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L'encéphalite virale équine et le Virus du Nil Occidental (VNO)

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Encéphalite virale équine


Les maladies touchant le système nerveux central des chevaux peuvent avoir de nombreuses causes. Elles peuvent notamment être d'origine virale, bactérienne, parasitique ou traumatique, ou être liées au développement. Dans l'ensemble, les maladies du système nerveux central ne sont pas très répandues. Parmi les causes virales des maladies du cerveau ou de la moelle épinière chez les chevaux, on trouve notamment les arbovirus, les virus herpétiques et celui de la rage.

Les maladies causées par les arbovirus sont propagées par divers arthropodes comme les moustiques, les mouches piqueuses et les tiques. En règle générale, les maladies d'origine arbovirale se manifestent par les signes suivants : de la fièvre, un maintien déprimé, une modification du comportement, un manque de coordination, la paralysie et la mort. Les virus sont transmis aux chevaux par des insectes, dont les moustiques, pendant la saison d'activité de ces derniers (en été et à l'automne). Les oiseaux sont les hôtes naturels de ces virus. Les deux groupes d'arbovirus qui s'attaquent aux chevaux sont les alphavirus et les flavivirus.

Les alphavirus, qui appartiennent à la famille des togaviridés, sont à l'origine des encéphalites équines de l'Est, de l'Ouest et du Venezuela (EEE, EEO, EEV). En Ontario, l'encéphalite équine de l'Est a été détectée chez des chevaux qui habitent la province ou qui ont été infectés lors de déplacements dans d'autres régions de l'Amérique du Nord. Le virus de l'EEE est transmis par des moustiques qui se nourrissent normalement du sang des oiseaux. Les humains, les chevaux, les porcs et les oiseaux sont à risque d'infection pendant les périodes où la population de moustiques est élevée. Le virus de l'EEE s'étend du Sud-Est du Canada au Sud-Est des États-Unis, ainsi qu'aux Caraïbes, à l'Amérique du Sud et à l'Amérique centrale. De 80 à 90 pour cent des chevaux infectés contractent la maladie de manière aiguë et mortelle et les survivants montrent des signes de troubles neurologiques. De 1938 à l'automne 1992, aucun cas d'EEE n'a été diagnostiqué en Ontario. Depuis 1992, on y a recensé quatre cas d'infection sporadique à l'EEE. À l'automne 1994, la maladie a été diagnostiquée chez deux chevaux de la région de Bracebridge. Cinq autres sont morts au cours de la flambée de 1994, mais n'ont pas fait l'objet d'un dépistage. Un seul cas a été dépisté dans la région d'Orillia en 1997. On a diagnostiqué deux cas d'EEE chez les chevaux en 2001 et un seul en 2002. Il existe des vaccins qui peuvent prévenir ces maladies.

Les flavivirus comprennent entre autres les virus de l'encéphalite japonaise B et de l'encéphalite de Saint-Louis, le virus du Nil occidental (VNO), le virus Powassan et celui de l'encéphalite de Murray Valley. On a recensé des cas d'encéphalite virale attribuable au virus du Nil occidental dans l'État de New York à la fin de l'été et à l'automne 1999. Il s'agissait de la première flambée de ce virus signalée dans l'hémisphère occidental. Cette maladie a été découverte en Ouganda en 1937. Depuis 1999, le VNO a été diagnostiqué dans 44 États et cinq provinces. On a avancé la théorie selon laquelle le virus est entré aux États-Unis par l'intermédiaire d'un ou de plusieurs oiseaux importés. Le virus a hiverné au Canada au sein des populations d'oiseaux sauvages et de moustiques. Le cycle de vie du virus commence lorsqu'un moustique se nourrit du sang d'un oiseau porteur du VNO. Le virus est amplifié chez les oiseaux. Les moustiques infectés transmettent alors le VNO aux humains et aux animaux lorsqu'ils les piquent. On a démontré qu'il y avait transmission verticale du virus chez les moustiques (de l'adulte aux œufs, puis aux larves et à l'adulte). La période d'incubation d'une infection au VNO chez les chevaux dure normalement de cinq à quinze jours. Le virus est présent dans les réservoirs de moustiques et chez les oiseaux dans chaque comté de l'Ontario.

Le virus herpétique équin est également connu sous le nom de rhinopneumonie virale équine. Il existe de nombreuses souches de virus herpétique équin (VHE) transmises entre les chevaux par les liquides organiques, dont les sécrétions nasales. Les chevaux ont généralement des titres d'anticorps au VHE de sous-types 1, 2 et 4. Cela indique qu'ils ont été exposés aux virus à un certain moment de leur vie. Les sous-types 1 et 4 peuvent causer des maladies du système nerveux central, des maladies respiratoires et des avortements. Une maladie neurologique peut survenir après une maladie respiratoire découlant d'une infection au virus herpétique. Elle se manifeste généralement dans l'arrière-train du cheval, notamment par la paralysie des pattes, de la vessie et du rectum. Le cerveau et le tronc cérébral peuvent également être touchés. Des vaccins à virus vivant modifié et à virus tué sont disponibles. L'étiquette indique que ces vaccins préviennent les maladies respiratoires et les avortements. Les fabricants ne font aucune allégation quant à la prévention des maladies neurologiques.

Le virus de la rage est une cause bien connue de maladie mortelle chez de nombreux mammifères. Ce virus se transmet par la morsure d'animaux infectés, comme les renards, les mouffettes et les chauves-souris, bien qu'il puisse aussi être propagé par d'autres mammifères. Les moufettes sont des réservoirs de ce virus. Le programme de vaccination de la faune du ministère des Richesses naturelles de l'Ontario a pratiquement éliminé la rage chez les renards. La plus récente menace provient de l'apparition de la rage chez les ratons laveurs de l'Est de l'Ontario. On n'a signalé aucun cas de rage des chevaux en 1997, en 1998 ou en 1999. En 2000, on a recensé 3 cas de rage chez les chevaux dans l'Ouest de l'Ontario, alors qu'on a diagnostiqué cinq cas en 2001 (trois dans l'Ouest, un au centre et un au Nord de l'Ontario) et un seul cas en 2002. La rage est une maladie à progression rapide qui peut être prévenue grâce à la vaccination. Les vaccins doivent être administrés par un vétérinaire breveté. Le ministère des Richesses naturelles de l'Ontario a pris des mesures extensives de lutte dans le but d'empêcher la propagation de la rage des ratons laveurs.

Résumé

Jusqu'à la fin de l'été 2002, l'encéphalite virale des chevaux n'était pas très répandue en Ontario. Elle peut être évitée grâce à un programme de prophylaxie qui prévoit l'administration de vaccins et la lutte contre les vecteurs arthropodes comme les moustiques et les mouches piqueuses. Les insectifuges dont l'usage est autorisé sur les chevaux ont un effet répulsif de courte durée à l'égard des moustiques. Vous pouvez réduire la population de moustiques chez vous et dans votre voisinage en réduisant la quantité d'eau stagnante où pondent les moustiques. Communiquez avec votre vétérinaire pour obtenir des conseils au sujet des vaccins à administrer dans le cadre d'un programme de prophylaxie afin de réduire le risque d'infection de vos chevaux par l'un de ces virus.

Origine du texte : http://www.omafra.gov.on.ca/french/livestock/horses/facts/info_equv.htm

En relation avec le texte ci-dessus quelques "questions/réponses" .
Tout ceci s'adresse aux propriétaires de chevaux de l'Ontario (Canada) mais un cheval français ressemble assez fortement à un cheval canadien ! Bien entendu ne pas tenir compte des adresses ou autres num de téléphones ! Je ne place ceci qu'à titre de renseignement ! Mais quelques cas de VNO ont été recensés en France . Sachez aussi que la transmission à l'homme est bien réelle ! Lisez ceci : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/medecine/d/le-virus-du-nil-occidental-bientot-place-sous-surveillance-en-france_46609/



Le Virus du Nil Occidental (VNO)


Questions et réponses destinées aux propriétaires de chevaux de l'Ontario


Q1. Qu'est-ce que le virus du Nil occidental (VNO)?
R1. Le virus du Nil occidental, transmis par les moustiques, est à l'origine d'une maladie inflammatoire du système nerveux central (encéphalite).

Q2. Est-ce que je peux protéger mon cheval du VNO?
R2. Oui. Un vaccin contre le VNO approuvé provisoirement, fabriqué par Fort Dodge Laboratories Inc. et distribué par les Laboratoires Wyeth Animal Health aux vétérinaires brevetés canadiens, est disponible pour les chevaux. Il est sans danger et s'est avéré efficace au cours d'essais en laboratoire. Son approbation définitive dépendra des résultats d'essais plus poussés sur les animaux.

Q3. Quel est le protocole de vaccination contre le VNO?
R3. Le premier vaccin contre le VNO nécessite deux injections à un intervalle de 3 à 6 semaines, suivies d'un rappel annuel. Un rappel à tous les 4 à 6 mois est recommandé pour les chevaux à haut risque comme ceux qui se rendent dans des régions où les moustiques survivent toute l'année et les chevaux d'élite. Afin d'assurer une protection complète, le premier vaccin doit être administré deux mois avant l'apparition des moustiques. Discutez avec votre vétérinaire d'un programme de vaccination complet afin de protéger votre cheval du VNO et d'autres maladies.

Q4. Si mon cheval est vacciné contre l'encéphalite équine de l'Est (EEE) ou l'encéphalite équine de Ouest (EEO), sera-t-il protégé contre le VNO?
R4. Non. Les virus à l'origine de l'EEE et de l'EEO appartiennent à une autre famille de virus pour laquelle il n'existe aucune protection croisée contre le VNO.

Q5. Est-ce que les poulains ou les juments gravides peuvent être vaccinés?
R5. Les protocoles de vaccination doivent être examinés avec votre vétérinaire. La protection est transmise au poulain par l'intermédiaire du colostrum de la jument vaccinée. Les recommandations relatives aux vaccins de rappel du VNO pour les juments gravides sont extrapolées à partir des recommandations relatives à l'encéphalomyélite de l'Est et de l'Ouest (AAEP Guidelines for Vaccination of Horses, 2001). Le rappel pour les juments gravides, de 4 à 6 semaines avant la mise bas, augmente la concentration d'immunoglobulines dans le colostrum, ce qui protège habituellement les poulains contre ces maladies pendant 6 ou 7 mois. Les poulains de juments vaccinées doivent recevoir leur premier vaccin dès l'âge de 6 mois afin d'éviter les anticorps maternels. On doit d'abord leur administrer une série de 3 doses de vaccin mort à un intervalle de 4 à 6 semaines (à l'âge de 6, 7 et 9 mois).

Q6. Est-ce que ce vaccin peut être utilisé dans le cas des ânes ou des mules?
R6. L'utilisation du vaccin contre le VNO pour d'autres membres de la famille équine, comme les ânes, les mules ou les zèbres, doit être examinée avec votre vétérinaire.

Q7. Quelles autres mesures puis-je prendre pour protéger mon cheval?
R7. On conseille aux propriétaires de chevaux de faire disparaître les lieux potentiels de reproduction des moustiques et de diminuer les risques de piqûre en s'abstenant de sortir durant les périodes d'activité maximale des moustiques, à l'aube et au crépuscule. On recommande aussi de protéger le cheval à l'aide d'insectifuges, d'une couverture et d'un masque.

Q8. Quelle est la gravité de la maladie causée par le VNO chez les chevaux?
R8. L'infection due au VNO peut entraîner l'inflammation du système nerveux central (encéphalite). Les symptômes suivants peuvent se manifester : apathie, tremblements, dépression, perte d'appétit, troubles locomoteurs et manque de coordination, faiblesse, inclinaison de la tête et paralysie partielle, convulsions et même la mort. La fièvre apparaît uniquement dans environ 25 % des cas. La maladie peut progresser très rapidement et les symptômes graves, apparaître dans les 12 heures. Les taux de mortalité chez les chevaux atteints sont très élevés - pouvant aller de 20 à 40 %.

Q9. Est-ce qu'on peut soigner un cheval infecté par le VNO?
R9. Il n'existe aucun traitement particulier pour le VNO. Comme la maladie est causée par un virus, les antibiotiques sont sans effet. Communiquez avec votre vétérinaire si vous remarquez des signes de maladie du système nerveux. Votre vétérinaire administrera une thérapie de soutien, c'est-à-dire des soins infirmiers de qualité et des solutés afin de prévenir la déshydratation, et prendra des mesures afin d'éviter les infections secondaires. Par la suite, il recueillera des échantillons afin d'effectuer des tests en laboratoire. Si votre vétérinaire soupçonne qu'il s'agit de la rage ou d'une encéphalite équine, l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) en sera avisée.

Q10. Est-ce que certains chevaux sont plus prédisposés à l'infection due au VNO?
R10. Tous les chevaux peuvent être infectés par le VNO, peu importe leur âge, leur race ou leur état de santé.

Q11. Est-ce qu'un cheval infecté doit être mis en quarantaine ou euthanasié?
R11. Il n'existe aucune preuve que le VNO puisse se transmettre directement des chevaux à d'autres espèces, y compris aux humains. Il n'est pas nécessaire de le mettre en quarantaine. La plupart des chevaux exposés au VNO ne manifestent aucun symptôme de la maladie. La majorité de ceux qui présentent des symptômes cliniques se rétablissent, surtout si l'infection est diagnostiquée très tôt. L'euthanasie est nécessaire uniquement si le cheval souffre et a peu de chances de se remettre.

Q12. Est-ce que les chevaux peuvent être infectés par d'autres maladies transmises par les moustiques?
R12. Oui. Le VNO appartient à une classe de virus appelée arbovirus, à l'origine de maladies propagées par les piqûres d'insectes comme les moustiques, les mouches et les tiques. La maladie se transmet et se propage lorsque les insectes sont actifs. Les oiseaux sont les hôtes naturels de ces virus.

Q13. Est-ce que le VNO est la seule cause des maladies du système nerveux central chez les chevaux?
R13. Non. Ces maladies peuvent découler de diverses causes, y compris les virus, les bactéries, les parasites, les troubles de développement ou les lésions traumatiques.

Q14. Est-il facile de diagnostiquer une infection due au VNO?
R14. Les symptômes de l'infection sont semblables à ceux de la rage, de l'encéphalite équine de l'Est (EEE), de l'encéphalite équine de l'Ouest (EEO), de la myéloencéphalite équine causée par des protozoaires, de la forme neurologique du virus de l'herpès et de la spondylopathie cervicale. Communiquez immédiatement avec votre vétérinaire si vous remarquez l'un des signes de maladie du système nerveux central. Une analyse sanguine peut s'avérer utile afin d'identifier la cause de l'infection. Si le cheval meurt, une autopsie complète et des tests ultérieurs sont recommandés dans le but de déterminer la cause de la mort. Comme le requiert la Loi sur la santé des animaux du Canada, les chevaux soupçonnés de souffrir de la rage doivent être signalés à l'Agence canadienne d'inspection des aliments.

Q15. Jusqu'à quel point le VNO est-il répandu en Ontario?
R15. En 2002, on a trouvé des preuves de la présence généralisée du VNO chez les oiseaux et les moustiques partout en Ontario. Dès l'automne, les premières infections humaines et équines dues au VNO ont été signalées. En Ontario, le VNO a été diagnostiqué comme étant la cause probable ou confirmée de 107 cas d'infection chez les chevaux. Des renseignements non scientifiques laissent croire que le nombre d'infections équines est en réalité plus élevé. Le ministère poursuit actuellement une enquête auprès des vétérinaires équins afin de mieux connaître les niveaux d'infection.

Q16. Quels autres animaux sont touchés par le VNO?
R16. On a signalé des infections au VNO chez un large éventail d'animaux et d'oiseaux, y compris les chevaux, les chiens, les chats, les chevreuils, les corneilles, les poulets, les geais, les oiseaux de proie et les hiboux. Les chevaux et les oiseaux de la famille des corvidés, dont les corbeaux, les pies bavardes, les geais et les corneilles, sont particulièrement vulnérables au VNO.

Q17. Comment savoir si le VNO est présent dans ma région?
R17. Habituellement, les premiers signes de la présence du VNO se manifestent par la mort inexpliquée d'oiseaux sauvages. Le gouvernement de l'Ontario a mis en œuvre un programme actif de surveillance de ce virus. Les résultats des tests pour votre région sont disponibles sur le site Web du ministère de la Santé (www.gov.on.ca/health) ou au bureau de santé publique de votre région. Si vous trouvez un oiseau mort sans raison apparente, communiquez avec le bureau de santé publique de votre région.

Q18. Est-ce que les animaux ou les oiseaux infectés par le VNO peuvent transmettre la maladie aux humains?
R18. Il n'existe aucune preuve que le VNO puisse être transmis directement d'un animal ou d'un oiseau infecté à un humain. L'infection se produit à la suite d'une piqûre de moustique porteur du VNO, pour les humains comme pour les animaux.

Q19. Est-ce qu'on s'attend à ce que le VNO se propage en Ontario?
R19. Le VNO est une maladie transmise par les moustiques. En conséquence, dès le début de la saison des moustiques en 2003, les résidents de l'Ontario devraient s'attendre à ce que le VNO soit généralement répandu dans la province. La maladie émergente due au VNO est grave, mais le risque de transmission au cheval ou aux personnes demeure très faible.

Q20. Quand le VNO est-il apparu pour la première fois?
R20. Le VNO a d'abord été détecté en Afrique en 1937 et est apparu ensuite dans la région de New York en 1999. Depuis, le virus s'est largement répandu à travers les États-Unis et au Canada. En 2001, les premiers signes de la présence du VNO en Ontario se sont manifestés chez les oiseaux et les moustiques. En 2002, le VNO a été signalé au Manitoba, en Ontario, au Québec, en Saskatchewan et en Nouvelle-Écosse.

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