Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
askook

Paléontologie chélonienne

Messages recommandés

Une nouvelle espèce de tortue fossile découverte dans les Pyrénées


Publiant leurs travaux dans Cretaceous Research, des chercheurs espagnols ont découvert les fossiles d’une nouvelle espèce de tortue aquatique, qui vivait dans les Pyrénées il y a quelque 65 millions d’années, et se serait éteinte en même temps que les dinosaures.


Reconstitution de ce à quoi devait ressembler la tortue Polysternon isonae (Crédit photo : Oscar Sanisidro)


Polysternon isonae a été nommée d’après la municipalité de Isona I Conca Dellà (Catalogne, Espagne), où ses restes fossiles ont été découverts par les chercheurs de plusieurs universités et instituts espagnols au cours de deux campagnes estivales de fouilles en 2008 et 2009. Dénichés dans des grès très durs, le spécimen est une tortue aquatique qui vivait dans les Pyrénées il y a un peu plus de 65 millions d’années.

Ces restes comprennent des dizaines de plaques isolées provenant de la fragmentation de carapaces au niveau de leurs points de suture, et - plus important - un fragment de la face ventrale d'une carapace ainsi qu’une carapace presque entière, aux caractéristiques morphologiques d’un grand intérêt pour les paléontologues.
Source: http://www.maxisciences.com

Article:

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Carbonemys cofrinii, une nouvelle tortue géante fossilisée en Colombie


Après avoir surpris le monde en dévoilant un fossile de serpent de 13 mètres de long, la mine de Cerrejón fait à nouveau parler d’elle, cette fois pour une tortue géante d'une espèce inconnue, Carbonemys cofrinii. La carapace de ce fossile mesure 172 cm de long. Son propriétaire, qui vivait en eau douce, ne devait pas craindre pas les crocodiles, bien au contraire…


Reconstitution artistique de Carbonemys cofrinii. Elle tient dans sa gueule un petit crocodilomorphe.

La mine de Cerrejón, qui s’étend sur 69.000 hectares en Colombie, serait l’une des plus grandes zones d’extraction de charbon à ciel ouvert du monde. Elle a été le théâtre d’une découverte de taille en 2009. Des paléontologues y ont en effet trouvé un fossile de serpent long de 13 mètres. De son vivant, le titanesque boa de Cerrejón, Titanoboa cerrejonensi, aurait pu peser jusqu’à 1,25 tonne et se nourrissait entre autres de crocodiles.

Cette région semble avoir été propice au développement de reptiles géants il y a 60 millions d’années (Paléocène), près de 5 millions d’années après la disparition des dinosaures. Des paléontologues, menés par Edwin Cadena de la North Carolina State University, viennent de décrire dans le Journal of Systematic Palaeontology une nouvelle espèce de tortue qui possédait la deuxième plus grande carapace connue pour le sous-ordre des pleurodires. Petit détail, mais qui a son importance, la tortue du charbon, c’est son nom, aurait pu manger des crocodiles.

Un gigantisme d'une tortue d’eau douce

Les pleurodires ont la particularité de replier leur cou horizontalement en S, et non verticalement. La nouvelle espèce, classée au sein de la superfamille des pelomedusoidés, se nomme Carbonemys cofrinii, en référence au site où elle a été trouvée et donc au charbon. Le crâne extrait de la mine mesure 24 cm de long et 16 cm de large. Une carapace trouvée à proximité, et attribuée au même animal, présente quant à elle une longueur de 172 cm. Par comparaison, les actuelles tortues géantes des Seychelles (Geochelone gigantea) ou tortues géantes des Galápagos (Geochelone nigra) atteignent une taille maximale de 120 cm.

Cette nouvelle espèce n’était pas la plus grande de son époque, mais bien celle du milieu qu'elle occupait. Selon les auteurs, elle serait la première preuve de l’existence d’un gigantisme chez les tortues d’eau douce. Elle vivait dans un environnement ressemblant à celui de l’actuel delta du Mississippi, mais sous un climat plus chaud. Plusieurs changements au sein des écosystèmes de la région du Cerrejón auraient été propices au développement de reptiles de grande taille : une diminution du nombre de prédateurs, des ressources alimentaires en suffisance, une augmentation des espaces disponibles et enfin un réchauffement du climat. Des études devront maintenant confirmer ou infirmer ces hypothèses.

Cet animal était omnivore mais il devait apprécier la viande. La puissance et la robustesse de ses mâchoires laissent penser qu’il pouvait très certainement se nourrir d’autres tortues ou même de petits crocodiles. Un seul spécimen de cette espèce a été trouvé à ce jour. L’un des auteurs, Dan Ksepka, avance une nouvelle hypothèse pour expliquer ce détail : les besoins de la tortue du charbon étaient tels qu’elle a probablement éliminé ou provoqué la fuite de ses concurrents. Par conséquence, il existe peu de chance de retrouver plusieurs Carbonemys cofrinii fossilisées à proximité les unes des autres.
Source: http://www.futura-sciences.com/fr

Article:

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Des tortues fossilisées en plein coït il y à 47 000 ans.


Détaillée mercredi 20 juin dans la revue Biology Letters, la découverte, en Allemagne, des fossiles de plusieurs couples de tortues mortes en pleine étreinte amoureuse suggère la haute toxicité des eaux d’un lac occupant le site il y a près de 50 millions d'années.



C'est dans l’ancienne carrière de Messel, près de Francfort, en Allemagne, que des chercheurs de l'Université allemande de Tübingen ont fait une découverte surprenante. En effet, ils ont mis au jour 9 couples de tortues de l’espèce aujourd'hui éteinte Allaeochelys crassesculpta, surprises par la mort alors qu’elles étaient en train de s’accoupler. Des tortues fossilisées depuis 47.000 ans à l’emplacement de ce qui était à l’époque un lac volcanique.

Mais que s’est-il passé pour ces malheureux reptiles ? "Des millions d'animaux vivent et meurent chaque année et nombre d'entre eux se fossilisent par hasard mais il n'y a vraiment aucune raison que ça arrive lorsque vous êtes en train de vous reproduire. Il est hautement improbable que les deux partenaires meurent en même temps, et les chances que les deux soient fossilisés à la fois sont encore plus maigres", indique Walter Joyce, de l'Université allemande de Tübingen cité par l'AFP. La situation dans laquelle ont été découvertes les tortues a donc particulièrement étonné les chercheurs.

Néanmoins, M. Joyce et ses collègues ont désormais la preuve que le gisement de Messel était en fait un lac volcanique dont les eaux étaient certes toxiques mais seulement à grande profondeur. Une information importante dans la mesure où les chercheurs trouvaient "peu plausible" que ces tortues – aquatiques, détail important – se soient amusé à nager, à se faire la cour puis à s'accoupler dans des eaux empoisonnées. Il est ainsi plutôt vraisemblable que les animaux étaient occupés à copuler au fond de l’eau lorsqu’ils ont succombé aux substances toxiques polluant le lac et issues de l’activité volcanique environnant celui-ci.

Une toxicité trop faible en surface pour dissuader les animaux de pénétrer dans l’eau, mais suffisamment concentrée en profondeur pour pénétrer l’organisme des tortues par la peau. En effet, "une fois que le mâle a réussi à monter la femelle, le couple reste souvent figé dans cette position avant de se séparer", au risque de "couler à des profondeurs considérables", estiment les auteurs de l'étude. Une plongé qui s'est avérée fatale pour les tortues retrouvées fossilisées.
Source: http://www.maxisciences.com

Article:

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

L'Institut de Paléobiologie de Varsovie en Pologne confirme avoir découvert les fossiles de tortue les plus vieux du monde, soit 215 millions d'années



Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Un cimetière de tortue du Jurassique retrouvé en Chine


Plus de 1.800 squelettes de tortues du Jurassique ont été retrouvés en Chine. La découverte devrait permettre aux paléontologues de recueillir des données précieuses permettant de caractériser la diversité des spécimens au sein de cette espèce.



Un "cimetière" de tortues datant de l’ère du Jurassique a été mis au jour en Chine, au nord-ouest de la province du Xinjiang. Au total, plus de 1.800 squelettes ont été retrouvés empilés les uns sur les autres. Selon les paléontologues, la mort des reptiles remonte à près de 160 millions d’années. La cause de ce décès de masse serait liée principalement à une période de grosse sécheresse durant laquelle les tortues se seraient rassemblées sur les derniers points d’eau en attendant la pluie.

L’averse n’arrivant pas, la terre se serait petit à petit asséchée provoquant la mort des reptiles. C’est alors peu après leur trépas que des ondées se seraient finalement manifestées, inondant la zone et entrainant les cadavres vers un point recouvert de sédiments avec le temps. La découverte annoncée dans la dernière édition de la revue allemande Naturwissenschaften, fait part d’une concentration du nombre de squelette allant jusqu’à 36 spécimens par mètre carré.

"La découverte de ce site augmente considérablement le nombre de tortues du Jurassique répertoriées à ce jour" explique à LiveScience Walter Joyce, spécialiste des tortues fossiles à l'Université de Tübingen en Allemagne. Ce nouvel échantillon offre aux chercheurs une occasion rare d’étudier les variations entre les individus d’une même espèce fossile. "Nous savons au regard des organismes vivants que les individus de certaines espèces se ressemblent beaucoup, alors que les individus d'autres espèces montrent une grande variation" explique le spécialiste.

Celui-ci ajoute : "En tant que paléontologue, il est donc toujours difficile d'évaluer si votre fossile est différent des autres parce qu’il s'agit d'une nouvelle espèce, ou parce qu'il fait partie d'une déjà connue composé de spécimens variables". Il conclut : "Grâce aux données récoltées sur le nouveau site, nous allons enfin être en mesure d’évaluer plus rigoureusement les schémas de diversité de tortues vivant en Asie durant le Jurassique".
Source: http://www.maxisciences.com

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Maroc : Découverte d'une nouvelle espèce de tortue préhistorique

Des chercheurs (paléontologues) ont récemment découvert une nouvelle espèce de tortue grâce à un fossile préhistorique datant d’environ 67 millions d'années et se trouvant au Maroc.

Nommée Ocepechelon Bouyai, en référence à l’OCP (office chérifien des phosphates) et au mot grec Chélone qui signifie tortue, cette drôle de trouvaille serait l’une des plus grandes tortues marines qui auraient existé, selon une étude publiée dans la revue Plos ONE et reprise par sci-news.com. Le nom a également été donné en l’honneur de Baâdi Bouya, chef du Service Géologie au sein de l'OCP et qui a apporté son aide aux chercheurs lors du travail sur le terrain.

Ocepechelon, dont le crâne mesure 70 cm de long a été découverte dans la région de Sidi Chennane, dans la province de Khouribga, au Maroc.



Cette découverte vient s’ajouter aux trouvailles peu nombreuses mais uniques qu’a connues le Maroc en terme de paléontologie, comme les ossements d'un dinosaure vieux de 180 millions d’années, découvert en 2003, ou encore un ptérosaure, il y a trois ans.
Source: http://www.yabiladi.com

Article:

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...