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askook

L’île aux cobras jaunes

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Notre grand reporter Véronique Véber est partie sur une île brésilienne aussi fascinante que dangereuse. Queimada Grande, aussi connue comme « l’île aux cobras jaunes », mérite si bien son nom que l’accostage y est interdit pour des raisons de sécurité. Véronique nous raconte les coulisses de son tournage.

Quand on vous dit que vous allez sur une île qui a la plus forte densité de serpents au monde… vous ne sautez pas au plafond de joie ! Quand on en rajoute une louche sur l’espérance de vie en cas de morsure de 2 heures, vous n’en menez pas large… et puis ensuite vous discutez avec les scientifiques… leur message est clair : ce n’est la grosse bête (vous) qui allez avoir peur de la petite !

Les serpents comme la plupart des animaux n’ont pas de comportements agressifs vis-à-vis de l’homme… ils en ont plutôt peur… Ces cobras brésiliens ont aussi des capteurs sensoriels qui leur permettent de détecter la taille de leur proie… quand vous passez à côté d’eux ils vous sentent ils vous jaugent… et franchement vous êtes un peu indigeste pour eux…

Le seul risque c’est de marcher dessus par inadvertance… mais ils vous sentent avant que vous ne les voyez et préfèrent généralement rester tranquille en attendant que vous passiez votre chemin… le problème avec les serpents de l’île de Queimada Grande c’est qu’ils sont territoriaux c’est-à-dire qu’ils défendent leur territoire. Le plus grand danger sur l’île aux cobras ce sont les arbres… car ils attendent là sur les branches pendant des heures et peuvent se laisser tomber sur leurs proies… mais encore une fois nous sommes bien trop gros pour eux !! Pour les attraper les scientifiques avaient des pinces et des tubes en plastiques… jamais nous n’avons été en contact direct avec l’animal…

Pour éviter les mauvaises rencontres au sol nous portions des guêtres en caoutchouc jusqu’aux cuisses… histoire qu’ils ne nous mordent pas directement les mollets ! Et puis surtout un médecin avec du sérum était avec nous 24 heures sur 24 … le premier hôpital étant à 3 heures de bateau, il nous fallait absolument avoir l’anti venin avec nous.
Nous nous sommes fait peur qu’une seule fois : il a fallu ouvrir des chemins à la machette car cela faisait un an que les scientifiques n’étaient pas venus sur l’île… et le cameraman Jerome Teigné a voulu casser une branche devant lui avec le pied de la camera… il y en avait un là juste sur le branche… il l’a vu à la dernière seconde et a stoppé net son geste… Là le serpent aurait pu réagir et attaquer puisqu’on le dérangeait « chez lui »… c’est ce qu’on appelle avoir de l’instinct… une qualité essentielle en reportage ! »

Véronique nous a donc ramené des images incroyables que vous pourrez voir vendredi dans Thalassa ! Et pourtant ce n’était pas chose acquise : avant même l’arrivée sur la fameuse île, la barque permettant de s’y rendre menaçait de… couler !
Source:http://blog.france3.fr/equipe-thalassa/2011/09/05/lile-aux-cobras-jaune/

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Petite précision suite à cet article:

L'île brésilienne Ilha da Queimada Grande se trouve à plus ou moins 35 kilomètres du littoral de l'État de São Paulo, dans la municipalité d'Itanhaém, non loin de la ville de Santos. Elle est inhabitée et son accès est strictement réservé aux scientifiques de l'Instituto Butantan d'herpétologie.

Elle est connue comme étant un lieu abritant la population de serpents la plus dense de la planète. De ce fait, c'est l'un des endroits le plus dangereux au monde pour l'homme, ainsi, personne, à part les scientifiques, n'a le droit d'accoster ici. Ces serpents appartiennent tous à la même espèce, une variété de fers de lance [Bothropoides insularis (ex Bothrops insularis)]. Il y a des serpents sur le sol, il y en a dans les arbres, il y en a au sommet de l'île et sur la plage. Ils ont même élu domicile dans l'ancien phare, déserté depuis longtemps.
Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_de_Queimada_Grande



Photo pour illustration. Source: http://calphotos.berkeley.edu

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C'est pas Askook qui passe à la télé, c'est Véronique Véber, sur Thalassa, FR3, après "Plus belle la vie", le soir de vendredi prochain.

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Encore un article pour ce reportage. Celui-ci vient du site de france3


Un reportage de Véronique Veber - Jérôme Teigné et François Cardona (durée 14')
Une production France 3 - Thalassa

Les pêcheurs ne veulent pas y mettre les pieds. Le gardien du phare n’a pas survécu aux morsures. L’île de Queimada Grande, en français l’île de la grande brûlure dans l’Etat de Sao Paulo au Brésil a une réputation sulfureuse. La faute aux 2500 cobras qui vivent sur cet îlot d’à peine 23 hectares. C’est la densité de serpents la plus importante au monde !

Ces cobras font partie des espèces les plus venimeuses de la planète. Seuls les herpétologues de l’institut Butantan de Sao Paulo ont le droit d’accoster sur cette île. Espérance de vie si l’un de ces serpents vous mord : deux heures à peine.

Mais ce cobra n’est pas qu’un redoutable tueur, les protéines contenues dans son venin servent à la fabrication de plusieurs médicaments, notamment un qui combat l’hypertension. Les laboratoires pharmaceutiques s’arrachent ce trésor de la nature et envoient leurs scientifiques jouer les Indiana Jones pour récolter les serpents, à leurs risques et périls….
Source: http://thalassa.france3.fr/index-fr.php?page=prochainement&id=328&rep=2800&play=yes




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Le titre de ce reportage "l'île aux cobras" m'agaçant un peu, vu que les serpents présents sur l'île de Queimada Grande ne sont pas des cobras mais des fers-de-lance, j'ai posé la question sur le forum de l'émission Thalassa et voici la réponse

"Bonjour askook,

Vous avez parfaitement raison : les serpents peuplant l'île de Queimada Grande sont effectivement des Jararaca-ilhoa, de la famille des Viperidae.

Cela dit, nous parlons de cobras, mais ce n'est pas au sens scientifique du terme. "Cobra jaune" est le terme utilisé par les Brésiliens non scientifiques pour parler de la menace venimeuse de l'île. Comme vous l'entendrez demain, le reportage explique bien la provenance de ces serpents.
"


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Alors je me permets juste d'apporter ici un petit "correctif".

En fait en portugais (que je parle depuis petit...) un serpent se dit souvent dans le language courant "uma serpente" ou "uma cobra" donc ne pas confondre le terme générique avec le nom "litéral"...

Bien amicalement, Mysty

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