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Terence11

Psalmopoeus cambridgei (Pocock, 1995)

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Psalmopoeus cambridgei (Pocock, 1895)


Nom Vernaculaire :

Les Anglophones l’appellent « Trinidad Chevron Tarantula », Littéralement donc « Mygale à Chevrons de Trinidad ».

Sous Famille :
Aviculariinae. Sous famille dont font également partis les genres Avicularia, Ephebopus, Iridopelma, Pachystopelma et Tapinauchenius

Origine :
Trinidad et Tobago.

Taille :

L’une des plus grandes espèces de Psalmopoeus en captivité, avec, pour les femelles, environ 7 cm de corps pour 16 cm d’envergure voire d’avantage. Les mâles sont de taille variable, tantôt très grand par leur envergure parfois impressionnante, tantôt bien plus petit que les femelles, mais le corps mesure généralement 4 à 5 cm.

Description :

Mâles :
Immature, ils sont identiques aux femelles, et change radicalement d’aspect au stade adulte, où ils deviennent uniformément grisâtre, d’aspect très plumeux, et très frêle. A ce stade, la ligne et les chevrons sur l’abdomen sont bien moins visible voir inexistant.

Femelles :
L’aspect général est plumeux. Couleur de fond gris verdâtre, tirant légèrement sur l’orangé longtemps après une mue. Des taches orange en forme de virgule sont bien visibles sur les métatarses, ainsi que d’autres, au centre des tarses, de même couleur. On distingue nettement une ligne foncé traversant l’abdomen sur sa longueur, ainsi que des chevrons sur les flancs.

Juvéniles :
Semblable en tout point aux jeunes Psalmopoeus irminia, avec lesquelles il est impossible de les différencier à l’ œil nu. Le céphalothorax est orangé, l’abdomen est bleu très foncé avec 8 chevrons beige clair partant du milieu et terminant sur le haut des flancs en diagonales. Les pattes sont également bleu très foncé avec les métatarses clair. Ils perdront progressivement cette magnifique livrée au bout de quelques mois pour finir par ressembler aux adultes.

Comportement :
Une espèce agréable à observé, peu craintive et qui se montre à loisir. Elle tisse beaucoup et se tiens souvent aux abords de son nid, lorsqu’elle n’est pas en train d’arpenté son territoire, et ceux, de jour comme de nuit. Car (pour la petite anecdote) contrairement au genre Poecilotheria, auquel certains spécialistes apparentent étroitement les Psalmopoeus, ces dernières ne craignent pas la lumière. Méfiance toutefois car c’est une espèce agressive lorsqu’elle est dérangée, n’hésitant pas à faire face et a mordre si elle se sent acculée. Elle est de plus très rapide, notamment les stades intermédiaires, qui peuvent également effectués des bonds assez spectaculaires si besoin est. Attention donc lors des transferts de bacs par exemple.

Maintenance :

Terrarium :
Assez haut pour satisfaire les mœurs arboricoles de l’espèce. Une femelle adulte peut être maintenue dans un terrarium de 25X25X40 cm. Evidemment, plus c’est haut et mieux c’est.

Substrat :
5cm Tourbe blonde maintenue humide.

Agencements du terrarium
On veillera à placé une écorce (de chêne liège, c’est encore le mieux) verticalement, en diagonale au fond du terrarium pour que la mygale fasse son nid derrière celle-ci. Un abreuvoir sera également présent. La décoration type plante n’est pas indispensable, mais si vous y tenez, tablez sur de l’artificiel, une vrais plante aurais vite fais d’être étouffée par la toile de l’araignée.

Température :
Résistantes et tolérante, c’est une araignée qui s’épanouira convenablement à des valeurs moyenne de 24°C en journée et 20°C a 22°C la nuit, ont peu cependant l’exposé à une température légèrement supérieur, pour la reproduction par exemple, mais je ne considère pas cela indispensable.

Hygrométrie :
Aux alentours de 80 %. Ce taux sera maintenu par le substrat humide et une pulvérisation 2 fois par semaine environ. Si l’hygrométrie est trop basse, la mygale creuse pour rechercher l’humidité. Elle est également tolérante sur ce point.

Eclairage :
Le cycle jour/nuit local convient parfaitement.

Nourriture :
Grillons, blattes, criquets, vers de farine, souriceaux…pas du tout difficile et très vorace !

Reproduction :

Relativement facile, c’est une espèce très fréquemment reproduite en captivité.

Parade et accouplement :
La rencontre des deux partenaires se passe généralement sans encombre, pour peu que la femelle soit bien nourris (mais pas gavé !). Le mâle est parfois craintif et s’approchera la plupart du temps très prudemment, d’abord avec des mouvements saccadé, prévenant la femelle de ses intention, puis« vibre » tout en tapotant avec ces pédipalpes, ceux à quoi la femelle répond en faisant de même si elle est disposée à s’accouplée. Ensuite, le mâle se met à effectué une parade typique du genre : il « secoue » sa deuxième paire de pattes, un peu à la manière d’un battement d’aile. L’accouplement à généralement lieu peu après. Ce dernier est assez rapide et il faut être près à intervenir car la réaction à venir de la femelle est plutôt imprévisible puisque soit elle laisse le mâle s’enfuir en restant sur place comme abasourdie, soit elle ne lui laisse aucun répits et le poursuit pour en faire son prochain repas…mais généralement, le mâle s’en sort bien et une réaction négative après l’accouplement de la part de la femelle arrive souvent lorsque celle-ci fût accouplé plusieurs fois de suite ou lorsqu’elle à faim (d’où l’importance de la nourrir convenablement au préalable).

Gestation et ponte :
Durant la gestation, la femelle redouble d’appétit (déjà impressionnant en temps normal !). Le cocon est fais environ 2 mois plus tard, parfois plus et on peut s’attendre a ce que la femelle le conçoive lorsqu’elle commence à s’enfermer, un peu comme si elle préparée une mue. Une fois le cocon près, la mère s’en occupe avec attention. Il peu arrivé qu’elle le dévore mais c’est chose rare. Les jeunes apparaissent à peu près 1 mois et demi après et ils sont déjà très voraces et résistants. Ils sont une centaine en moyenne, voire d’avantage. Etant une espèce itéropare, il est possible qu’un deuxième cocon, moins prolifique soit conçu quelques semaines après.

Croissance :

Rapide, on peut obtenir une femelle adulte en à peu près 2 ans, bien que ces dernières peuvent être reproductible avant d’avoir atteins leur taille adulte (sub). Les mâles sont mâture plus rapidement, vers 1 ans et demi environ.
Longévité :
Dans de bonne conditions, on peu espéré maintenir une femelle une dizaine d’années, voir d’avantage. Les mâles, une fois mature, ne vivent que quelques mois.

Conclusion:
Tres courante en élevage, c’est une espèce facile, pouvant être une bonne alternative à certaines espèces arboricole considérée comme « plus docile » mais également plus fragile comme les Avicularia. Les débutants peuvent à mon avis envisager sa maintenance, à condition de commencé avec des spécimens de taille intermédiaire, permettant, malgré leurs nervosité, de se familiarisé avec l’animal et s’habitué à son caractère qui pourrais les surprendre…en bref une mygale « indémodable », remarquable par son comportement des plus intéressant. Les espèces Psalmopoeus irminia et Psalmopoeus pulcher s’élève de la même manière.

©️Térence Bresson 2010

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