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Sphenodon

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Henry, papa pour la première fois à 111 ans


Un tuatara de 111 ans, un reptile d'origine préhistorique que l'on ne trouve qu'en Nouvelle-Zélande, sera bientôt papa pour la première fois, après avoir retrouvé son appétit sexuel.

Ablation salvatrice
Henry, créature d'une soixantaine de centimètres plus proche en apparence d'un lézard que d'un serpent, était devenu gros et paresseux depuis son arrivée dans le musée Southland, sur l'île de Invercargill, en 1970, selon le personnel en charge du reptile. "Il ne s'est intéressé au sexe qu'après l'ablation d'une tumeur cancéreuse à l'arrière" de son corps, a indiqué le curateur du musée, Lindsay Hazley.

Poussée d'hormones
Aussi Henry qui pèse 1,2 kg, s'est-il accouplé avec Mildred, sa compagne âgée de 80 ans, et 11 oeufs devraient éclore dans un délai de six mois, a indiqué M. Hazley. "Il avait mordu deux fois la queue de sa précédente compagne. Mais depuis son opération, il a une poussée d'hormones", a encore indiqué le curateur.

Vieux de la vieille
Exclusivement basés en Nouvelle Zélande, les tuataras sont les seuls survivants de l'ordre des sphénodontias, forts nombreux à l'époque des dinosaures il y a 200 millions d'années, selon le site internet du gouvernement néo-zélandais. Les autres espèces de cette catégorie de reptiles ont cependant disparu il y a environ 60 millions d'années.



A suivre
Henry a été placé au milieu de trois femelles dans son enclos en prévision de la prochaine saison des amours dans huit mois.
Source:
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1504/Insolite/article/detail/370705/2008/08/06/Henry-papa-pour-la-premiere-fois-a-111-ans.dhtml

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Je ne pense pas qu'il se maintient en captivité chez les particuliers. A confirmer biensur clin oeil

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Il existe effectivement des spécimens détenus dans des élevages privés en Europe et au Etats-Unis...
Mais tous ces spécimens détenus sont illégaux et arrivés par contrebande. Officiellement, aucun spécimen n'a été exportés, sauf vers des parcs zoologiques, des muséums, des centres d'élevage, etc...

Voici les chiffres officiels pour les spécimens détenus

Sphenodon punctatus ssp
Zoo de
Auckland 0.0.4
Berlin 4.5
Chester 3.5
Dallas 0.0.5
Hamilton 1.0
Napier (Aquarium) 1.4
Otorohanga 4.4.9
St Louis 3.2
Toledo 0.0.2
Taronga 0.3
Wellington 4.6.1

Muséums, centres d'élevage, réserves naturelles
National Wildlife Centre (Mt. Bruce) 1.3
Peacock Springs (Christchurch) 9.1.25
Reptile Research Centre (Nelson) 4.6
Nga Manu Sanctuary 2.3
Victoria University 2.2.432
Orana Park Wildlife Trust (Christchurch) 3.1
Willowbank (Christchurch) 0.0.11
Pouakai Wildlife Trust 0.1
Rainbow Springs (Rotorua) 2.3
Southland Museum 4.3.53

Eleveur privé
Kevin Evans 0.3

Total: 644 spécimens

Sphenodon punctatus punctatus
Zoo de
Auckland 4.2.10
Hamilton 5.2.4

Muséums, centres d'élevage, réserves naturelles
Stanley Island 3:2
Otorohanga Red Mercury Island 0.0.4
Red Mercury Island 0.0.10
Little Barrier Island 4.4.80

Total: 134 spécimens

Sphenodon guntheri
Zoo
San Diego 0.0.8

Muséums, centres d'élevage, réserves naturelles
Southland Museum 0.0.7
Victoria University 0.1.52

Total: 68 spécimens

Total des spécimens de tuataras vivant en captivité: 845

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La progéniture d'Henry enfin née...


Nouvelle-Zélande - Une portée de jeunes sphénodons a éclos le week-end dernier au Southland Museum. Les jeunes reptiles sont nés en captivité suite à l'accouplement d'un mâle vieux de 111 ans et d'une femelle âgée de plus de 70 ans.

Le sphénodon (Sphenodon punctatus), reptile contemporain des dinosaures aujourd'hui endémique de quelques îles néo-zélandaises, se reproduit peu en captivité.

Ces onze naissances, fruits de l'accouplement réussi d'un couple de sphénodons présenté au Southland Museum and Art Gallery d'Invercargill, représentent donc une aubaine pour les programmes d'élevage et la diversité génétique de l'espèce.

223 jours d'incubation auront été nécessaires pour permettre l'éclosion des oeufs, les premiers fécondés par ce vieux mâle arrivé au Southland Museum à la fin des années 60.

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223 jours !! De toute façon après 111 ans il n'est pas à ça près !
Sa ressemble drôlement à un Chlamydosaurus kingii bébé ?

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c'est vrai que la ressemblance avec les Chlamy est frappante, je pense que ça vient des couleurs et de la forme de la tete non?

en tous cas, voila un heureux événement!

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Joli dino! Qu'est-ce qui le rapproche des serpents? et curiosité, son 3ème oeil, il l'a où, il voit avec???

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Kohnii a écrit:
Joli dino! Qu'est-ce qui le rapproche des serpents? et curiosité, son 3ème oeil, il l'a où, il voit avec???


Le troisième œil, dit "œil pinéal", possède un cristallin, une cornée, une rétine possédant des photorécepteurs de type bâtonnet, et une connexion nerveuse dégénérée avec le cerveau, ce qui suggère qu'il dérive d'un œil véritable.

Cet œil pinéal n'est visible que chez les petits, qui présentent une partie translucide au centre du sommet du crâne. Après 4 à 6 mois, elle se couvre d'écailles opaques et de pigments.
Le rôle de ce troisième œil est inconnu, mais il pourrait être utilisé pour absorber les ultraviolets dans le but de synthétiser de la vitamine D, comme pour déterminer le cycle nycthéméral et aider à la thermorégulation.

De tous les tétrapodes actuels, le sphénodon est celui chez qui l'œil pinéal est le plus développé. Cet œil fait partie d'un complexe dont fait aussi partie la glande pinéale ou épiphyse, productrice de mélatonine (chez le sphénodon, cette production se fait la nuit).

Autre hypothèse : il a été démontré que chez la salamandre, le complexe pinéal est utilisé pour percevoir la lumière polarisée, et détermine ainsi la position du soleil même s'il y a un couvert nuageux, aidant ainsi à la navigation.

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Salut,

C'est une excellente nouvelle ! Longue vie à ces bébés !

J'espère que l'on sera plus de choses sur eux. A quel âge ils deviennent adultes ? Que mangent-ils ?

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Nouvelle-Zélande - Un sphénodon nouveau-né, reptile qui foulait déjà la Terre à l'ère des dinosaures, a été découvert dans la nature, sur l'île principale de Nouvelle-Zélande. Une première depuis 200 ans.



Le jeune reptile a été découvert par un membre de l'équipe du Karori Wildlife Sanctuary de Wellington.

"Cette découverte nous donne le frisson" a déclaré Raewyn Empson, manager de la réserve. "Cela signifie que nous avons réussi à établir avec succès une population capable de se reproduire sur le continent, ce qui constitue une avancée majeure pour la conservation de la vie sauvage néo-zélandaise".

La population de sphénodons est estimée à 50 000 individus dans le milieu naturel sur les 32 îles néo-zélandaises dépourvues de prédateurs, mais c'est la première fois qu'un nouveau-né est aperçu sur l'île principale depuis 200 ans. Mme Empson pense qu'il est âgé d'environ un mois, et proviendrait d'un des deux nids découverts dans le sanctuaire l'an dernier.

Près de 200 tuatara (autre nom du sphénodon, ndlr) ont été relâchés au sein du Karori Sanctuary depuis 2005 et toutes les personnes impliquées dans les programmes d'élevage des espèces autochtones ont bon espoir que cette naissance ne soit que la première d'une longue série.

source :
Paru le 2009-03-20 12:08:00

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En voila une bonne nouvelle !

Au moins l'espece ne repose pas que sur l'espoir des repro en captivité désormais

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ça doit être très intéressant et enthousiasmant de participer à des expériences de réimplantation comme celle là (qui est bien autrechose que qq ours dans nos montagnes !! )

et j'imagine la joie et la satisfaction de l'équipe à la découverte de ce nouveau né

Bravo et place à encore de nombreuses expé comme celle ci et des réussites

cdlt

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Des chercheurs au Royaume-Uni ont découvert que le tuatara de Nouvelle-Zélande (ou communément appelé sphénodon) a une façon de mastiquer ses aliments en utilisant un mouvement de cisaillement comme on utilise un couteau à steak. Les résultats de l'étude, présentés dans la revue The Anatomical Record, permettraient de mieux comprendre comment cette créature à évolué au cours de plus de 200 millions d'années, remettant en question la théorie qu'il existe un lien entre la capacité de mastication complexe du reptile et son métabolisme élevé. Il n'existe aucun autre animal capable de mastiquer comme le sphénodon.

Des scientifiques de l'University College London et de l'université de Hull ont utilisé un modèle informatique performant pour démontrer sa capacité de mastication. Le Dr Neil Curtis de l'université de Hull, l'un des auteurs de l'étude, explique que le modèle virtuel a permis à l'équipe de développer le modèle musculosquelettique du crâne le plus détaillé possible. «Cela nous a permis d'étudier les mouvements dans le crâne qui seraient impossibles à suivre dans un animal vivant sans recourir aux rayons X, ce qui n'est pas une option pour une espèce protégée comme le sphénodon.»

Le sphénodon est l'unique survivant d'un groupe de reptiles présent à l'ère des dinosaures. À l'heure actuelle, le sphénodon vit dans 35 îles à proximité des côtes de Nouvelle-Zélande. Arrivé jusqu'au continent ces dernières années, la créature survit en mangeant des coléoptères, des criquets, des araignées, de petits lézards et les oiseaux marins.

Les chercheurs ont observé que la mâchoire inférieure du reptile se referme entre une double rangée de dents supérieures lorsque l'animal mâche. Selon les chercheurs, la mâchoire inférieure glisse légèrement en avant de quelques millimètres pour couper les aliments entre les dents acérées quand la bouche est fermée.

«Certains reptiles, comme les serpents, sont capables d'avaler leur nourriture en un seul morceau, mais beaucoup d'autres doivent mâcher leurs aliments pour les déchiqueter», explique l'auteur principal, le Dr Marc Jones du département de recherche de biologie développementale et de la cellule de l'université londonienne. «Le sphénodon cisaille les aliments, comme un couteau à steak. Les mammifères pratiquent une forme complexe de mastication, ainsi, cette dernière a été associée à un métabolisme élevé. Toutefois, le sphénodon mâche également ses aliments selon une méthode complexe, mais son métabolisme n'est pas plus élevé que celui d'autres reptiles aux capacités d'alimentation moins développées», commente-t-il. «Ainsi, la relation entre la mastication des aliments et un métabolisme élevé a probablement été exagérée».

Le mouvement en avant des mâchoires entraîne une légère rotation des mâchoires le long de leur axe, en raison de la forme de la jointure des deux mâchoires. Ainsi, le mouvement de cisaillement a un effet plus appuyé. Il a également été déterminé que les mâchoires inférieures gauches et droites ne sont pas collées ensemble, comme c'est le cas chez l'homme. Les travaux des chercheurs ont identifié comment la spécialisation du mécanisme d'alimentation semble permettre au reptile d'avoir une alimentation variée.

«Les mâchoires tranchantes du sphénodon lui permettent de manger une variété de proie dont les coléoptères, les araignées, les criquets et petits lézards», commente le Dr Jones. «Plusieurs rapports parlent d'oiseaux de mer retrouvés décapités suite à des attaques de sphénodons. Bien que ce type de mastication est rare de nos jours, des fossiles d'Europe et du Mexique nous montrent qu'à l'époque des dinosaures (il y a plus de 160 millions d'années), certains fossiles apparentés au sphénodon utilisaient la même technique de mastication et que celle-ci était beaucoup plus répandue qu'à l'heure actuelle.»
Source: http://cordis.europa.eu

Vidéo:



Article:

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J'avais lu ca sur maxisciences, mais il n'y avait pas de video Sad

Merci !

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