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La tortue luth (Dermochelys coriacea)

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La tortue luth (Dermochelys coriacea) est la plus grande des sept espèces actuelles de tortues marines et de tortues en général. Elle ne possède pas de véritable carapace, mais son dos est protégé par une cuirasse de peau épaisse et carénée. C'est le seul représentant contemporain du groupe des Dermochelyoidae, le clade des tortues à dos cuirassé, connu aussi par diverses espèces fossiles, dont certaines géantes comme l'archelon. La tortue luth fréquente tous les océans de la planète, mais sa survie est gravement menacée par le braconnage, les filets de pêche, la pollution et l'urbanisation du littoral. Elle figure sur la liste de l'UICN des espèces en voie de disparition et fait l'objet de conventions et de programmes internationaux de protection et de conservation.[/color]La longévité totale peut surement dépasser 50 ans. La tortue luth est une excellente plongeuse puisque des scientifiques ont relevé plusieurs observations de tortues luth jusqu'à 1300 mètres de profondeur pour des plongées de 4938 secondes (soit plus de 80 min). Adulte, elle mesure jusqu'à 2 mètres de long pour un poids variant de 450 kilogrammes à un record observé de 950 kilogrammes. Elle est ainsi la plus grande et la plus lourde des tortues vivantes. Cette tortue peut résister au froid.Avec un rythme métabolique trois fois supérieur à un reptile de cette dimension et l'isolation fournie par son corps massif et gras, la tortue luth peut supporter des eaux froides. La température de son corps peut dépasser de 18°C celle de l'eau où elle évolue. Ses nageoires l'aident également à conserver la chaleur. Elles fonctionnent comme des échangeurs de chaleur à contre-courant, c'est-à-dire que les artères chaudes réchauffent les veines froides. Allié à sa carapace résistante à de fortes pressions, cela lui permet de plonger à plus de 1 200 mètres de profondeur, ce qui en fait le reptile pouvant plonger le plus profondément. Selon certaines théories, sa pseudo-carapace pourrait créer sa propre chaleur.La tortue luth est observable dans tous les océans du monde jusqu'au cercle polaire arctique. Des études précises sont effectuées pour connaître précisément leurs migrations. Comme la plupart des tortues marines, elle ne s'aventure sur la terre ferme que pour pondre. La méduse constitue la majeure partie de l'alimentation de la tortue luth, mais elle peut également se nourrir de salpes, de poissons, de crustacés, de calmars, d'oursins et même de certains végétaux, dont des algues. Les modes de vie de la tortue luth sont mal connus par les scientifiques, en raison des difficultés d'observation de l'animal en pleine mer, dans les profondeurs.
Tout les 3 ans, le tortue luth femelle adulte s'accoste près des plages pour y déposer de 4 à 10 pontes en moyenne (le record est de 17 pontes)
Il ne resterait plus que 100 000 tortues luth environ dans le monde. Et comme de nombreuses populations de tortues luth sont en net déclin depuis plusieurs années et que le nombre de lieux de ponte a beaucoup diminué, la tortue luth est inscrite sur la liste rouge de l'UICN comme en « danger critique d'extinction »IL FAUT LA PROTEGER!!!

Source:Wikipédia[left]

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un article pour compléter ton post sur la protection de la tortue de luth

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La protection de la plus grosse tortue du monde menacée au Costa Rica


SAN JOSE - Le gérer du Costa Rica envisage de réduire les dimensions d'un parc national consacré à la protection de la plus grande tortue du monde, une espèce marine en danger d'extinction, pour ne pas verser d'indemnisation aux propriétaires de la zone, rapporte lundi la presse locale.

Selon le quotidien La Nacion, le ministère de l'Environnement, de l'Energie et des Télécommunications (MINAET) a élaboré un projet destiné à réduire de 125 à 50 mètres de large la zone classée "parc national" sur deux plages où ont l'habitude de pondre chaque année le plus grand nombre de tortues luth.

Les 75 mètres ainsi libérés passeraient sous un statut moins contraignant autorisant notamment l'installation d'habitations et le développement d'activités économiques, selon le ministre du secteur, Jorge Rodriguez.

D'après lui, le gérer devrait payer entre 300 et 500 millions de dollars d'indemnités aux dizaines d'habitants qui possèdent des terrains dans la zone, s'il veut maintenir intégralement le statut de parc national.

Plusieurs organisations écologistes estiment cependant que le nouveau statut proposé - "refuge de la vie sauvage" - ne garantit pas la protection des tortues luth, espèce placée sur la liste rouge des espèces menacées d'extinction, établie par l'Union mondiale pour la conservation de la nature (UICN).

Elles affirment notamment que le réchauffement climatique va entraîner une réduction de la taille des plages dans les prochaines années, ce qui diminuera progressivement l'aire de ponte des tortues.

Les tortues luth peuvent atteindre jusqu'à 1,75 m de long et peser 500 kilos à l'âge adulte. Leur population a diminué de 97% ces vingt dernières années et il ne resterait plus que 1.700 femelles en âge de procréer à travers le monde, selon La Nacion.
Source: http://www.romandie.com/infos/news2/091110004336.p7esx03m.asp

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Une tortue luth s’échoue en baie du Mont Saint-Michel


Une opération de remise à l'eau d'une tortue luth échouée sur une plage de Saint-Broladre (Ille-et-Vilaine), dans la baie du Mont Saint-Michel, une zone pourtant peu fréquentée par ces animaux, était en cours mardi après-midi.

"La tortue a été découverte ce matin par un cavalier qui se promenait sur la plage. Nous allons tenter de la remettre à l'eau mais les spécialistes qui sont avec nous sont pessimistes sur ses chances de survie. Elle a apparemment été blessée à la tête par un filet ou une hélice et semble dans un état d'épuisement avancé",
a déclaré à l'Associated Press Jean-Pierre Lacaille, adjoint au maire.


Source: http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Une-tortue-luth-s%E2%80%99echoue-en-baie-du-Mont-Saint-Michel_-1157162_actu.Htm

Cette tortue serait un mâle adulte, selon les premières observations, a déclaré Florence Dell'Amico, chargée du développement du centre d'études et de soins pour les tortues marines de l'Aquarium de La Rochelle, qui suit les opérations. Elle n'a pas pu confirmer les dimensions avancées par des témoins, qui parlent d'un animal de 1,50m de long pour près de 400kg.

Les tortues luth sont les plus grands représentants de la famille des chelonioidea. Si elles pondent dans les eaux tropicales, leur observation sur la côte atlantique française, au large du littoral de la Charente et de la Vendée, ne sont pas rares en été.

Leur présence dans les eaux plus froides de la Manche est plus inhabituelle, leur échouage exceptionnel dans ces parages. Dominique Barthélémy, responsable du département aquariologie d'Océanopolis à Brest (Finistère), relève qu'aucun échouage de tortues marines n'a été relevé en Bretagne depuis le milieu des années 1990. AP
Source: http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/societe/20091117.FAP3617/tentative_de_remise_a_leau_dune_tortue_marine_geante_ec.html

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La tortue luth retrouvée morte au large de Roz-sur-Couesnon


La tortue luth retrouvée blessée, mardi, sur une plage de la baie du Mont Saint-Michel, a été retrouvée morte hier matin au large de Roz-sur-Couesnon. Elle avait été remise en liberté, sa captivité étant totalement impossible. Deux sacs plastiques ont été retrouvés dans son estomac, après autopsie. Elle les aurait confondus avec des méduses, dont elle est friande. La tortue luth est présnte de l'Océan Indien jusqu'aux eaux froides du Groenland. C'est une espèce en voie de disparition.
Source: http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-La-tortue-luth-retrouvee-morte-au-large-de-Roz-sur-Couesnon_-1159805_actu.Htm

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Les plages du Gabon, cocon pour les oeufs de la tortue luth


POINTE DENIS (Gabon) - Après deux heures de marche nocturne sur les plages du parc national de Pongara, la patrouille tombe enfin sur une tortue luth, la plus grande tortue marine au monde, espèce protégée en voie de disparition : l'animal vient de pondre et regagne difficilement la mer.

S'aidant d'une lumière rouge pour ne pas aveugler et perturber la femelle, Joan Ikoun-Ngossa, un des employés de l'association Aventures sans frontières (ASF), monte aussitôt sur le dos de l'animal pour le mesurer: 1m60 de long pour 1m11 de largeur. Certaines peuvent atteindre 2m40.

Il pose aussi une bague sur les pattes arrière pour suivre l'évolution de la tortue. La femelle, hébétée, semble pataude sur la terre ferme mais disparaît rapidement dans les flots une fois la mer atteinte. Témoins de son passage: les imposantes traces de ses reptations, qui ressemblent à celles d'une roue d'un gros 4x4.

La saison de la ponte a commencé début octobre et devrait durer environ deux mois. A chaque fois la tortue se rend de nuit sur la plage, creuse un trou, pond et recouvre les oeufs de sable avant de repartir, le tout en un peu moins de 2 heures.

Elle pond entre 50 et 120 oeufs, un oeuf sur trois étant un "faux", sans embryon, raconte Joan, ancien piroguier reconverti dans la défense de l'écologie de son pays. "Les faux oeufs font partie du nid. Ils participent à la circulation de l'air, à la température", explique-t-il soulignant: "sans doute, la nature a-t-elle aussi prévu des genres de leurre pour les prédateurs".

Les prédateurs sont nombreux: varans, crabes, oiseaux qui font partie du cycle naturel mais aussi l'homme, qui peut s'en nourrir, et les chiens errants, qui les mettent au jour.

"Sur mille oeufs pondus, on estime qu'un individu seulement atteindra l'âge adulte", explique Angela Formia, du Wildlife Conservation Society (WCS).

D'octobre à avril, Joan reste sur les plages de Pongara pour tenter d'augmenter les chances de survie des oeufs. "Quand la tortue pond sous la ligne de marée, les oeufs sont condamnés. On les récupère donc et on les met dans une écloserie", située un peu plus haut sur la plage, raconte-t-il. Aujourd'hui plus de 300 oeufs attendent déjà dans cette "maternité" improvisée.

Les oeufs mettent deux à trois mois pour éclore. Les petits, longs de quelques centimètres à peine, rampent alors vers la mer où beaucoup seront mangés par des oiseaux, requins ou autres prédateurs marins.

"Actuellement, il y a environ 40.000 femelles qui viennent au Gabon, soit la population de tortues luth la plus importante au monde", estime Angela Formia. Il existe aussi une importante colonie en Guyane française.

Les femelles pondent tous les deux à trois ans, explique Joan Ikoun-Ngossa, soulignant que les bagues posées sur les animaux ont permis de déterminer qu'une tortue peut avoir jusqu'à trois portées d'oeufs en dix jours avant de repartir définitivement.

Les connaissances sur la vie des tortues en dehors de ces périodes de ponte restent sommaires. "Selon des recensements, elles voyagent vers les eaux froides au milieu de l'Atlantique et au sud. Certaines ont été repérées au large du Brésil ou de l'Argentine", déclare Angela Formia.

"On pense qu'elles peuvent normalement vivre juqu'à 80 ans", explique-t-elle à propos de cet animal, réputé sage et malin, qui a souvent le beau rôle dans les contes gabonais. La légende veut qu'elle ait terrassé grâce à la ruse léopards, serpents et autres crocodiles.

Mais aujourd'hui, l'espèce est en voie d'extinction, selon de nombreux observateurs. La faute à la pollution notamment. Les principaux dangers qui la guettent sont les sacs en plastique, qu'elle semble confondre avec les méduses, sa principale alimentation.
Source:http://www.romandie.com/infos/news2/091126053133.63o9cgp6.asp

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Une tortue luth retourne sur la plage de sa naissance 32 ans plus tard


Malaisie – Une tortue luth, née en Malaisie il y a 32 ans, est revenue sur la plage de sa naissance pour la première fois et a formellement été identifiée par des scientifiques sur place.

La tortue pèse aujourd’hui 500 kilos, et mesure 1.5 mètres. Née il y a 32 ans sur la plage de Rantau Abang en Malaisie, elle y a fait son retour en juillet 2010. L’AFP a indiqué que la plage était un haut lieu de nidification avant que la surpêche et la pollution ne fassent partie du quotidien de l’endroit.

Lors de sa naissance en 1978, des scientifiques avaient répertorié l’animal à l'aide de marques spécifiques sur sa carapace. Ceci a permis d’identifier l’animal à son retour et la tortue porte désormais le surnom de "princesse de Rantau Abang". Aujourd’hui, l'animal a repris sa route à travers l’océan et les scientifiques espèrent que les tortues luth sont en train d’effectuer leur grand retour en Malaisie.
Source: http://www.zigonet.com/tortue-luth/malaisie-une-tortue-retourne-sur-la-plage-de-sa-naissance-32-ans-plus-tard_art14594.html

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L'odyssée extraordinaire des tortues luth


Des observations satellites ont permis à des biologistes anglais de suivre pendant cinq ans les mouvements de 25 tortues luth sur lesquelles des émetteurs avaient été disposés. Les relevés indiquent que toutes ces tortues prenaient, depuis le Gabon, la direction de l’océan Atlantique afin de se nourrir et de constituer un certain nombre de réserves pour les deux à cinq années à venir.

La Royal Society, dans sa revue Proceedings B, reprise par Cyberpresse.ca, précise que trois grandes routes empruntées sont à distinguer. Les tortues luth se rendent au centre de l’Atlantique, entre l’Afrique centrale et le Brésil, d’autres, plus au sud, passent le Cap de Bonne Espérance quand d’autres encore vont de l’Afrique à l’Amérique du sud, couvrant ainsi 7.563 kilomètres.

Un des biologistes qui les a observés indique que c’est la première fois que l’on connaît avec certitude le trajet parcouru par ces monstres marins. Cependant, chaque année, un certain nombre de tortues prend une direction plutôt qu’une autre et à l’heure actuelle, leur choix reste incompréhensible.

Malheureusement, quelles qu’elles soient, les routes empruntées se trouvent toutes dans des zones de pêche et les filets prennent souvent les tortues au piège. Grâce aux relevés, il a toutefois été possible de repérer quels étaient les onze pays qui devraient tenir compte des tortues et faire en sorte de mettre en place des mesures de conservation.

Les tortues luth sont une espèce parmi les plus anciennes et les plus grandes au monde. Capables de plonger jusqu’à 1.300 mètres de profondeur, ces énormes reptiles peuvent aussi mesurer jusqu’à deux mètres et peser plus de 900 kilos. Elles pourraient toutes vivre jusqu’à 50 ans si elles n’étaient pas piégées par les filets de pêche des chalutiers et si leur habitat n’était pas détruit par l’urbanisation expansive des zones côtières.
Source:http://www.maxisciences.com/tortue/l-039-odyssee-extraordinaire-des-tortues-luth_art11617.html


Les trois trajets des tortues luth. (Proceedings of the Royal Society B)



Article:

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Un corps de tortue luth découvert à Guidel


Le corps d’une tortue luth mâle adulte, d’une longueur de deux mètres, soit plus de 300kg, a été découvert vendredi plage de la Falaise à Guidel. L’animal, qui était en état de décomposition, a fait l’objet d’observations et d’un prélèvement de peau par Bruno Bertrand, correspondant d’Océanopolis et relais pour le Centre d’études et de suivi des tortues marines (Aquarium de La Rochelle). Le cadavre, qui ne portait pas de trace de blessure, a été rapidement récupéré par les services techniques de la commune. Il sera détruit par une entreprise d’équarrissage.

Le 17 octobre dernier, une autre tortue luth adulte avait été découverte pointe de Pen Men à Groix. Victime celle-là d’un instrument de pêche. Depuis le début de l’année, huit échouages concernant cette espèce ont été recensés sur la façade Atlantique.

La tortue luth est une espèce protégée, classée en danger critique d’extinction. La moitié des individus trouvés morts sont victimes de sacs plastiques, qu’ils avalent en les prenant pour des méduses. Ces sacs restent dans l’estomac, provoquant l’arrêt de l’alimentation des animaux. Ils entraînent aussi des occlusions (bouchon) intestinales, mortelles.

Grandes voyageuses vivant essentiellement en haute mer, les tortues luth se reproduisent en Guyane française et dans les îles Caraïbes. Le littoral Atlantique est l’ne des rares région côtières (autres que celui de ponte) où l’on peut les observer vivantes, quand elles chassent de grosses méduses. Depuis juin, l’espèce a été signalée cinquante fois par des plaisanciers auprès du centre de La Rochelle.
Source: http://www.ouest-france.fr

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Une nouvelle zone protégée pour les tortues luth


Une partie de l’océan pacifique contenant des populations de tortues luth, extrêmement menacées, a récemment obtenu protection grâce à une directive du gouvernement américain.


C'est une bonne nouvelle dans la lutte pour la préservation des espèces menacées. L'administration nationale des océans et de l'atmosphère (NOAA) a récemment déterminé une zone de près de 108.800 kilomètres carrés au sein de l'océan Pacifique réservée au développement des tortues luth. Ce nouveau périmètre, au large des côtes de la Californie, devrait permettre aux populations actuellement en voie d’extinction de se repeupler progressivement.

La nouvelle directive gouvernementale prévoit d’interdire au sein de cet espace, toute activité fédérale présentant un risque de dégrader l’habitat naturel de ces reptiles géants. Les activités de loisirs comme la pêche amateur ou la navigation de bateaux de plaisances seront quant à elles conservées.

Deux autres domaines ont déjà été assignés comme zones d’habitat protégé pour les tortues luth : un le long d'une plage de Sainte-Croix, dans les îles Vierges des Etats-Unis, et l’autre dans les eaux avoisinante de l'océan Atlantique. Ces directives, décidées par la NOAA ont été étudiées suite à une pétition faisant appel à l’article de loi sur la protection des espèces en voie d’extinction. 



La tortue luth est considérée comme espèce en danger depuis 1970. Son cycle de vie, est sur terre comme dans la mer parsemé de nombreuses menaces liées au prédateurs ou à l’activité humaine.
Source:http://www.maxisciences.com

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Massacre de tortues luth en Amérique du Sud


Une plage de Trinidad-et-Tobago a été le théâtre d’une invraisemblable hécatombe.

Espèce en voie de disparition essentiellement à cause des activités d’origine anthropique, la tortue luth vient de payer un très lourd tribut à une incroyable négligence sur une plage de l’île de Trinité, dans la République de Trinidad-et-Tobago, en Amérique du Sud.

Dépêchée par le gouvernement, une équipe de travaux publics qui avait pour mission de détourner le cours de l’embouchure de la Grand rivière, laquelle se jette dans la mer sur la plage précitée – considérée comme l’une des aires de nidification des tortues luth les plus étendues au monde – et risquait d’attenter aux fondations d’un hôtel voisin, a commis une erreur d’appréciation très lourde de conséquences. En voulant ériger une digue de sable, elle a en effet écrasé des dizaines de milliers d’œufs. D’autres nids, également en quantités phénoménales, ont été dévorés par des chiens errants et des vautours qui n’en demandaient pas tant…

En tout, quelque deux cent mille œufs auraient été victimes de cette défaillance aux conséquences évidemment catastrophiques pour la biodiversité locale, a indiqué Sherwin Reyz, membre de l’ONG de protection de l’environnement (http://www.zegreenweb.com/tag-protection-de-lenvironnement) de la Grand rivière, interrogé par nos confrères de l’Associated Press et qui a confié avoir été « au bord des larmes ». Et d’évoquer un « gâchis dégoûtant » résultant d’un travail bâclé, encore hanté par le douloureux souvenir du sauvetage des rares nouveau-nés qui ont miraculeusement échappé au carnage.

Un écosystème touché en plein cœur

Ironie du sort : des touristes convergent du monde entier dans l’hôtel pour observer la ponte des tortues géantes (NDLR : elles peuvent mesurer plus de deux mètres de long et peser jusqu’à une tonne, en plus de vivre jusqu’à cent ans), incontournables de l’écosystème de l’île. Son propriétaire italien Piero Guerrini, qui réclamait les travaux, s’est lui aussi dit choqué et a estimé que le ballet meurtrier des bulldozers a laissé « beaucoup de mauvaises images dans l’esprit des gens ».

Membre de l’association Papa Bois Conservation également cité par l’Associated Press, Marc de Verteuil a pour sa part déploré une mobilisation de moyens logistiques disproportionnée au regard de la taille de la plage et de la vulnérabilité de sa biodiversité. Selon lui, la procédure n’aurait de surcroît pas été respectée et l’équipe de travaux publics responsable du massacre aurait cédé à une forme de panique.

Des retombées touristiques sont à craindre. Alors que l’abattage des tortues de mer est interdit dans le pays depuis 1966, les efforts de conservation consentis depuis près d’un demi-siècle pour préserver l’espèce, eux, viennent d’être en grande partie annihilés. Précisons enfin que, si les tortues luth peuvent pondre jusqu’à quatre-vingt-cinq œufs d’une seule traite, à peine 1 % des individus survit jusqu’à l’âge adulte. Une autre bonne raison d’accuser le coup…
Source: http://www.zegreenweb.com

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Le réchauffement climatique pourrait avoir raison des tortues du Pacifique


Pour les populations de tortues luth de l’est du Pacifique, le 21e siècle pourrait fort bien être le dernier. De nouvelles études laissent entendre que les changements climatiques pourraient accroître les menaces existantes contre cette espèce et la faire pratiquement disparaître. La mort des oeufs de tortue et de jeunes tortues dans des nids enterrés sur des plages plus chaudes et plus sèches seraient les causes prévues de ce déclin potentiellement relié au réchauffement climatique. Voilà du moins ce qu’avance une étude alarmante publiée dans Nature Climate Change.

Les tortues luth, l’espèce de tortue la plus grande, font partie des espèces les plus menacées en raison d’une combinaison de facteurs de risques ancestraux et actuels, tels le braconnage des oeufs et la pêche malencontreuse des adultes et des jeunes en mer. La nouvelle étude, portant sur la dynamique climatique, suggère que les changements climatiques pourraient annuler la capacité de cette espèce de se remettre d’aplomb. Si les modifications du climat poursuivent leur tendance évaluée dans l’étude, la population de tortues luth de l’est du Pacifique diminuera de 75 pour cent d’ici 2100.

« Nous avons utilisé trois modèles de cette population de tortues luth pour construire un modèle dynamique de la population sous influence climatique », a indiqué le principal auteur de l’étude, le Dr Vincent Saba.

Le nombre de naissances de jeunes tortues, ainsi que la proportion de mâles au sein de ces populations varient en fonction des particularités climatiques qui varient année après année. Par exemple, les femelles tortues sont plus portées à pondre des oeufs sur les plages du Costa Rica pendant les années où elles peuvent davantage se nourrir de méduses, et les méduses du Pacifique Est sont normalement plus abondantes durant les saisons plus froides. La température dans les nids affecte le ratio mâle/femelle, plus de mâles venant au monde lors des saisons plus froides et plus pluvieuses pour rejoindre la population comportant plus de femelles.

Les projections scientifiques indiquent que les années plus chaudes et sèches deviendront plus fréquentes en Amérique Centrale pendant le 21e siècle. Ce réchauffement risque de faire augmenter le nombre d’oeufs n’arrivant pas à éclore, ce qui provoquerait une diminution de sept pour cent de la population des tortues luth par décennie, ou de 75 pour cent d’ici l’année 2100.

La population a d’ailleurs déjà atteint un niveau plancher critique.

« En 1990, il y avait 1500 tortues creusant des nids sur la plage de Playa Grande », a dit le Dr James Spotila. « Il y a actuellement de 30 à 40 femelles par saison. »

Pour que la population s’en remette correctement, a dit M. Spotila, « le défi est de produire autant de jeunes tortues en santé que possible. Cela nécessite que nous soyons actifs et que nous modifions la plage pour être certains que cela se produise. »

L’équipe de recherche de M. Spotila effectue déjà des recherches sur des méthodes telles que l’humidification et la mise à l’ombre des nids de tortues, ce qui pourrait diminuer l’impact des conditions météo chaudes et sèches sur la chance de mettre au monde des tortues en santé.
Source: http://www.pieuvre.ca

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Les télomères, boîte noire des tortues Luth


Reines de la nage et de la longévité, les tortues Luth posséderaient des extrémités de chromosomes ne se raccourcissant pas avec l’âge, à l’inverse de la situation rencontrée chez l’Homme. La taille de leurs télomères varierait tout de même en fonction des stratégies de migration et de leur qualité reproductrice, fournissant ainsi de précieuses informations sur leur cycle de vie.

Les télomères sont les gardiens de la stabilité des extrémités des chromosomes. Chez l'Homme, ils raccourcissent au cours des divisions cellulaires jusqu’à déclencher la sénescence de la cellule, un phénomène impliqué dans le vieillissement global de l'organisme. Plusieurs études s’accordent pour affirmer que les stress environnementaux et physiologiques seraient susceptibles d'accélérer ce raccourcissement, indépendamment de la division cellulaire.

Une équipe de l'Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (IPHC) a étudié cette érosion télomérique chez la tortue Luth afin de comprendre la variabilité des capacités reproductrices de cette espèce. Près de 40 tortues venues pondre sur la plage de Yalimapo, en Guyane, ont ainsi fait l’objet d'analyses morphologiques et sanguines. Le nombre d’œufs pondus par spécimen a également été comptabilisé. Le but était de déterminer si la durée de migration (de 2 ou 3 ans), séparant deux saisons de reproduction, pouvait être associée à un stress reproductif final agissant sur la longueur des télomères. Les résultats sont présentés dans la revue Plos One.

Contrairement à ceux de l'Homme, les télomères des tortues Luth ne raccourciraient pas avec l'âge, ce qui pourrait ainsi contribuer à leur remarquable longévité. Par ailleurs, un lien a été établi entre la durée des migrations et le nombre d’œufs pondus : il est plus important lorsque les reptiles ont passé 3 ans en mer. Les tortues, parties pendant 2 ans, présenteraient en effet des télomères plus courts. Restaurer ses réserves énergétiques en un temps limité entraînerait un coût physiologique important pour l'animal et, in fine, un impact négatif sur l'effort reproducteur de la saison. Les télomères semblent donc être un lien entre les différentes stratégies de migration et l'effort de reproduction des tortues Luth en Guyane.
Source: http://www.futura-sciences.com

Article:

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Une tortue géante découverte sur une plage en Camargue


Une tortue luth de 320 kg et 2 mètres de long, baguée à Trinidad-et-Tobago dans les Caraïbes, a été retrouvée lundi matin par des vacanciers sur une plage de Salin-de-Giraud dans les Bouches-du-Rhône, en Camargue.



La surprise a été de taille pour ces vacanciers. Une tortue géante de de 320 kg et 2 mètres de long, baguée à Trinidad-et-Tobago dans les Caraïbes, s'est échouée sur une plage en Camargue. "A priori, c'est un bateau de pêche qui l'a prise dans ses filets et l'a ramenée sur la plage, où des campeurs l'ont maintenue en vie en creusant un grand trou protégé par des bâches", a expliqué un des pompiers appelés sur place vers 8 heures. Des spécialistes du centre d'études et de sauvegarde des tortues marines en Méditerranée (CESTMed), venus examiner l'animal, ont décidé de le remettre à l'eau à la mi-journée. "En espérant qu'il ne s'échoue pas en mer de nouveau d'ici 24 à 48 heures", a souligné Jean-Marc Groul, directeur du "Seaquarium", aquarium géant du Grau-du-Roi (Gard) qui héberge le centre. La tortue ne souffrait que de blessures superficielles, a-t-il précisé.

Les tortues luth, qui ne possèdent pas d'écailles mais un dos dit cuirassé, peuvent vivre une cinquantaine d'années, mesurer jusqu'à 2 mètres et atteindre 500 kg, voire 800 kg. En voie de disparition, elles sont "très rarement observées" en Méditerranée, où elles effectuent des passages pour trouver de la nourriture, en particulier des méduses, selon Jean-Marc Groul. La population des tortues luth, l'une des plus anciennes espèces du monde, est restée relativement stable dans l'Atlantique, mais a décliné de façon inquiétante dans le Pacifique. Une diminution attribuée aux prises accidentelles des chalutiers et à la disparition de leurs zones de reproduction en raison de l'urbanisation des côtes.
Source:http://lci.tf1.fr

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