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Iguana iguana

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Porto Rico veut se débarrasser de ses iguanes


Afin de mettre un terme à l’invasion des iguanes sur l’île, les autorités portoricaines envisagent de les abattre et de revendre leur viande aux Etats-Unis.

Si la plupart des iguanes sont menacés en Amérique Latine, ils proliférent à Porto Rico. A tel point que leur population, de l’ordre de quatre millions d’individus, dépasse même celle des êtres humains ! Une situation qui ne devrait toutefois plus durer bien longtemps au vu des projets des pouvoirs publics… « C’est un grand problème, auquel nous devons nous attaquer », a ainsi déclaré vendredi dernier Daniel Galan Kercado, secrétaire au Département des Ressources Naturelles, en évoquant l’invasion des reptiles.

Car ce qui constitue une attraction pour les touristes est le plus souvent perçu comme une contrainte par les résidents de l’île, quand bien même ce sont les Portoricains qui ont introduit les iguanes dans le pays. Alors qu’il existe depuis toujours une espèce endémique à l’Isla Mona, l’invasion des iguanes sur l’île principale de Porto-Rico a en effet commencé dans les années 1970, lorsque des particuliers ayant pris ces lézards exotiques comme animaux domestiques les ont ensuite relâchés dans la nature après qu’ils soient devenus trop gros. Car un iguane est loin d’être un petit lézard et peut mesurer jusqu’à 1m80…

Aujourd’hui, donc, les iguanes de Porto Rico sont accusés pêle-mêle de détruire les fondations en se terrant sous les immeubles, de provoquer des coupures d’électricité en faisant leurs nids près des centrales ou encore d’envahir les aéroports. Il y a quelques années, ils étaient du reste tellement nombreux à prendre des bains de soleil sur les pistes que certains pilotes ont dû se résoudre à dérouter leur appareil… Actuellement, près de 60 000 euros sont dépensés chaque année pour chasser les iguanes dans le seul aéroport international de Luis Munoz Marin, à San Juan. « Ils nous coûtent cher, très cher », constate Daniel Galan Kercado.
Source:http://www.zegreenweb.com/

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Les déplacer pour où?

Quatre millions d'iguanes ce n'est pas un chat à adopter. Et ça supposerais en plus d'avoir les moyens financiers et techniques de tous les attraper (on parle d'animaux capables de se cacher à la cime des arbres, de tuer un chien type épagneul pour se défendre ou d'infliger de sérieuses blessures à un homme adulte, rapides, excellents nageurs) pour ne pas avoir à refaire la même chose dans 10 ans.

L'avantage de leur méthode c'est qu'elle est très peu couteuse, il suffit d'autoriser et de réglementer la chasse ; le plus cher là dedans ce sont les structures de préparation de la viande qui seront de toutes façon à tout les coups une structure privée.

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Dans certaines zones oui. Sarah Wiener s'en était vu proposer dans une de ses émissions. Sinon il reste les croquettes pour chat. La peau de l'iguane servira aussi je pense.

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flaac a écrit:
Les déplacer pour où?

Quatre millions d'iguanes ce n'est pas un chat à adopter. Et ça supposerais en plus d'avoir les moyens financiers et techniques de tous les attraper (on parle d'animaux capables de se cacher à la cime des arbres, de tuer un chien type épagneul pour se défendre ou d'infliger de sérieuses blessures à un homme adulte, rapides, excellents nageurs) pour ne pas avoir à refaire la même chose dans 10 ans.

L'avantage de leur méthode c'est qu'elle est très peu couteuse, il suffit d'autoriser et de réglementer la chasse ; le plus cher là dedans ce sont les structures de préparation de la viande qui seront de toutes façon à tout les coups une structure privée.


je trouve ça absurde tous simplement Evil or Very Mad encore des animaux innocent qui vont payer de leur vie la connerie humaine Mad

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« Euthanasier les iguanes verts est la seule solution... »


Chloé Rodrigues, vétérinaire et éthologiste (spécialiste du comportement animal), s'occupe, au sein de son équipe, des iguanes de Martinique. Elle tire un constat dramatique. L'iguane vert, issu du continent américain, devient une véritable menace pour l'iguane Délicatissima, l'espèce endémique.

L'iguane vert que l'on prend plaisir à voir au Fort Saint-Louis menacerait l'espèce endémique, le Délicatissima. La menace est-elle bien réelle ?

Chloé Rodrigues, vétérinaire et éthologiste. Oui, la menace semble bien réelle pour le Délicatissima. L'iguane vert est originaire d'Amérique centrale et du Sud. Michel Breuil, spécialiste national des iguanes, qui les a largement étudiés, estime qu'ils ont été rapportés lors de voyages en Amérique du Sud. Ces iguanes ont d'abord été implantés aux Saintes où ils se sont mêlés à la population endémique, formant une espèce hybride. Ensuite, pour la Martinique, c'est le père Pinchon qui en a ramené et qui les a mis en zoo. A la fermeture du zoo, les iguanes ont été relâchés dans la nature. Cette espèce est nuisible pour l'iguane Délicatissima parce que plus prolifique et plus robuste. Les femelles sont plus grandes donc pondent plus d'oeufs que les femelles Délicatissima. Les mâles sont, eux, plus forts et lors de combats de territoire, ils gagnent à tous les coups.

S'agit-il d'éradiquer purement et simplement l'espèce posant problème ?

Non pas du tout! Il s'agit plutôt de réguler les populations. Ce qu'on voudrait, c'est circonscrire l'espèce au Fort Saint-Louis où elle a été relâchée au départ et éviter à tout prix que les individus aillent se promener dans le Nord, par exemple. S'ils arrivaient jusqu'au Robert, il pourrait menacer le Délicatisssima sur son territoire des îlets du Robert. On voudrait éviter aussi qu'ils aillent vers le port et qu'ils soient transportés à la Dominique. Il faut savoir qu'à la Dominique, il existe la plus grande population de Délicatissima de la région. Ce serait une catastrophe!

Approximativement, cette population d'iguane est composée de combien d'individus ?

On pense aujourd'hui qu'il y en a cinq ou six fois plus que ce que nous avions estimé au départ. Pour un iguane vu, il y en a au moins quatre qui restent cachés. Les chiffres ne peuvent donc pas être exacts. Et surtout, il y en a partout à Fort-de-France, qui se baladent dans les rues, qui se promènent dans les maisons.

Potentiellement, ce sont ces iguanes qui vont pouvoir s'embarquer clandestinement sur les bateaux. Il faudrait 300 individus sur le Fort Saint-Louis, pas plus. Les iguanes sont très territoriaux. Une fois qu'ils ont tout ce qu'ils veulent sur leur territoire, ils ne vont pas ailleurs. Ceux du Fort Saint-Louis ne sont pas menaçants pour les autres, à partir du moment où ils ne se répandent pas partout.

L'euthanasie est donc la seule solution ?

Oui. Cela ne nous fait pas du tout plaisir mais nous ne pouvons pas nous permettre de les réintroduire dans leur milieu d'origine. Nous les euthanasions par le froid, anesthésiés au préalable. Ils ne souffrent pas...
Source: http://www.martinique.franceantilles.fr/actualite/environnement/euthanasier-les-iguanes-verts-est-la-seule-solution-148757.php

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