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Jaelle1

Le deuil chez les vétérinaires

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Citation :
Les vétérinaires sont affligés par le deuil

La pratique de l’euthanasie est courante dans la vie des vétérinaires. Mais ils ne sont pas préparés à cet aspect de leur travail

La pratique de l’euthanasie est courante dans la vie des vétérinaires. Mais ils ne sont pas préparés à cet aspect de leur travail.

C’est l’amour des bêtes qui conduit les vétérinaires à choisir leur profession. Toutefois, une de leurs principales interventions lorsqu’ils arrivent sur le marché du travail consiste à euthanasier des chiens et des chats en pleine santé. «C’est très éprouvant pour eux. Ils ont été formés pour prodiguer des soins aux animaux malades, mais ils doivent souvent les aider à mourir», signale Anne-Marie Lamothe.

Mme Lamothe vient de déposer une thèse de doctorat sur le deuil chez les vétérinaires au Département de psychologie. Un sujet méconnu et totalement ignoré jusque-là dans la littérature scientifique. «Il existe plusieurs études sur le deuil des personnes à la suite de la perte de leur animal favori, mais aucune, à notre connaissance, n’a porté sur les émotions vécues par les vétérinaires», explique cette clinicienne qui travaille, entre autres, auprès des jeunes et des adultes toxicomanes à Mascouche, au nord de Montréal.

Les émotions des vétérinaires à l’égard de la mort des animaux peuvent être dévastatrices. Sur la quarantaine de «Drs Doolittle» qui ont collaboré directement ou non avec la chercheuse, plusieurs ont éclaté en sanglots au cours des entrevues qu’elle a menées, et quatre ont même confié qu’ils avaient pensé au suicide dans les premières années de leur pratique.

Les vétérinaires seraient-ils sujets à la dépression? «Nous ne possédons pas de statistiques sur cette question au Québec. Mais on sait qu’aux États-Unis le burnout, le suicide et la dépression guettent les vétérinaires plus que la population en général», affirme Mme Lamothe.

Culpabilité, tristesse, impuissance
Dans sa recherche, elle a sélectionné 30 vétérinaires québécois dont la pratique était concentrée sur les animaux de compagnie. Chaque entrevue, d’une durée de 90 à 120 minutes, comportait 94 questions dont certaines très ouvertes, par exemple «Comment vous sentez-vous après une euthanasie difficile?» Dans l’analyse de contenu, les émotions stimulantes liées à la pratique (sentiment de compétence, le fait de se sentir apprécié) ont été prises en considération autant que les accablantes: culpabilité, tristesse, impuissance.

Même si le mot «deuil» n’était jamais prononcé par l’étudiante, il est apparu évident qu’il décrivait le mieux la situation vécue par les professionnels. «Les vétérinaires vivent des réactions émotionnelles qui s’apparentent au deuil vécu lorsqu’on perd un être cher, conclut Anne-Marie Lamothe dans sa thèse. Le deuil vétérinaire n’est habituellement pas causé par la mort d’une bête en particulier, mais résulte plutôt des nombreuses pertes qui touchent le vétérinaire.»

Différents scénarios de mort animale provoquent le «deuil vétérinaire», mais le plus malaisé à vivre est sans doute celui où il faut écourter la vie pour des motifs injustifiés. Ainsi, des gens n’hésitent pas à faire tuer leur chien parce que sa couleur ne s’harmonise pas avec le nouveau mobilier de salon...

Heureusement, les techniques de mise à mort se sont quelque peu «humanisées» au cours des dernières années. Un vétérinaire d’expérience a avoué n’avoir jamais oublié sa première euthanasie, par injection intracardiaque. «Ce fut très violent. Les chats braillaient. Ma première euthanasie a été une mauvaise expérience», s’est-il exclamé.

La première est souvent l’une des plus traumatisantes, car les jeunes qui la pratiquent constatent avec effroi qu’ils répèteront cette intervention plus souvent qu’à leur tour. «C’est souvent à eux qu’on demande de procéder aux euthanasies. Ils ne sont pas préparés à ça», déplore Mme Lamothe.

Selon la diplômée en psychologie, qui est déjà sollicitée pour donner des conférences sur la question à la Faculté de médecine vétérinaire, la formation des étudiants comporte des lacunes. «Les vétérinaires doivent suivre un cours en psychologie afin de savoir comment interagir avec leurs clients. Mais un seul cours en cinq ans, est-ce suffisant? On nous répond que la formation est déjà si dense que l’ajout de cours de sciences humaines ne serait pas très apprécié des étudiants. Peut-être, mais ils vivront des situations difficiles après l’université.»

En fait, le vétérinaire passe beaucoup plus de temps avec des êtres humains qu’avec des animaux. Les hommes et les femmes, sans parler des familles entières, qui se présentent avec leur animal blessé ou malade dans leurs bras sont très souvent affectés émotivement. Le vétérinaire devient, malgré lui, un spécialiste de la relation d’aide, voire un thérapeute autodidacte.

Le fait d’être confronté à la mort est généralement une étape existentielle troublante. Dans la thèse d’Anne-Marie Lamothe, on peut lire que «le passage de la vie à la mort est une situation dont le vétérinaire est souvent témoin au travail. Il doit accepter le choc que cela produit pour lui-même en plus de le percevoir jour après jour dans les yeux de ses clients. Parfois les clients sont témoins de ce passage entre la vie et la mort pour la première fois dans le bureau du vétérinaire.»

Des vétérinaires ont rapporté des gestes hostiles, voire violents, de la part de leurs clients. Comme s’ils étaient responsables de la mort de leur bête. D’autres ont été harcelés au téléphone par des propriétaires éplorés et inconsolables. Ces raisons expliqueraient peut-être la désaffection pour le métier de nombreux vétérinaires, qui choisissent de consacrer la suite de leur carrière à la recherche ou d’occuper des emplois connexes. «Encore là, il est difficile d’obtenir des chiffres sur cette question, mais plusieurs personnes interviewées nous ont parlé de ce détachement parmi d’anciens collègues.»

Conflit de valeurs
Pour éviter de devenir des abattoirs d’animaux domestiques, certains cabinets en milieu urbain refusent de pratiquer les euthanasies. Les vétérinaires considèrent que cet acte n’est pas un service médical. Toutefois, pour des raisons éthiques, d’autres ont une approche diamétralement opposée. Selon ces derniers, l’euthanasie sur demande est un bon moyen d’empêcher la propagation d’animaux errants ou maltraités.

Il est vrai que la responsabilité du contrôle des populations animales incombe en partie aux médecins vétérinaires. Mais il est difficile de laisser sa sensibilité au vestiaire. «Il y a aussi la logique marchande, reprend la psychologue. Si vous refusez d’effectuer des euthanasies, votre client risque d’aller frapper à la porte de votre compétiteur qui, lui, offre toute la gamme des services.»

En bonne psychologue, Anne-Marie Lamothe suggère aux vétérinaires de multiplier les occasions d’exprimer leurs malaises quant à cette question du deuil. Mais ce n’est pas toujours facile; en effet, comme dans toute profession libérale, les vétérinaires sont en compétition les uns avec les autres. Ils n’ont donc pas toujours le réflexe de partager entre eux les moments difficiles.

«Les questions soulevées par cette thèse touchent des milliers d’individus qui ont choisi cette profession par amour des animaux et de la vie, écrit Anne-Marie Lamothe. Chaque fois qu’une bête souffre et meurt, chaque fois que le vétérinaire sauve un de ces êtres si précieux aux yeux de son propriétaire, il accomplit un grand geste. Chaque geste porte une charge émotionnelle et il est important que les vétérinaires mobilisent leurs efforts pour le vivre le mieux possible.»

Mathieu-Robert Sauvé


http://www.iforum.umontreal.ca/Forum/2005-2006/20050919/veterinaires.html

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Invité

Très interessant je l'ai mis sur reptilic hier avant midi clin d'oeil

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Le problème en plus avec les vétérinaires, pour en avoir parler avec plusieurs, c'est qu'ils sont certains de bien gérer ça.

J'ai redirigé ma pratique de psychothérapie vers le deuil animalier et quand j'offre aux vets mes services pour leurs clients qui font euthanasier leurs animals, ils me répondent qu'ils vivent ça très bien, ils apportent un excellent support à leur client, et que ce n'est qu'une question d'heure, les gens ne sont pas si déranger que ça. .........Méchant déni Snif

Tellement que j'ai décidé de ne plus passer par les cliniques vétérinaires et de faire autrement pour approcher les gens endeuillés.

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Spécial comme réaction. Les cliniques voient peut-être ton offre comme une ingérence dans leur domaine ? Oui, c'est un déni. Il me semble qu'on ne peut faire des centaines d'euthanasies sans que ça nous affectent.

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Pourtant, j'ai vu des vets et des techniciens avoir les larmes aux yeux en euthanasiant un animal...

C'est dommage que ce ne soient pas tous les vets qui voient comment certaines personnes sont attachés à leur animal, comme la mienne! :13:

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gin a écrit:
Spécial comme réaction. Les cliniques voient peut-être ton offre comme une ingérence dans leur domaine ? Oui, c'est un déni. Il me semble qu'on ne peut faire des centaines d'euthanasies sans que ça nous affectent.


En préparant mon petit speech de présentation j'ai bien fait attention de ne pas me montrer au-dessus d'eux. Je leur dit que c'est un complément à l'excellent service qu'ils offrent à leur clientèle. Le problème n'est pas lorsque les lcients partent de la clinique parce qu'ils ont eu le soutien nécessaire mais quelques jours après, seuls avec eux-même ça peut être plus difficle.

Je te dis Gin que je beurre épais pour ne pas les frustrer. Je ne leur parle même pas que eux aussi pourraient avoir recours à mes services.....ça serait pire encore leur réaction.

Ce que ça me laisse comme impression c'est; "ok on l'a fait là, c'est fini, on en parle plus".

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Pas évident marcher sur des oeufs. Pourtant le deuil c'est bien réel. Quand Poe est mort, j'en venais à ne plus rien savoir des chiens. Mes chiens ont déja passé une semaine complète sans être promener. Je n'avais plus le gout. Le net, j'avais complètement lâché ça. En plus le forum était pas mal au point mort. En plus quand je file pas, je me retire dans mon coin. Les vacances m'ont fait beaucoup de bien. J'avais très hâte d'aller chercher Strato à la pension à mon retour. Je me suis beaucoup rapprocher de lui dernièrement, alors qu'avant je le voyais comme le chien de mon chum. J'ai repris gout aussi aux longues promenades parmi les gens dans la ville. Avant j'ai passé des mois à promener mes chiens uniquement dans le bois à raison de deux fois par semaine. Strato devait se demander ce que j'avais...Je pense que si ça été si long dans mon cas c'est que je savais au fond de moi que Poe n'aurait jamais été euthanasié si j'avais été une célibataire sans enfants.

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Moi je crois qu'on a à vivre les étapes du deuil autant pour un animal que pour un humain. D'ailleurs ce sont les mêmes étapes: le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l'acceptation.

C'est juste de faire comprendre aux gens que c'est normal de faire le deuil de son animal de compagnie, on est pas fou, faible, ridicule parce que l'on a de la peine de ne plus avoir sa présence.

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Tu vois Doggybear, même si je connaissais déja toutes les étapes du deuil, c'est seulement lorsque je m'en suis sorti que je me suis dit: ben, oui. A ce moment j'étais dans cette étape. Savoir une chose et la vivre c'est très différent.

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Je sais que mon vet est toujours aussi affecté de faire des euthanasies tous les jours. Il dit qu'on ne s'habitue pas à cela. Surtout des euthanasies non nécessaires.

J'peux te dire que ma TSA a pleuré quand Sunny (un chat) est mort subitement dans ses bras. Même eux ne savaient pas comment nous l'annoncer car ils étaient en larme.

Le vet nous a dit que la formation qu'ils recoivent sur le deuil est ridicule. Pratiquement laissés à eux-mêmes. Il l'avoue qu'il n'est pas "psy" et que ce n'est pas facile.


On s'adapte face à la mort. Mais on ne s'habitue pas. Peu importe le nombre de "morts" qu'ils voient par semaine.

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Je remonte ce fil, je suis nouvelle et je fouine un peu partout.

Je travaille en clinique vétérinaire depuis septembre.

Oui, il y a de la colère quand on euthanasie des jeunes animaux en santé. Les vét et les tech en arrière en parlent beaucoup entre eux. Colère et tristesse.

À la réception, c'est légèrement différent je vous dirais. Règle générale, on fait payer et on reste en avant. C'est la gang en arrière qui fait le sale boulot.

Mais en avant... on ramasse les humains. Pas les animaux. Et ramasser un humain, c'est difficile en tabarnouche.

Je vous raconte justement ce qui est arrivé lundi.

Il y a 3 semaines, madame est venue faire toiletter le vieux schnauzer de 11 ans et elle me dit qu'elle ne se décide pas à le faire euthanasier ainsi que l'autre chien de 4 ans.

Raison?

Divorce, déménagement en appartement où les chiens ne sont pas admis. La dame est très bien mise, belle, âgée d'environ 50 ans. Elle a des enfants qui sont déchirés par le divorce. C'est le drame chez elle depuis des semaines.

J'ai passé 30 minutes à lui expliquer les joies éprouvées par les familles qui recueillent des chiens "de secondes mains" comme je les appelle gentiement. Je lui dit que je fait parti d'un forum, que j'ai un excellent réseau de contact, bla bla bla.

Bref, 30 minutes de placotage.

Elle me quitte en disant: pour l'adoption, je vais y penser.

Lundi, elle appelle et par hasard, c'est moi qui répond. Elle me reconnait et me dit en pleurant: c'est pour l'euthanasie de mes 2 chiens... PIS PARLEZ-MOI PAS D'ADOPTION!!!!!!!!!!!

Donc, je me ferme la trappe et je lui donne rendez-vous. Elle ne veut pas assister, mais veut voir ses chiens après pour s'assurer qu'ils ont bien été euthanasiés.

Quand elle est arrivée, elle pleurait comme une enfant et son futur-ex-mari était avec elle. Ils avaient chacun un chien dans les bras.

Et là, le pire est arrivé. Monsieur est entré avec le vétérinaire et Madame est restée avec moi. J'ai parlé avec elle, je l'ai consolé, j'ai supporté, aidé.... puis on a entendu, derrière la porte de la salle consultation, les pleures, les sanglots, la crise de nerfs de l'homme.

La porte s'est ouverte brusquement, et l'homme est sorti en trombe, il a ramassé Madame par le bras et il a voulu partir. Il disait: viens, viens, r'garde pas ça! Et il pleurait...

Madame a disjoncté un peu, elle a crié "J'veux voir mon chien!!! J'veux le voir, j'veux les voir!! Sont où!!!!!! Où vous les avez mis!!!!!!!!!!"

Et quand elle a vu les chiens, elle a crié "ahhh mon dieu, y'ont les yeux ouverts!!!!!!!!!!!!!!".

Sincèrement, c'était épouvantable. Les tech pleuraient, le vétérinaire s'est poussé plus loin, le téléphone sonnait et je n'osais plus répondre tellement je me retenais de pleurer aussi.

Quand ils ont quitté la clinique, rendu dehors, Madame s'est effondrée en sanglot. Elle ne tenait plus debout.

Après plusieurs minutes, le vétérinaire est revenu en avant. Il a dit que le monsieur sacrait dans la salle d'examen en disant: Os... de divorce! Si on divorçait pas, ça s'rait pas arrivé".

Je crois que c'est dans des cas comme ceux-là que les vétérinaires et le personnel ne savent pas comment réagir.

C'est là que l'acompagnement des endeuillés prend tout son sens.

Gérer un animal euthanasié pour les mauvaises raison, ça rend colérique et triste très certainement.

Mais comment on gère les humains en crise dans une salle d'attente quand on est pas formés pour ça?

Comment on gère les enfants qui sanglottent et qui se débattent dans les bras de leurs parents?

C'est tout ça le deuil animalier.

Et c'est pas évident.

Il y a quelques semaines, j'ai accueilli à la réception, une dame et son berger allemand pour une euthanasie.

La raison? Ben aucune raison en fait. Sauf: j'peux pus le garder.

Aucune maladie, aucune agressivité (selon ce qu'elle nous a dit). Juste "j'peux pus le garder". Des sanglots, des pleurs. Une crise au comptoir.

Je me suis levée, j'ai parlé doucement, j'ai PROMIS que je resterais avec lui jusqu'à la toute fin. J'ai PROMIS.

Et c'est moi qui est allé le chercher dans l'auto. Et je suis restée en arrière, même si ma place est en avant au comptoir. J'ai gratouillé les oreilles et le cou. J'ai reçu la grosse tête sur mes genoux quand il s'est endormi. J'avais promis.

J'ai failli appelé la dame le soir venu. Pour lui dire que j'avais rempli ma promesse. Mais je ne l'ai pas fait parce que j'hésitais, j'avais peur de me faire réprimender par mes patrons pour avoir appelé chez lui un client.

2 jours après, j'ai appris que le soir même, la propriétaire en crise a appelé à la clinique en exigeant de me parler, de parler à "celle qui s'est occupé de mon chien".

Qu'est-ce que les vétérinaires et le personnel doivent apprendre à gérer? Je crois qu'ils doivent apprendre à dealer avec les humains émotifs et en état de crise qui viennent à leur clinique.

Gérer un animal mis au congélateur, c'est une chose. Mais gérer 3 enfants qui pleurent comme des fontaines dans une salle d'examen, c'est une toute autre dimension.

En tout cas, moi à la réception, je m'occupe des clients. Je crois que ça fait parti intégrante de ma description de tâche.

xx

Hélène xx

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OUFF, tu m'as donné le goût de brailler.
Ça ne doit tellement pas être facile pour vous, de voir tout ça.
Il faut être fait fort pour passer par dessus tout ça.
Mais dans les cours à l'école, est-ce qu'il vous en parle du décès, comment gérer tout cela?

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Tu sais, moi j'suis juste secrétaire. J'ai 45 ans, 4 enfants et une petit-fille de 3 ans. C'est avec mon bagage personnel que je m'occupe des clients.

Les jeunes filles qui ont 22 ans et qui sont à la réception prennent plus les animaux en pitié que les gens. Moi c'est le contraire. Je prends soins des clients. C'est dans ma nature.

Je ne crois pas que les tech aient un quelconque embryon de formation pour gérer le deuil, les crises de larmes, les sanglots des enfants, etc.

L'autre jour, un jeune vétérinaire disait justemenet qu'il apprenait sur le tas à "dealer" avec le marchandage monétaire quand vient le temps de soigner un animal avec une grosse maladie (et une facture en conséquence qui s'éleve régulièrement à plusieurs centaines de dollards).

Il disait que la faculté est déconnectée de la réalité et que de voir un client pleurer dans la salle de consultation parce qu'il n'a pas les $$$$$ disponibles pour soigner l'animal, ça le rend carrément malade.

Les vétérinaires sont souvent en colère parce que les clients les traitent de sans-coeur et leur sacre après, parce que la procédure normale c'est "paie, on soignera ensuite" et que le crédit n'existe que rarement en clinique.

Mais t'sé... c'est une buziness comme une autre. Y'a une bâtisse payer, des salaires à payer, de l'équipement à payer, des taxes à payer. La gratuité n'existe pas. C'est une dure réalité.

Donc, ils ne sont pas très bien formés pour gérer les émotions humaines qui arrivent en même temps que des animaux malades.

Certains sont bons, d'autres moins. Ça va selon leur propre expérience de vie.

xx

Hélène xx

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Layla a écrit:
OUFF, tu m'as donné le goût de brailler.
Ça ne doit tellement pas être facile pour vous, de voir tout ça.
Il faut être fait fort pour passer par dessus tout ça.
Mais dans les cours à l'école, est-ce qu'il vous en parle du décès, comment gérer tout cela?


On voit seulement des euthanasies des chiens qui étaient dans le chenil en-bas, mais on voit absolument rien pour accompagner la personne.

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Moi a l hopital vétérinaire que j ai été ca c est bien passé pour l euthanasie.Ce que j ai a reproché c est le suivit moral un soutient il n y en n a pas .Ca fait 2 mois aujourd hui que Nikky est décédé et je suis seul a moi meme.
C est en venant sur des forums que je réussis a m en sortir il y a des jours tres difficiles.
Aussi je n ai pas été informé pour ce qui est de l incinération donc je n ai pas pu récupéré les cendres de ma chienne.Quand j ai tél. 2 jours après il était trop tard.Donc je vie avec cette peine de l avoir perdus et en plus de ne pas avoir ces cendres.

Denise Triste

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Moi ce que je n'aime pas, c'est que tu es dans la salle d'attente avec d'autres clients que eux viennent pour un rendez-vous.
Pour Ganja, je pleurais à n'en plus finir et tout le monde me voyait. Et après avoir vu ton chien décédé, il te font payer. JE sais pas, je n'ai pas aimé ça. Mais les vet était très correct, nous expliquait tout.
Quand je suis allé pour les vaccins de mes 2 chiens il y a quelques mois, un femme était la pour faire euthanaiser le chien.
Voir ce chien avec le calmant, la langue sorti et tout, ça m'a fait tellement de peine. Une dame a côté de moi aussi.

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À ce que je vois, chaque clinique fonctionne différemment.

J'ouvre une salle pour que les clients puissent attendre le vétérinaire en toute intimité. Les chiens ne sont jamais mis sous calmant avant d'être euthanasiés. Dans un sens, ça ne donne absolument rien (à part le $$$ en plus pour le calmant) et ça fait de la peine aux gens pour rien.

Nous faisons toujours payé les cliens avant. C'est la moindre des délicatesses. Quand c'est terminé, ils peuvent "sacrer" leur camp en vitesse.

xx

Hélène xx

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Je suis encore en deuil de mon beau Balou qu'on a fait euthanasier à l'âge de 13 ans à la fin août 2006. Laissez-moi vous dire que cela prend des mois, voir des années, ce n'est pas une question de jours et encore moins d'heures. Et cela a été la même chose pour ma Mickie il y a deux ans, elle avait 14 ans.

Par contre, ma vet a toujours été bien correcte dans ces situations.

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Vous ne donnez pas de calmant?? crime j'étais certaine que c'était obligatoire. Notre Ganja était vraiment malade lors de son euthanasie. Nous avons presque pensé que ce calmant allait le tuer tellement il avait de la misère. Il respirait très fort, restait couché sous les chaises, ne réagissait plus.
Je me disais moi aussi qu'ils devraient avoir un pièce pour cette attente. Ce n'est vraiment pas intéressant de vivre tout cela à face de clients étrangers.
POur Tchad, mon chum avait demandé de faire payer avant. Mais pour Ganja on avait payé après.

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Moi aussi ils m ont fait payé après et Nikky a eu une première injection qui l a amortie elle ne bougait plus et avait le regard fixe.J espère qu elle nous entendais quand meme.

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Malheureusement je n'ai pas été là pour ma chienne lors de son euthanasie en juin 2005. Je m'en veux tellement.
Pour le deuil même après tous se temps j'en pleure encore... Jme sens encore coupable.

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Moi ma véto a été très bien pour Écho.
Elle m'a fait venir à une heure tranquille. Pas de clients.
J'ai payé avant.
Puis on est allé dans la salle de consult, on avait mis une couverture sur la table d'examen. On a parlé de la situation puis elle elle l'a euthanasié (pas de calmant) et j'ai pu ensuite rester avec lui pour dire adieu aussi longtemps que je voulais.

Ça été pareil pour Tila l'an dernier.

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Moi aussi la clinique vétérinaire à été vraiment correcte.

J'ai téléphoné à l'avance et on m'a suggéré de venir à une certaine heure où il n'y aurait pas ou peu de monde. J'ai payé avant, ma soeur est venu avec moi et j'ai pris le temps de jaser avec le vétérinaire (qui me connaiît bien) de la situation avec ce chien. Il était assez en colère qu'il doive euthanasié un chien que je n'avais pas pu sauver à cause de son début dans la vie. Après l'euthanasie (sans calmant), il nous a laissé moi et ma soeur pour quelques minutes avec le chien et il m'a proposé de le garder au congélateur jusqu'au printemps afin que je puisse l'enterrer. La secrétaire qui est aussi technicienne a été vraiment correcte aussi. Malgré la lourdeur de la situation, les pleurs et le fait que je le faisais à reculons, j'ai apprécié que ca se soit déroulé ainsi.

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Je pense que chaque clinique et chaque équipe au moment de notre décision d'effectuer une euthanasie va apporter une "réaction" différente.

J'ai toujours été bien entourée quand ce fut le temps et peu importe laquelle des 2 cliniques j'ai passé.

Et effectivement, mon vet disait que la formation du côté humain est minime. Ils ont de la difficulté à gérer leur "deuil" et il faut en plus dealer avec le client.

Je ne fut jamais référée pour les cendres. C'est moi qui a dû aborder la discussion à la dernière minute. Pas évident de parler d'incinération quand ton animal est encore vivant dans tes bras et que tu as peine à parler par l'émotion. C'est moi-même qui a dû couper le poil de ma chatte. La vet m'a remis les ciseaux. C'est tough de couper du poil comme souvenir sachant qu'elle sera morte dans quelques minutes.

C'est cette partie que je trouve pénible. Faut dénicher l'info et mentalement, on est pas là! Et faut faire vite car autrement, l'animal sera déjà parti pour les incinérations en masse.

J'ai toujours payé avant aussi car de toute façon, ils font signer une décharge.

A ma clinique régulière, on doit "affronter" la clientèle régulière. C'est trop petit pour passer incognito. Mais à l'hôpital de la Rive-Sud, c'est très bien fait. Du moins pour la section chat quand j'ai fait euthanasier Beauty dans la nuit.

Mais peu importe comment l'équipe médicale nous entoure, y'en aura jamais de facile.

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Citation :
Saint mom
Je ne fut jamais référée pour les cendres. C'est moi qui a dû aborder la discussion à la dernière minute. Pas évident de parler d'incinération quand ton animal est encore vivant dans tes bras et que tu as peine à parler par l'émotion. C'est moi-même qui a dû couper le poil de ma chatte. La vet m'a remis les ciseaux. C'est tough de couper du poil comme souvenir sachant qu'elle sera morte dans quelques minutes


Je suis en démarche pour l'oncinération ...j'ai recu un penflet d'une compagnie dans le bout de Montreal qui vient chercher le chien a certaine clinique dont la mienne ... je vais en discuté avec mon vétérinaire bientot ...j'ai choisi les urnes, mais ne sont pas acheter ...

Bref, mes chiens vieillissent et je veux pas regler tout ca au dernier moment ...je rpefere commence tranquillement a faire des démarches!!


il accepte le propriétaire jusqu'a l'incinération pour etre certaine qu'il brule bien mon chien et que ce sont ces cendre et non de la pourssiere et que le corps soit dans un labo ou a la poubelle .....

Tu parle de couper les poils au viseau ...

c'était pour un souvenir ?? ou si on doit les rasé avant l'incinération ???

Parce qu'avec mes chow ce serait bien de l'ouvrage!!!

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Mais que font-ils avec les corps qui ne sont pas euthanasié ou enterré par toi même???
Squirrel
Je ne savais pas qu'il était possible qu'il garde le chien au congélateur pour que tu viennes après pour l'enterré.
C'est la première fois que j'entend ça.

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Julie nordic vat voir sur INCIMAL .com c est tres bien j ai visité la place en personne ils ont de bon prix et des spécial si tu as plus qu un animal.

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Moi j aurais bien aimé qu il me reste un peut de temps pour y pensé et gardé Nikky au congélateur.
Nikky a été incinéré en groupe Triste

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Julie,

J'ai coupé un bout de son poil pour garder en souvenir avant l'euthanasie car je ne savais pas si l'urne me reviendrait avec un bout de poil. Heureusement, cette compagnie n'en avait pas mis.

Donc j'ai son urne à la maison et on va lui faire un petit case en acrylique pour mettre l'urne, une photo, son bout de poil et son certificat d'incinération.

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Je ne sais pas si c'est pratique courante que de garder le chien ou si c'est parce que ca arrive rarement donc ils peuvent le faire quelque fois ou si c'est parce qu'il me connaît bien.

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Citation :
ou si c'est parce qu'il me connaît bien


Tu es chanceuse d'avoir une si bonne clinique.

Moi la seule offre pour Ganja, Tchad et Lassie (le chien de mon enfance chez mes parents), ça été soient incinéré en groupe ou enterré en groupe.

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Je n'ai jamais eu à faire euthanasier un de mes animaux à moi, mais quand Pénéloppe est morte à la clinique, j'ai vraiment appréciée la façon dont ça s'est déroulé.

Ma vétérinaire m'a appellé pour me l'annoncer, elle m'a parlé des options qui s'offrait à moi, et elle m'a dit qu'elle placerait Pénéloppe doucement dans le congélateur si je voulait venir la voir. Elle m'a aussi dit de prendre le temps qu'il faudrait avant de prendre ma décision à savoir ce que je ferais avec le corps.

Vraiment, ça m'a touché, le tout s'est fait avec beaucoup de respect et de compassion.

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Moi aussi ça été très bien fait par le vétérinaire, lorsqu'il ma téléphoner pour me dire que Yukiko était mort de panleucopénie, il ma laisser beaucoup de temps aussi pour venir payer la note de l'hospitalisation. J'ai vraiment aimer le tact qu'il a pris pour m'annoncer sa mort.

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C'est dans ces moments qu'on a le plus besoin du monde. Vous avez de bons vétérinaires.
Mais a vous lire, je croyais avoir été quand même bien servie à ma clinique. Ils nous ont expliqué comment se passerait l'euthanasie, mais rien de plus. NOus autres ça été, c'est fait et c'est fini.
Même que pour Tchad, elle a demandé à mon chum de lui mettre la musolière lui même, elle craignait de se faire mordre.
Ils mettent toujours des musolières? Ganja et Tchad en ont eu une.

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Bonjour Sarah
Ca c est passé comme pour toi a ma clinique pas plus.
Sauf que pour la musolière je ne suis vraiment pas d accord pauvre petite bete.

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POur Ganja, elle avait dit que c'était pour être certaine qu'il ne morde pas avec tout le stress.
Pour Tchad, même chose, car il était agressif.
C'est ce qui nous ont dit

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Dans la clinique ou nous allons Jaelle et moi, il y a sur le comptoir une petite urne dans une boite vitrée avec tous les renseignements qu'on a besoin pour faire notre choix.

Pour ceux qui ne veulent pas garder les cendres chez elles, ils existent des cimetieres pour animaux, ou vous pouvez moyennement un certain montant enterrés vos animaux.

Les miens seront incinérer et enterrer dans ma cour, la ou ils ont vécu.

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Moi j'étais tellement sous le choc quand mon schnauzer est mort que je n'ai même pas penser à ça. J'ai sa photo bien en place à côté de mon lit. Pour la vet, je n'ai rien à redire. Tout le monde a été respectueux et compréhensif. Ça aide beaucoup à passer au travers, la façon qu'on est accompagné.

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Le sujet du deuil animal me touche énormément, même si je n'ai jamais accompagné un de mes animaux à la clinique (j'étais trop jeune...)

J'ai travaillé à la SPCA de Montréal pendant un an.
J'ai eu à travailler dans pratiquement tous les départements durant cette année.
J'ai vécu la crise des Fox Terriers, des bull terriers et des Husky, je me suis attaché à plusieurs animaux gardés en pension (certains plus de 6 mois).
Je crois que les statistiques c'est 25 000 animaux par année qui passent au refuge. Il ne faut pas se compter d'histoire, il y a approximativement 1/4 - 1/3 de ces animaux qui sont euthanasiés (Je sais que P. Barnotti dit que c'est 8%, mais c'est de la bullshit tout ca). Plusieurs tombent malades, sont agressifs, des chats sauvages, des rongeurs qui mordent, des chiens réactifs, des chatons de deux jours qui tombent malades pratiquement immédiatement.... il est vrai que des familles d'acceuil au coeur gros comme la terre font tout leur possible pour en sauver, mais la réalité est qu,on ne peut tous les sauver.
Et il y a aussi les gens qui viennent porter leurs animaux pour que la SPCA les euthanasie. des gens qui : déménagent, ont pas le temps, sont allergiques, qui ont mal éduqué et socialisé leur chien qui ont maintenant des problèemes de comportement, des chats non stérilisé qui marquent leur territoirs rendu a 6 mois... et ils se demandent pourquoi?Et le bout du bout: " Je ne veux pas quil appartienne a quelqu'un d'autre ou qu'il se ramasse dans une mauvaise famille"

La SPCA n'a pas le choix d'euthanasier un animal, même en santé, si le propriétaire a signé le formulaire. Un vétérinaire a le droit de refuser, mais je crois qu,ils savent bien que de toute facon s'il refuse le client va aller ailleur. C'est a ce moment que la réceptionniste a un travail difficile a faire, essayer de convaincre le client, trouver des solutions... je te lève mon chapeau, je n'ai tellement pas de patience avec la clientèle ni pour gérer des crises humaines...

Enfin.... on se retrouve dans la crise du 1er juillet, ca fait la file a la réception pour abandonner son chat, son chien et l'oiseau aussi. Les corridors sont pleins d'animaux qui attendent pour voir le vétérinaire qui fournis pus a vacciner et examiner (2 minutes par animal des fois moins). Dans la section des chats errants ca déborde, on essaie de gérer tant bien que mal les début d'épidémie on forme du personnel à la planche parce que ca dure pas... etc.

Et là arrive le moment des euthanasies, derrière la porte noir des dixaines de chats attendent.
Un matin de ce temps de l'année j,ai personnellement assisté le vétérinaire dans 46 euthanasies de chats (chatons, chats adultes en santé ou malades et vieux chats) 14 euthanasies de chiens et une famille de bb écureuils malades.

J'ai toujours du mal à vivre avec ce que j'ai fait, je pense parfois à eux et j,en veux à tous ces gens qui ne s'informent pas avant d'acheter un animal ou de reproduire leur chiens. Des portées trouvées dans les poubelles on en a eu quelques unes, et des chiens attaché au poteau dehors on en a eu plusieurs aussi, des gens qui laissent une boite pleine de chatons ou de lapin dans le portique on en a eu aussi...
En fait je ne m,en veux pas à moi, je sais bien que ce n,est pas ma faute tout ca que ce sont ces gens qui sont responsables et qu'il faut bien que quelqu,un soit la pour faire le sale boulot. . d'un autre coté, on a pas vraiment le choix de se mettre un masque et de couper les émotion...
je guérit tranquillement de tout ca et c'est difficile pour moi d,en parler, du coté émotif. Je crois que c'étais comme ca pour beaucoup d'employés de la SPCA, même si les gens ne s'en parlais pas beaucoup.
Alors oui le deuil animalier me touche beaucoup, je ne sais pas comment je réagirai quand mes animaux vont mourir, mais je sais que je suis bien informée sur la procédure et que j'espère que cela m,aidera a passer a travers un peu mieux ... mais je n,en suis pas certaine.


lysanne

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Tout un témoignage que tu nous fait là Lily. C'est encore pire pour la population féline ce fléau de l'abandon. Triste Ce doit être tout aussi dur pour le vétérinaire qui doit faire la même chose à répétition. Je pense que c'est par l'éducation qu'on arrive à quelque chose. Je me rappelle de mon voisin qui gardait toujours son chien dehors et attaché. Le chien a finit par japper sans arrêt et a développé des problèmes de comportement. Mon chum est allé le voir pour lui expliquer pourquoi on ne garde pas un chien comme ça attaché. On a un chien parce qu'on veut un compagnon d'abord. Le voisin a fini par se défaire du chien. Plus tard il a eu un autre chien mais celui là il l'a gardé à l'intérieur. Même s'il ne le promène jamais au moins il le garde depuis plusieurs années. Il arrive souvent que des collègues de travail me demande conseil et je le fait du mieux que je peux en espérant qu'il y aura des adoptions réussies. Je crois aussi que les forums font beaucoup pour informer la population.

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