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Moustiques

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L'existence d'espèces animales endémiques de l'archipel des Galapagos est menacée par un moustique ramené par les touristes depuis l'Amérique du Sud, selon une étude britannique publiée mercredi.

Le moustique Culex quinquefasciatus, vecteur de diverses maladies comme la fièvre du Nil occidental ou le paludisme aviaire, est régulièrement introduit par les avions ou bateaux de touristes, menaçant d'un "désastre écologique" l'archipel situé à quelque 1.000 km à l'ouest des côtes de l'Equateur, dans le Pacifique.

Les tortues géantes, qui ont donné son nom à l'archipel, sont parmi les espèces endémiques menacées par le moustique, comme les iguanes marins, les lions de mer ou encore divers oiseaux (pinsons, albatros...).

L'étude, menée par l'université de Leeds en Angleterre, la Société zoologique de Londres, l'université de Guayaquil en Equateur, le Parc national des Galapagos et la Fondation Charles Darwin, a été publiée mercredi dans un journal de la Royal Society, l'Académie des sciences britanniques.

Désastre écologique
"Peu de touristes réalisent l'ironie que leur voyage vers les Galapagos puisse en fait accroître le risque d'un désastre écologique", a déclaré Simon Goodman de l'université de Leeds. "C'est probablement juste une question de chance qu'on n'ait pas encore constaté un impact sérieux en terme de maladies dans les Galapagos."

"En moyenne, le nombre de moustiques transportés par avion est faible, mais de nombreux avions arrivent chaque jour du continent au service de l'industrie touristique", a souligné un autre chercheur Arnaud Bataille.

Protection rigoureuse
L'Equateur a récemment imposé que tous les avions effectuant la liaison avec les Galapagos soient traités aux insecticides, mais l'impact de cette mesure est encore à établir et elle devrait aussi être étendue aux bateaux, a remarqué M. Goodman.

"Avec la croissance si rapide du tourisme, l'avenir des Galapagos tient dans la capacité du gérer équatorien à maintenir une protection bio-sécuritaire rigoureuse", a-t-il estimé.

L'archipel des Galapagos compte 13 îles principales et 17 îlots déclarés patrimoine de l'humanité en danger par l'Unesco en 2007 en raison des risques présentés notamment par le tourisme de masse sur son fragile écosystème. (afp)
Source: http://www.7sur7.be/7s7/fr/2668/Especes-Menacees/article/detail/966230/2009/08/12/Un-moustique-menace-des-especes-animales-endemiques.dhtml

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Des chercheurs américains ont indiqué jeudi avoir créé les premiers moustiques génétiquement modifiés dont l'organisme détruit le Plasmodium falciparum, parasite responsable du paludisme, qui se développe habituellement dans le corps de ces insectes.




300 millions de nouveaux cas par an

"Ce sont les premiers moustiques génétiquement modifiés résistants au parasite Plasmodium grâce à une modification de leur système immunitaire", se félicite George Dimopoulos, professeur à l'Institut de recherche sur le paludisme de l'Université Johns Hopkins à Baltimore (Maryland) qui dirige l'équipe de chercheurs.

Plus de 300 millions nouveaux cas de paludisme sont diagnostiqués chaque année dans le monde et près d'un million de personnes en meurent, dont surtout des enfants en bas âge en Afrique, rappelle-t-il dans un communiqué.

Difficile de répandre ces gènes dans la nature

Jusqu'à présent ces chercheurs ont créé deux groupes de moustiques génétiquement modifiés. Dans le premier, le gène provoquant la destruction du Plasmodium par le système immunitaire du moustique a été activé dans les tissus intestinaux de l'insecte où le parasite s'installe initialement.

Dans la seconde catégorie de moustiques, la modification génétique a fait agir le système immunitaire contre le Plasmodium au niveau d'un organe du moustique jouant le rôle du foie. Les généticiens de Johns Hopkins cherchent maintenant à créer un moustique génétiquement modifié dont le système immunitaire interviendra à ces deux niveaux.

Mais répandre ces gènes dans les populations de moustiques dans la nature s'est avéré difficile notamment en l'absence de reproduction croisée entre les différentes espèces de ces insectes porteurs du parasite. (belga/th)
Source: http://www.7sur7.be/7s7/fr/1506/Sciences/article/detail/1028512/2009/11/12/Des-moustiques-hi-tech-qui-detruisent-le-parasite-du-paludisme.dhtml

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j'en ai entendu parlé en cours (je fais une formation niveau technicien de laboratoire, plasmodium falciparum occupant quelques heures).
C'est bien beau de créer des animaux génétiquement modifiées, mais au risque de bouleverser toute la faune locale ???
comme quoi des fois les fonds de recherches sont un peu dépensés à la va vite !

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Certains neurones olfactifs du moustique vecteur du paludisme réagissent spécifiquement à des molécules odorantes d'origine humaine.


e principal moustique vecteur du paludisme en Afrique subsaharienne est l'anophèle Anopheles gambiae. Ses femelles repèrent les personnes qu'elles piquent la nuit grâce à leur odorat, même si des indices visuels et thermiques interviennent aussi. L'équipe de John Carlson, à l'Université Yale, et celle de Laurence Zwiebel, à l'Université Vanderbilt de Nashville, ont analysé le fonctionnement des récepteurs olfactifs en jeu. Elle montre que certains d'entre eux sont particulièrement sensibles à des composants de l'odeur humaine.

Chez les insectes, les neurones olfactifs des antennes portent des récepteurs spécifiques de molécules odorantes. On connaît 79 gènes codant de tels récepteurs chez l'anophèle. Les deux équipes américaines ont fait s'exprimer 72 de ces gènes dans un système expérimental construit sur des mouches drosophiles mutantes et dans des ovocytes d'un amphibien, le xénope. Chez les drosophiles mutantes en question, l'un des neurones dédiés à l'odorat ne produit plus ses propres récepteurs olfactifs. On peut alors remplacer ceux-ci en insérant dans le génome de la mouche le gène de l'anophèle qui code un récepteur ; ainsi modifié, le neurone défaillant produit ce récepteur. On obtient par cette méthode autant de mouches transgéniques que de récepteurs. L'ovocyte de xénope est un système plus simple et rapide à mettre en œuvre, dans lequel on peut injecter les ARN correspondants aux différents gènes de récepteurs olfactifs de l'anophèle : la cellule produit alors en surface ces récepteurs.

Selon les mesures électrophysiologiques effectuées sur le neurone modifié de la drosophile, ainsi que sur des ovocytes modifiés de xénope, 50 des 72 gènes olfactifs fonctionnaient de façon similaire dans ces deux systèmes expérimentaux et dans les vrais neurones du moustique. Les chercheurs ont soumis chacun des 50 récepteurs correspondants à 110 molécules odorantes, dont certaines issues d'effluves humaines. Les enregistrements électrophysiologiques montrent que 27 récepteurs répondent à des molécules humaines. Chacun répond à un petit nombre de molécules odorantes – quelques récepteurs répondant toutefois fortement à de nombreuses molécules – et chaque molécule n'active que quelques récepteurs.

Les récepteurs à spectre étroit sont très sensibles et répondent à des concentrations très faibles de molécules. Par exemple, le récepteur AgOr2 répond à des doses fortement diluées de molécules de la famille de l'indole, qui constitue 30 pour cent des substances volatiles de la sueur humaine ; le récepteur AgOr5 est activé par des doses faibles de butanedione, un sous-produit de la microflore cutanée. En revanche, seuls les récepteurs du moustique à large spectre de détection réagissent aux molécules odorantes émises par les fruits, tels les esters et les aldéhydes.

Si l'on s'intéresse à la réponse des récepteurs olfactifs à l'ensemble des molécules odorantes présentes dans l'environnement, l'anophèle diffère nettement de la drosophile. Le moustique réagit davantage aux substances aromatiques alors que la mouche est plus sensible aux esters et aux aldéhydes. Les scientifiques en déduisent que le répertoire de récepteurs olfactifs, qui guide le comportement des insectes, a été façonné au cours de l'évolution par les besoins spécifiques de chaque espèce.

En outre, il semble possible à partir de ces travaux d'identifier ou d'élaborer des substances qui inhiberaient ou activeraient certains des récepteurs olfactifs en jeu dans la détection des odeurs humaines. Elles constitueraient de nouveaux répulsifs anti-moustiques ou attireraient les anophèles vers des pièges (les deux stratégies sont complémentaires), ce qui étofferait les moyens de prévention du paludisme. Par ailleurs, l'interaction avec certains récepteurs olfactifs du moustique serait plus spécifique que les insectifuges actuellement sur le marché, dont certains peuvent être toxiques à doses répétées – ce serait le cas du répulsif le plus utilisé, le DEET (N,N-diéthyl-3-méthylbenzamide), selon une étude française publiée en 2009.
Source:http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actualite-l-odorat-des-moustiques-passe-au-crible-24375.php

Pour en savoir plus:
A.F. Carey et al., Odorant reception in the malaria mosquito Anopheles gambiae, Nature, prépublication en ligne, 3 février 2010.

G. Wang et al., Molecular basis of odor coding in the malaria vector mosquito Anopheles gambiae, PNAS, prépublication en ligne, 16 février 2010.

V. Corbel et al., Evidence for inhibition of cholinesterases in insect and mammalian nervous systems by the insect repellent deet, BMC Biology, vol. 7, n°47, 2009.

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Les moustiques ont deux odorats !


Des chercheurs américains ont montré la présence d’un deuxième type d’odorat chez les moustiques. Cette découverte pourrait permettre de mieux comprendre ce qui les attire ou les répugne, afin de développer de nouvelles méthodes de lutte contre le vecteur de la dengue et du paludisme.

Certaines personnes sont constamment la cible de nombreuses piqûres tandis que d’autres, au milieu d'une nuée de moustiques, sont épargnées. Il semblerait que nos odeurs corporelles, plus ou moins attirantes pour le moustique, soient impliquées dans cette injustice. Ces insectes, par exemple, sont réputés pour leur dégoût de la citronnelle, qui peut donc être employée comme répulsif. En connaître plus sur le fonctionnement de l’odorat des moustiques n’est donc pas inutile pour apprendre à les éloigner et à se protéger des maladies qu’ils transmettent.

La première grande découverte sur le nez des moustiques a eu lieu il y a 10 ans grâce à une collaboration des chercheurs des universités de Vanderbilt et de Yale, au cours du séquençage du génome du moustique. Des récepteurs odorants ont été identifiés et sont toujours actuellement l’objet d’études.

Ces récepteurs sont localisés sur les antennes de l’insecte, dans des cavités appelées sensilles, et sont reliés à des nerfs sensoriels qui s’activent lorsqu’une molécule s’y fixe. Le système nerveux central du moustique est alors informé de la nature du composé, provoquant attirance ou répulsion. A l’heure actuelle, 75 récepteurs différents ont été identifiés et il a été montré qu’un même composé est reconnu par plusieurs récepteurs. C’est cette reconnaissance multiple qui permet au moustique d'identifier spécifiquement la nature de l’odeur.

50 nouveaux récepteurs identifiés

Au cours des nouveaux travaux parus dans le prestigieux journal Plos Biology, les mêmes chercheurs ont voulu identifier les récepteurs des odeurs corporelles humaines. Pour cela, des larves de moustiques (Anopheles gambiae) ont été placées dans une boîte contenant une odeur. Plus le moustique est attiré, plus il est actif, effectuant de nombreux mouvements qui peuvent être comptabilisés. Des moustiques sauvages et génétiquement modifiés (extinction par ARN interférence des gènes codant pour ces récepteurs) ont été inclus dans les expériences.

Les chercheurs ont confirmé que le répulsif DEET, potentiellement toxique mais largement utilisé, est reconnu par certains de ces récepteurs odorants. En revanche, si le système nerveux des moustiques est bel et bien activé par des odeurs émises par la sueur ou l’haleine humaine (ammoniac, acide lactique, aminobutane), aucun de ces récepteurs ne semble impliqué dans la reconnaissance des molécules.

Les chercheurs ont montré que le nerf activé est relié à un type particulier de sensille, privé de récepteurs odorants mais contenant un autre type de récepteurs appelés ionotropiques, déjà identifiés chez la drosophile. Ces récepteurs ionotropiques, au nombre de 50 chez le moustique, ressemblent à ceux retrouvés dans les synapses neuronales, sensibles à un neurotransmetteur, le glutamate. Le même type d’expérience a permis de montrer qu’ils sont effectivement sensibles à l’aminobutane, ce qui incite les chercheurs à penser que les autres composés humains sont certainement aussi reconnus par ces récepteurs.

Ces résultats mettent en lumière un nouveau pan du mécanisme de reconnaissance et d’attirance des moustiques qui pourra être étudié afin de développer de nouvelles stratégies de lutte contre ces insectes vecteurs de nombreuses maladies mortelles (dengue, paludisme...).
Source: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/medecine/d/les-moustiques-ont-deux-odorats_25013/

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Merci Askook pour tes articles ! Très intéressant!
Le moustique ! SALE BETE!
Même si ils meurent après m'avoir piqués lol ! Ce sont des bébêtes qui sont de drôles de nuisibles

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Pourquoi les moustiques piquent toujours les mêmes personnes ?


Des chercheurs néerlandais viennent de percer le mystère de l’inégalité de l’homme face aux piqûres de moustique. Leur étude tend à démontrer que l’insecte est attiré par certaines odeurs véhiculées par les microbes qui vivent sur notre peau. D’autres bactéries auraient au contraire un effet repoussoir.

Vous avez le sentiment d’être un mets de choix pour le moustique ou au contraire de passer toujours au travers de leurs trompes hostiles ? Et bien cela n’est pas qu’un sentiment. Le moustique ne pique pas au hasard les animaux ou êtres humains mais sa partialité à l’égard des personnes qu’il choisit de piquer a une explication. D’après une étude publiée dans la revue scientifique Plos one par des chercheurs néerlandais de l’université de Wageningen, les moustiques sont attirés par les odeurs corporelles. À l’origine de ces effluves, les 200 grammes de bactéries qui vivent sur notre peau et qui diffèrent en genre et en nombre selon les individus. Les chercheurs ont découvert que les personnes les plus attaquées portaient une quantité particulièrement importante de microbes. Toutefois, la diversité de ces bactéries est plus faible que la moyenne. Les principales bactéries qui attirent ces diptères par les composés volatils qu’elles émettent portent les noms barbares de Leptorichia, Delftia et Actinobacteria Gp3. A contrario, ils ont découvert que les individus qui se faisaient moins piquer par les moustiques étaient porteurs d’une importante variété microbienne et possédaient une grosse quantité de bactéries répondant au “doux” nom de Pseudomonas et Variovorax.

UNE AVANCÉE DANS LA LUTTE CONTRE LE PALUDISME

Sur les 48 volontaires qui ont accepté de participer à cette étude, neuf d’entre eux se sont montrés particulièrement attractifs pour les moustiques et sept autres, au contraire, très peu attirants. “Les composés qui inhibent la production microbienne de l’odeur humaine, ou la manipulation de la composition des bactéries de la peau peuvent réduire l’attirance d’une personne pour les moustiques, précise Niels Verhulst, principal auteur de l’étude. Les bactéries identifiées dans cette étude permettront peut-être de contribuer au développement de produits attrayants pour les placer dans des pièges visant le moustique de la malaria.” Car la recherche a uniquement concerné l’Anopheles gambiae, vecteur bien connu du paludisme (ou malaria) que l’on retrouve également à la Réunion. Mais les odeurs ne sont pas les seuls facteurs attirants pour le moustique. Comme le rappelle Jean-Sébastien Dehecq, entomologiste à l’agence régionale de santé (ARS-OI), “les moustiques sont aussi attirés par d’autres signaux émis par notre corps. Pour passer du jardin à la terrasse où les hommes se trouvent, ils suivent les flux de CO2 (sueur et respiration, ndlr), et la chaleur les conduit jusqu’à nous”. Si l’odeur leur permet de sélectionner l’individu à piquer, c’est l’épaisseur de la peau qui va déterminer la zone d’attaque. Le moustique privilégie les endroits où la peau est la plus fine (dessus des pieds, cou, visage et poignets). Rappelons que la femelle moustique ne pique pas pour se nourrir, à l’instar de la mouche bœuf, mais pour se reproduire. Elle a besoin des protéines contenues dans notre sang pour pondre 50 à 100 œufs tous les trois à quatre jours.
Source: http://www.clicanoo.re/11-actualites/17-sante/308868-pourquoi-les-moustiques-piquent.html

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jimmy a écrit:
Merci Askook pour tes articles ! Très intéressant!
Le moustique ! SALE BETE!
Même si ils meurent après m'avoir piqués lol ! Ce sont des bébêtes qui sont de drôles de nuisibles


il y a une erreur ce sont les abeilles qui meurt apres avoir piqué,pas les moustiques

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L'étonnante stratégie de thermorégulation du moustique


Pour éviter un fort choc thermique au moment où il ingère le sang de sa victime, le moustique Anophèle excrète par l'anus une goutte d'urine mêlée à une goutte de ce sang qu'il rejette afin de refroidir son abdomen et protéger ainsi son intégrité physiologique. Cette étonnante stratégie thermorégulatrice vient d'être observée par Claudio Lazzari et Chloé Lahondère, chercheurs à l'Institut de recherche sur la biologie de l'insecte (IRBI) (CNRS/Université François Rabelais de Tours). Ces résultats, publiés le 10 janvier 2012 dans la revue Current Biology, constituent une nouvelle piste de recherche dans le contrôle de la transmission de certaines maladies comme le paludisme transmises par ces moustiques suceurs de sang.

Les insectes dont les moustiques sont des animaux dits « ectothermes », c'est-à-dire que leur température corporelle dépend de la température ambiante. Des températures trop froides, trop chaudes ou des variations rapides et importantes peuvent avoir des conséquences néfastes pour leur physiologie. Les moustiques qui se nourrissent du sang des mammifères ou de celui des oiseaux sont soumis à chaque fois qu'ils s'alimentent à un fort stress thermique, dû à l'entrée rapide dans leur corps d'une grande quantité de fluide plus chaud que le leur. Des travaux ont récemment démontré qu'à chaque repas sanguin il se produisait une synthèse rapide de protéines de choc thermique destinées à protéger l'intégrité cellulaire des moustiques.

Dans cette étude, grâce à une caméra de thermographie infrarouge, Claudio Lazzari et Chloé Lahondère ont analysé en temps réel, les changements de température des moustiques Anopheles, vecteurs de la malaria, lorsqu'ils se nourrissent. Résultat : lorsque la température corporelle des moustiques commence à augmenter à cause de l'ingestion de sang chaud, ceux-ci mettent en place une étonnante stratégie de thermorégulation pour la réduire. Pendant que les moustiques prennent leur repas, ils émettent très rapidement par l'anus une gouttelette de fluide composée d'urine et du sang que l'insecte est en train d'ingérer et la retiennent. En contact avec l'air, elle va s'évaporer et refroidir, ce qui va permettre également à l'abdomen du moustique de baisser en température. Ce mécanisme, appelé « evaporative cooling », est favorisé par la posture typique de ces moustiques qui se posent sur l'hôte tout en maintenant relevée l'extrémité postérieure de leur corps. L'apparent « gaspillage » du sang éliminé dans la goutte prend alors tout son sens, car il permet d'augmenter son volume et par conséquent la surface d'évaporation de la gouttelette.


Cette capacité d'éviter le réchauffement corporel permet aux moustiques de protéger non seulement leur intégrité physiologique, mais aussi celle de la flore symbiotique qu'ils abritent et, éventuellement celle des parasites qu'ils transmettent. Si l'élimination rapide d'urine pendant un repas sanguin était empêchée, non seulement le bilan hydrique du moustique serait perturbé, mais aussi sa capacité à limiter les variations de sa température corporelle. Les recherches à venir diront si ce type de perturbation physiologique est exploitable dans un but de contrôle de la transmission du Plasmodium, le parasite incriminé dans la transmission du paludisme.
Source:http://www2.cnrs.fr/presse/communique/2411.htm


© Chloé Lahondère.

Image thermographique d'une femelle d'anophèle en train de s'alimenter sur une personne. L'image est composée par des pixels dont la couleur représente la température dans un point déterminé, de bleu (plus froid) à rouge (plus chaude). La trompe et la tête du moustique restent relativement chaudes (rouge), tandis que l'abdomen reste plus froid (jaune, vert). La goutte émise par l'insecte (bleue) s'évapore et perd de la chaleur en refroidissant ainsi le corps du moustique.


Article:

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Mais comment les moustiques peuvent-ils survivre à la pluie?


Alors qu’une seule goutte de pluie peut peser 50 fois plus qu'un moustique, même en cas de choc avec les gouttes, l'insecte reste capable de voler à travers l’averse. Un phénomène à étudier lorsque l’on voit le moustique comme vecteur de maladies graves mais aussi lorsqu’on travaille à minimiser l’impact traumatique en cas de collision. Car, à l’échelle humaine, ce serait comme se prendre une voiture de front, racontent les chercheurs. Mais les moustiques, eux, survivent à la collision. Une étude originale, publiée dans l’édition du 4 juin des Comptes-rendus de l’Académie des sciences américaine (PNAS), et qui pourrait être utile pour la conception de véhicules plus sûrs.

Les chercheurs de Georgia Tech (Georgia Institute of Technology) ont travaillé à partir d’une technique de vidéo à grande vitesse pour comprendre comment un petit moustique peut résister à une grosse goutte de pluie. Ils montrent que l’exosquelette robuste du moustique et sa faible masse le rendent « imperméable » aux gouttes de pluie.

L'équipe de recherche, dirigée par le professeur adjoint de génie mécanique David Hu constatent que l’impact de la goutte est faible sur le moustique parce que la masse des moustiques parvient à réduire l'élan ou la vitesse des gouttes lors de l'impact. « Le plus surprenant est de constater combien ce petit insecte est résistant sous la pluie. A notre échelle humaine, nous ne pourrions survivre à un tel impact. »

Les moustiques suivent le courant: Pour étudier comment les moustiques volent sous la pluie, l'équipe de recherche a construit une petite aire de vol entourée d’un fin maillage pour contenir les moustiques, mais permettre l'entrée de gouttes d'eau, ont simulé la vitesse de la pluie. Tous les moustiques ont survécu à la collision. Les chercheurs rappellent le principe de l’impact égal à la force de résistance appliquée par l'insecte. Ce qui se passe : Les moustiques ne résistent pas du tout, mais suivent le courant. Ainsi, lorsque l’équipe filme les moustiques en vol sous les gouttes, ils constatent qu’au moment de l’impact, le moustique fait corps avec la goutte sur une distance qui représente 20 fois sa taille. Mais, au bout du compte, le moustique doit bien se séparer de la goutte. Alors il utilise ses longues pattes et ses ailes, pour effectuer une rotation et se séparer de la goutte.

Quel intérêt ? Au-delà de la métaphore, ces résultats sur le vol des moustiques vont être utilisés pour améliorer la conception et les caractéristiques aérodynamiques des micro-véhicules, utilisés principalement par les forces de l'ordre et l'armée en matière de surveillance, de recherche et de sauvetage.
Source: http://www.santelog.com

Article:

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Chance a écrit:

Merci pour toutes ces infos.
Tu n'as pas de publications ou articles pour "comment faire fuir les moustiques" ?


Je suis pour aussi Smilecat

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Citronnelle j'en ai amené.
Sinon, de la bombe insecticides oui, c'est hyper efficace, ou encens et les enfumer. Ca, il n'aiment pas du tout ^^

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Nous on avais pris des prises "anti-moustique" sa marche pas du tous, les produits qui sont dedans "les fond rigoler".

On a esseyer la prise qui imite le bruit du male sa fais un bruit horrible.

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Là, je commence à m'y faire aux moustiques, ils semblent ne plus trop avoir d'effet sur moi.
Ils sont minuscules en plus, tu ne les vois pas mais tu les sens ! Grrrrrr .... Sales petites bêtes.

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