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Heosemys depressa

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Le retour inattendu d'une tortue birmane


Une tortue considérée comme quasi disparue a été observée au Myanmar (Birmanie) pour la première fois depuis le début du 20ème siècle. Cette petite tortue (Heosemys depressa) vit dans des forêts de l’Etat de l’Akaran, dans l’ouest du pays.


Deux des tortues de l'Akaran 'redécouvertes' en Birmanie.
(AP Photo/Wildlife Conservation Society, Steven Platt)


Une équipe de la Société pour la protection de la nature (Wildlife Conservation Society, New York, E-U) a repéré cinq de ces rares tortues au milieu d’une dense forêt de bambous, dans un sanctuaire créé pour protéger les éléphants.

Selon les informations de la WCS, cette tortue à la carapace marron claire était considérée comme disparue jusqu’à ce qu’en 1994 des spécimens soient vus sur un marché alimentaire chinois. Cependant, depuis la capture d’une tortue de l’Akaran par un officier britannique en 1908, aucun animal vivant n’avait été observé.

En Birmanie, le nom commun de l’Heosemys depressa signifie ‘la tortue qui mange des excréments de rhinocéros’, souvenir d’une époque, il y a plus de 50 ans, où l’on rencontrait le rhinocéros de Sumatra dans cette région.

Recherchées pour la consommation de leur chaire ou pour les besoins de la médecine chinoise, les espèces protégées de tortues sont souvent victimes de la contrebande. Des études de terrain vont se poursuivre pour mieux connaître la population actuelle de tortues de l’Akaran tandis qu’un plan de protection, avec une surveillance permanente des routes du sanctuaire, est mis en place par la WCS.
Source:http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/nature/20090907.OBS0263/le_retour_inattendu_dune_tortue_birmane.html

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Des tortues de l'Arakan, très rares, repérées en Birmanie



Des tortues terrestres de l'Arakan, espèce rare qu'on a cru éteinte pendant près d'un siècle, ont été récemment découvertes à l'état sauvage dans une forêt isolée de Birmanie. Une trouvaille qui pourrait aider à la préservation de ces reptiles presque totalement décimés par la chasse.

Cinq de ces tortues ont été repérées en mai dernier lors d'une étude sur la vie sauvage dans la réserve d'éléphants de la forêt de Rakhine Yoma par le chercheur texan Steven Platt et une équipe de l'ONG Wildlife Conservation Society.

Cette réserve contient des pans de forêts de bambou pratiquement impénétrables, seulement accessibles en suivant les pistes creusées par les éléphants, explique Steven Platt de l'université de Sul Ross à Alpine (Texas).

Dans un entretien à l'Associated Press via courriel, le chercheur a raconté comment lui et son équipe avaient pu atteindre seulement par bateau cette région infestée de sangsues, après avoir essuyé des pluies incessantes, avant de finalement découvrir les tortues.

"A ce moment-là, toutes les difficultés physiques du voyage sont oubliées", a-t-il témoigné.

Les scientifiques ont longtemps cru que ces tortues, originaires des monts Arakan dans l'ouest de la Birmanie, avaient définitivement disparu, avant qu'elles ne refassent surface sur les marchés asiatiques dans les années 1990. Le nom local de ces tortues est "pyant cheezar", qui signifie littéralement "tortue qui mange des excréments de rhinocéros". L'appellation scientifique est, elle, Heosemys depressa.

Selon les scientifiques, la chasse a pratiquement conduit à l'extinction de la tortue de l'Arakan, prisée en Asie pour ses vertus culinaires et médicales. L'espèce, qui semble se reproduire difficilement en captivité, est aujourd'hui considérée comme l'une des plus en danger au monde par l'Union internationale pour la préservation de la nature et des ressources naturelles (IUCNNR).

Grâce à la découverte de ces cinq tortues, les scientifiques espèrent pouvoir sauver l'espèce. "Partout en Asie, les tortues sont décimées par les braconniers pour le commerce illégal des animaux sauvages", explique Colin Poole, directeur de la branche Asie à la Wildlife Conservation Society. "Nous sommes ravis et étonnés de voir que cette espèce extrêmement rare est en vie et se porte bien en Birmanie. Maintenant, nous devons faire notre possible pour protéger la population restante".

Steven Platt et la Wildlife Conservation Society ont recommandé la mise en place de postes de surveillance sur les routes menant à la réserve de Rakhine Yoma pour éviter le braconnage, ainsi que le recueil d'informations sur les tortues de l'Arakan en vue de développer un programme de protection. AP
Source:http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/20091009.FAP7361/international/

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