Filoue11 0 Posté(e) le 14 août 2013 Il y a des serpents mais pas de vipères à ToulousePierre-Olivier Cochard bénévole à «SOS serpents» montre la couleuvre à collier qu'il vient de capturer dans un jardin. photo DDM. Nature Midi PyrénéesDepuis 2009, «SOS Serpents» récupère les serpents qui s’égarent dans les jardins et réconforte les particuliers qui ne parviennent pas à admettre que les vipères ont disparu de Toulouse.«Il y a un serpent dans mon jardin !» Régulièrement sollicités par cette phrase criée dans le combiné, les herpétologues de l’association Nature Midi Pyrénées ont fini par transformer l’appel au secours en nom de baptême de leur groupe de bénévoles. Créé en 2009, «Il y a un serpent dans mon jardin» répond aux appels des habitants confrontés à la présence imprévue d’un serpent sur la terrasse, dans le salon ou sur les plates-bandes. Depuis 2011, le groupe également appelé «SOS Serpents» intervient à la demande des pompiers. Les bénévoles sont dans toute la région. Mais c’est autour de Toulouse que les appels sont les plus nombreux...«Les gens sont paniqués»«En zone rurale, les gens ne nous sollicitent pas, car ils ont tendance à tuer les serpents comme ils l’ont toujours fait. Pourtant, que ce soit des vipères ou des couleuvres, toutes les espèces sont totalement protégées depuis 2007», constate Pascaline Silande, bénévole à SOS Serpents.Depuis début 2013, le groupe a été sollicité à une cinquantaine de reprises dans des circonstances qui se répètent. «En général, les gens sont paniqués. Nous leur demandons de nous décrire l’animal. Très souvent, c’est une couleuvre. Nous leur expliquons que ce n’est pas dangereux mais cela ne suffit pas pour les apaiser. Lors de notre intervention, nous capturons le serpent et nous le remettons en liberté dans le jardin ou dans un rayon de 50 mètres car la loi interdit également de les déplacer.»La couleuvre se faufile jusque dans les salonsAutour de Toulouse, les risques de faire une mauvaise rencontre sont d’ailleurs quasi inexistants.Sensibles aux pesticides et a l’altération de leur milieu de vie par l’intensification de l’agriculture et l’urbanisation, les vipères ont disparu.«En Haute-Garonne, il en reste encore quelques-unes dans le piémont Pyrénéen et éventuellement en forêt. Mais très rarement.» Pour 2012, les herpétologue n’ont été contactés qu’une ou deux fois pour de vraies vipères. «Ces appels venaient des Pyrénées. Nous n’en avions aucun pour la Haute-Garonne et nous n’en avons pas eu pour cette année».Parmi les serpents qui paniquent les Toulousains, la couleuvre jaune et verte de parfois 1,50 mètre n’hésite pas à rechercher la fraîcheur jusque dans les salons. Espèce la plus commune du département, elle y supplante la couleuvre vipérine qui, bien qu’inoffensive, ressemble un peu trop à sa cousine la vipère. La douce couleuvre à collier est troisième. Alors, comme c’est souvent le cas, votre chat ramène un serpent à la maison, pas de panique, c’est sûrement une couleuvre qu’il aura de toute façon beaucoup de mal à avaler.B.dv.ladepeche.fr Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
gekreuzigt 0 Posté(e) le 14 août 2013 Pierre-Olivier Cochard bénévole à «SOS serpents» montre la couleuvre à collier qu'il vient de capturer dans un jardin. a écrit:Perdu, c'est une verte et jaune. Un classique journalistique! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites