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Filoue11

Les migrations des tortues

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Les migrations des tortues mieux connues




Après trois ans d’application, le programme de suivi des tortues marines mené par Kélonia et l’Ifremer, livre ses premiers résultats. Grâce aux différentes balises Argos posées, les scientifiques ont désormais une idée plus précise de leurs migrations.



Même si ce reptile renferme encore de nombreux secrets, il laisse entrevoir certaines de ses caractéristiques. Désormais, on connaît mieux les migrations de la tortue caouanne par exemple. Grâce tout d’abord à la pêche aux palangriers, dont elle se retrouve souvent victimes. Le bon réflexe désormais acquis des pêcheurs les conduits directement au centre de soins de Saint-Leu, Kélonia. Un mal pour un bien donc, puisque les scientifiques ne rateront pas l’occasion de lui poser une balise Argos. Depuis le début du programme Dymitile (*), elles sont 17 à avoir été affublées de ce boitier. Un volume représentatif qui aboutit aujourd’hui à des conclusions assez justes sur leurs mouvements. Mayeul Dalleau, doctorant en deuxième année de thèse à l’Université de la Réunion, suit avec attention leur itinéraire. De ces traces sur l’écran d’ordinateur, il a tout d’abord déduit cette découverte. Après leur départ des côtes réunionnaises, et par fidélité à leur site de ponte, les tortues mettent le cap sur Oman, un pays du Moyen Orient, situé au Sud de la péninsule d’Arabie. "On pensait qu’elle venait plutôt d’Afrique du Sud ou de Madagascar", avance le jeune spécialiste. Mais pourquoi et comment parviennent-elles jusqu’à la Réunion ? "C’est assez intriguant", répond-il. "Nous formulons l’hypothèse qu’elles dérivent". Autre enseignement, concernant les tortues vertes d’âge adulte, dont les balises sont fixées aux Iles éparses, là où elles pondent. Le suivi GPS a révélé que cette espèce parcourait un rayon beaucoup plus large que prévu. Reste à comprendre les raisons d’un tel déploiement. "Ce fonctionnement présente un avantage en terme de survie. Si un herbier est atteint, elle va se déplacer vers un autre". Mayeul Dalleau en déduit que "c’est une espèce robuste".

Un plan de conservation en vue

Une chose est sûre, ces parcours touchent pas moins de huit états voisins (Mozambique, Tanzanie, Kenya, Somalie, Madagascar, Seychelles, Maurice et la Réunion bien sûr). Voilà un argument implacable pour justifier d’une prise en compte de l’animal à grande échelle auprès des décideurs et financeurs. Car ce programme, qui devrait être bouclé d’ici un an, a pour ultime vocation la rédaction d’un plan de conservation, concernant directement tous les pays de la zone. C’est donc la concrétisation de plusieurs années de recherche. "Nous sommes satisfaits, il n’y a pas eu beaucoup d’échecs", confie le thésard. Désormais, en se fixant un autre angle d’approche, les données récoltées pourront fournir d’autres précieux renseignements. Qui nous renseigneraient par exemple sur la vitesse de nage de ces reptiles

D.F.B

(*) Dynamique migratoire des tortues marines dans les îles du Sud ouest de l’Océan Indien, programme lancé en 2009


Source : clicanoo.re

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La migration record des jeunes tortues marines


Les tortues de mers, déjà réputées pour parcourir de très longues distances vers leurs lieux de pontes, effectueraient également au début de leur vie une migration des plus impressionnantes, selon une nouvelle étude.

Si les tortues de mers adultes sont des championnes de la nage sur longue distance, leurs prouesses restent toutefois bien moindre à côté du périlleux parcours qu’elles effectuent au stade juvénile. Peter Meylan, professeur de sciences naturelles au collège Eckerd en Floride, a récemment découvert que les petites tortues effectuaient après leur naissance une migration qu’il décrit comme bien "plus étonnante" que celles accomplies par les adultes pour rejoindre le lieu de ponte.


Cet exode n’est entrepris qu’une seule fois au cours de la vie des tortues. "Il peut représenter des dizaines de milliers de kilomètres" souligne le chercheur dans un communiqué. Pour en arriver à une telle découverte, Peter Meylan et sa femme Ann Meylan, de l’institut de recherche sur la vie sauvage de Floride, ont analysé les données de suivi des tortues marines du Costa Rica récoltées sur de nombreuses années.

Les résultats de leur étude, publiées dans le Bulletin of the American Museum of Natural History, mettent en évidence une série de longues distances parcourues de façon récurrente chez les jeunes tortues avant que celles-ci ne soient complètement développées. La migration débute du Costa Rica pour finir vers des contrées lointaines telles que les Bermudes. A ce point, les jeunes accomplissent leur croissance. "Ils arrivent avec la taille d’une assiette et repartent avec la taille d’une baignoire", précise Peter Meylan.

Mais selon les chercheurs, ces migrations juvéniles représentent un danger pour les tortues marines, suggérant un renforcement de la protection des couloirs océaniques empruntés lors de leurs périlleux parcours. 


Source: http://www.maxisciences.com

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Impressionnant ce qu'elles peuvent faire.

Quant au renforcement de la protection, je crois que cela risque de prendre du temps.

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