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Aedes aegypti

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Des chercheurs ont annoncé des premiers résultats concluants à la suite d'un lâcher de moustiques génétiquement modifiés, selon le quotidien New York Times. Ces modifications d'ADN pourraient servir à lutter contre le paludisme ou la dengue, des maladies transmises par les moustiques, et permettraient d'éradiquer des parasites agricoles.

Oxitec, la firme anglaise à l'origine de ces recherches, s'est concentrée pour le moment sur l'Aedes aegypti, principal vecteur de la dengue.

Concrètement, le moustique est doté d'un gêne qui provoque la mort de l'insecte, à moins qu'il ne reçoive de la tétracycline, une molécule antibiotique.

Un "élevage" de moustiques peut être constitué en laboratoire, sous antibiotique. Une fois capables de se reproduire, les mâles sont lâchés dans la nature. Leurs petits, porteurs du même gêne, ne devraient pas survive sans antibiotique jusqu'à l'âge adulte.

Même si pour les chercheurs c'est un succès, la modification génétique pose des questions de santé publique, puisqu'une fois lâchés, les insectes ne peuvent plus être ramenés en laboratoire.

Selon le New York Times, Oxitec serait aussi pointée du doigt pour avoir procédé à des lâchés d'insectes de façon précipitée, parfois dans des pays qui imposent une faible réglementation. La communauté scientifique n'a que récemment appris qu'Oxitec a procédé à des essais sur le terrain en 2009, dans les îles Caïmans (Caraïbes).

Le New York Times rappelle que la dengue, endémique aux pays tropicaux, fait environ 25.000 morts chaque année. Il n'existe ni vaccin ni traitement, la prévention consiste justement à se prémunir contre les moustiques qui transmettent l'affection.
Source: http://www.rtbf.be

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