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Chrysopelea ornata

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Chrysopelea ornata


La couleuvre volante ou serpent doré des arbres est l'un des cinq espèces de serpent capables d'étirer ses côtes et de se glisser obliquement d'arbre en arbre, donnant parfois l'impression de voler.

Ce serpent de la famille des Colubridae et de la sous-famille des colubrinae, fait partie des couleuvres possèdant une dentition opisthoglyphe. Ses dents venimeuses implantées sur l'arrière des mâchoires ne semblent pas constituer un danger pour l'homme et aucun cas d'envenimation n'a été signalé. Sa morsure est sans suite, seuls quelques picotements se font resentir au point de la morsure.
Mais prudence est de rigueur!!

Chrysopelea ornata est divisée en deux ou trois-sous-espèces selon les auteurs: ornata, ornatissima, sinhaleya. L'aire géographique de cette espèce est située en Asie du sud-est: De l'Inde et du Sri Lanka à l'Indonésie et du sud-est de la Chine jusqu'à la Péninsule Malaise.

Description.
D'une taille d'environ 100 à 120 cm avec un maximal de 140 cm, c'est une couleuvre qui possède une tête bien distincte du cou, avec un museau déprimé et des yeux relativement grands.
Possédant un corps allongé et mince, qui lui donne une allure athlétique. Son écaillure est lisse ou faiblement carénée et possède des carènes latérales entre les écailles ventrales et celles des flancs, lui évitant de glisser des branches.
De coloration très variable, mais toujours d'une grande beauté. La tête est noire, marquée de bandes transversales et de points jaunes, les écailles labiales sont jaunes. Sa livrée est vert jaunâtre et chaque écaille est bordée et divisée par du noir et la face ventrale est jaune.

Habitat et moeurs.
Chrysopelea ornata est une espèce arboricole et héliophile. Elle se rencontre dans les forêts tropicales claires et pluviales, les plantations et les plaines. Elle fréquente aussi les arbres isolés dans les clairières, voire même dans les villes et aux abords des habitations.
Active et visible essentiellement la journée et surtout pendant la saison des pluies, Chrysopelea ornata vit et mue dans le feuillage pas trop dense des arbres ainsi qu'à leur cime. Elle se déplace au sommet des arbres en grimpant, sautant ou glissant. Chrysopelea ornata excelle dans l'art de l'escalade, rien ne résiste aux dons de grimpeur qu'elle possède, et parvient même à descendre le long d'un tronc très lisse en s'agrippant à d'infimes aspérités aux moyens de ces carènes latérales.
Chrysopelea ornata est capable de planer en se lançant d'un arbre, le corps tendu et rigide, oblique par rapport au sol, comme une véritable flèche. De plus, la surface ventrale de son corps de creuse, ce qui augmente la résistance de l'air. Ainsi la couleuvre volante peut franchir des distances assez impressionnnantes, de plus d'une dizaine de mètres.
Il arrive de rencontrer des spécimens au pied des arbres ou dans l'herbe, ce sont en général des jeunes ou des femelles venues à terre pour pondre. La ponte a lieu en général en deux fois, de février à juin, et comporte à chaque ponte de 5 à 15 oeufs mesurant en moyenne 28 à 36 mm x 13 à 16 mm.
Dans son habitat naturel, l'alimentation se compose essentiellement de petits lézards, d'oiseaux, de minuscules mammifères et parfois de grenouilles. Les proies sont tuées par constriction (petits mammifères) ou ingurgitées vivantes et tuées par les crochets opisthoglyphes (lézards).


Photo pour illustration. Source: google

Vie en captivité


Malgré son caractère agressif, sa facilité à frapper gueule largement ouverte et sa dentition opistoglyphe, Chrysopelea ornata reste un serpent magnifique et intéressant à détenir en captivité, si l'on observe quelques règles.

Terrarium.
Chrysopelea ornata a besoin d'un terrarium vaste 100/120 x 50/60 x 60/80 cm avec des aérations latérales.
L'essentiel du décor se composera de nombreuses branches horizontales ou obliques, garnies de végétation artificielle. Une ou deux cachettes aériennes obscures avec une petite entrée adaptée à la taille des individus seront indispensables.
Même si cette espèce reste assez farouche et prompte à mordre, Chrysopelea ornata reste très curieuse. Je possède un couple d'individu qui ne sortent que leur tête de la cachette et observent tout ce qui se passe dans la pièce dès qu'ils aperçoivent quelqu'un et cela pendant des heures.
On complétera le décor par un récipient d'eau suffisamment grand pour qu'il puisse s'y baigner complètement. Le sol n'a que peu d'importance car Chrysopelea ornata n'y vient que très rarement. Le tout est de respecter un sol sec avec une hygiène rigoureuse.
L'éclairage sera assuré par un tube fluorscent d'une forte intensité et de préférence avec des U.V pendant 12 à 14 heures. Ce point est vital pour cette espèce.
Le chauffage se fera par une lampe de type "spot" bien protégée, afin d'éviter les brûlures, ou par un système Tofhor installé à mi-hauteur dans le terrarium. La température diurne sera comprise entre 27 et 29 °C avec un point chaud à 30-32 °C, la nuit elle sera descendue à 24-25 °C.
L'humidité de l'air se situera entre 70 et 80 % avec un sol et un décor toujours sec dans sa plus grande partie. Des pulvérisations quotidiennes sont les bienvenues, car le serpent doré des arbres vient boire les gouttes à peines sorties du pulvérisateur.

Nourriture.
La nourriture sera constituée de souris et souriceaux, que Chrysopelea ornata accepte sans aucun problème, dès qu'elle est bien adaptée à la vie en terrarium. Pour les individus sauvages (ce qui est souvent le cas), ils n'acceptent en général que des lézards. Il n'y a plus alors qu'à user de stratégie pour les habituer à la souris. Cela se fait très rapidement, car Chrysopelea ornata a un gros appétit et vu sa vivacité, il est donc prudent de séparer ou de bien surveiller ls individus lors de la prise de nourriture, car le cannibalisme accidentel est possible.
Pour faciliter la prise de nourriture chez des spécimens nouvellement arrivés, je conseille de frotter des souriceaux sur des mues de lézards puis de les mettre dans une niche ou cachette en altitude.

Reproduction.
La reproduction est assez facile et fréquente en captivité. Le plus dur reste l'incubation des oeufs et l'élevage des jeunes.
Pour Chrysopelea ornata, pas besoin d'hivernation, seule une période très humide divisée en deux (juin-juillet et de fin août-septembre) stimulera le ou les accouplements. Une première ponte d'environ une dizaine d'oeufs sera déposée dans le bac prévu à cet effet et rempli de vermiculite. Puis deux, trois voire quatre pontes suivront à quelques mois d'intervalle. Mais à partir de la troisième pontes, les oeufs ne sont plus fécondés. Pour les pontes fertiles, les oeufs sont palcés en incubateur à une température de 29,5/30 °C avec une hygrométrie à saturation, ce qui vous permettra de voir éclore les oeufs au bout de 70 à 92 jours.
Lorsque les jeunes éclosent et c'est déjà un exploit! Il faut vite les séparer les uns des autres afin de pouvoir les chouchouter car les juvéniles sont vraiment tout petit, ne mesurant que de 11 à 15 cm , et fragiles. De plus, mauvais mangeur, il faut souvent les gaver avec des morceaux de souriceaux.


Spécimens nouveau-nés.

Conclusion.
Chrysopelea ornata est une espèce intéressante à élever.
D'une beauté magnifique, avec une acclimatation assez rapide tout en restant relativement farouche. Elle reste une de mes espèces favorites et j'espère vous avoir donnée l'envie de l'élever. Mais attention, comme beaucoup de serpents asiatiques les individus sauvages sont parasités, et hélas peu d'individus nés en captivité sont disponibles.

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Chysopelea (serpents-volants)


Le genre Chrysopelea fait parti de la famille des Colubridae (couleuvres) et de la sous-famille des Colubrinae. Il était placé autrefois dans la sous-famille des Boiginae quand celle-ci était encore valide.
Le genre Chrysopelea compte cinq espèces (C.ornata, C.paradisi, C.pelias, C.rhodopleuron, C.taprobanica).


Couple de Chrysopelea ornata ornatissima


Leur répartition géographique s’étand du sud de la Chine jusqu’aux Philipines en passant par l’inde, le Sri Lanka, la Malaisi et l’Archipel Indonésien.

Les représentants du genre Chrysopelea possèdent un corps fin et fuselé, long de 90 à 150 cm, caractéristique des espèces arboricoles. Les écailles dorsales sont lisses ou faiblement carénées, par contre les écailles ventrales sont carénées avec une échancrure de chaque côté. Ce type d’écaille ventrale permet aux "Chryso" de grimper très rapidement le long des troncs lisses des arbres. La queue est longue et préhensile.
Leur tête allongée et proéminente et bien distincte du cou. Les yeux sont grands et possèdent des pupilles rondes qui indiquent leurs mœurs diurnes. Les serpents volants se rencontrent durant la journée aussi bien le matin qu’en plein midi ou en fin de soirée. Ils sont beaucoup plus actifs et visibles pendant la saison des pluies.

Les "Chrysopelea" vivent dans les hautes cimes des arbres où ils aiment se prélasser au soleil et peuvent également chasser de petits lézards.


Photo pour illustration. Source: Google


On les rencontre cependant au pied des arbres, notamment les jeunes, au début de la saison des pluies à la recherche de grenouilles. Il est fréquent de trouver des serpents volants dans les arbres des villages ou des villes.

Ce qui caractérise le genre Chrysopelea est le fait non pas de voler, mais de planer, dans une certaine mesure, dans le ciel pour se rendre au sol, passer d'arbre en arbre, pour chasser ou fuir un prédateur.

Il a développé une technique de déplacement particulière, le "saut plané". Accroché à une branche par le bout de sa queue préhensile, le serpent volant positionne le premier tiers de son corps en forme de "J" ou un "S" comme le ferait un serpent s'apprêtant à mordre et se propulse dans l’air. La détente du départ est très puissante.


Photo pour illustration. Source: Google


Durant le vol, le serpent courbe ses écailles ventrales. Ce qui lui donne un aspect incurvé et qui a effet d’aplatir son corps pour créer une résistance au vent tout en ondulant latéralement. Sa tête et son corps restent toujours parallèles au sol.

Il peut alors atterrir ou se raccrocher à un arbre plus ou moins brutalement. La chute planée prend un angle d'environ 45°, et la réception au sol se fait sans dommage pour l'animal. Ce mode de déplacement aérien est vraisemblablement plus compliqué que le déplacement au sol car le serpent doit simultanément écarter ses côtes de la tête au cloaque, rendre son abdomen concave et onduler! Ces attitudes conjointes réalisées en un temps très bref (env. 2-3 secondes) doivent requérir un contrôle neuromusculaire spécialisé.


Photo pour illustration. Source: Google


VIDEOS

http://homepage.mac.com/j.socha/video/mov_clips/863_cam_2.html

http://homepage.mac.com/j.socha/video/mov_clips/25_cam_1.html

http://homepage.mac.com/j.socha/video/mov_clips/103_cam_1.html

http://homepage.mac.com/j.socha/video/mov_clips/719_cam_2_50pct.html

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Chrysopelea paradisi et ornata, serpents volants asiatiques.

Nom scientifique: Chrysopelea paradisi et Chrysopelea ornata (Colubridae, Boiginae).

Nom courant: serpent volant.

Répartition géographique: Thaïlande, Indonésie, Brunei, Inde (îles Adaman), Malaisie, Myanmar, Philippines, Singapour pour Chrysopelea paradisi et Inde, Sri Lanka, Myanmar, Thaïlande, Laos, Cambodge, Vietnam, Chine du sud, Indonésie et Philippines pour Chrysopelea ornata.-

Mœurs: arboricole, grimpe sur les troncs et les branches avant de s'élancer sur un autre arbre ou vers le sol. Diurne.

Habitat: cimes des arbres des forêts de mousson ou tropicales humides, mangroves, parcs publics de certaines agglomérations.
dimorphisme et taille: hémipénis chez le mâle qui possède une queue plus longue que la femelle. Ces serpents mesurent de 0.9 mètre à 1 mètre cinquante.

Nourriture: est spécialisé dans la chasse au lézards et aux grenouilles partageant le même biotope. De la famille des boiginés, c'est un serpent opistoglyphe moyennement venimeux, relativement agressif mais sans danger pour l'homme.

Terrarium: cette espèce est relativement aisée à tenir en captivité sauf pour un débutant:

1/ le terrarium doit être de taille 60/70/40cm au minimum, car il ne se déplace pas souvent en captivité et chasse à l'affut dans les branches. Les individus seront maintenus seuls car ils ont un comportement ophiophage (risque de s'attaquer à des congénères pour les dévorer).

2/ il doit répondre aux deux critères dont l'animal a besoin à savoir un ensoleillement important (il vit à la cime des arbres), donc nécessité d'un apport UV avec les néons traditionnels pour reptiles, et d'une hygrométrie moyenne d'environ 65%. Il est important de ne pas dépasser ce taux d'hygrométrie, car c'est un serpent très sensible à l'humidité dont l'excès pourra se traduire par des problèmes respiratoires fatals ainsi que des lésions cutanées graves.
Le terrarium doit être de type tropical et particulièrement bien ventilé. Il sera garni de plantes type ficus nain afin de satisfaire les besoins en grimpette du serpent. Le substrat sera composé de tourbe.

3/ la nourriture: comme nous l'avons vu précédemment il se nourrit de lézards, de serpents, d'oiseaux, de micro mammifères et de grenouilles. Cependant seul Chrysopelea paradisi se nourrit exclusivement de lézards dans la nature mais accepte des jeunes souris comme nourriture en captivité.

Reproduction: la femelle dépose ses oeufs dans le substrat forestier.

Particularités: c'est là que cette page prend tout son intérêt! Ce serpent est capable de planer dans le ciel pour se rendre au sol, passer d'arbre en arbre, pour chasser ou fuir un prédateur.
Il a développé une technique de déplacement particulière, le "saut plané" que partage également d'autres reptiles tels le gecko volant (Ptychozoon kuhli) et l'agame volant (Draco melanopogon). Lorsqu'il se trouve sur une branche, il se suspend à elle par son extrémité distale, positionne le premier tiers de son corps en forme de "J" comme le ferait un serpent s'apprêtant à mordre, puis s'élance brusquement. Il plane alors tout en continuant à effectuer des ondulations latérales, ayant aplati ses côtes ce qui donne au serpent un aspect incurvé et augmente ainsi sa portance dans l'air; sa tête et son corps restent toujours parallèles au sol. Il peut alors atterrir ou se raccrocher à un arbre plus ou moins brutalement. La chute planée prend un angle d'environ 45°, et la réception au sol se fait sans dommage pour l'animal. Ce mode de déplacement aérien est vraisemblablement plus compliqué que le déplacement au sol car le serpent doit simultanément écarter ses côtes de la tête au cloaque, rendre son abdomen concave et onduler! Ces attitudes conjointes réalisée en un temps très bref (env. 2-3 secondes) doivent requérir un contrôle neuromusculaire spécialisé. Sacré travail!!
autres espèces non décrites: Chrysopelea pelias, Chrysopelea rhodopleuron, Chrysopelea taprobanica.
Fiche technique détaillée sur Chrysopelea ornata par Mandarina avec mes remerciements.

Description :

Chrysopelea ornata est une couleuvre arboricole habitant la canopée. La longueur de l'espèce est généralement comprise entre 100 et 130 cm. Les mâles sont habituellement plus petits que les femelles. L'animal est fin et très agile dans les arbres. Son régime alimentaire se compose de lézards, serpents (même de sa propre espèce), oiseaux et micro mammifères. Les spécimens sont caractérisés par le peu de distorsions de leurs mâchoires. En effet, comparativement aux autres serpents, Chrysopelea ornata est incapable d'avaler de grosses proies.
On compte 180 à 236 plaques ventrales. L'écaille anale est en deux parties. On trouve également entre 96 et 147 sous caudales.
La coloration varie en fonction de l'origine géographique, de même que l'emplacement des dessins sur le corps. La couleur de base est principalement le noir et le jaune (voir le vert chez certains spécimens). Le corps présente généralement des dessins réguliers jaunes sur fond noir ou l'inverse. La peau est de couleur sombre. La face ventrale est jaune, parfois verte et quelquefois agrémentée de taches noires.
Les yeux sont bien ronds et volumineux car l'espèce est diurne et pourvue d'une très bonne vue. Elle est capable de détecter un mouvement très sensible à plusieurs mètres de distance. La gueule est rose avec une langue bien rouge qui balaye l'air très rapidement à la recherche de particules olfactives.
Il existe théoriquement 3 sous-espèces qui semblent ne plus être utilisé en pratique. En effet on leur préfère les différentes formes géographiques. Ces 3 sous-espèces sont :
Chrysopelea ornata ornata (SHAW, 1802).
Chrysopelea ornata ornatissima (WERNER, 1925).
Chrysopelea ornata sinhaleya (DERANIYAGALA, 1945).


Biotope :

Chrysopelea ornata vit en Inde, Sri Lanka, Thaïlande, Ouest de la Malaisie, Laos, Cambodge, Vietnam, Indonésie, Chine et Philippines. Son biotope se compose de forêts secondaire, de plantations. On en trouve également dans les jardins et les parcs. Ils vivent exclusivement dans les arbres et arbustes où ils grimpent aisément. On rencontre dans ces milieux une température variant entre 28 et 32°C. L'humidité relative de l'air dépasse rarement 65%, sauf en période de pluie on elle peut atteindre 80%.

Maintenance :

Il est important de noter que Chrysopelea ornata n'est pas un serpent idéal pour le débutant. En effet, il est moyennement agressif, il n'est pas manipulable, difficile à adapter et à nourrir. Débuter avec cette espèce est sans doute la bonne manière d'arrêter la terrariophilie sur une déception.
La maintenance n'est pas très complexe, mais il faut impérativement respecter à la lettre les paramètres. Elever les spécimens séparés semble être le mieux, étant donné le caractère ophiophage de cette espèce. Un terrarium de 60X40X70cm semble être le minimum nécessaire pour garder correctement l'espèce une fois adulte.
La température du bac est en moyenne de 28°C avec une zone chaude à 30°C. La chaleur pourra être apportée soit par un spot, un tapis, un câble chauffant qui pourra être placé dans un faux sol recouvert d'une vitre. La nuit la température est d'environ 25°C.
L'humidité durant l'année est de 65%. Aucune pulvérisation ne sera apportée. En effet, Chrysopelea ornata est très sensible à un surplus d'humidité dans l'air. Il risque des problèmes cutanés ou respiratoires. En période de pluie, l'humidité est remontée à 80% et ce, durant un mois (entre septembre et octobre). Durant cette même période, la température est descendue à 22°C et l'éclairage sera ramené à 8h/jour.
En temps normal, le bac est éclairé correctement (l'espèce vit dans la canopée, à la cime des arbres) durant 12h/jour.
Il ne faut pas oublier de mettre énormément de végétation de préférence artificielle dans les branches pour permettre au serpent d'évoluer facilement dans son univers vertical. Un bac d'eau sera aussi installé.

Alimentation :

Chrysopelea ornata est un serpent spécial à ce point de vue. Par rapport à d'autres serpents, il est incapable d'avaler de grosses proies. Un spécimen adulte mange des petites souris plusieurs fois par semaine car il métabolise très rapidement la nourriture. Pour être certain que les animaux sont correctement hydratés, on ajoute de l'eau, à l'aide d'une seringue, à l'intérieur des proies. L'excédent d'eau sera éliminé par les voies naturelles.
La plupart des individus mangent plus volontiers des proies vivantes. Pour remédier au problème, il existe une technique longue mais efficace pour obtenir une transition vers les proies mortes. Prenez une proie morte à l'aide d'une pince, frottez la sur le flanc à mi-corps. Il devrait y avoir une réaction: le flanc se soulève lentement. Après quelques minutes l'animal s'enroule autour de la proie. Vous pouvez maintenant refermer le terrarium et quitter la pièce pour éviter de le déranger. Le Chrysopelea remarquera la proie dans ses anneaux et l'engloutira comme s'il venait de la mettre à mort. Avant que le spécimen n'accepte de manger de manière naturelle, il vous faudra répéter l'opération pendant peut-être un ou deux mois. Ensuite, les animaux prendront directement la nourriture à la pince ou déposée sur une plate forme équipée de bords directement accrochés dans les branches ; Chrysopelea ornata refusera en effet la proie déposée sur le sol du terrarium. Il est important que la température soit correcte pour que les animaux mangent bien. Une simple différence de 1,5°C pourra les amener à l'anorexie.

Choisir un spécimen :

Un animal né en captivité est toujours le meilleur choix. Malheureusement, peu de Chrysopelea sont reproduits en captivité et il faudra probablement se tourner vers des animaux prélevés pour espérer maintenir et reproduire cette espèce. Plusieurs paramètres doivent être pris en compte pendant l'achat de l'animal. Tout d'abord vérifier l'état général de l'animal: éviter les animaux blessés, vérifier tout spécialement les mâchoires et la face ventrale. Regardez la queue, si elle présente une section triangulaire, l'animal est maigre et il risque de ne pas s'alimenter correctement. Un spécimen extrêmement agressif risque de ne pas s'adapter à la captivité, Chrysopelea est, certes, une espèce de caractère, mais une agressivité démesurée est signe d'un trop grand stress qui mènera vers une anorexie.

Démarrage d'un spécimen importé :

Si vous optez pour un animal importé, le démarrage risque d'être difficile. Notez qu'environ 60% des individus importés résistent à la captivité. Les animaux importés le sont généralement dans de mauvaises conditions. Chrysopelea ornata est très sensible au niveau du système respiratoire: un simple courant d'air peu provoquer une pneumopathie. Pour prévenir les risques, les animaux nouvellement acquis seront installés dans des fauna box plats, eux même placés sur du câble chauffant. L'installation sera rudimentaire, avec simplement du papier journal, un bol d'eau et une cachette. La température sera montée à 34°C le jour et 30°C la nuit et ce, durant 15 jours pour prévenir tout problème d'infection respiratoire. Si un problème persiste, il faudra alors traiter les animaux avec un antibiotique comme le Baytril ®️.

On essayera de nourrir les animaux avec des petites proies vivantes qu'ils mettent à mort par constriction et à l'aide de leur venin. Une fois cette première étape passée avec succès, on administre les antiparasites. Tout d'abord une dose de Flagyl ®️ de 250mg/kg (notons qu'un Chrysopelea ornata adulte pèse entre 40 et 100 g) avec une sonde gastrique ou directement en l'injectant dans une proie. Deux semaine plus tard, on donne du Panacur ®️ à raison de 50 mg/kg une fois par jour pendant 3 jours en utilisant la même méthode d'administration que pour le Flagyl ®️. Après un ou deux mois si les animaux se nourrissent correctement on pourra les placer dans leurs terrariums.

Notons qu'un examen des selles est le bienvenu car les deux produits précédemment cité, bien qu'ayant un large spectre d'activité ne peuvent s'attaquer à tous les types de parasite. L'examen permettra de mieux cibler le traitement. Demandez conseil après de votre vétérinaire, spécialiste ou non.

* Source www.batraciens-reptiles.com

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Valko, j'ai fussionné les deux notes d'élevage.
Plus facile pour des recherches clin oeil

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