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Invité

Les fruits, légumes et céréales pour les chevaux.

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NDLAND a écrit:
De fait, on pose nos questions.
J'entends de tout et de rien concernant les fougères.
Il est question de quantité mais à quel titre?


Concernant les chevaux
, cette plante n'est pas consommable et ne doit pas servir de litière, ceci pourrait les inciter à en ingérer et provoquer de graves lésions irréversibles dans la plupart des cas, une dose de plus de 2 kg par jour durant un mois suffit pour intoxiquer les équidés par accumulation toxique (études Canadiennes).

Autrefois, lors de périodes de pénurie en paille, les Agriculteurs faisaient la litière avec cette plante : quelques bovins et chevaux en mouraient par absorption régulière, notamment dans les pays de l'Est.

Le principe actif responsable de ces intoxications est assez mal connu, après des études effectuées aux États-Unis, il est considéré comme un facteur d'anémie aplasique (aplasie : défaut de la régénération tissulaire) dont l'action sur la régénération des tissus serait semblable aux radiations ionisantes émises par les appareils de diagnostic radiologique ou la radioactivité naturelle.

Ce composé a été nommé "Acide Ptérofilicique" (Aquilides A) par les chercheurs anglo-saxons qui ont étudié les Fougères.

Ce composé diminue globalement la synthèse des éléments figurés du sang (érythrocytes et leucocytes) d'où :

Anémie, leucopénie, thrombocytopénie et troubles de la coagulation + thiaminase (facteurs responsables des troubles chez les monogastriques).

On trouve également un hétéroside cyanogénétique dans la plante jeune provoquant chez les chevaux :

Mydriase, coliques, convulsions, polypnée, dyspnée, ébriété, incoordination motrice.

A l'autopsie, il est constaté une exsudation séreuse au niveau des méninges, du cervelet et de la moelle pour les formes aigües et particulièrement chez les chevaux.

On peut donc en conclure qu'une ingestion élevée de Fougère (particulièrement la "Fougère Aigle") provoque, par accumulation dans la durée :

La destruction de la moelle osseuse (os plats) du à l'effet Cyanogène de la plante.
La destruction des neuro-transmetteurs de type Thiamine (chaine des vitamines B).
Un déficit sérieux en globules rouges (érythrocytes) dû au facteur d'anémie aplasique précité.
Un déficit important en globules blancs (leucocytes) pouvant provoquer des carcinomes

Voila ce que je puis te dire là-dessus.

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Merci pour ce post Oskarnika, très instructif je ne savais pas pur la pomme de terre, je donnais de temps en temps des pelures comme pour le choux d'ailleurs.`

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oskarnika a écrit:

Voila ce que je puis te dire là-dessus


Merci infiniment pour toutes ces précisions.

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Bonsoir et merci pour ce post, toujours si intéressant pour nous.

oskarnika a écrit:
Oui, les glands du Chêne, sont nocifs pour les chevaux, une ingestion de 1,5 à 2 Kilos peut provoquer un blocage intestinal et occasionner de graves coliques par l'effet de l'acide gallique qui est un puissant astringent.

Il est également à noter que la cupule ("petit chapeau" du gland) est très concentrée en acide gallique.

Concernant les glands, il est précisé dans le topic des plantes toxiques qu'ils sont nocifs surtout lorsqu'ils sont verts. Le sont ils également lorsqu'ils sont marron ?

J'ai 5 gros chênes dans le pré et depuis peu, Tineke en mange. Ils sont marron maintenant, j'ai bien essayé de les enlever, mais c'est chose impossible.

Pour les salades, endives et fanes de carottes, j'avais entendu dans un centre équestre qu'il ne fallait pas trop donner de vert, susceptible de colique, je suppose que ce sont surtout pour les chevaux vivant en boxes ? et qu'il ne faut pas en donner trop de toute façon ?

Merci pour votre temps, c'est toujours un plaisir de vous lire.

Agnès

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Invité


IMPORTANT : Les informations qui suivent concernent la Luzerne fraiche, en aucun cas le foin de Luzerne, les cubes de Luzerne, la Luzerne déshydratée, les aliments composés contenant de la Luzerne ne sont concernés, seules les indications du fournisseur et les connaissances de chacun demeurent une garantie d’innocuité en ces derniers cas.


LUZERNE. Medicago Sativa. Fabaceae.




La luzerne à l'état frais demeure un aliment riche en azote exclusivement réservé aux bovins et ne doit être délivré aux chevaux qu'avec grande parcimonie.

De par leur richesse en Flavone, les légumineuses (Luzerne, Trèfle...), délivrés à l'état frais, sont susceptibles d'inhiber la motricité intestinale en provoquant des "coliques de stase" accompagnées de météorisme (accumulation de gaz provoquant une dilatation douloureuse) de la région cæcocolique (endroit où le colon s'abouche au cæcum).

Ce phénomène surgit plus violemment quand la Luzerne a été fauchée encore recouverte de rosée ou après la pluie, l'eau en accélère le processus fermentescible.

Il est à noter qu'une alimentation hyperazotée peut provoquer une libération anormalement élevée de gaz ammoniac, donc, d'amines diverses (Histamine, Thyramine) et d'endotoxines (toxine bactérienne).

La dégradation cæcocolique des protides dans le colon entraine une alcalinisation du contenu digestif, celle-ci stimule la prolifération d'une microflore alcaninophile putréfiante et souvent pathogène.

Au surplus, elle augmente considérablement la production ainsi que la résorption des amines et des endotoxines responsables d'accidents entérotoxémiques.

Bien que le cheval (contrairement aux ruminants) ne semble pas particulièrement sensible à une intoxication ammoniacale aiguë, de tels désordres peuvent aboutir à une atteinte hépatique sévère.

En résumé, nous pouvons affirmer que de trop grandes quantités de Luzerne ou de Trèfle frais ne peuvent qu’être néfastes à la bonne digestion des chevaux.

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MARRON D'INDE. Aesculus Hippocastanum. Hippocastanaceae.




Originaire de la péninsule Balkanique, le Marronnier d'Inde fut introduit en Europe occidentale au XVII ème siècle pour ses qualités ornementales.

Le nom latin "Aesculus Hippocastanum" mérite une explication d'ordre historique, le terme "Aesculus" fait référence à la couleuvre d'Esculape (Asclepios étant le Dieu grec de la médecine et de la chirurgie) qui évoque les vaisseaux sanguins serpentant dans l'organisme; "Hippocastanum" signifie "Châtaigne du cheval", ce patronyme provient du fait que les Hippiatres de l'Antiquité soignaient les chevaux poussifs à l'aide de poudre de Marron d'Inde.

Les feuilles, l'écorce et le fruit du Marronnier d'Inde contiennent une substance active nommée "Escine" qui est composée de Saponines différentes, cette molécule active est utilisée en médecine pour ses pouvoirs veinotonique (d’où sa référence à la couleuvre d'Esculape) et antiinflammatoire.

Les mêmes éléments précités de cet arbre contiennent également une molécule formée de Glycosides complexes, nommée "Esculine", cette substance, éminemment toxique, peut causer de graves troubles aux chevaux qui mangeraient des Marrons d'Inde tombés au sol en grande quantité.

Les symptômes relatifs à cette intoxication sont les suivants :
Agitation, diarrhée, mydriase (dilatation des pupilles), faiblesse générale, gastroentérite
inconscience, secousses musculaires (clonus), paralysie.

Chez des bovins, des chevaux et des porcs, les Marrons d'Inde ont provoqué des intoxications et la mort dans les provinces de l'Ontario et du Québec (Reynard and Norton 1942, Muenscher 1975).

La France n'a pas de référence connues quant à des empoisonnements de ce genre, il est néanmoins prudent de s'assurer si les chevaux parqués sous cet arbre s'abstiennent bien de manger ces fruits ou leur bogue (enveloppe verte).

Il est, néanmoins à signaler qu'un cheval mangeant quelques fruits ne risque rien, il lui faudrait en absorber de grandes quantités pour aboutir à une intoxication.

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Merci beaucoup pour tout les conseils, les mises en garde! Ce sujet est génial!
Je donne moi aussi de temps en temps des pelures de pommes de terre mais du coup, je pense que je vais arrêter!
Mes chevaux sont dans des prés où la fougère est reine... Et ils en mangent quotidiennement, mais ne savent-ils pas se réguler pour ce genre de chose?
J'aurais aimé savoir aussi si les joncs (de marécages) étaient toxiques...
Merci en tout cas de partager votre savoir!

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CAROTTES
. Daucus Carota Spp. Umbelliferae.




Variété de Carotte Potagère


Déjà connue depuis la Haute Antiquité, la Carotte Blanche (ancêtre de la carotte orange actuelle) croissait naturellement dans les plaines fertiles de Mésopotamie jusqu'à l'actuel Afghanistan; le naturaliste Pline l'Ancien la mentionne, au 1er siècle, dans son ouvrage "De rerum liber natura" sous l’appellation de Pastenaca Gallica, ce nom perdure encore dans certaines régions de France pour désigner le Panais sous la forme de "Pastenade".

Au Moyen-Age, la Carotte blanche est mentionnée dans un ouvrage d'économie domestique nommé "Le mesnagier de Paris" (fin du 15 ème siècle), son auteur y décrit l'utilisation de la graine en tant que condiment culinaire et réserve le tubercule à la "domesticité".

Ce n'est qu'au 16 ème siècle que la carotte orange actuelle, après de nombreuses hybridations, fait son apparition dans l'ancienne province de Hollande (Pays-Bas).

La carotte potagère, de couleur orangée, comporte de très nombreuses espèces, elle est la récompense le plus couramment donnée aux chevaux pour leur plaisir (et celui du cavalier !).

La racine de la carotte est très riche en eau (± 95 %), en fibres (environ 3 à 4 %), en protéines végétales (4 à 8 % en moyenne).

Elle contient également du sucre :

- Glucose : de 7 à 8 %, Fructose : 0,55 % environ.

Sa teneur en glucides est donc relativement faible par rapport à sa teneur en eau et en fait un légume se situant dans les aliments à indice glycémique (IG) bas : 35.

Dans les cas de troubles digestifs (estomac fatigué, colon irrité, etc), on peut donner de 3 à 4 kilos de carottes par jour.

Malgré cette faible concentration en sucres, dans les cas de surcharge métabolique (obésité, fourbure chronique, hyperglycémie, etc.) déjà installée, une quantité exagérée de carottes administrée de façon journalière peut se révéler dommageable à la régulation organique du taux de glycémie.

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Un plaisir de te voir revenir en ce début d'année ! Merci à toi !

Amicalement.

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Jean a écrit:
Un plaisir de te voir revenir en ce début d'année ! Merci à toi !

Amicalement.


Le plaisir est partagé, cher Jean ! je vais tacher d’être plus assidu au Forum.

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post passionnant!! je suis contente aussi de te savoir de nouveau parmi nous Oskarnika Very Happy merci pour le partage de ton savoir flower

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black pearl a écrit:
post passionnant!! je suis contente aussi de te savoir de nouveau parmi nous Oskarnika Very Happy merci pour le partage de ton savoir flower


Un grand merci, Black Pearl, pour ton sympathique message ! le printemps à venir me donne de l'inspiration pour poster.

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MILLET. Milliaceum spp. Poeaceae.



Cliché : veganveganheladan.
Millet des oiseaux.
Setaria Italica. Poeaceae.



Cliché : Heger Technologie für Getreide.
Millet Commun.
Panicum Miliaceum.Poaceae.




Le nom de "Millet" provenant du latin "Millia" signifiant "mille", a été attribué à plusieurs espèces de graminées céréalières en raison du grand nombre de graines formant son épi.

L'appellation "millet" demeure relativement ambiguë dans ce sens qu'elle désigne un certain nombre de céréales appartenant à des espèces différentes : le "millet perle" ou Mil, le "gros millet" ou Sorgho, le "petit millet" ou Millet commun, le "millet chandelle" ou Millet des Oiseaux, etc...etc...; pour plus de clarté, nous traiterons des deux espèces les plus adaptées à l'utilisation qui nous intéresse : le Millet Commun et le Millet des Oiseaux réunis en une seule définition à visée thérapeutique identique.

Le Millet est l'un des aliments les plus anciens que l'homme ait domestiqué, il est considéré comme la toute première céréale faisant partie de sa nourriture d'origine végétale.

Bien qu'il soit difficile d'en connaître l'origine exacte, il est largement admis que le Millet ait été domestiqué et cultivé simultanément en Asie et en Afrique durant l’Ère Néolithique et s'est ensuite propagé au fil des millénaires dans le monde entier en tant qu'aliment de base.

La teneur du Millet en vitamines B, en acides aminés et en oligo-éléments en font une céréale d'appoint très utile dans le processus de régénération de la peau et des phanères.


********


Nous trouverons ci-dessous le détail (très succinct) des effets bénéfiques de ces composants en gardant toutefois à l'esprit qu'ils ne peuvent agir séparément mais en symbiose indispensable à l'équilibre vital de tout l'organisme; ceux-ci figurent en bleu dans la formule :


► PRINCIPAUX COMPOSANTS :

Vitamine E (Tocophérol), Vitamine B1 (Thiamine), Vitamine B2 (Riboflavine), Vitamine B3 ou PP (Nicotinamide), Vitamine B5 (Acide Pantothénique), Vitamine B6 (Pyridoxine), Vitamine B8 (Biotine), Vitamine B9 (Acide Folique), Vitamine K.

Acide Aspartique, Acide Glutamique, Méthionine, Isoleucine, Leucine, Lysine, Cystine, Phénylalanine, Tyrosine, Thréonine, Tryptophane, Valine.

Fer, Calcium, Magnésium, Phosphore, Potassium, Sodium, Zinc, Cuivre, Manganèse, Sélénium, Silicium.


• VITAMINE B2 (RIBOFLAVINE) :

Action essentielle sur la libération d'énergie issue des nutriments alimentaires en activant le métabolisme général des glucides, des lipides et des protéines.

Active la restauration musculaire et la vitalité de la peau et des phanères : crins, pelage, sabots.

• VITAMINE B3 ou PP (NICOTINAMIDE) :

la vitamine B3 (ou PP), joue un grand rôle dans la transformation des aliments en énergie.

Elle a donc un rôle dans les mécanismes de respiration cellulaire mitochondriale, un ensemble de réactions au cours desquelles des combustibles alimentaires sont dégradés à l’intérieur des cellules.

la vitamine B3 stimule la synthèse de kératine, composant des poils et de la couche cornée de la peau.

• VITAMINE B5 (Acide PANTOTHENIQUE) :

La vitamine B5 est utile à la métabolisation des nutriments indispensables à la vie des cellules (glucides, lipides et protides), elle régule la survie des cellules par son action protectrice et stimulante.

De par son action sur la régénération des tissus épithéliaux, elle est indispensable à la croissance, à la résistance et à l'hydratation des cellules de la peau et des muqueuses,

Elle concourt à favoriser la bonne assimilation des aliments au sein du métabolisme général.

• VITAMINE B6 (PYRIDOXINE) :

Intervient dans le métabolisme des acides gras (ω3 et ω6) apportés dans l'alimentation, elle maintient une peau saine et stimule la synthèse de la kératine constituant du pelage et des formations cornées.

Participe grandement à l’absorption de l’oligo-élément très actif dans le renouvellement cellulaire du follicule pileux qu'est le Magnésium.

• VITAMINE H ou B8 (BIOTINE) :

La vitamine H intervient dans la croissance cellulaire, la production d'acides gras, le métabolisme des lipides et des protéines, elle joue aussi un rôle dans la respiration cellulaire en contribuant au transfert du dioxyde de carbone résultant de la métabolisation de l'oxygène; elle favorise, en outre, l’utilisation des vitamines B9 et B12.

Son action régénérative des phanères est reconnue et éprouvée chez le cheval.

• MAGNÉSIUM :

Activateur de l’ensemble des vitamines B, cet oligo-élément est très utile dans le maintien de la vitalité des crins, du pelage et des sabots par son action sur le follicule pileux et la régénération de la corne.

• ZINC :

Intervient dans le métabolisme des protéines nécessaires à la structure des phanères.

Favorise la synthèse d’acides aminés tels que la Cystine et la Méthionine, qui sont les principaux composants de la kératine constituant les phanères.

Son action antioxydante contribue à neutraliser les radicaux libres dans le but de ralentir le vieillissement de la structure cutanée.

• SILICIUM :

Stimule et renforce la régénération cellulaire de la peau, du bulbe pileux et de la régénération cornée des sabots en améliorant la microcirculation au sein même des diverses structures génératrices des phanères.

• MÉTHIONINE :

Comme la Cystine, la Méthionine est un acide aminé contenant du Soufre, très utile à l'apport de Kératine confortant la structure des poils, des crins et des sabots.

• CYSTINE :

Agit en association avec la Vitamine B6 et le Magnésium dans le but d'accélérer la régénération du pelage et des sabots en activant, entre autre, la formation de Kératine.


********


► MODE D'ADMINISTRATION :

A l'instar de nombreuses céréales, le Millet contient des agents antinutritionnels, c’est-à-dire des composants qui s'opposent en partie à l’absorption par l’organisme de nutriments minéraux, l'acide Pythique en est un des principaux.

Cet acide organique se lie aux minéraux tels le Calcium, le Fer et le Zinc en formant des phytates insolubles et les rend moins biodisponibles, pour palier à cet inconvénient il est nécessaire de ne pas le distribuer à l'état brut.

Le Millet, administré sous sa forme décortiquée ou trempé à l’avance a moins d’impact négatif sur l’absorption optimale des minéraux par l'organisme.

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