Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
taeniura1

Emys orbicularis

Messages recommandés

La Cistude d'Europe - Une tortue d'eau menacée
Les zones humides comme lieu de vie
La Cistude d’Europe vit dans les zones humides aux eaux douces, calmes et bien ensoleillées : marais, étangs, fossés, cours d’eau lents, canaux…, elle peut également vivre dans des ruisseaux comme dans la Plaine des Maures (Var). Elle apprécie les fonds vaseux et la végétation aquatique abondante qui fournissent nourriture et abris en quantité. Son territoire peut s’étendre sur près de 10 ha de zone humide. Pour prendre ses bains de soleil, elle recherche activement les troncs d’arbres flottants, les branches basses de tamaris en berge.
La sauvegarde de la Cistude d’Europe passe nécessairement par la préservation des zones humides.





Répartition:
La Cistude d’Europe est une tortue d’eau douce vivant de façon naturelle en France. Jusqu’au XIXème siècle, elle a occupé de grands territoires dans toute l’Europe, la Russie et la côte nord africaine. Aujourd’hui, elle est en déclin dans toute son aire de répartition et occupe des zones moins étendues. Cette régression en fait maintenant une espèce menacée qu’il faut sauvegarder.

En France
Il ne reste que quelques foyers de populations très isolés les uns des autres : dans le Centre (Brenne), en Rhone-Alpes (certaines parties de la vallée du Rhône), sur le littoral charentais, en région Aquitaine, Poitou-Charente et sur le littoral méditerranéen et corse. Les deux noyaux importants du Midi sont la Camargue (et ses marges) et le massif des Maures.

En Languedoc-Roussillon
La Cistude d’Europe a déserté la plupart des zones humides, exceptés quelques rares sites littoraux. Les principales populations de cette tortue sont en Camargue gardoise. D’autres populations de moindre envergure sont présentes autour de Bellegarde (30), au nord Etang de l’Or (34), dans le Montpelliérais (34) ainsi qu’à Leucate (11). Des observations très occasionnelles sont également faites dans d’autres zones humides et rivières de la région (Aude, Orb, Mosson, Hérault, Vidourle, Vistre, Gardon ou leurs affluents).

Carte d'identité

Nom : Cistude d’Europe

Nom scientifique : Emys orbicularis

Aspect : La tête, le cou, les pattes et la queue sont noirs ponctués de tâches jaunes. Les pattes sont palmées, avec de fortes griffes qui facilitent les déplacements dans l’eau comme sur terre. La carapace est ovale et peu bombée, de couleur vert olive à noir, fréquemment ornée de points ou stries jaunes. La face ventrale, appelée plastron, est plutôt claire avec quelques motifs noirs.














Cistude d'Europe Emys orbicularis

Taille : La taille de la carapace peut aller jusqu’à 20 cm pour les femelles, seulement 16 cm pour les mâles. Comme pour la taille, le poids est largement plus élevé chez
les femelles : celles-ci peuvent peser jusqu’à 1,3 kg contre seulement 600 g pour les mâles.

Comportement : C’est un animal très discret et craintif. Il recherche des milieux où le dérangement par l’Homme est faible et dont la végétation en berge garantit une certaine sécurité face aux prédateurs terrestres. Lors de leurs bains de soleil réguliers, les cistudes plongent à l’eau au moindre danger.

Longévité : La Cistude peut vivre une cinquantaine d’années, certaines pourraient atteindre un siècle.

Maturité sexuelle : Les tortues atteignent la maturité sexuelle tardivement. En Camargue, les mâles se reproduisent à partir de 6 ou 7 ans, les femelles vers 7 ou 8 ans.

Que mange-t-elle ? : La Cistude porte bien son nom d’éboueur des zones humides. En effet, elle est en partie charognarde : elle mange les animaux morts avec une préférence pour les poissons. Mais elle se nourrit aussi d’animaux vivants comme les vers, les mollusques, les insectes aquatiques et les crustacés. La Cistude participe ainsi à l’équilibre écologique des zones humides.

Et qui la mange ? : Autrefois, les moines en mangeaient le vendredi en guise de «poisson», mais aujourd’hui, la Cistude est une espèce protégée et sa pêche est interdite.
Si la tortue adulte n’a que peu de prédateurs (loutre, certains rapaces), les œufs et les juvéniles font eux le festin de nombreux animaux :
renards, putois, pies, corbeaux, hérons, fouines, hérissons, rats, sangliers…
A l’éclosion, les Cistudes sont à peine plus grosses qu’une pièce de 2 euros et leur carapace est encore toute molle : elle est donc très vulnérable.


Statut de protection

La Cistude d’Europe est une espèce phare du patrimoine naturel européen.
A ce titre, elle est strictement protégée :

en Europe par la convention de Berne.
en France par arrêté ministériel du 19 novembre 2007.
Sa présence sur un territoire peut justifier la création d’un site Natura 2000 car elle est inscrite en annexe II de la Directive Européenne «Habitats, Faune, Flore».

Les quatres saisons d'une Cistude

En hiver :
Hiverner
De novembre à mars, la Cistude hiverne, dans l’eau dans une zone riche en végétation. Parfois, l’hivernage a lieu à terre, sous un bon lit de feuilles. Dans ces endroits, l’animal évite le gel. Toutefois, il doit vivre au ralenti pour ne pas dépenser toute son énergie. Pendant les périodes de grands froids, son cœur ne battra presque plus.


Au printemps :
Prendre des forces
Se nourrir : À la belle saison, la Cistude se dépense. Elle doit manger pour avoir de l’énergie : poissons, insectes, mollusques et crustacés font partie du régime alimentaire. Son alimentation lui permettra d’assurer la reproduction et de constituer des réserves pour passer l’hiver.

La thermorégulation : En digne représentante des reptiles, la Cistude est un animal dit « à sang froid », c’est-à-dire que son corps ne produit pas de chaleur et sa température est donc identique à celle du milieu ambiant. La tortue doit donc prendre des bains de soleil de plusieurs heures par jour pour se réchauffer et emmagasiner de l’énergie : c’est la thermo-régulation. Cette activité est vitale pour l’animal, car sans cela, il n’aurait pas suffisamment de forces pour se déplacer, se nourrir, se reproduire…

En été :
S'accoupler
Les accouplements débutent en avril et se passent sous l'eau. Durant ceux-ci, le mâle va donner de violents coups de bec sur la tête de sa partenaire. La femelle peut s'accoupler ainsi avec plusieurs mâles dans la saison. A la fin du printemps, elle pondra autour de huit oeufs.

En automne:
Pondre
La femelle quitte le milieu aquatique pour aller pondre sur la terre ferme. Elle choisit un site de ponte approprié comme des prairies et landes sèches, des buttes de terre, des bords de chemin tous bien exposés au soleil et non inondables. La Cistude creuse alors un trou pour y déposer délicatement ses œufs puis le rebouche. Lorsque la terre est trop dure pour creuser, elle va l’humidifier et la ramollir, grâce à de l’eau qu’elle aura stockée dans deux cavités abdominales capables de contenir 10 centilitres.

L’éclosion
L’incubation dure 3 mois. Les jeunes Cistudes sortent de l’œuf en fin d’été et quittent le nid dès qu’un orage facilite la sortie de terre. Le sexe des nouveaux-nés est en partie déterminé par la température durant l’incubation. On parle de thermosensibilité : si la chaleur est inférieure à 28°C des mâles vont éclore, et si la température est supérieure à 28°C, ce seront des femelles.


Des facteurs de menaces connus

Modification et destruction des zones humides
Depuis plus d’un siècle, beaucoup de zones humides ont été détruites ou modifiées. Les causes sont multiples : endiguement, comblement, urbanisation, pollution ou gestion inadaptée sont quelques exemples de l’histoire récente. Les répercussions sur la Cistude d’Europe sont de plusieurs ordres, comme la diminution de l’espace vital, la fragmentation des populations et la baisse des effectifs. Les conséquences globales sont encore plus importantes car les zones humides remplissent des fonctions essentielles vis-à-vis du cycle de l’eau (épuration, limitation des crues...) et de la biodiversité (faune et flore inféodées). Il est donc primordial de préserver, entretenir, voire restaurer les zones humides favorables à la Cistude.

Solutions
Freiner la perte d’habitat
Il est important que les propriétaires privés et les collectivités (communes, départements…) soient bien informés de la présence de l’espèce sur leur territoire et de ses besoins écologiques afin de pouvoir la prendre en compte dans sa gestion et dans son aménagement (Plan Local d’Urbanisme (PLU), Espaces Naturels Sensibles (ENS), études d’impacts…).

Gérer les zones humides
Les mosaïques entre plans d’eau, jonchaies, roselières et canaux sont des habitats très favorables aux Cistudes. Ces zones offrent des secteurs pour l’alimentation, pour la thermorégulation et la reproduction. Une gestion du milieu visant à conserver les mosaïques d’habitat et limitant l’homogénéisation des milieux est à promouvoir. Les interventions (entretien de berges, curages) sont à réaliser préférentiellement en fin d’été et si possible sur de petites surfaces chaque année. Eviter le retrait systématique des branches et arbres tombés à l’eau car ils offrent des supports d’insolation aux tortues. Les enrochements de berges sont à proscrire.
En périphérie des zones humides, le pâturage comme le débroussaillage entretiennent une végétation rase, recherchée pour la ponte.



Certaines techniques de pêche
Parmi les causes de déclin de la Cistude d’Europe, l’emploi des pièges à poisson (nasses, verveux, ganguis, capechades...) semble avoir joué un rôle important en zones méridionales (France, Espagne, Portugal). Ces pièges installés sous l’eau dans les cours d’eau et marais étaient extrêmement répandus au XIXème siècle. Comme les poissons, les Cistudes étaient piégées, mais elles se noyaient faute de pouvoir respirer.
Aujourd’hui, la pêche aux engins est pratiquée de manière beaucoup moins importante.
Quant à la pêche à la ligne, il peut arriver qu’une tortue avale un hameçon, la blessant plus ou moins gravement.

Solutions
Informer et sensibiliser
L’information et la sensibilisation des acteurs de la pêche est une opération importante à mener.

Adapter les techniques de pêche
Concernant la pêche aux engins, des modifications techniques seraient à tester :

en positionnant l’extrémité des pièges hors de l’eau, les tortues capturées pourraient respirer, puis être relâchées lors de la levée des pièges.
en diminuant la taille d’entrée des nasses avec un anneau, les individus adultes ne pourraient plus être piégés, ceux-ci étant trop gros pour entrer. Certains pêcheurs appliquent d’ores et déjà cette technique pour éviter la prise de ragondins.


Le prélèvement de cistudes et l'introduction d'espèces exotiques
La Cistude d’Europe, joliment décorée de ses points jaunes, est régulièrement prélevée par des promeneurs qui la ramènent chez eux. Ce comportement se fait souvent par simple ignorance, croyant parfois sauver la tortue. Outre le fait qu’il s’agit d’une espèce protégée par la loi, il est déconseillé de déplacer un animal hors de son domaine vital.

Une autre tortue côtoie très souvent la Cistude : la Tortue de Floride. Cette espèce américaine, massivement achetée comme animal d’agrément, se révèle au fil du temps très encombrante. Pour s’en débarrasser, elle est souvent lâchée dans la nature, sans égard pour la faune locale. Aujourd’hui la tortue de Floride concurrence sérieusement la Cistude et présente un danger pour l’avenir de cette dernière. Actuellement, la Tortue de Floride n’est plus en vente mais d’autres espèces exotiques sont encore sur le marché : il faut éviter que ces espèces se retrouvent elles aussi dans la nature !




Tortue de Floride.




SOLUTIONS
Proscrire certains comportements
ne pas relâcher de tortues exotiques dans la nature, pour se séparer d’une tortue, il existe des centres de récupération spécialisés.
sensibiliser le grand public et les agents assermentés
Ne jamais ramasser de Cistudes d’Europe dans la nature
Améliorer la connaissance sur les tortues
Signaler toute observation de tortue au CEN L-R et éventuellement photographier l’animal pour aider à l’identification.





Programme régional de conservation de la Cistude et de son habitat
Le Conservatoire des Espaces Naturels du Languedoc-Roussillon (CEN L-R) associé à de nombreux partenaires mène un programme de conservation de l’espèce.
De 2003 à 2005, une étude a été conduite sur les milieux favorables à la Cistude pour mieux connaître l’état de conservation des populations de la région. Les connaissances ainsi récoltées ont permis, en concertation avec de nombreux partenaires et usagers des sites, d’identifier et de planifier des mesures de suivi scientifique, de gestion des milieux naturels et de sensibilisation des usagers, notamment dans les sites Natura 2000 littoraux. Ces actions permettront de pérenniser la présence de la Cistude d’Europe dans la région.

SENSIBILISATION ET ASSISTANCE TECHNIQUE
Par l’information et la sensibilisation, le CEN L-R fédère et accompagne les acteurs locaux autour de la sauvegarde de l’espèce et de son habitat. L’association et ses partenaires organisent des actions d’information orientées vers des publics variés : des agents assermentés « police de la nature », aux collectivités gestionnaires de zones humides en passant par le grand public et les scolaires.



UN PROJET DE REINTRODUCTION
La réintroduction consiste à reconstituer des populations d’une espèce dans des secteurs dont elle a disparu. Historiquement présente dans la majeure partie du Languedoc-Roussillon, la Cistude d’Europe est en cours de réintroduction dans les Réserves Naturelles Nationales de l’Estagnol et du Bagnas (Hérault), respectivement gérées par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) et par l’Association de Défense de l’Environnement et de la Nature des pays d’Agde (ADENA).
Ce projet doit permettre de contribuer à la sauvegarde de l’espèce sur le littoral méditerranéen par une augmentation du nombre de foyer de population.



Pour en savoir plus - Informations générales et signalement d’observations

Thomas Gendre - Chargé de projets sur la faune
Coordination régionale sur la Cistude d'Europe

Conservatoire des Espaces Naturels du Languedoc-Roussillon
474 allée Henri II de Montmorency – 34000 Montpellier
Tél. : 04.67.29.90.24
conservation@cenlr.org

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Merci Taeniura. Il faut vraiment faire quelque chose pour cette belle tortue.

Amis du Centre si vous désirez en connaître d'avantage sur ces belles tortues, ATC, l'association, les Amis des Tortues du Centre, présente un film : Vendredi 30 Septembre 2011, au Muséum d'Orléans (45). Présentation du film : "La Corse, les tortues de l'île de Beauté"
en présence de l'auteur.

Par contre, je n'ai pas l'heure de cette rencontre.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Chance a écrit:
Très bien ce rappel !

L'ATC est très active dans notre région et le Président super sympa.

j'en avais jamais entendu parlé ça pourrait être interressant!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Au Bagnas, la tortue cistude est de nouveau chez elle


Disparue, la tortue cistude, une espèce endémique, colonise à nouveau les zones humides du territoire agathois. Dans les marécages des Verdisses, autour de Bessan et Florensac, plusieurs spécimens ont déjà été observés à l’état naturel. Mais pour que cette tortue d’eau douce retrouve pleinement sa place dans la biodiversité locale, il fallait un coup de pouce. C’est là tout l’intérêt d’un programme régional démarré en 2006, financé par l’Europe, l’État, la Région et le conseil général de l’Hérault, qui prévoit la réintroduction progressive de l’espèce dans la réserve naturelle du Bagnas, mais également dans celle de l’Estagnol, à Villeneuve-lès-Maguelone. Vendredi après-midi, une dizaine de scientifiques et d’étudiants, flanqués des maires d’Agde et Marseillan, Gilles d’Ettore et Yves Michel, ont validé le dernier volet de l’opération en procédant à la mise à l’eau de 45 tortues supplémentaires dans un petit canal d’eau douce, situé aux confins de la réserve. Un lieu paisible, qu’elles vont progressivement adopter.
Source: http://www.midilibre.fr

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La tortue cistude de retour sur les rives du lac du Bourget


Mercredi dernier, arrivées directement de Zoodysée, parc animalier des Deux-Sèvres, 41 tortues cistudes d’Europe, âgées d’un an et demi, d’environ 10 centimètres de diamètre pour un poids d’environ 100 grammes, ont été relâchées dans l’enclos d’acclimatation du site des Mottets. Un espace protégé à l’abri de la prédation des hérons, des gros brochets, des chiens et des hommes…


41 tortues cistudes ont été relâchées dans l’enclos d’acclimatation du site des Mottets, mercredi dernier. Un projet suivi par André Miquet, scientifique au Conservatoire du patrimoine naturel de Savoie. Photo DL/G.J.


Dans un an, délivrées également de l’instinct qui pourrait les pousser à vouloir “renter chez elles”, les tortues retrouveront un écosystème qui n’attend plus qu’elles.

Espèce aquatique faisant partie de la biodiversité régionale, la tortue cistude a son habitat dans les étangs, canaux et marais peu profonds envahis de végétation. Adulte, elle atteint la taille de 20 cm, un poids de 900 grammes et peut vivre jusqu’à 50 ans.

La réintroduction a commencé en 2000

Pendant des dizaines de milliers d’années, l’espèce a peuplé les rives du lac du Bourget comme les berges du Rhône (on a trouvé des restes datant de la Préhistoire), mais pour de multiples raisons, elle en avait complètement disparu.

Si au Moyen-Âge, on se régalait de cistudes, c’est aux 19 e et 20 e siècles que la cistude a cédé presque tout son terrain, victime de noyades dans les nasses, gobages d’hameçons, écrasement de femelles allant pondre, ramassage… mais aussi des destructions d’habitats : drainages, remblais, embroussaillements et urbanisation.

Enfin aujourd’hui, à l’heure où un programme ambitieux de réintroduction est mené par le Conservatoire du patrimoine naturel de Savoie (CPNS), son existence est menacée par la tortue de Floride ou tortue à tempes rouges, espèce importée d’outre-Atlantique.

C’est en 1995 que le ministère en charge de l’Environnement valide le programme expérimental de réintroduction de la cistude dans l’espace protégé du lac du Bourget. Entre 2000 et 2002, 35 tortues sont relâchées dans l’étang des Aigrettes. Un suivi intensif par radio-pistage fait ressortir des résultats encourageants : sédentarisation, survie, fidélisation au site de lâcher et bonne réaction aux perturbations.

En 2009, une réintroduction de 28 tortues est effectuée au nord du lac du Bourget, près de Chanaz à l’entrée du canal de Savières, jonction naturelle entre le lac et le Rhône. Un espace où la tortue cistude avait toutes les chances de trouver un biotope adapté. La prochaine étape de réintroduction est prévue à Chindrieux.



Enfin le projet étant calibré Natura 2000 (soit le lac et les 40 km de Rhône savoyard), une douzaine de sites répertoriés favorables vont faire l’objet de lâchers de centaines de jeunes tortues dans les années à venir.

La réussite globale du projet, fixée à l’horizon 2020, devra en parallèle s’appuyer sur une sensibilisation du monde de la pêche et de la navigation.
Source: http://www.ledauphine.com/savoie/2012/05/17/la-tortue-cistude-de-retour-sur-les-rives-du-lac-du-bourget

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...