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Prissou111

Lorca de Toulgoat : Histoire [vidéo de la détente]

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Pour ceux qui ont lu m'a présentation vous connaissez à peut près mon parcourt avec mes dadou (ou je l'ai ai "trouvé" vers quel âge et tout et tout. Mais voici leur vie plus en détails :

Lorca de Toulgoat :

Hongre bai de 12 ans c'est mon ancien cheval de concours.
Nous nous sommes rencontré à l'élevage de Mescam où il était en pension comme tous ses frères et sœurs pour être valorisés. À l'époque il avait 5 ans et était encore entier.

Notre premier échange fût assez violant : Pour mon premier jour de travail mon collègue me dit qu'on se fait un coté d'écurie chacun il me donne un coté et nous commençons donc à faire les box. Au moment de faire Lorca je rentre dans le box gentiment en prévenant et je n'ai pas le temps de faire deux pas que me voila éjecté dans le couloir de l'écurie. Mon collègue arrive alors en courant en s'excusant. Je ne comprends pas puisque ce n'ai pas de sa faute... Mais en fait il m'explique que Lorca est un gros macho et que monsieur n'aime pas les filles... Pendant donc 9 mois j'esquive Lorca tout le temps et les rare fois ou je dois aller lui donner à manger (dans sa pâture) je passe sous le fil je balance les granulés et je repasse de l'autre coté le plus vite possible avant que le fou furieux me fonce dessus. Cela me désole parce que j'adore sa bouille et que j'aimerais pouvoir le toucher sans que ce soit pour prendre mon baptême de l'air... Sad

Un jour je parle à mon patron de l'idée d'avoir un cheval de sport, mes critères sont serré : je ne veux pas de jument, pas d'alezan, pas de balzane pas de liste bref pas de blanc, je veux qu'il saute bien, qu'il soit courageux à l'obstacle, qu'il soit sympas à manipuler, qu'il n’ait peur de rien en balade, qu'il ne soit pas tout rachitique etc... Mon patron m'a dit qu'au moins je savais ce que je voulais. Laughing
J'ai quand même essayé des juments, des alezan et tout et tout, car je sais que le coup de cœur est toujours possible. Very Happy
Mais après pas mal d'essais je n'ai pas de coup de cœur. :'(
Alors en dernier recourt mon patron un jour m'a sortie :
"Mais y'a Lorca qui est génial !! "
"Ouai tu veux dire le fou furieux qui n'aime pas les filles. C'est vrai qu'il ai canon, mais faudrait que j'arrive à le seller toute seule!"
Finalement il m’arrangera un jour ou j’essaierai Lorca. Je ne vous raconte pas l'organisation...
Mon collègue l'a sellé et mon patron me l'a tenu quand je suis monté dessus. Une fois la haut pas de problème, à par quelques tortillage pour regarder mes pieds il a était cool. Laughing
Nous sommes allés en balade, on est partie 3h. J'ai vraiment apprécié, Lorca est vraiment chouette, il na peur de rien, est super confortable et a le pied sûr. Quand nous revenons mon patron me dit de ne pas descendre, il veut nous faire sauté (après tout une fois dessus pourquoi pas et puis j'avoue j'étais tellement bien). Very Happy
Mon patron nous met une petite barre à 50 cm, je dois venir dessus au petit galop cadencé, mais quand Lorca voit la barre il se met à frapper le sol (come si il y avait 1m40 à sauter) et il me fait un de c'est saut de ouf ! Je me suis retrouve déculassé et sur l'encolure à la réception, Lorca prend le virage serré juste après l'obstacle tout en douceur et en ralentissant. Puis comme pour dire : "Kestu fais là, remonte en selle!" il met un coup de tête vers le haut et up je me retrouve en selle.

C'est le genre de moments que les cavaliers n’aiment pas trop raconter, mais j'ai adoré ce moment. J'ai compris qu'en fait ce macho de cheval avait un super gros cœur et que même avec un gros pansement (moi) sur le dos il était vraiment près à pardonner les erreurs commises et à prendre soin de son cavalier. Et je suis tombé amoureuse. I love you
Mais mon problème reste entier (c'est le cas de le dire) je ne peux toujours pas m'occuper de lui à pied. Mon patron me demande alors si ça m’intéresse de faire un essai en faisant castrer Lorca. Pour moi pas de problème mais si son comportement reste pareil je serais obliger de ne pas le prendre (j'étais verte rien que d'y penser)...
Après accord du proprio Lorca c'est fait opéré et une semaine plus tard je passé sous son ventre pour lui faire les soins !!

Voila comment notre aventure avec Lorca à commencé.

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Invité

Jolie histoire avec ton "trou du bois" ! Et tu la racontes bien ! Vivement la suite !

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Merci je trouve qu'au final chaque histoire est belle quand elle donne lieu à tans d'amour et de passion.

@ Jean : En effet c'est bien ce que son nom signifie je vois que tu es Breton aussi. Lorca vient de Saint-Rivoal (29) chez Mr et Mme Rabot, mais son naisseur c'était Mr Barillec. Very Happy

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Invité

Tu as bien raison pour l'amour et la passion !

Saint Rivoal, ce n'est pas très loin de chez Thalie29 (Nathalie)!

Je le trouve très joli et c'est bien que tu n'aies pas renoncé trop vite à l’apprivoiser ! C'est bien !

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Quel histoire magnifique une rencontre peu commune Laughing

Effectivement St Rivoal n'est pas très loin de chez moi Wink

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Merci c'est vrai que ce n’est pas tout les jours qu'on tombe amoureux d'un cheval qui nous fait prendre des baptêmes de l'air régulier. LaughingLaughing

En tout cas une fois à moi j'ai fini mon année de stage à St Rivoal et je suis retourné à Guilers (mon lieu de travail de prédilection) avec lui, bien sur. C'est donc là bas qu'on a continué notre aventure. Very Happy

Même si on s’entend maintenant bien pour les soins, je sais que la complicité ne va pas s’installer du jour au lendemain et je sais qu’on va devoir beaucoup travailler.
Difficile sur le plat, Lorca aime se mettre debout pour ne pas se mettre en place et à la détente il fait des bons en tout genres, les 4 pieds qui décollent du sol ou les sauts de moutons, ses préférés. C'est vrai que de passer d'un poney à un grand cheval, ça n’ai pas facile non plus. Il va falloir attendre que mon corps se muscle dans le bon sens, je peux vous dire que ça va prendre un certain temps avant de ne plus avoir mal au bras en descendant de cheval. Au travail j’ai l’impression d’avoir 50kg sur chaque bras, ma façon de monter n’est en fait pas du tout adapté à Lorca (mais je vais m’en rendre compte que plus tard). Pour le moment c’est chacun pour sa peau lui tire d’un coté et moi de l’autre… On se demande qui travail qui et en main des fois on se demande qui balade qui…

À coté de ça je travail aussi avec les deux poneys que j’aurais pour mon dernier championnat de France. Je veux en profiter un max puisqu’après cela j’aurais 18 ans et il sera temps de passer pour de bon à cheval. La date décisive approche à grand pas et il me tarde d’y être.
Un jour, Youenn (mon patron) décide de nous faire sauter, je suis contente car ça va être notre premier cours saut à Lorca et à moi. Comme de coutume je mets l’ambiance à la détente, mais toujours dans la rigolade rien de méchant. Tout ce passe bien pour les sauts, Lorca décide un peu quant il faut partir, mais j’avoue, ça m’arrange puisque je ne me suis pas encore familiarisée avec ses grandes foulées. Puis vient un double à deux foulées, Lorca par un peu loin du premier fait une seule foulées dedans et décolle pour sauté l’oxer… Manque de chance c’est trop large et on vient s’écraser dedans avant de partir en soleil… Une fois au sol je me relève brusquement pour chercher des yeux mon cheval, il est part terre et s’agite dans des souffles roque, pour faire comprendre sa douleur. Je veux moi même me relever mais une violente douleur me terrasse et m’empêche de bouger d’avantage… Je vois alors François, père de Youenn, courir vers moi, ça l’affole car d’habitude je me relève du premier coup pour courir sur mon cheval. La tête par terre les yeux dirigés vers Lorca je le vois finalement se relever sans problème, mais je vois aussi ses genoux en sang. Impuissante ma seule possibilité est de pleurer, je me sens coupable de l’avoir laissé seul prendre les décisions pour nous lors des sauts, je suis indigne d’être nommée « cavalière ». Je suis porter dans la voiture et conduite aux urgence (qui n’ont jamais aussi bien porté leur nom), personne ne m’a laissé auprès de mon cheval et personne ne m’a rien dit sur son état de santé. Lors des radios je ne pense qu’à lui, je n’ai même pas mal tans je souffre mentalement de cette situation insoutenable… J’apprends enfin que Lorca va bien, ses lésions ne sont que superficielles et Youenn l’a fait resauter sans problème apparent.
Mais pour moi le verdict est sans appel j’ai la clavicule broyer en 3 morceaux, et cela implique de ne plus aller travailler aux écuries, ne pas pouvoir s’occuper de mon cheval et adieux mes derniers championnat de France en poneys… Cette nouvelle m’anéantie me voilà coincé pendant 3 mois avec des anneaux qui me tirent douloureusement les épaules en arrière et l’impossibilité total de faire quoi que se soit… Crying or Very sad
Mes patrons qui m’apprécient décident de m’aider en me proposant que Youenn monte Lorca en attendant mon rétablissement. Ils me disent que cela peut permettre d’améliorer son dressage et que cela me donnera toute mes chances quant je pourrais le remonter. Sur le coup je ne suis pas très emballée, j’avais imaginé pouvoir « grandir » avec lui et trouver un moyen d’entente ensemble. Mais en réfléchissant je me rends compte que mon résonnement et égoïste vis à vis de Lorca et que je risque de lui faire de nouveau mal avec mes bêtises de jeune… J’accepte donc l’aide qu’on m’apporte, en contre partie je peux venir le voir être travaillé tout les jours et cela me donne une raison de me lever le matin. Very Happy

Voilà comment, pendant près de 3 mois de rétablissement j’ai vécu avec mon cheval… C’est loin d’être idyllique mais ça m'a permis de pas trop perdre espoir de rétablissement, car quand c'est comme cela on n'en vois pas le bout.

En tout cas un grand Merci à tous ceux qui sont arrivé jusqu’au bout, je m’arrête un peu car sinon je suis partie pour faire un supra méga roman. LaughingLaughing


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Que de rebondissement dans votre histoire à tous les 2... Et ta façon de nous raconter tout ça semble sortir tout droit d'un livre !!!
Il semble qu'aujourd'hui tout aille pour le mieux et j'en suis vraiment contente pour vous 2 car il aurait été dommage de passer à coté d'une telle aventure !!

Vivement le prochain "chapitre" si je peux me permettre !

Grosse caresse à ton Lorca..

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Merci c'est vrai que j'ai toujours aimé les livres et je trouve que raconter notre histoire de cette façon doit être "plus facile" à lire pour les gens qui en ont le courage Laughing

Ah oui tu peux te permettre (ça me fait plaisir même) cheers

Merci pour lui je n'y manquerai pas. Very Happy

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Désolé double poste...


Petit à petit je récupère et mon épaule me fait de moins en moins mal. Je commence doucement par faire les cuirs des selleries ou effacer (au couteau) la peinture des anciennes plaques de nom des chevaux partis. Cela me fait une bonne rééducation, car mine de rien toutes ces petites action me font travailler l’épaule en douceur. Je ne peux toujours pas lever le bras, donc mon travail autour des chevaux se limite au pansage (à une main), et à mettre les bandes à ceux qui en ont besoin. Mais pour ce dernier exercice c’est quand même encore délicat.
Je suis contente car je peux au moins sortir Lorca pour le faire brouter ou pour le lâcher en liberté. Même si parfois il est un peu brusque et qu’il me bouscule je ne lui en veux pas il est si mignon. Very Happy

Par contre pour le travail avec Youenn sur le dressage c’est parfois la bagarre, je ne comprends pas car c’est un bon cavalier, mais on dirait que Lorca préfère faire l’andouille que de chercher à faire bien un exercice… Sur les barres il ne fait pas ce qu’il veut mais ça c’est parce que Youenn à de la force. En fait chaque séance se fait dans le désaccord, chacun veux obtenir quelque chose de l’autre mais aucun des deux ne cède et ne s’entend… Moi j’observe incrédule. Sad
Es ce que finalement Lorca montre part ces actes qu’il n’est pas bien ici ? Es ce qu’il a mal quelque part et essai de nous le faire comprendre d’une façon ou d’une autre ?… Ou alors est-il tout simplement foncièrement « mauvais » ? Non je ne veux pas le croire je l’ai vu a l’œuvre il est gentil et ne demande qu’à être en harmonie avec son cavalier, il est joueur mais pas méchant, impossible !! Mad

Petit à petit je recommence à monté à cheval, mais pas encore Lorca, ce qui m’attriste un peu. François me refait monter Daisy, la ponette de mon année 2004 avec qui j’ai beaucoup appris et beaucoup gagné dans le respect et l’amusement. Il sait qu’on s’entend bien et il sait qu’avec sa bouche délicate il n’y aura pas de soucis pour mon épaule. Finalement, je suis assez contente de sa décision, car elle va me permettre de reprendre confiance en moi à cheval. Il est vrai qu’après une telle chute et 3 mois sans monter, ça m’a un peu refroidie. pale

Enfin, je suis fin prête à faire un petit concours pour voir ou ça en est cette guérison. Encore une fois j’aurais Daisy !!
Au paddock tout se passe bien, François me fait faire la détente de la gagne, même si pour moi c’est comme d’habitude, je ne veux pas penser à gagner je veux surtout m’amuser.
Il me dit que de toute façon je gagne toujours même quand je dis que je veux m’amuser, ce n’est pas faut mais c’est Daisy qui veux gagner. Laughing

Bon aller c’est parti ! Tout ce passe pour le mieux sauf qu’à un moment on coupe un peu trop court et Daisy s’emmêle avec les barres d’un oxer…



Nous tombons toute les deux, je roule, atterrie sur mes genoux et me précipite vers la belle. Ouf elle n’a rien ! En me retournant Evelyne est juste à coté de moi, elle a accourue pour voir si je ne m’étais pas fait mal. Je l’a rassure ainsi que le jury, qui connaît mon histoire et qui m’aime bien. Je rentre Daisy et l’ausculte de partout. Elle m’a tans donné, peut être même sans s’en rendre compte, car tout les cavaliers du club se battent pour la monter et elle donne toujours tout ce qu’elle a, hélas sans forcement recevoir en retour...

En tout cas cette expérience m’a prouvé que ma clavicule tient en place, je suis prête à remonter mon Lorca !!

[HORS HISTOIRE] Petit hommage à Daisy qui nous a quitté cet année 2mois avant de nous donner son premier poulain...

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Pour illustrer un peu mes phrases voici une petite vidéo de Lorca à la détente (il y a deux mois), vous mettez ça en un peu plus violent et ça donne ce qu'il me faisait avant. Very Happy

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Invité
ha oui en effet il aime sautiller sur place!

ouf si ca va mieux alors

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Voici la suite, vous allez comprendre comment je m'en suis sortie petit à petit bien sur :


C’est environ 4 mois après notre accident, en Octobre 2005, que je recommence enfin à monter Lorca. Je suis à la fois excitée et stressée par cette nouvelle « première » fois. J’ai l’impression d’avoir du plomb dans le ventre et mon cœur n’a qu’une envie, s’extraire de mon corps pour s’échapper vers d’autres horizons. Je dois être toute pale car Youenn me demande plusieurs fois si ça va et si je suis sur de vouloir le monter. Je lui dis que c’est le froid qui vide mon visage de son sang, et que tout va bien, je suis une Warrior. Je fais des papouilles à Lorca qui les apprécie toujours autant et joue en retour avec ma casquette. Il aime bien que je la lui mette sur la tête, on dirait qu’il la tient avec ses oreilles.







Je respire un bon coup et secoue la tête comme pour balayer mon angoisse, elle ne me pourrira pas ce moment que j’attends depuis si longtemps. Aller hop je me mets en selle, comme d’accoutumé je laisse Lorca avancer en même temps que je me hisse, ça lui soulage le dos. Je suis contente de voir que je suis encore assez souple pour ne pas le gêner, j’arrive même à rester en suspension quelques mètres pour que son dos s’habitue à mon poids avant de m’asseoir. Youenn le remarque et m’en félicite, la pression ressentie depuis mon début de journée s’envole par ses mots. Je ne suis donc pas un pansement pour mon premier jour de reprise sur mon pépère, ouf !
On se dirige donc vers la carrière pour une détente pépère, pour reprendre les termes de Youenn. Nous marchons rênes longues, je suis maintenant à mon aise et complètement détendue.
Lorca marche d’un rythme bien cadencé mais tranquille, je savoure chaque pas comme si c’était le dernier et ressens chaque mouvement comme si je ne faisais plus qu’un avec lui. Il dégage une telle force, à chaque foulée le balancement de son encolure contracte chaque muscle avec harmonie, ses naseaux frémissent par le passage puissant de sa respiration, son dos, monte, descend, bascule en écho de ce qui passe par ses membres vigoureux. Je suis envoutée…
Je n’ose pas prendre mes rênes pour lui demander de se mettre en place tant le moment est magique. Je sais qu’à froid il me fait toujours ses bons, et même si ce n’est pas méchant, cela crée toujours une ambiance de « bagarre ». J’ai réfléchi à ce que j’ai vu quand Youenn le montait, il rentre toujours en conflit comme pour demander qu’on le laisse tranquille. Je me décide à le faire trotter rênes longues, à ma grande surprise il ne se crispe pas et trotte d’un beau mouvement d’amplitude tout en restant relativement aux ordres. Par contre sa tête n’est pas du tout bien placée et sa bouche se retrouve au dessus de mes mains, ce qui est normalement la meilleure façon de prendre le contrôle pour le cheval. Mais pas d’accélération brusque ou autre il a l’air d’apprécier mes efforts. Puis je raccourcis légèrement les rênes, juste pour avoir du contact mais sans lui demander de travailler et je demande le galop. Il part un peu n’importe comment mais sans se battre et sans secouer la tête, c’est une grande victoire.


A suivre je n'ai pas eu le temps d'écrire la suite avec le début de ma formation j'ai beaucoup moins de temps.

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Prissou a écrit:
Hi hi merci c'est vrai qu'il est rigolo, puis il sais se faire comprendre. Very Happy


J'adire les chevaux qui pètent en l'air!
Tous mes chevaux ont été comme ça et même mon frison Titus le fait!
J'aime quand il y a du caractère!
formidable!

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Coucou à tous j'ai eu mes permis poids lourd et j'ai même trouver du travail dans la foulée, mais du coup j'ai peu de temps pour moi ce qui explique ma longue absence, je vais tenter de revenir plus souvent et de continuer notre histoire avec Lorca.


Après de tels exploits je rentre aux écuries sans en demander plus, finalement aujourd’hui j’aurais eu aucun saut de mouton, aucun cabré et aucune bagarre… C’est irréel, tant que je n’arrête pas de me pincer et finalement j’ai quelques bleus sur le bras quand j’attache Lorca à l’anneau. Il me regarde le desseller comme à son habitude, paisible, mais pas sans me donner un léger coup de tête pour me rappeler son bonbon. Il est à l’attache au milieu du couloir, en appui sur seulement 3 pieds, tête basse comme s’il comptait les pavés, son corps est dirigé vers l’entrée de l’écurie, mon caisson étant derrière je le distingue dans le contre jour. Comme ça, on dirait un pauvre malheureux… Oui un pauvre malheureux, qui après des mois de rébellion vient seulement de se faire comprendre… Un pauvre malheureux qui n’avait qu’une envie; donner. Mais à qui on n’a pas assez accordé d’attention jusqu’à présent…
Je me sens creuse, comme si l’amour que j’avais imaginé exprimer n’était en fait qu’un vent, oui, comme ce courant d’air qui s’engouffre par la porte de l’écurie et qui soulève délicatement la crinière de Lorca, me révélant toute l’importance de mon sentiment. Oui, à l’image de ce vent traversant un individu, mon « amour » n’a fait que passé son chemin sans chercher à rentrer au plus profond de son être, sans comprendre de quelle détresse il souffrait, sans même imaginer pouvoir entrer en harmonie avec cette créature vivante qui par ses actes cherchait en fait le dialogue. En le regardant comme ça, serein, je me demande à quoi il pense. Son comportement à l’écurie a toujours était ainsi : après la «dispute » sous la selle c’était la sérénité en attendant la prochaine séance. Mais en fait il devait se demander comment faire la prochaine fois pour se faire comprendre, peut être qu’aujourd’hui, il savoure pleinement à sa victoire. Mes yeux ne se détachent plus, il est si paisible, le contre jour met en valeur ses muscles rebondis et ses formes harmonieuses, il ne se rend même pas compte qu’il est beau, il n’est pas arrogant, il veut juste la paix. La paix qu’il a réussi à amorcer à force d’appels au secours lancés maintes fois, et qui, enfin, sont entendus. D’autres auraient craqué soit en devenant fou soit en se résignant, hélas ils sont tant à travailler dans la souffrance. Comme j’admire ce grand sage, la force tranquille, la puissance contrôlée, tout le contraire de moi qui suis impulsive et imprévisible… Instantanément un flot de questions jaillies dans mon esprit !
Et si je ne m’étais pas cassé l’épaule ? Et si, jamais j’avais examiné ses séances de l’extérieur ? Que serait-il devenu ? Aurait-il supporté encore longtemps cette agonie ? Quelle honte, comme je m’en veux, comme je me sens sale, tout à coup un poids monstrueux me saisi le corps… Comme si le creux que j’avais ressenti juste avant, se remplissait d’un coup d’une matière pesante représentée par ce flétrissement que j’éprouve à présent. Cette sensation s’incruste en moi et me rentre dans la chaire. J’ai l’impression de tomber dans un trou sans fin. Soudain un hennissement me ramène de cette sensation lointaine, c’est Lorca qui réclame son bonbon, bien mérité. J’accoure le lui donner comme si cela aller expier ne serait-ce qu’une infime partie de mes fautes.


Deux photos de lui après le travail, toujours sur 3 pieds, hi hi :





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Invité
C'est bête mais j'ai l'arme a l'oeil. Tu raconte ton histoire comme dans un livre (on te la déjà dis, mais je le redis) Je ne sais pas quoi dire de plus que: magnifique histoire au fond, tu as voulu se cheval et tu la compris ..... comme tu dis " combien aurez abandonné ? combien aurez continuer a forcer ????

A quand la suite ?

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Invité
Et félicitation pour ton permis poids lourd ^^

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Invité

Félicitation également ! Je crois que tu nous touches tous avec ton histoire et ta façon de la raconter ! Fais en un livre de ton histoire , elle est belle !

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Merci à tous vos compliments me touche également, je ne sais même pas quoi dire. Embarassed

La suite est bientôt prête, sans doute avant la fin de la matinée. Very Happy

Edit : En fait je vous mets déjà cette partie car je doit partir travailler plus tôt cette aprèm.


Pendant qu'il mange son bonbon je réalise que je ne vais pas le rentrer au box tout de suite. Cela serait plus une punition qu’une récompense. Avec ce beau temps il mérite de faire un tour au paddock, ça fait si longtemps. Il aime tant galoper en liberté.
Et même si cela ne me fera pas plus pardonner mes erreurs passées, ça sera une bien meilleur fin de séance ... Aller je lui remets ses protec !
Lorca me regarde bizarrement, il doit se demander pourquoi je le « rhabille » de ses cloches de travaille. Une caresse, un mot doux, puis je détache la longe de l'anneaux. Il redresse la tête et nous commençons à avancer vers la sortie de l’écurie, cette fois il a compris et me suit visiblement content. En montant la légère pente herbeuse qui mène aux paddocks je le sens vraiment dynamique, il trottine à présent d’impatience derrière moi. Je n’ai toutefois pas besoin de me retourner pour m’inquiéter de sa position par rapport à la mienne, je sais que jamais il ne me bouscule ou me dépasse.
Il est juste derrière moi, les masses d’airs déplacées par son imposante stature viennent s’éclater entre mes épaules, pourtant je ne ressens aucune tension sur la longe. Juste les vibrations du sol que ses pieds fond résonner, comme une aubade de bonheur pour exprimer sa joie.
Il y a longtemps que j’écoute ses accords proclamés par ses pieds, ils sont extrêmement révélateurs de la manifestation de ses émotions. Quant il traine des pieds ce n’est pas le jour pour lui demander une longe. Quand je le sors du box et qu’il s’arrête un temps sur deux, les trois premières foulées, il est un peu ronchon, et il ne sera pas câlin au pansage. Alors que quand il frappe le sol en sonnant quatre temps égaux et dynamiques, il est de bonne humeur et va particulièrement être affectueux et demandera plus d’attention. Dès lors je rallonge donc son moment de pansage et il a même le droit à un petit massage.
Mais aujourd’hui, les pieds de Lorca exprime tout autre chose, c’est peut être bien sa danse de la victoire qu’il me conte de par ces vibrations ressenties à travers le sol entre nos pieds.
Nous arrivons devant la porte de la pâture, j'ouvre, le fais passer en douceur, il est rebondissant, ses membres s'articules tout en souplesse, son port de tête est haut et sa queue prestement relever flotte tels un drapeau après la guerre. Tous ses muscles sont bandés, prêt à décollé. Je ne fais pas durer l'attente plus longtemps et quand je lui enlève le licol s’est littéralement ce qu’il fait : il décolle!






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Invité

Purée qu'il est beau !!!! il decolle ça tu peux le dire !!!


LA SUITE !!!!!! Very Happy

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