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Parthénogenèse

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La parthénogenèse, reproduction sans fertilisation par un mâle, a été rapportée, chez les reptiles dans différentes familles. Chez les lézards, les familles de Teiidae, Lacertididae, et récemment Varanidae, ainsi que pour les serpents la famille des Typhlopidae (Ramphotyphlops braminus) sont concernées par cette reproduction.
Dans tous ces cas, les populations se composent entièrement, ou presque entièrement, de spécimens féminins génétiquement identiques.

Quelle fut la surprise du Professeur D. Chiszar, de l'université du Colorado quand il assiste à la naissance de plusieurs Crotalus horridus (1 vivant, 2 morts-nés, 3 ovules non fécondées) engendrés par une femelle, qu'il détient en captivité depuis des années. Un évènement plutôt inattendu, car celle-ci ne s'est jamais accouplée.

Des tests d'ADN sont effectués. La totalité du matériel génétique des serpenteaux provient bien de la mère. Plus de doute, on parle bien de reproduction parthénogenèse.
La deuxième surprise est que tous les nouveaux-nés (vivant ou morts) sont des spécimens mâle.
C'était la première fois que ce mode de reproduction aboutissait à des mâles. Depuis, le cas c'est de nouveau reproduit avec Varanus komodoensis.

PARTHÉNOGENÈSE: Développement d'individu à partir d'un œuf non fécondé. On distingue la parthénogenèse arrhénotoque, donnant uniquement des mâles, la parthénogenèse thélytoque, donnant uniquement des femelles, la parthénogenèse deutéroque, donnant des mâles et des femelles.

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En deux ans, une femelle Boa constrictor imperator donne naissance à 22 bébés sans accouplement.
C'est le premier cas reconnu chez cette espèce...

Boa Constrictors Can Have Babies Without Mating, New Evidence Shows


In a finding that upends decades of scientific theory on reptile reproduction, researchers at North Carolina State University have discovered that female boa constrictors can squeeze out babies without mating.

More strikingly, the finding shows that the babies produced from this asexual reproduction have attributes previously believed to be impossible.

Large litters of all-female babies produced by the "super mom" boa constrictor show absolutely no male influence -- no genetic fingerprint that a male was involved in the reproductive process. All the female babies also retained their mother's rare recessive color mutation.

This is the first time asexual reproduction, known in the scientific world as parthenogenesis, has been attributed to boa constrictors, says Dr. Warren Booth, an NC State postdoctoral researcher in entomology and the lead author of a paper describing the study. He adds that the results may force scientists to re-examine reptile reproduction, especially among more primitive snake species like boa constrictors.

The study is published online in Biology Letters, a Royal Society journal.

Snake sex chromosomes are a bit different from those in mammals -- male snakes' cells have two Z chromosomes, while female snakes' cells have a Z and a W chromosome. Yet in the study, all the female babies produced by asexual reproduction had WW chromosomes, a phenomenon Booth says had not been seen before and was believed to be impossible. Only through complex manipulation in lab settings could such WW females be produced -- and even then only in fish and amphibians, Booth says.

Adding to the oddity is the fact that within two years, the same boa mother produced not one, but two different snake broods of all-female, WW-chromosome babies that had the mother's rare color mutation. One brood contained 12 babies and the second contained 10 babies. And it wasn't because she lacked options: Male snakes were present and courted the female before she gave birth to the rare babies. And the versatile super-mom had previously had babies the "old-fashioned way" by mating with a male well before her two asexual reproduction experiences.

Booth doubts that the rare births were caused by environmental changes. He notes that while environmental stresses have been associated with asexual reproduction in some fish and other animals, no changes occurred in the mother boa's environment or routine.

It's possible that this one snake is some sort of genetic freak of nature, but Booth says that asexual reproduction in snakes could be more common than people think.

"Reproducing both ways could be an evolutionary 'get-out-of-jail-free card' for snakes," Booth says. "If suitable males are absent, why waste those expensive eggs when you have the potential to put out some half-clones of yourself? Then, when a suitable mate is available, revert back to sexual reproduction."

A reptile keeper and snake breeder, Booth now owns one of the young females from the study. When the all-female snake babies reach sexual maturity in a few years, Booth will be interested to see if they mate with a male, produce babies without a mate, or -- like their mother -- do both. In any case, these WW-chromosomed females will continue their version of "girl power," as any baby they produce will also be female.
Source:http://www.sciencedaily.com/releases/2010/11/101103111210.htm


Traduction google:

Les serpents boas peuvent avoir des bébés sans accouplement, de nouvelles preuves montrent


Dans une conclusion qui renverse des décennies de théorie scientifique sur la reproduction des reptiles, des chercheurs de North Carolina State University ont découvert que les boas femelle peut faire sortir les bébés sans accouplement.

Plus frappant encore, le constat montre que les bébés produite à partir de cette reproduction asexuée ont des attributs que l'on croyait impossible.

de grandes portées de tous les bébés des femmes-produit par le constricteur "super maman" boa montrent absolument aucune influence masculine - aucune empreinte génétique qu'un homme a été impliqué dans le processus de reproduction. Tous les bébés de sexe féminin a également conservé rares de leur mère mutation de couleur récessive.

C'est la première fois la reproduction asexuée, connu dans le monde scientifique comme la parthénogenèse, a été attribuée à des boas, dit le Dr Warren Booth, un chercheur postdoctoral Etat NC à l'entomologie et l'auteur principal d'un article décrivant l'étude. Il ajoute que les résultats scientifiques peuvent forcer à réexaminer la reproduction des reptiles, en particulier chez les plus primitifs, comme les espèces de serpents boas.

L'étude est publiée en ligne dans la revue Biology Letters , une revue de la Société royale.

chromosomes sexuels Snake sont un peu différentes de celles chez les mammifères - serpents mâles "cellules ont deux chromosomes Z, tandis que les serpents femelles" cellules ont un Z et un chromosome W. Pourtant, dans l'étude, tous les bébés de sexe féminin produite par reproduction asexuée avait chromosomes WW, un phénomène dit Booth n'avait pas été vu auparavant et était considéré comme impossible. Ce n'est que par la manipulation complexe des paramètres de laboratoire pourrait telles femelles WW être produite - et même alors, seulement dans les poissons et les amphibiens, dit Booth.

Pour ajouter à la bizarrerie est le fait que dans les deux ans, la mère boa même produit non pas un, mais deux couvées serpent de tous les bébés des femmes, WW-chromosome qui avait mutation de la mère de couleur rare. Un couvain contenait 12 bébés et la seconde contient 10 bébés. Et ce n'était pas parce qu'elle n'avait pas d'options: les serpents Homme étaient présents et ont courtisé la femelle avant qu'elle a donné naissance à des bébés rares. Et la polyvalence de super-maman avait déjà eu des enfants le «bon vieux temps" par l'accouplement avec un mâle bien avant ses deux expériences de reproduction asexuée.

Booth doute que les naissances rares ont été causés par les changements environnementaux. Il note que si les stress environnementaux ont été associés à la reproduction asexuée chez certains poissons et autres animaux, pas de changements sont intervenus dans l'environnement du boa mère ou de routine.

Il est possible que ce serpent est une sorte de monstre génétique de la nature, mais Booth dit que la reproduction asexuée chez les serpents pourrait être plus fréquente qu'on le pense.

"Reproduire les deux sens pourrait être une évolution« carte de faire sortir de prison-sans »pour les serpents», dit Booth. "Si les hommes sont absents convient, pourquoi perdre ces œufs cher quand vous avez la possibilité de mettre quelques demi-clones de vous-même? Alors, quand un compagnon approprié est disponible, revenir à la reproduction sexuée."

Un gardien de reptiles et d'éleveur de serpents, Booth possède maintenant l'une des jeunes femmes de l'étude. Quand les bébés toutes les femmes-serpents atteignent la maturité sexuelle en quelques années, Booth sera intéressant de voir si ils s'accouplent avec des mâles, des bébés, sans un compagnon, ou - comme leur mère - faire les deux. Dans tous les cas, ces femelles WW-chromosomed poursuivront leur version de "girl power", comme tous les bébés qu'elles produisent également être des femmes.




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L article dit que la femelle a déja été accouplée a un male ......

n est il pas envisageable, voir même plus raisonnable...... avant de dire qu elle s est auto reproduite... de regarder du coté de la rétention de spermatozoïdes comme cela se fait chez d autres animaux?

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La rétention de sperme aurait pu etre envisagée, seulement les chromosomes sexuels sont WW...

Mon coté réveur pourrait accepter que les Boa constrictor puissent pratiquer la parthenogénèse, car ce ne seraient pas les premiers reptiles à le faire.

Mon coté pessimiste pense plutot que comme il est écrit cette femelle soit une erreur génétique.
Erreur génétique qui va donner vie à toute une lignée d'erreurs qui se battront aux encheres pour cette caracteristique et leurs couleurs.

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Un boa femelle a une paire de chromosomes WZ
Un boa male a une paire de chromosomes ZZ

Or là c'est pas le cas....

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Pfffrrrt.......!


et donc ça prouve qu elle n a pas fait de rétention de spermato? scratch


là ou il y a des gènes hein ....

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Ça prouve qu'il n'y a pas eut de spermatozoides oui... et seulement la présence de gamètes femelles.

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la devise de cette femelle boa : si y'a du gène, y'a pas de plaisir
surtout pour le reproduction of course

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Certaines espèces de serpents sont capables de parthénogenèse. Les femelles sont en effet capables de se reproduire avec ou sans mâle, révèlent des chercheurs américains.

Plusieurs espèces animales sont connues pour être capables de parthénogenèse, notamment les insectes tels que les abeilles (les mâles proviennent d’œufs non fécondés) ou les pucerons. Toutefois, cette reproduction asexuée impliquant que l’association d’un mâle et d’une femelle n'est pas indispensable à la procréation, est beaucoup plus rare chez les vertébrés. Mais elle a pu être recensée chez plusieurs dizaines de reptiles, d'amphibiens et de poissons et ce, pour une bonne raison. En effet, ces espèces sont "unisexe" d’où une "parthénogenèse obligatoire". C'est ainsi notamment le cas d'une quinzaine d'espèces de lézards "à queue de fouet" (genre Cnemidophorus) du continent américain, dont tous les individus sans exception sont femelles.

Néanmoins, des chercheurs ont découvert plus étonnant encore, en dénichant des espèces de vertébrés comptant des mâles et des femelles capables de s'accoupler mais qui pouvaient aussi occasionnellement se reproduire de manière asexuée. Or, on pensait que ces cas de "parthénogenèse facultative" observés et décrits depuis le début du XIXe siècle chez des poulets domestiques étaient limités aux seuls oiseaux domestiqués. Puis on a découvert que plusieurs serpents, lézards (dont le célèbre dragon de Komodo) et requins y avaient également recours. On a alors cru que cette parthénogénèse facultative était due à la captivité, tous les cas documentés portant sur des animaux ayant été attrapés.

L’hypothèse était logique puisque les animaux, isolés et privés de partenaire potentiel, auraient été contraints à cette reproduction asexuée. Aujourd'hui, des biologistes américains affirment cependant avoir découvert à l'état sauvage le même type de reproduction chez deux espèces de serpents de la famille des vipères, le mocassin à tête cuivrée (Agkistrodon contortrix) et le mocassin d'eau (Agkistrodon piscivorus). La comparaison de l'ADN de la maman serpent et de ses descendants, tous mâles, a démontré l'absence de mâle reproducteur.

Bien plus qu'une "bizarrerie rare et marginale" ?

"Nous sommes persuadés que notre découverte constitue le premier cas de parthénogenèse facultative chez des vertébrés sauvages", soulignent Warren Booth, de l'Université d'Etat de Caroline du Nord, et son équipe cités par l'AFP. Pour les auteurs, la question qui se pose donc désormais est "pourquoi un tel phénomène survient alors que les partenaires mâles abondent chez ces deux espèces de serpents ?".

Quoi qu’il en soit, les auteurs soulignent que cette forme de reproduction asexuée est en vérité beaucoup plus répandue qu’on ne le croit chez les reptiles à écailles (serpents, lézards, iguanes, caméléons, etc.) et "ne peut désormais plus être considérée comme une bizarrerie rare et marginale dans l'évolution des vertébrés".
Source: http://www.maxisciences.com

Article:

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Ca m’impressionnera toujours autant ca !

mais si une femelle normale, WZ, créer des femelles WW, elles ne pourront pas faire de mâle n'est ce pas (puisque plus de gène Z ) ?

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Exact.
En termes génétiques, est-ce que l'on a affaire à des clones, ou est-ce que la conjugaison des gamètes femelles permettent une certaine diversité? Logiquement... oui. Mais comme beaucoup ici, je n'ai pas fini de lire l'article, ai une logique scientifique limitée et n'ai aucune jugeotte en génétique. : )

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Je ne savais pas que la parthénogenèse existais chez les ophidiens ! C'est vraiment très étonnant ! C'est un processus génétique vraiment passionnant !

J'en parlerai avec mes profs s'ils sont capable de m'en apprendre un peut plus.

ps: grosse coïncidence, au moment où je lis cet article, france 5 diffuse un reportage sur le monstre du lockness et parle de la parthénogenèse chez les komodos.

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J'aime bien ce forum, on voit pas souvent autant d'articles si spécifique et si intéressants ! Merci pour les partages Askook, sa va me faire plein de lecture tout çà Smile

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