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PODARCIS MURALIS

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Description :

Petit lézard au corps mince et aplati de 12 à 17 cm, gris brunâtre, souvent taché de marron surtout chez le mâle. Au soleil sur support rocheux. Se nourrit de petits invertébrés. Très commun. Présent dans presque tous les milieux, jusqu'à plus de 2500 m.

Nourriture :
Les proies sont principalement composées d'arthropodes adultes (arachnides, mouches, coléoptères, guêpes, abeilles, grillons, sauterelles, criquets...), mais la diète comprend également des gastéropodes, des chenilles, des larves d'insectes, etc...
A propos des relations prédateur-proie qui lient le Lézard des murailles et les abeilles, il semble que le reptile soit totalement immunisé contre leurs piqûres venimeuses.
Reproduction
Le Lézard des murailles étant ovipare, il y a généralement deux pontes par an, parfois trois. Ces deux pontes sont peu abondantes: la première contient 3 à 8 oeufs, la seconde est souvent moins productive. Les oeufs, d'un diamètre de 5 à 6 mm pour 10 à 12 mm de long sont déposés dans un trou profond (10 cm, voire plus du double) que la femelle aura creusé elle-même. Au cours de l'incubation, les oeufs grossissent. L'éclosion a lieu 2 à 3 mois plus tard, en fonction de la température. Les nouveaux-nés atteignent alors 56 à 65 mm de long dont une part importante pour la queue. il faut généralement attendre deux ans pour qu'une femelle soit sexuellement mature. Pour pouvoir s'accoupler, les mâles doivent faire preuve de force et les combats entre mâles sont assez vigoureux. L'accouplement est du même type que celui des Lézards vivipare et des souches.
Un été particulièrement chaud semble influencer favorablement la durée de la période de reproduction et donc, le succès de reproduction.
Taille :
Ce lézard mesure 25 centimètres de long.
Habitat :
Cette espèce thermophile affectionne les parois rocheuses escarpées et ensoleillées. Les nombreuses anfractuosités qui caractérisent son territoire sont gagnées précipitamment lorsqu'un intrus ou un danger potentiel se manifeste. Cependant, cette fuite se réalise en dernier recours. C'est généralement le mouvement brusque et imprévisible qui surprend l'observateur. La distance de fuite étant relativement faible, on peut observer cette espèce près des habitations humaines et généralement aux abords des ruines ou des vieux murs. La restauration locale d'une ruine ou d'un vieux mur peut se révéler être dramatique pour une population (suppression de la possibilité d'ensoleillement et destruction des cachettes). Par ailleurs, et comme son nom l'indique, le Lézard des murailles affectionne particulièrement les milieux caillouteux comme les éboulis, les voies de chemin de fer, les talus ensoleillées, les falaises, les bordures de bois et les carrières. La préférence va généralement aux milieux relativement secs.
Statut :
Espèce en forte régression.
Gestion conservatoire :
Dans les stations où l'espèce est présente, il convient de maintenir l'ensoleillement des parois rocheuses naturelles ou artificielles. Le Lézard des murailles peut coloniser de nouveaux milieux à condition que ceux-ci soient bien pourvus en proies potentielles d'une part, c'est-à-dire d'insectes, eux-mêmes dépendants d'une végétation herbacée abondante et, d'autre part, de vastes surfaces rocheuses exposées au sud. La mise en communication de sites intéressants pourrait se faire grâce à l'implantation ou la restauration de murets de pierres (non cimentées) limitant deux parcelles herbacées.
Distribution géographique :
La station la plus septentrionale est située dans la ville de Maastricht. Au sud, on retrouve cette espèce jusqu’au nord de l'Espagne, en Italie et en Grèce. La répartition comprend également une grande partie de l'Europe centrale (Roumanie, Balkans...)

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