxique, Néphrotoxique, Entérotoxique, Abortif.

Principaux Composants :

Thuyone.


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RHODODENDRON. Rhododendron Spp. Ericaceae.





Les feuilles et fleurs du Rhododendron sont violemment toxiques, les doses nocives étant peu connues, il est recommandé d'écarter cette plante de l'Écologie des chevaux..

Organes cibles :

Cœur et système nerveux

Symptômes :
le sujet présente essentiellement des troubles cardiaques (hypotension, bradycardie, pouls faible et lent, cyanose) associés à une dyspnée sévère et à une atteinte digestive (hypersalivation efforts et coliques avec diarrhèe intense).

On peut également observer des signes nerveux dans les cas les plus graves : tremblements, ataxie et dépression évoluant en 2 à 3 jours vers la mort par défaillance respiratoire

Principaux Composants :
Andromèdotoxine ou Grayanotoxine I (Hétéroside cardiotoxique).


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TROÈNE. Ligustrum Vulgare. Oleaceae.







L'absorption des baies du Troène provoque (entre autre) de graves troubles Neurologiques et intestinaux.

La dose-seuil d'absorption toxique des baies étant mal connue, il y a lieu de se méfier de cet arbuste.

Effets Principaux :

Neurotoxique, Entérotoxique, Néphotoxique.

Organe Cible :

Système Nerveux Autonome.

Principaux Composants :
Glycosides, Lignane, Saponines,Séco-Iridoïdes.


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FUSAIN. Evonymus Europaeus. Celastraceae.







Les Feuilles et Baies du Fusain peuvent provoquer de graves troubles Cardiaques et de violentes Diarrhées.

Les doses toxiques ingérables étant mal connues, il est prudent de se méfier de cet Arbrisseau.

Effets Principaux :

Cytotoxique Cardiaque, Laxatif Drastique.
Composant Principal :

Evonymine.



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BOURDAINE (NERPRUN). Rhamnus frangula. L Rhamnaceae




Les baies, feuilles et écorce de cet arbrisseau provoquent des diarrhées profuses si ingérées en quantité importante.

Effets Principaux :

Laxatif Drastique à effets déshydratants.

Composants Principaux :

Le nerprun bourdaine contient des Glycosides qui, par Hydrolyse, se transforment en Anthraquinones comme l'Emodine (Trihydroxyméthylanthraquinone).


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HÊTRE. Fagus Grandifolia et Spp. Fagaceae.







Les Faines de cet arbre peuvent entrainer des coliques spasmodiques en cas d'ingestion importante de par la toxicité de l'enveloppe.

Les doses toxiques étant mal connues, les Chevaux ne doivent pas en manger.

Effets Principaux :

Irritant Gastro-Entérique.

Principal Composant :

Fagine.

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LIERRE TERRESTRE. Glechoma Hederacea.Labiateae.

La quantité nocive ingérable de cette plante est mal définie, toutefois une grande quantité est requise pour induire une intoxication sévère.

Références consultées au titre de la nocivité du Lierre Terrestre :

Fuller, T. C., McClintock, E. 1986. Poisonous plants of California. Univ. California Press, Berkeley, Calif., USA. 432 pp.

Fyles, F. 1920. Principal poisonous plants of Canada. Can. Dep. Agric. Exp. Farms. Bull. 39. 112 pp.

Composant toxiques : Pinocamphone, Fenchone.

Effets principaux : Congestion Pulmonaire, Cyanose, Dilatation des Pupilles, Dyspnées, Salivation Abondante, Hypersudation.

Habitat : Terrains en friche humide, haies et les orée des bois.

Fréquence : Commun en France.

Floraison : de Mars à Mai/Juin.





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MERCURIALE Mercurialis Perennis. Euphorbiaceae..

Cette plante bien connue est rarement présente dans les prairies et les risques d'empoisonnements sont quasi inexistants car le cheval n'y touche pas.

Il est cependant utile de la connaitre.

Composants principaux : (Tri)-Méthylamine, Saponosides, Hermidine, Isorhamnétine.

Effets principaux relevés chez les Bovins et Ovins : Néphrotoxique, Hémolytique.

Oligurie (Raréfaction de l'urine) avec une urine colorée (rose clair à brun rouge, brun foncé) car Hémoglobinurie (présence d'Hémoglobine dans les urines) et/ou Hématurie (présence de sang dans les urines), Dysurie (Difficultés de miction) évoluant vers Anurie (Absence de miction).
En parallèle, on observe des troubles digestifs (gastro-entérite, météorisation, salivation, diarrhées, coliques) et une anémie intense avec chute de l' Hématocrite.

Habitat : Pieds des murs ou aux bords des chemins.

Fréquence : Commun en France.




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LUPINS. Lupinus (Lupini). Fabaceae.

Cette plante compte pas moins de 200 espèces recensées de par le monde, certaines espèces sont comestibles et consommées par le bétail.

Afin d'éviter une liste fastidieuse, je n' évoquerai que trois espèces de Lupins.

Il est à noter toutefois que la quantité de plantes absorbées doit ètre trés importante pour atteindre un stade de toxicité efficiente.

Il y à cependant lieu de se méfier de cette plante et de l'écarter de l'écologie du cheval qui y est trés sensible.


Parties toxiques : toute la plante, surtout la graine.

Effets Principaux : Neurotoxique (Excitation).

Composants principaux : Plusieurs alcaloïdes dérivés de la Quinolizidine, notamment la D-Lupanine, Anagyrine - spartéine.

Symptômes : on parle de "Lupinisme", un syndrome caractérisé par des crises d' Hyperexcitabilité séparées par des périodes de dépression, des tremblements et une répugnance à se déplacer. Dans les cas graves, on observe dyspnée et perte d'appétit évoluant vers la mort.

Habitat : Certaines espèces croissent à l'état sauvage à l'instar du Lupin Jaune, la majorité est cultivée dans les parcs et jardins.

Fréquence : Sporadique à l'état sauvage.





Lupin Blanc (Lupinus Albus Spp*).



Lupin Bleu (Lupinus Angustifolius Spp*) et Lupin Rose (Lupinus Polyphyllus Spp*).



Lupin Jaune (Lupinus Luteus Spp*).


(*) L'abréviation SPP signifie en latin : Species Pluralis et désigne une sous espèce dans le groupe.

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Augmente les effets nocifs du soleil.


GRANDE BERCE. Spondylium Hieracieum. Apiaceae.

Cette plante peut provoquer une photosensibilisation des parties glabres par simple contact, voire également des irritations des yeux.


PRINCIPE ACTIF PHOTOSENSIBILISANT
: Furanocoumarine.



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ARISTOLOCHE. Aristolochia Clematitis. Aristolochiaceae.

Cette plante n'est pas consommée volontiers par les chevaux du fait de son odeur vireuse.

Des intoxications peuvent survenir aprés l'ingestion de fourrages fortement colonisés par celle-ci.

Composants principaux: Acide Aristolochique (substance amère à noyau tri-terpénique)

Effet principal : Neurotoxique.

Organe cible : Système nerveux central et autonome.

Habitat : Le long des haies, des chemins, parfois dans les pâtures.

Fréquence : Commun et sporadique en certains endroits.


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BRYONE DIOÏQUE. Bryonia Dioïca. Cucurbitaceae.


Effets principaux :

L'ingestion de fruits, feuilles ou racine entraine des spasmes du diaphragme, douleurs abdominales, diarrhées, troubles respiratoires.

Composants :

Ttriterpènes Tétracycliques : Cucurbitacines, nombreux Hétérosides de Cucurbitacines : Bryodulcoside, Bryoside, Bryonoside, Cucurbitacine L (Lévogyre), Bryodioside A-C.

Habitat :

Haies et buissons, dans toute la France.

Fréquence :

Sporadique en fonction du sol et de l'altitude.







Baies de la Bryone arrivées à maturité.


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PARISETTE A QUATRE FEUILLES. Paris Quadrifolia L. Liliaceae.

Cette plante croît à l'orée des forets et peut provoquer de sérieux dégâts neurologiques chez le cheval (une dizaine se baies suffisent).

Elle n'est, en général, pas consommée par les chevaux mais il est intéressant de la connaitre.

Organe cible :

Système Nerveux Central.

Principaux effets :

Anxiété, diarrhée, dilatation puis contraction de la pupille, accélération puis ralentissement du cœur.

Poison du système nerveux, curarisante au niveau musculaire.

Principaux composants :

Paristyphnoside, Parastyphnine, Paridine, Paridoside, (qui dérive vraisemblablement du premier composant par hydrolyse), Asparagine, Acide Citrique, Malique, Phosphorique.

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OENANTHE SAFRANEE. Oenanthus Crocata. Apiaceae. (Umbelliferae).




Cette plante fait partie de la famille nombreuse et complexe des Ombellifères, il est cependant facile de la reconnaitre car elle mesure de 1 à 1,5 mètre de hauteur, la couleur des feuillages est d'un vert sombre, les inflorescences caractéristiques, la tige éminemment côtelée, elle dégage une forte odeur de céleri et possède de gros tubercules (elle est nommée également "Navet du Diable").

La présence dans les racines d' Oenanthotoxine leur conférant une Neuro-toxicité notoire, il est important de les placer hors de portée des chevaux lors de l'arrachage de cette plante quand on nettoie les abords des fossés attenants aux prairies.

Partie Toxique : Racines.

Organe cible : Système nerveux et Tube digestif.

Effets Principaux : On distingue trois types d'évolution :

- Forme suraiguë : les animaux vacillent, tombent et meurent en quelques minutes.

- Forme aiguë : crises de 30 secondes se succédant toutes les 5 minutes environ : excitation voire agressivité chez le cheval, spasmes, mâchonnement, convulsions violentes et mort.

On observe parfois des signes de gastro-entérite (coliques, ptyalisme) associés à de la dyspnée, une mydriase et un pouls faible et rapide.

- Forme subaiguë : troubles locomoteurs et digestifs (diarrhée) d'intensité modérée.


Principaux Composants: Alcools Acéthyléniques (Oenanthotoxine, Oenanthétol et Oenanthétone)

Habitat : Fossés et prés humides et acides ou en lisière de forêt.

Fréquence : On la rencontre surtout dans l’ouest de la France, sporadique par ailleurs.

Floraison : Juin - Juillet




Notez la forme caractéristique des ombelles.



La tige est fortement côtelée.











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GALEGA.  Galega Officinalis. Fabaceae.




Cliché Агроатлас Руссе



Malgré le fait que le cheval y semble moins sensible que les Moutons ou les Chèvres, de rares cas d'intoxication graves ont été rapportés à partir de 40 grammes de fleurs et graines à l'état sec ou 400 grammes de plante entière à l'état frais.

Un fourrage infesté à plus de 10% de Galéga peut se révéler très dangereux pour les chevaux.

Composants principaux:  

Alcaloïdes : Galégine (Isoamyléne Guanidine), Diméthylallylguanidine (0,5 % dans les graines), Hydroxygalégine, Péganine. Flavonoïdes (surtout dans les fleurs) (Galutéoline), Saponosides (en teneur faible).
Lectines,  Saponosides, Flavonoïdes (fleurs), Tanins, Polysaccharides.

Effet principal : Coliques, Œdème généralisé et mort en quelques heures en cas d'ingestion massive.

Habitat : Zones humides, terrains vagues.

Fréquence : Présent surtout dans le Sud de la France, sporadique ailleurs.

Floraison : De juin à août.

©️ 2013

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MOUTARDE NOIRE. SÈNEVÉ. Brassica Nigra. Cruciferaceae.








Cette plante n'est pas en soit toxique mais peut provoquer de graves irritations pulmonaires et intestinales si elle est ingérée massivement lorsqu'elle est en graines à l'automne.

Aussi est il important de l'éliminer des pâturages lorsqu'elle fleurit car les chevaux, l'automne arrivant, peuvent l'ingérer par manque d'herbage.

Partie nocive :

Graine.

Effets Principaux :

Gastro-entérite et des troubles respiratoires (émission par les naseaux de liquide spumeux).

Composants principaux :

Cycle de dégradation amenant à la synthèse de l'Isothiocyanate d'Allyle après ingestion des graines:

Myrosinase (Enzyme) => Sinigrine (Glucosinolate) => Isothiocyanate d'Allyle (Agent irritant).

Habitat :

Prés et bords des chemins.

Fréquence :

Fréquent dans les prairies humides, sporadique ailleurs.

Floraison :

Avril à Septembre.

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GENÉVRIER SABINE. (FAUX CYPRÈS). Cupressus Sabina. Cupressaceae.





Cet arbrisseau croît spontanément dans les régions méridionales, néanmoins il peut ètre acclimaté dans des jardins et parcs d'ornements dans d'autres régions propices à son développement.

Toute la plante est toxique, une dose allant de 30 à 60 grammes peut occasionner une intoxication aiguë mortelle.

Effets Principaux :

Entéro-bloquant, Entéro-toxique, Neuro-toxique,

Violentes douleurs abdominales, Diarrhées sanguinolentes, Excitation exacerbée et prostration.


Composants Principaux :

Thuyone, Sabinol, Acide Pyrogallique.

Habitat et Fréquence :

Zones méridionales et sèches, sporadiques ailleurs en fonction de l'acclimatation possible.


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MÉLILOT BLANC. Melilotus Albus. Fabaceae.



MÉLILOT JAUNE. Melilotus Officinale. Fabaceae.



Souvent présente dans les prairies et les fourrages, cette plantes n'est pas nocives en elle même (à moins qu'elle ne soit ingérée en quantités massives !), elle ne devient nocive que lorsqu'elle est moisie.

Les Mélilots étant chargés en eau, il est possible que le séchage soit défectueux et dans ce cas il devient toxique de par sa teneur en Coumarine, métabolisable en Dicoumarol par certaines moisissures (Penicillium spp.).

Le Dicoumarol invalide l'action de la vitamine K, ce qui provoque des hémorragies.

Il est à noter que les effets nocifs de cette plante concernent en majorité les bovins, néanmoins on a relevé des cas avérés concernant le cheval.


Parties incriminées :

Toute la plante.

Effets Principaux :

Le Dicoumarol généré par l'intermédiaire des moisissures provoque une désinhibition de la Vitamine K et empêche la coagulation du sang.

Symptômes :

Anémie. Hémorragies nasales (Épistaxis).

Composants principaux :

Coumarine => + Moisissures => Dicoumarol.

Habitat :

Terrains secs et pauvres aux sols calcaires, principalement au bord des chemins, dans les prés, les terrains vagues et les vignes.

Fréquence :

Courant en France, il est devenu commun dans de nombreuses régions tempérées du monde jusqu'à 600 m d'altitude.

Floraison :

De Juin à Septembre.

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CHÉNOPODE BLANC.Chenopodium Album. Chenopodiaceae.









Bien qu'elle ne soit généralement pas consommée par les chevaux, cette plante ayant la particularité d'être très concentrée en Oxalate de Calcium et en Nitrates, il y a lieu de s'en méfier si les prairies en sont fortement colonisées.

Ces sels chimiques s'accumulant dans la plante tout au long de son évolution et présentant un pic de concentration en fin d'Automne et en Hiver, les chevaux pourraient en absorber faute de trouver autre chose à la saison froide.

Partie Toxique :

Racines et parties aériennes.

Organe cible :

Principalement les reins.

Effets Principaux :

Hypocalcémie (Carence en Calcium dans le sang). Destruction de la cellule rénale.

Principaux Composants :

Acide Oxalique, Oxalate de Calcium, Nitrates.

Habitat :

Prairies pauvres en herbes organiquement désorganisées (excès d'engrais chimiques).

Fréquence :

Fréquent en France.

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CROTON CATHARTIQUE. Croton Tiglium. Euohorbiaceae.









Originaire d’Asie tropicale et de Chine, le Croton Cathartique a été introduit dans de nombreuses régions du monde dont l'Europe du Sud en tant que plante d'ornement.

Les graines et l’huile des graines sont utilisées depuis longtemps en Asie tropicale comme purgatif puissant, comme cathartique (purgatif puissant) et comme poison.

En Malaisie, l’absorption d’une seule graine par un adulte suffit comme purgatif.

La dose létale pour un cheval est d’environ 15 graines.

Parties toxiques :

Toute la plante, particulièrement les graines.

Effets Principaux :

Entérotoxique, Neurotoxique

Composants toxiques :

Acide Tiglique, Crotine, Crotonol, Phorbol, Crotonoside (Isoguanosine).

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SORGHO. Sorghum Bicolor. Poaceae.




Le Sorgho est une plante cultivée pour l'ensilage, comme aliment pour les volailles ou parfois comme paille à balai du fait de ses longues fibres flexibles de haute qualité.

Il peut contenir un Glycoside Cyanogénétique qui produit du Cyanure d'Hydrogène (HCN) en cas de stress ou de dommages causés par la gelée ou la mastication de l'animal qui l'absorbe.

Des bovins et, plus rarement, des chevaux ayant été intoxiqués par cette plante, il y a lieu de s'en méfier.

PARTIES TOXIQUES :

Toutes les parties aériennes de la plante peuvent ètre toxiques en particulier les feuilles.

Le Sorgho ne conserve pas sa toxicité après dessiccation.

HABITAT :

Cette plante peut se trouver en bordure des champs de Maïs cultivé.

DISTRIBUTION :

Sporadique sur le territoire (Plaines).

FLORAISON :

de Juillet à Septembre.

COMPOSANT NOCIF POSSIBLE :

Dhurrine : Hétéroside présent dans les parties aériennes de la plupart des Sorghos, elle est hydrolysée en Acide Cyanhydrique (HCN), toxique puissant qui pourrait tuer les animaux qui le mangent.

Le Sorgho peut également accumuler des Nitrates en quantités toxiques.

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CYNOGLOSSE OFFICINAL. Cynoglosse Officinale. Borraginaceae.








Cette plante tire son appellation de la forme de sa feuille évoquant la forme de la langue du chien, "Langue de chien" est également son nom vulgaire.


Partie Toxique :

Feuilles, racine.

Organes cibles :

Système nerveux central, Foie et annexes.

Effets Principaux :

La plante provoque des désordres du système nerveux central et peut causer une défaillance hépatique chez les chevaux.

Un ictère sévère et une cirrhose hépatique accompagnée de mégalocytose grave et diffuse ont été observés après autopsie.

Principaux Composants Nocifs :

Heliosupine, Echinatine, Pyrrolizidine.

Habitat :

Terrains secs et sableux, bordure des près, bords des chemins, friches.

Fréquence :

Diversement répartie, cette plante affecte les littoraux, elle peut croitre ailleurs de façon sporadique.

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SÈNEÇON DE JACOB. Senecio Jacobea. Asteraceae.






Toute la plante est considérée comme nocive surtout en début de végétation et lors de sècheresse.

Le Séneçon de Jacob reste toxique lorsqu'il est séché et peut coloniser les fourrages entreposés.

Une absorption de 300 grammes de Séneçon Jacobée par jour durant 50 jours peut entrainer de très graves dégradations du foie et des reins.

EFFETS PRINCIPAUX :

Hépatotoxique, Néphrotoxique et Neurotoxique par accumulation prolongée dans le temps de la molécule nocive dans l'organisme.

Les symptômes dégénératifs hépatiques peuvent survenir dans les deux à trois mois qui suivent l'absorption de cette plante et les dégâts peuvent se révéler irréversibles en fonction de l'évolution pathologique si des précautions ne sont pas prises.

Pour plus de sécurité, il est conseillé de faire pratiquer une exploration hépato-rénale si les chevaux ont ingéré cette plante.

TOXICOLOGIE SUCCINCTE :

Les Pyrrolizidines toxiques contenues dans la plante sont métabolisées par le foie qui effectue une détoxification; les métabolites secondaires (qui demeurent en partie toxiques) issus de cette opération de désintoxication hépatique sont "relargués" dans la circulation générale et reviennent au foie qui métabolise péniblement à nouveau jusqu'à saturation (décompensation) des cellules hépatiques au fil du temps et de l'ingestion accumulée de la plante.

Ainsi, les métabolites toxiques produits par ces alcaloïdes dans le foie peuvent provoquer une cirrhose hépatique hypertrophique accompagnée d'une dégénérescence rénale irréversibles.

SYMPTÔMES :

Ces signes cliniques sont mentionnés à titre indicatif et ne peuvent ètre considérés comme déterminants en l'absence d'un examen clinique effectué par un praticien.

Dépression avec fatigue allant "crescendo", anorexie, amaigrissement, douleurs abdominales (coliques récurrentes), coloration jaune des téguments (Ictère), comportement paradoxal allant de l'apathie à des manifestations violentes (Hépato-Encéphalopathie).

COMPOSANTS NOCIFS PRINCIPAUX :

Alcaloïdes complexes comportant un noyau Pyrrolydizinique :

Rétrorcine, Rétronécine, Jacobine, Eruciflorine, Sénéciphylline, Sénécionine.

HABITAT :

Lisières de bois, sols caillouteux, chemins, prairies, jusqu'à 1 500 m d'altitude.

FLORAISON :

Juillet-Août.

FRÉQUENCE :

Commun dans le quart Nord Est, le Séneçon de Jacob est néanmoins répandu sporadiquement sur le territoire Français.

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ARUM TACHETÉ. Arum Maculatum. Araceae.




Au printemps, les jeunes pousses sont le plus souvent la cause d'intoxications.







De par son aspect singulier et son odeur vireuse, cette plante suscite une certaine répulsion et invite à la méfiance.

Croissant à la lisière et à l'intérieur des bois et forets de feuillus, les Arums ont déjà causé des intoxications aux conséquences fâcheuses, et parfois mortelles, sur les animaux (bovins majoritaires) parqués en bordure des bois.

Malgré leur odorat subtil et leur méfiance innée, les chevaux peuvent ètre attirés par cette plante au printemps lorsque l'herbe, en début de croissance n'est pas suffisante pour satisfaire leur appétit.

PARTIES TOXIQUES :

Parties aériennes et rhizome.

CIRCONSTANCES D'INTOXICATION :

Principalement lorsque les prés sont situés en lisière de bois et en situation de besoin alimentaire.

Les doses nocives n'étant pas connues, il est à souligner qu'une intoxication requiert une quantité importante de cette plante, ce qui en limite l'éventualité mais ne l'exclut pas, la prudence demeure donc de rigueur.

COMPOSANTS TOXIQUES :

Conicine : alcaloïde présent également dans la ciguë.
Triglochinine : hétéroside cyanogénétique présent dans la plupart des feuilles des plantes de la même famille (Aracées).
Lectine : présente dans la racine.
Saponoside, Aroïne, Aronine, Aronidines.
Oxalate de calcium,

PROCESSUS TOXIQUE :

La nocivité potentielle des Arums semble ètre principalement due aux effets neurotoxiques de la Conicine, la présence de Lectine; Saponosides et Oxalate de Calcium n'en demeure pas moins la cause des dégradations du tube digestif que l’absorption de ce végétal entraine.

SYMPTÔMES DE L'INTOXICATION :

Purgation violente, diarrhées, salivation abondante (ptyalisme), œdème et brulures de la langue (glossite), coliques, faiblesse musculaire, ataxie, convulsions, tremblements.

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Merci encore Oskarnika, egalement pour la suppression des fichiers en trop (je n ai pas encore l habitude de manipuler l insertion d images)

me voila plus rassurée...
alors pour les fleurs jaunes , les feuilles sont lisses; a l interieur de la tige je dirais assez creux, voire effilochée si j arrache et pas de rouge ni de brun sous la fleur.
Pour la derniere, elle est arrachee avec la racine que l on aperçoit un peu, pas de fleur dessus, elle est a peu pres entiere sur la photo, c etait le seul specimen a priori que j avais:

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CHÊNE PÉDONCULÉ. Quercus Robur. Fagaceae.




Cliché : Stiftung Unternehmen Wald.




Le Chêne Pédonculé, appelé également "Chêne Blanc", est le plus connu et le plus répandu sur le territoire; sa toxicité est essentiellement due à la présence de tannins différemment répartis dans la structure végétative de l'arbre : glands essentiellement et jeunes feuilles à une moindre concentration.

PARTIES TOXIQUES :

Les glands à l'état vert et leur cupule recèlent la plus forte concentration en tannins, les jeunes feuilles et l'écorce en contiennent également mais dans une moindre mesure.

TOXICITÉ :

Cette particularité affecte majoritairement les jeunes Chênes, plus l'arbre vieillit et plus la concentration en tannins s'amoindrit sensiblement.

L'état de dessiccation des glands joue aussi un rôle important, leur potentielle nocivité régresse en fonction de leur murissement, ainsi un gland sec sera moins concentré en tannins qu'à l'état vert.

De telle singularités s'expliquent par les systèmes de défense naturelle adoptés par les végétaux afin d'assurer la pérennité dans le temps de leur espèce propre.

Ainsi, lorsque le jeune Chêne est en croissance, il est particulièrement vulnérable à l'abroutement de par sa petite taille et se défend en générant du tannin en plus grande quantité que lorsqu'il est adulte; il en est de même pour son fruit.

DOSE TOXIQUE :

La dose toxique n'est pas connue avec exactitude, néanmoins une quantité moyenne de un kilo de glands verts par jour, durant quinze jours, peut provoquer un blocage du transit intestinal menant à une auto-intoxication par défaut d'évacuation naturelle des toxines ingérées.

Les glands à l'état sec contenant une quantité notable de glucides et de protéines peuvent provoquer des fourbures en cas d'absorption de deux kilos par jour.

EFFETS PRINCIPAUX :

Le pouvoir astringent du Tanin peut modifier considérablement les fonctions digestives en opérant une coagulation des protéines (particulièrement l’albumine), entrainant un "tannage" de la muqueuse digestive qui inhibe les contractions intestinales physiologiques permettant l'acheminement du bol alimentaire (péristaltisme); à cette action astringente vient s'ajouter une diminution importante des sécrétions enzymatiques.

A ceci s'ajoutent les effets néfastes de la dégradation du tanin par l'eau contenue dans le tube digestif (hydrolyse), les métabolites issus de cette transformation (acide tannique, acide pyrogallique, dérivés phénolés) peuvent produire des nécroses intestinales et des lésions hépato-rénales par hémolysation des globules rouges contenus dans la circulation sanguine propre à ces organes.

COMPOSANTS PRINCIPAUX :

Acide gallique, Acide pyrogallique, Acide tannique, Pyrogallol.

Tannins galliques : Casuarictine, Castalagine, Vescalagine, Grandinine, Roburine.

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LAURIER ROSE. Nerium Oleander. Apocynaceae.






Cet arbuste revêt une allure plutôt inoffensive, il ravit le regard dans les jardins d'agrément, il égaie les parcs et espaces verts..., sous cette apparence quelque peu accorte, il peut se révéler être un véritable poison mortel pour qui en mangera une infime partie.

Pour ma part, j'ai constaté l'intoxication mortelle d'un cheval ayant mangé des rameaux de cet arbuste balancés par-dessus la clôture après élagage, les propriétaires étaient effondrés sous le poids de leur culpabilité.

"Une portion de feuilles vertes équivalant à 0,005 % du poids corporel d'un cheval suffit à tuer celui-ci" (Wilson 1909, Kingsbury 1964).

Des intoxications humaines mortelles ont été relevées aux États-Unis après consommation de viande préalablement placée sur des brochettes taillées dans des branches de Laurier Rose.

La fumée provenant de rameaux de Laurier Rose en combustion serait toxique (Fuller & McClintock 1986).


PARTIES TOXIQUES :


Toute la plante : feuilles, fleurs, tiges, jeunes pousses.


COMPOSANTS ESSENTIELS :


Oléandrine.

Ce principe actif vénéneux est un glucoside (Hétéroside dérivé du glucose) particulièrement actif, il est accompagné de plus de dix autres composants formant une synergie : Cinq β-Cardenolides, et cinq α-Cardenolides, parmi lesquels : Uzangenine, Oleandrigenine (16-Acetylgitoxigenine), Glucosyloleandrine, Gentiobiosyl Oleandrine, Oléandrosides, Nerigoside, Digitalose/Diginose, Diginose, Gentiobiose-Diginose qui sont des Digitaliques.


EFFETS PRINCIPAUX :


Les principes nocifs du Laurier Rose opèrent leur toxicité par une action directe sur le nerf vague en produisant un excitation exacerbée du tonus vagal (Vagotonie).

Cette hyperexcitabilité du système parasympathique (dirigé par le nerf vague) donne accès à de graves désordres cardiaques et respiratoires se traduisant par une accélération du pouls artériel (Tachycardie) et une augmentation du rythme respiratoire (Polypnée).


SYMPTÔMES DE L'INTOXICATION :


Respiration rapide, accélération du rythme cardiaque, dilatation des pupilles, fortes douleurs abdominales, mort par asphyxie.

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שיקמת אדר






ÉRABLE SYCOMORE. Acer Pseudoplatanus. Aceraceae.






Cliché Trees Planet

Arbre pouvant atteindre 30 à 40 mètres de hauteur





Cliché Trees Planet

Feuilles cuivrées en Automne





Cliché Trees Planet

La feuille est pourvue d'un pétiole brun rouge





Cliché Stephens Wiews]

Feuilles pouvant être parsemées de taches noires dues à un champignon microscopique  (Rhytisma Acerinum)





Cliché Partage-Images

Fleurs en grappes au Printemps





Cliché Academic Dictionaries and Encyclopedias

Samares ailées en grappes






Cliché Lyon Enseignement Biologie

Aspect des samares en été






Cliché Éducation Environnement

Aspect des samares en début d'Automne

Le fin duvet tapissant l'enveloppe de la graine (partie verte) est propre à l’Érable Sycomore






Cliché Landscape Architecture Blog

Le tronc est sillonné d'écorces anfractueuses de couleur gris-brun




Du fait de sa présence récurrente dans le voisinage des sujets atteints, l'action toxique de l’Érable Sycomore est actuellement fortement mise en cause dans l'apparition de nombreux cas de myopathie atypique ayant entrainé la mort de nombreux chevaux.

* Son implication dans la survenue de la myopathie atypique n'a pas été à ce jour formellement démontrée, je me bornerai donc à relater les effets supposés liés à cet arbre sans toutefois en affirmer ou en infirmer la véracité.

Voici le mode d'action, très simplifié, de la substance toxique :

L'agent mis en cause, qui a pour nom générique "2- Aminopurine Cyclopropaneméthylène-Alanine", possède la dénomination Hypoglycine A, c'est un dérivé métabolique toxique (métabolite) de l'acide aminé Alanine chargé d'assurer la synthèse et la régulation glucidique dans l'organisme.

Comme son nom le suggère, l'Hypoglycine A est responsable d'une grave hypoglycémie persistante combinée à une destruction systématique de la Riboflavine (vitamine B2) conduisant à une amyotrophie irréversible.

Il est à noter que les graines (Samares) immatures sont les plus concentrées en principes toxiques dont la teneur décroit à la dessiccation.

L’Érable Sycomore fait partie de la nombreuse famille des Érables (environ 130 espèces), les clichés figurant en en-tête de cette fiche devraient permettre de l'identifier de façon satisfaisante.

Par précaution et dans l'attente de plus de précisions de la part des organismes de recherche, je pense qu'il est prudent d'éloigner les chevaux de tout Érable, quelle que soit son espèce.

Je demeure à votre disposition pour plus de détails concernant cette fiche sur le topic "Les plantes toxiques, remarques, discussions".

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GUI. Viscum Album. Loranthaceae








Le Gui est une plante légendaire occupant une place prépondérante dans la symbolique Celtique, il était cueilli au solstice d'hiver uniquement sur le Chêne Rouvre par des Druides, à l'aide d'une faucille d'or; cette cérémonie symbolisait l'allongement des jours et la renaissance des récoltes.

Cette plante est disséminée uniquement par les oiseaux, principalement les grives; les graines contenues dans leurs excrétions ne sont pas digérées et se développent sur les branches à l'aide d’un solide ancrage nommé "Haustorium".

Le Gui n'est pas un parasite au sens strict du terme car il utilise l'eau et les minéraux de l'arbre nécessaires à sa croissance sans nuire à la vitalité de celui-ci; possédant une fonction chlorophyllienne autonome, il a un feuillage toujours vert (sempervirens) et sa durée de vie est d'environ deux ans; ce mode de vie le classe parmi les plantes hémi-parasites.      

Il croît généralement sur les peupliers et les pommiers, très rarement sur les chênes.


*********



PARTIES POTENTIELLEMENT TOXIQUES :

Tiges, feuilles, baies.

SUBSTANCES TOXIQUES :

Viscumine, Viscotoxine.

MODE D'ACTION :

► La Viscumine est une protéine complexe possédant des propriétés dégradant les cellules (cytotoxicité) et agglutinantes des globules rouges (hémagglutination).  

Cette molécule entraine ainsi une inhibition de la synthèse des protéines cellulaires en agissant directement sur l'ARN des cellules.

► La Viscotoxine opère une liaison au niveau des membranes cellulaires en soustrayant le calcium de son site membranaire, entrainant ainsi une dépolarisation musculaire.

Cette toxicité se manifeste au niveau cardiaque et viscéral en entrainant les symptômes qui suivent.


SIGNES DE L'INTOXICATION :

Douleurs abdominales accompagnées de diarrhées et de coliques.

L'importante déshydratation provoquée par la diarrhée donne suite à une tachycardie, accompagnée d'une hypotension artérielle, d'une absence d'activation des ventricules cardiaques (asystolie) et d’un déficit du volume sanguin (choc hypovolémique).

REMARQUE IMPORTANTE :

La plupart des intoxications attribuée au Gui concerne majoritairement les enfants et les animaux de compagnie qui ont un accès direct à cette plante lors des fêtes de fin d'année en raison des décorations traditionnelles de cette période.

Chez les grands animaux, des bovins (en majorité), ovins et caprins ont été intoxiqués à des degrés divers lors de tempêtes ou d'élagage des arbres, propices à la chute du Gui au sol, mais on ne possède pas de cas avérés d'empoisonnement chez le cheval.

A la différence des autre herbivores, le cheval possède, s'il n'est pas anormalement affamé, un sens du discernement alimentaire qui peut le mettre à l'abri d'un tel empoisonnement.

Il n'en reste pas moins vrai qu'un accident étant toujours possible, il est prudent de débarrasser les prés de cette plante après les tempêtes ou les élagages.

COMPOSANTS :

Viscotoxine, Viscumine, Viscine, β-phényl-éthylamine, Phoratoxine, Tryamine.


©️ 2015


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