lyndab 0 Posté(e) le 23 juillet 2009 Je suis tombée ce matin sur cet article sur un autre forum. Je le trouve super intéressant et surtout très simple à comprendre. On m'a autorisé à le diffuser. L'apparition de la vie, puis les milliards d'années d'évolution ont abouti non seulement à l'homo sapiens, mais aussi à toutes les formes de vie sur notre planète. S'il est certain que les protozoaires et les amibes sont nos lointains ancêtres, les années, les climats, les hasards des mutations génétiques ont joué leur rôle pour faire de nous ce que nous sommes. Si demain vous décidez de recréer l'homme à partir d'amibes, il vous suffira de quelques milliards d'années, de retrouver les conditions climatiques géologiques et l'activité solaire identiques aux milliards d'années déjà écoulées et d'avoir une incroyablement improbable chance d'obtenir les mêmes mutations génétiques pour y arriver. Pour votre élevage, il en est un peu de même en ce qui concerne le choix des reproducteurs. Plus vous partirez de reproducteurs d'un haut niveau, plus il y a de probabilités (il s'agit bien de probabilités et non de certitudes !) que vous réussirez à avoir de beaux chiots. Si vous ne profitez pas du travail de sélection de la nature et des éleveurs qui vous ont précédé, avec du temps et de la chance vous y arriverez peut-être aussi. Ce n'est qu'une question de probabilité. Vous n'aurez par contre AUCUNE chance d'y parvenir si le capital génétique de tous les reproducteurs successifs que vous allez utiliser ne comporte pas les gènes des caractères recherchés. Il vous faudra attendre une mutation génétique favorable, et alors là : patience et bonne chance ! Partons du postulat que vous possédez une petite femelle et que vous voulez avoir de beaux chiots. Votre chienne étant d'un certain niveau, elle transmettra la moitié de ses gênes à ses bébés, l'autre moitié proviendra de l'étalon. Le niveau de l'étalon peut être jaugé au travers des instruments de sélection (voir grille de sélection) qui, s'ils ne sont pas absolus car principalement basés sur le phénotype, méritent tout de même d'exister. Plus l'étalon en question sera consanguin, plus il aura de chances d'être homozygote pour les caractères recherchés et plus vous aurez de chances de les récupérer pour vos futurs bébés. Voila pourquoi il est plus que souhaitable que non seulement le niveau de l'étalon soit élevé et supérieur à celui de votre chienne, mais encore qu'il soit issu d'une lignée fortement consanguine. Si vous souhaitez de beaux chiots, mettez un maximum de chances de votre côté. La situation idéale est que les 2 géniteurs soient de vrais cracks, ce qui relève du loto lorsqu'on démarre son élevage en achetant la femelle à 2-3 mois. L'étalon "crack" lui, même s'il n'est pas chez vous, reste souvent accessible. Dès que vous vous serez lancé dans le choix des reproducteurs, vous vous trouverez donc face à un point incontournable, la consanguinité. Elle peut être la meilleure et la pire des choses car elle a pour particularité de fixer les caractéristiques génétiques d'une souche. Ces caractéristiques peuvent être très recherchées ou pas du tout et on parle alors de tares. Chez les animaux sauvages qui vivent en société, généralement seul le mâle dominant s'accouple avec les femelles qui sont souvent ses sœurs, ses filles, ses cousines etc… Soit il a de grandes qualités génétiques qui seront fixées dans sa souche du fait de la consanguinité et cette souche perdurera. Soit il véhicule certaines tares génétiques préjudiciables et à nouveau du fait de la consanguinité elles seront fixées aussi mais, soumise la rigueur de la sélection naturelle qui ne tolère aucune faiblesse, sa souche ainsi diminuée finira par disparaître. Tous les dangers de l'élevage consanguin décidé par l'homme résident là. L'homme qui sélectionne par consanguinité ses animaux reproducteurs n'est pas, loin s'en faut, aussi rigoureux que la nature par rapport aux animaux qu'il aura produit. Il s'acharnera à essayer de faire vivre et reproduire les sujets porteurs de tares génétiques importantes allant ainsi droit vers l'impasse et la catastrophe. Voila pourquoi beaucoup de spécialistes (vétérinaires) mettent la consanguinité à l'index : ils n'ont (souvent à juste titre) qu'une confiance limitée dans les capacités et la rigueur de la sélection de l'éleveur et préfèrent conseiller une voie à moindre risque. N'oublions pas toutefois que de nombreuses grandes races de chiens sont issues d'un nombre très restreint de géniteurs. La consanguinité existe dans la nature et est partout autour de nous. D'ailleurs ne peuvent s'accoupler que les espèces avec un certain degré de consanguinité (un chien avec un chien mais pas un chien avec un chat). Il ne faudrait donc parler que de degré de consanguinité et non pas de consanguinité tout court. Si aucune n'apparaît dans le pedigree de votre chien, vous la retrouverez si vous pouvez "remonter" de quelques générations de plus. Ce n'est donc qu'une question d'information. Si dans le pedigree de vos chiots apparaît à plusieurs reprises le nom d'un géniteur, cela prouve une consanguinité plus ou moins forte. Ce qui importe c'est de connaître la valeur génétique de ce géniteur. Est-il reproducteur Elite, a-t-il reproduit de très beaux sujets, a-t-il un excellent caractère ? Si la réponse est oui c'est une consanguinité intéressante. Si au contraire c'est un chien quelconque, à la limite du type et qui a déjà notoirement transmis des tares c'est une consanguinité catastrophique. La consanguinité permet l'établissement de souches avec des caractéristiques fixées. Il est intéressant ensuite, si l'on veut introduire dans cette souche d'autres caractéristiques qui lui manquent de procéder à une retrempe, à savoir de trouver un reproducteur d'une autre souche bien distincte (mais avec une consanguinité forte à l'intérieur de cette souche) et chez laquelle ces caractéristiques qui manquent à la première sont bien fixées. Pour simplifier, si votre chienne a de très belles oreilles et que c'est le cas de presque tous ses frères, sœurs et cousins et que ces belles oreilles sont dues au reproducteur X très présent dans leur ascendance, il est souhaitable de la marier avec un chien issu d'une souche consanguine sur le reproducteur Y où la situation est la même concernant les yeux. Ainsi vous aurez des chances d'avoir une partie des chiots avec de belles oreilles et de beaux yeux et qui retransmettront ces deux facteurs à leur propre descendance. Notons au passage que, du fait de l'homozygotie qu'elle induit, seule la consanguinité permet l'éradication de certaines tares dues à un gène récessif. Si c'est une méthode de choix pour un bon élevage de sélection, la consanguinité ne pardonne pas la médiocrité des géniteurs ou du sélectionneur vis-à-vis des gènes majeurs. Ceux qui auront eu la chance de partir avec un bon stock de gènes et de peu se tromper en route auront d'excellents résultats. Inversement si un éleveur clame qu'il est contre la consanguinité, il proclame du même coup son ignorance et son incompétence. Pourquoi alors cette odeur de souffre autour de la consanguinité ? Tout d'abord parce que chez les humains elle est entourée de considérations morales, religieuses ou patrimoniales qui n'ont rien à voir avec la génétique. La génétique humaine elle-même est "suspecte" dès que l'on s'y intéresse. Certains exemples du passé récent ont d'ailleurs de quoi nous faire frémir et méritent de rester longtemps dans la mémoire collective. Notre éthique nous interdit toute sélection génétique sur l'homme. L'homme se permet de braver les lois de la nature et de la génétique grâce aux progrès d'une médecine de plus en plus performante. Il a même pratiqué la génétique à rebours en envoyant d'une part se faire tuer à la guerre des classes entières de "jeunes mâles sains" et laissant à la maison et, oserais-je dire "à la reproduction", les autres. Heureusement les survivants, le "système D" et les "planqués" ont quelque peu atténué ces aberrations. Il n'en reste pas moins que comme en éducation, l'anthropomorphisme n'est pas de mise en sélection canine et nous ne devons en aucun cas transposer en génétique animale les interdits et les tabous que nous impose la morale en génétique humaine. * cet article est fortement inspiré par les travaux du Professeur Guy Queinnec. 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jazz_cie1 0 Posté(e) le 23 juillet 2009 Merci de m'avoir permis de lire ce texte - c'est super intéressant Lyne Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Tessa111 0 Posté(e) le 23 juillet 2009 Tres tres interressant cet article merci Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
caeleagh1 0 Posté(e) le 23 juillet 2009 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lovo 0 Posté(e) le 23 juillet 2009 lyndab a écrit:Chez les animaux sauvages qui vivent en société, généralement seul le mâle dominant s'accouple avec les femelles qui sont souvent ses sœurs, ses filles, ses cousines etc… Ceci ne pas être totalement vrai car il existe des accouplements également entre membres de statuts inférieurs, ce qui permet de conserver un pool génétique plus important et éviter l'effet "goulot" lors de crises. Citation :La consanguinité existe dans la nature et est partout autour de nous. D'ailleurs ne peuvent s'accoupler que les espèces avec un certain degré de consanguinité (un chien avec un chien mais pas un chien avec un chat). Définition d'une espèce : principale catégorie de la taxinomie qui regroupe des individus semblables qui peuvent se reproduire entre eux. Et pour être capable de se reproduire entre eux, les êtres vivants doivent posséder un certain degré de ressemblance génétique, ce qui est tout à fait logique! Citation :Il ne faudrait donc parler que de degré de consanguinité et non pas de consanguinité tout court. D'une évidence franchement! Il y a d'ailleurs une nuance qui est faite en biologie : on parle de consanguinité étroite (les deux reproducteurs sont très proches parents) ou large (les deux reproducteurs ont un degré de parenté éloigné) selon le cas, car selon la théorie de l'évolution, si nous allons à l'extrême, nous descendons tous d'amibes, et donc, nous sommes tous reliés et consanguins. Faut quand même pas jouer sur les mots... le sophisme n'est pas loin ici! Citation :La consanguinité permet l'établissement de souches avec des caractéristiques fixées. Il est intéressant ensuite, si l'on veut introduire dans cette souche d'autres caractéristiques qui lui manquent de procéder à une retrempe, à savoir de trouver un reproducteur d'une autre souche bien distincte (mais avec une consanguinité forte à l'intérieur de cette souche) et chez laquelle ces caractéristiques qui manquent à la première sont bien fixées. Ceci risque également, malheureusement, de fixer des caractères indésirables et de réduire également les possibilités d'adaptation aux maladies. Citation : Inversement si un éleveur clame qu'il est contre la consanguinité, il proclame du même coup son ignorance et son incompétence. Et si c'est l'acheteur qui est contre la consanguinité? Citation :Pourquoi alors cette odeur de souffre autour de la consanguinité ? Tout d'abord parce que chez les humains elle est entourée de considérations morales, religieuses ou patrimoniales qui n'ont rien à voir avec la génétique. Vrai seulement partiellement. Certaines population isolée (Hawaï et Ile de Pâques si je me souviens bien) vivaient très bien la consanguinité avant que d'autres hommes arrivent et apportent leur lot de génétique "tarée". Ce qui est à prendre en considération ici c'est que ces peuples étaient ISOLÉS, ils ont donc évolués avec un lot de maladies X pour lesquels ils étaient bien adaptés. Voilà une des raisons pour lesquels les religions ont émis ces interdictions (je ne dis pas que c'est la seule, mais des fois, il faut chercher plus loin). Avec la mondialisation actuelle, tout s'échange (on n'a qu'à penser à la grippe H1). Est-ce alors vraiment souhaitable de réduire le pool génétique d'une espèce? C'est la question que la consanguinité m'impose à chaque fois que j'attends qu'on ne prêche que par elle! Citation :Il n'en reste pas moins que comme en éducation, l'anthropomorphisme n'est pas de mise en sélection canine et nous ne devons en aucun cas transposer en génétique animale les interdits et les tabous que nous impose la morale en génétique humaine. Je ne crois pas qu'il soit uniquement question ici de transposer les interdits humains... je proposerais à cet auteur d'aller faire un petit cours de dynamique des populations et d'écologie des populations pour en apprendre un peu plus sur les "société animales" et la façon dont elles survivent génétiquement parlant. Pas que je sois totalement contre la consanguinité en élevage, quoique j'ai une certaine méfiance quant aux façoins de faire de l'homme, mais je trouve que ce texte est un peu poussé par les cheveux! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
marypa 0 Posté(e) le 23 juillet 2009 euh, plusieurs plusieurs points ne tiennent pas pentoute la route, ce texte est étrange, vraiment, c'est l'éloge de la consanguinité en occultant ses faiblesses. Son point de vue selon lequel les guerres laissaient les tarés derrière, WOW ! kessé ca ?? tsé pendant et après les guerres il y a d'intenses mouvements migratoires, le pool génétique s'agrandit donc au lien de se retrécir... ca ne m'impressionne pas tellement je dois dire mp Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Anne-Liise 0 Posté(e) le 23 juillet 2009 Citation :Plus l'étalon en question sera consanguin, plus il aura de chances d'être homozygote pour les caractères recherchés et plus vous aurez de chances de les récupérer pour vos futurs bébés Et que dire des caractéristiques plus négatives qui seront elles aussi homozygotes?? Un petit souffle au coeur à peine perceptible fois deux ça fait un gros souffle au coeur! Une faiblesse d'un des organes, FOIS DEUX ça fait une GROSSE faiblesse!! Je sais que la cosanguinité se fait chez plusieurs espèces, mais elle doit être exclusivement réservé aux breeder très très avancés et expérimenté. Et c'est normal d'avoir un certain niveau de cosanguinité. Les nouvelles couleurs/mutation sont apparues spontanément et il a fallu utiliser les animaux de la même famille pour la développer. Mais dire que on DOIT utiliser la cosanguinité, je trouve ça exagéré et risqué. Vous imaginez vous les p'tites madames partir leur élevage maison avec 2 bébés de la même portée Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sstandard20 0 Posté(e) le 23 juillet 2009 Anne-Liise a écrit:Citation :Plus l'étalon en question sera consanguin, plus il aura de chances d'être homozygote pour les caractères recherchés et plus vous aurez de chances de les récupérer pour vos futurs bébés Et que dire des caractéristiques plus négatives qui seront elles aussi homozygotes?? Un petit souffle au coeur à peine perceptible fois deux ça fait un gros souffle au coeur! Une faiblesse d'un des organes, FOIS DEUX ça fait une GROSSE faiblesse!! Il a précisé ceci! Dès que vous vous serez lancé dans le choix des reproducteurs, vous vous trouverez donc face à un point incontournable, la consanguinité. Elle peut être la meilleure et la pire des choses car elle a pour particularité de fixer les caractéristiques génétiques d'une souche. Ces caractéristiques peuvent être très recherchées ou pas du tout et on parle alors de tares. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Anne-Liise 0 Posté(e) le 23 juillet 2009 J'en avais sauté un bout merci! Mais justement donc, les risques sont plus grands que les avantages..... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Milou05 0 Posté(e) le 23 juillet 2009 Chez les populations sauvages, il existe des mécanismes de dispersions de la progéniture pour éviter que les mâles ne reproduisent leurs soeurs et/ou mères. Souvent chez les animaux sociaux les mâles ne sont pas tolérés dans la meute ou le troupeau au-delà d'un certain âge, et ceci dans le but d'éviter la consanguinité. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sstandard20 0 Posté(e) le 23 juillet 2009 Milou a écrit:Chez les populations sauvages, il existe des mécanismes de dispersions de la progéniture pour éviter que les mâles ne reproduisent leurs soeurs et/ou mères. Souvent chez les animaux sociaux les mâles ne sont pas tolérés dans la meute ou le troupeau au-delà d'un certain âge, et ceci dans le but d'éviter la consanguinité. Oui, mais les filles y restent....donc le père peut les accoupler. En passant, très intéressant ce texte! Il y a une certaine logique également. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 24 juillet 2009 Anne-Liise a écrit:J'en avais sauté un bout merci! Mais justement donc, les risques sont plus grands que les avantages..... Je ne crois pas que les risques soient plus grands que les avantages, ils sont les mêmes : fixer des caractères. Par contre, le risque avec "l'éloge" de la cosanguinité c'est d'encourager les "éleveurs" à faire d gros n'importe quoi avec comme argument : z'ont dit que c'était bien de le faire ! Pour jouer avec la cosanguinité, et avec un plan d'élevage faut le faire, il FAUT connaitre les lignées, et pas seulement par le nom des ascendant mais par leurs caractères (construction, santé, etc). Et même là, les premiers accouplements en cosanguinité proche sont risqués, des tares peuvent "apparaitre". Mais en ayant bien fait ses devoirs avant, on minimise les risques.... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Yvon111 0 Posté(e) le 24 juillet 2009 Anne-Liise a écrit:J'en avais sauté un bout merci! Mais justement donc, les risques sont plus grands que les avantages..... Je dirais plutôt que tu accordes plus d'importances au risques qu'aux avantages. Peut-être parce que tu ne maîtrises pas bien le sujet? Yvon Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Yvon111 0 Posté(e) le 24 juillet 2009 Guylaine a écrit:Anne-Liise a écrit:J'en avais sauté un bout merci! Mais justement donc, les risques sont plus grands que les avantages..... Je ne crois pas que les risques soient plus grands que les avantages, ils sont les mêmes : fixer des caractères. Par contre, le risque avec "l'éloge" de la cosanguinité c'est d'encourager les "éleveurs" à faire d gros n'importe quoi avec comme argument : z'ont dit que c'était bien de le faire ! Pour jouer avec la cosanguinité, et avec un plan d'élevage faut le faire, il FAUT connaitre les lignées, et pas seulement par le nom des ascendant mais par leurs caractères (construction, santé, etc). Et même là, les premiers accouplements en cosanguinité proche sont risqués, des tares peuvent "apparaitre". Mais en ayant bien fait ses devoirs avant, on minimise les risques.... Connaitre les lignées, oui. Leurs caractétistiques et tout... et le vérifier en regardant l'homogénéité de ce qu'ils reproduisent. Donc, il ne suffit pas de savoir que tel chien a tel caractéristiques mais il faut savoir si cette caractéristique se retrouvent de façon "homogène" dans sa progéniture. Yvon Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Milou05 0 Posté(e) le 24 juillet 2009 sstandard20 a écrit:Milou a écrit:Chez les populations sauvages, il existe des mécanismes de dispersions de la progéniture pour éviter que les mâles ne reproduisent leurs soeurs et/ou mères. Souvent chez les animaux sociaux les mâles ne sont pas tolérés dans la meute ou le troupeau au-delà d'un certain âge, et ceci dans le but d'éviter la consanguinité. Oui, mais les filles y restent....donc le père peut les accoupler. En passant, très intéressant ce texte! Il y a une certaine logique également. Bien ça dépend beaucoup des populations. Chez les loups par exemple, les filles ne s'accouplent pas avec leur père puisqu'il n'y a que le couple alpha qui s'accouple, et au moment des chaleurs en février, les tensions créées au sein de la meute fait qu'il y a dispersion de plusieurs jeunes, pas seulement les mâles. Chez les chevaux, je crois qu'il y a souvent des kidnapping de femelles par les étalons qui essayent de se former un harem, donc beaucoup d'échange entre troupeau. Et de ce que je me rappelle de mes cours de bio, chaque espèce à ses stratégies pour éviter la consanguinité. J'avais fait un travail à l'université sur le sujet, et c'était à propos d'oiseaux qui vivaient en groupe familial dans lesquel les petits de l'année précédente aidaient à élever les petits, et bien que je ne me rappelle pas le détail de la stratégie, je me souviens qu'il n'y avait à peu près pas de consanguinité malgré la structure sociale particulière de l'espèce. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
alex-harley 0 Posté(e) le 24 juillet 2009 Anne-Liise a écrit:Je sais que la cosanguinité se fait chez plusieurs espèces, mais elle doit être exclusivement réservé aux breeder très très avancés et expérimenté. Et c'est normal d'avoir un certain niveau de cosanguinité. Les nouvelles couleurs/mutation sont apparues spontanément et il a fallu utiliser les animaux de la même famille pour la développer. Mais dire que on DOIT utiliser la cosanguinité, je trouve ça exagéré et risqué. Vous imaginez vous les p'tites madames partir leur élevage maison avec 2 bébés de la même portée Je suis tout à fait du même avis Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
J-F11 0 Posté(e) le 24 juillet 2009 ÇA dépend pour qui était destiné le texte au départ. Car oui certains pourraient croire qu'on encourage les BYB à faire encore plus n'importe quoi, et donc causer du tord ou introduire des tares chez des lignées. Mais en même temps, le texte ouvre les yeux sur l'avantage d'un programme d'élevage solide et crédible qui inclut un certain niveau de consanguinité. Faut arrêter de taper sur la tête des éleveurs professionnels et consciencieux qui développe méticuleusement leurs lignées en utilisant des chiens avec un certain lien de parenté pour justement fixer de bonnes caractéristiques génétiques chez leur chiens. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 24 juillet 2009 edité car me suis trompé de citation Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 24 juillet 2009 Yvon a écrit:Guylaine a écrit:Anne-Liise a écrit:J'en avais sauté un bout merci! Mais justement donc, les risques sont plus grands que les avantages..... Je ne crois pas que les risques soient plus grands que les avantages, ils sont les mêmes : fixer des caractères. Par contre, le risque avec "l'éloge" de la cosanguinité c'est d'encourager les "éleveurs" à faire d gros n'importe quoi avec comme argument : z'ont dit que c'était bien de le faire ! Pour jouer avec la cosanguinité, et avec un plan d'élevage faut le faire, il FAUT connaitre les lignées, et pas seulement par le nom des ascendant mais par leurs caractères (construction, santé, etc). Et même là, les premiers accouplements en cosanguinité proche sont risqués, des tares peuvent "apparaitre". Mais en ayant bien fait ses devoirs avant, on minimise les risques.... Connaitre les lignées, oui. Leurs caractétistiques et tout... et le vérifier en regardant l'homogénéité de ce qu'ils reproduisent. Donc, il ne suffit pas de savoir que tel chien a tel caractéristiques mais il faut savoir si cette caractéristique se retrouvent de façon "homogène" dans sa progéniture. Yvon si on veut fixer un caractère par cosanguinité, on prend évidemment 2 chiens chez qui ce caractère est présent, donc il risque d'être reproduit de toute façon... C'est la cosanguinité qui va faire l'homogénéité de la descendance. Une certaine homogénéité des lignées chez les ascendants va de soi, on ne tombe pas sur un bon sujet d'élevage par hasard normalement Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Yvon111 0 Posté(e) le 24 juillet 2009 Guylaine a écrit:Yvon a écrit:Guylaine a écrit:Anne-Liise a écrit:J'en avais sauté un bout merci! Mais justement donc, les risques sont plus grands que les avantages..... Je ne crois pas que les risques soient plus grands que les avantages, ils sont les mêmes : fixer des caractères. Par contre, le risque avec "l'éloge" de la cosanguinité c'est d'encourager les "éleveurs" à faire d gros n'importe quoi avec comme argument : z'ont dit que c'était bien de le faire ! Pour jouer avec la cosanguinité, et avec un plan d'élevage faut le faire, il FAUT connaitre les lignées, et pas seulement par le nom des ascendant mais par leurs caractères (construction, santé, etc). Et même là, les premiers accouplements en cosanguinité proche sont risqués, des tares peuvent "apparaitre". Mais en ayant bien fait ses devoirs avant, on minimise les risques.... Connaitre les lignées, oui. Leurs caractétistiques et tout... et le vérifier en regardant l'homogénéité de ce qu'ils reproduisent. Donc, il ne suffit pas de savoir que tel chien a tel caractéristiques mais il faut savoir si cette caractéristique se retrouvent de façon "homogène" dans sa progéniture. Yvon si on veut fixer un caractère par cosanguinité, on prend évidemment 2 chiens chez qui ce caractère est présent, donc il risque d'être reproduit de toute façon... C'est la cosanguinité qui va faire l'homogénéité de la descendance. Une certaine homogénéité des lignées chez les ascendants va de soi, on ne tombe pas sur un bon sujet d'élevage par hasard normalement Voici un extrait de la réponse d'un autre éleveur à ce sujet, extrait de réponse prise sur un autre forum avec autorisation. Citation :Avant tout, pour un éléveur débutant, le seul conseil que je pourrais donner, c’est de toujours acheter ses reproducteurs lorsqu’ils sont issus d’une portée homogène, sinon attention aux dégats… Un manque d’homogénéité prouve que rien n’est fixé sur la portée et ne le sera pas encore sur vos propres chiots plus tard… Comme quoi, regarder l'homogénéité des ascendants ne suffit pas, Il faut aussi s'assurer de l'homogénéité de la descendance pour se donner les meilleures chances possibles d'avoir un bon sujet d'élevage. Yvon Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 24 juillet 2009 Yvon a écrit:Guylaine a écrit:Yvon a écrit:Guylaine a écrit:Anne-Liise a écrit:J'en avais sauté un bout merci! Mais justement donc, les risques sont plus grands que les avantages..... Je ne crois pas que les risques soient plus grands que les avantages, ils sont les mêmes : fixer des caractères. Par contre, le risque avec "l'éloge" de la cosanguinité c'est d'encourager les "éleveurs" à faire d gros n'importe quoi avec comme argument : z'ont dit que c'était bien de le faire ! Pour jouer avec la cosanguinité, et avec un plan d'élevage faut le faire, il FAUT connaitre les lignées, et pas seulement par le nom des ascendant mais par leurs caractères (construction, santé, etc). Et même là, les premiers accouplements en cosanguinité proche sont risqués, des tares peuvent "apparaitre". Mais en ayant bien fait ses devoirs avant, on minimise les risques.... Connaitre les lignées, oui. Leurs caractétistiques et tout... et le vérifier en regardant l'homogénéité de ce qu'ils reproduisent. Donc, il ne suffit pas de savoir que tel chien a tel caractéristiques mais il faut savoir si cette caractéristique se retrouvent de façon "homogène" dans sa progéniture. Yvon si on veut fixer un caractère par cosanguinité, on prend évidemment 2 chiens chez qui ce caractère est présent, donc il risque d'être reproduit de toute façon... C'est la cosanguinité qui va faire l'homogénéité de la descendance. Une certaine homogénéité des lignées chez les ascendants va de soi, on ne tombe pas sur un bon sujet d'élevage par hasard normalement Voici un extrait de la réponse d'un autre éleveur à ce sujet, extrait de réponse prise sur un autre forum avec autorisation. Citation :Avant tout, pour un éléveur débutant, le seul conseil que je pourrais donner, c’est de toujours acheter ses reproducteurs lorsqu’ils sont issus d’une portée homogène, sinon attention aux dégats… Un manque d’homogénéité prouve que rien n’est fixé sur la portée et ne le sera pas encore sur vos propres chiots plus tard… Comme quoi, regarder l'homogénéité des ascendants ne suffit pas, Il faut aussi s'assurer de l'homogénéité de la descendance pour se donner les meilleures chances possibles d'avoir un bon sujet d'élevage. Yvon S'il y a homogénéité des ascendants, il y'aura homogénéité des collatéraux (la fratrie) (le descendance d'un nouveau sujet d'élevage, on sait pas encore, mais on peut supposer...). Ou on entre du sang nouveau, une nouvelle lignée. Croiser 2 lignées "parallèlement" homogènes, on s'entend que ça fera pas une portée homogéne. Mais accoupler 2 chiens à grandes oreilles, même si toute la fraterie de ces chiens ont de petites oreilles, tu risques d'avoir une portée surtout de grandes oreilles (pas absolu, on s'entend). Le caractère ne sera pas fixé par contre, il y a des genes "petites oreilles" dans leurs lignées. C'est évident... Mais accouple ensemble 2 chiots de cette portée, tu risques de fixer les grandes oreilles ... Encore là, c'est pas absolu, il y a tout un cocktail de genes chez les chiens. Note : pas taper ni faire ça, c'est un exemple Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Milou05 0 Posté(e) le 24 juillet 2009 J-F a écrit:ÇA dépend pour qui était destiné le texte au départ. Car oui certains pourraient croire qu'on encourage les BYB à faire encore plus n'importe quoi, et donc causer du tord ou introduire des tares chez des lignées.Mais en même temps, le texte ouvre les yeux sur l'avantage d'un programme d'élevage solide et crédible qui inclut un certain niveau de consanguinité. Faut arrêter de taper sur la tête des éleveurs professionnels et consciencieux qui développe méticuleusement leurs lignées en utilisant des chiens avec un certain lien de parenté pour justement fixer de bonnes caractéristiques génétiques chez leur chiens. C'est tout un débat car je me rappelle qu'un des phénomène exposé dans le reportage «pedigree dog exposed» était l'énorme manque de variabilité génétique chez les chiens de race, ce qui a considérablement nuit à leur santé générale. J'avoue qu'à la lumière de ce que j'ai appris en biologie, j'ai bien du mal avec la consanguinité. Pour ceux qui connaissent le cas du Guépard, vous savez peut-être qu'ils sont dans une situation de «bottleneck» évolutif, c'est-à-dire que quelque part au cours de leur évolution, ils sont devenus suffisamment rares pour que la population actuelle ne viennent que de trop peu d'individus au départ, et ils sont en danger d'extinction éventuellement. Les scientifiques sont d'accord pour dire qu'ils n'ont plus assez de variabilité génétique pour être capables de s'adapter si jamais il survenait un changement dans leur environnement. Et ils sont fragiles, et montrent des signes de tares génétiques. En tout cas, pour eux la consanguinité ne leur a pas réussi... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Anne-Liise 0 Posté(e) le 24 juillet 2009 Je parlais de risques plus grands que les avantages Yvon dans le sens où homogéniser des traits positifs c'est bien, mais aussitôt qu'on homogénise un trait négatif, spécialement côté santé, c'est pas juste un désavantage à mon humble avis personelle, c'est une 'catastrophe' parce que des chiens risquent d'en souffrir. L'impacte négatif possible prend le dessus sur les possibles avantages. Mais je sais que la cosanguinité est une bonne chose si bien faite. D'où le fait que je mentionne que seuls les bons éleveurs calés devraient s'y lancer. Je ne suis pas experte, mais j'étudie la génétique de d'autres types d'animaux et le principe est exactement le même (mais plus complexe vu le nombre de mutation possible).. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Milou05 0 Posté(e) le 24 juillet 2009 Anne-Liise a écrit:Mais je sais que la cosanguinité est une bonne chose si bien faite. D'où le fait que je mentionne que seuls les bons éleveurs calés devraient s'y lancer. Je ne suis pas experte, mais j'étudie la génétique de d'autres types d'animaux et le principe est exactement le même (mais plus complexe vu le nombre de mutation possible)..Je pense plutôt que c'est un mal nécessaire, et seulement nécessaire parce qu'on recherche à atteindre ce que nous jugeons mieux. Moi je trouve qu'on joue à Dieu quand on manipule la génétique de n'importe quel vivant sur la planète, y compris les végétaux. La variabilité génétique des végétaux a aussi beaucoup diminué au cours du dernier siècle, et ça cause des problèmes en agriculture aujourd'hui car il y a des maladies chez les plantes qui sont dures à combattre parce qu'on n'a plus le stock de gêne nécessaire pour retrouver les plantes résistantes à ces maladies.Désolée, mais ne je crois pas que l'humanité a la sagesse nécessaire pour ne pas tomber dans le piège de la facilité, alors il y a un gros manque de prudence dans ce domaine, et après on fait des constats catastrophiques mais le mal est fait. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Anne-Liise 0 Posté(e) le 24 juillet 2009 Dis de même.... J'ai mal choisis mes mots je crois. Si on pouvait en arriver au même stade sans ça.... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
cahoon 0 Posté(e) le 24 juillet 2009 Milou, j'aime bien tes interventions, je suis pas mal daccord avec toi Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
alex-harley 0 Posté(e) le 24 juillet 2009 Milou a écrit:Anne-Liise a écrit:Mais je sais que la cosanguinité est une bonne chose si bien faite. D'où le fait que je mentionne que seuls les bons éleveurs calés devraient s'y lancer. Je ne suis pas experte, mais j'étudie la génétique de d'autres types d'animaux et le principe est exactement le même (mais plus complexe vu le nombre de mutation possible).. Je pense plutôt que c'est un mal nécessaire, et seulement nécessaire parce qu'on recherche à atteindre ce que nous jugeons mieux. Moi je trouve qu'on joue à Dieu quand on manipule la génétique de n'importe quel vivant sur la planète, y compris les végétaux. La variabilité génétique des végétaux a aussi beaucoup diminué au cours du dernier siècle, et ça cause des problèmes en agriculture aujourd'hui car il y a des maladies chez les plantes qui sont dures à combattre parce qu'on n'a plus le stock de gêne nécessaire pour retrouver les plantes résistantes à ces maladies. Désolée, mais ne je crois pas que l'humanité a la sagesse nécessaire pour ne pas tomber dans le piège de la facilité, alors il y a un gros manque de prudence dans ce domaine, et après on fait des constats catastrophiques mais le mal est fait. Je suis bien d'accord aussi Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sstandard20 0 Posté(e) le 24 juillet 2009 Je pensais à ça de même...quand on dit " la cosanguinité est une bonne chose si bien faite".......là, je me dit c'est facile à dire......mais combien d'éleveurs peuvent affirmer connaitre tout le pedigree de ses chiens, dans le sens ou qui les ont tous vu en vrai pour vraiment savoir??? parce que souvent on a vu les descendants en photos, ou au pire quelques uns en vrai....mais on se fie sur la bonne foie des propriétaires de ces chiens là....est-ce que tous les éleveurs vont clamer haut et fort s'ils ont sorti des tares génétiques sur certains chiots??? hummm, je ne crois pas!!....Et la génétique, ça va tellement loin.. Bref, c'est bien beau dire que l'on connait son pedigree, mais sur plusieurs générations.....pas certaine! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 24 juillet 2009 sstandard20 a écrit:Je pensais à ça de même...quand on dit " la cosanguinité est une bonne chose si bien faite".......là, je me dit c'est facile à dire......mais combien d'éleveurs peuvent affirmer connaitre tout le pedigree de ses chiens, dans le sens ou qui les ont tous vu en vrai pour vraiment savoir??? parce que souvent on a vu les descendants en photos, ou au pire quelques uns en vrai....mais on se fie sur la bonne foie des propriétaires de ces chiens là....est-ce que tous les éleveurs vont clamer haut et fort s'ils ont sorti des tares génétiques sur certains chiots??? hummm, je ne crois pas!!....Et la génétique, ça va tellement loin.. Bref, c'est bien beau dire que l'on connait son pedigree, mais sur plusieurs générations.....pas certaine! Aucun éleveur n'est à l'abri des tares, car aucune race, et sans doute aucune lignée n'en est totalement exempte. Il n'est pas nécessaire non plus de voir les chiens "en vrai", les éleveurs se basent sur le pedigree, les ascendants, ils cherchent un look mais aussi des chiens exempts de tares. Ils se basent normalement sur des chiens et des élevages "connus", réputés. (pour la santé et un certain look) . Et pour ces chiens connus, il y a un paquet de chiens inconnus car il n'y a qu'un faible pourcentage de chiens gardés pour la reproduction (donc, testé et cie). Puis l'élevage, encore plus si on joue avec la cosanguinité proche, faut pas se cacher que c'est un peu un jeu de loterie, des fois ils gagnent, des fois ils perdent. Le but, quand on parle d'un vrai bon élevage, est de minimiseer les risques pour les chiens et la race. Mais des certitudes, je ne crois pas qu'il y'en ait quand on parle d'élevage, avec ou sans consanguinité... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
SylLab 0 Posté(e) le 25 juillet 2009 Guylaine a écrit:sstandard20 a écrit:Je pensais à ça de même...quand on dit " la cosanguinité est une bonne chose si bien faite".......là, je me dit c'est facile à dire......mais combien d'éleveurs peuvent affirmer connaitre tout le pedigree de ses chiens, dans le sens ou qui les ont tous vu en vrai pour vraiment savoir??? parce que souvent on a vu les descendants en photos, ou au pire quelques uns en vrai....mais on se fie sur la bonne foie des propriétaires de ces chiens là....est-ce que tous les éleveurs vont clamer haut et fort s'ils ont sorti des tares génétiques sur certains chiots??? hummm, je ne crois pas!!....Et la génétique, ça va tellement loin.. Bref, c'est bien beau dire que l'on connait son pedigree, mais sur plusieurs générations.....pas certaine! Aucun éleveur n'est à l'abri des tares, car aucune race, et sans doute aucune lignée n'en est totalement exempte. Il n'est pas nécessaire non plus de voir les chiens "en vrai", les éleveurs se basent sur le pedigree, les ascendants, ils cherchent un look mais aussi des chiens exempts de tares. Ils se basent normalement sur des chiens et des élevages "connus", réputés. (pour la santé et un certain look) . Et pour ces chiens connus, il y a un paquet de chiens inconnus car il n'y a qu'un faible pourcentage de chiens gardés pour la reproduction (donc, testé et cie). Puis l'élevage, encore plus si on joue avec la cosanguinité proche, faut pas se cacher que c'est un peu un jeu de loterie, des fois ils gagnent, des fois ils perdent. Le but, quand on parle d'un vrai bon élevage, est de minimiseer les risques pour les chiens et la race. Mais des certitudes, je ne crois pas qu'il y'en ait quand on parle d'élevage, avec ou sans consanguinité... Guylaine tu a trés bien résumé ma pensé Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
J-F11 0 Posté(e) le 25 juillet 2009 Consanguinité, faut arrêter de penser frère-soeur-père-mère. Je connais pas vraiment d'éleveur professionnel qui utilise la consanguinité qui vont croiser plus tôt que la 3e génération, c'est pas du tout la même chose que d'accoupler le père avec sa fille là !! Et ensuite, faut savoir utiliser une lignée plus différente, mais qui possède certains traits en commun pour garder une diversité. En médecine, on commence à bien comprendre la génétique, certains savent vraiment ce qu'ils font. Quelqu'un qui si oppose peut vraiment m'expliquer les risques "concrets" d'un croisement de 3e génération ? Moi je ne m'y risque pas (et pas pour plusieurs années), mais j'ai aucun problème à acquérir un chien qui vient d'une éleveur qui à ses lignées et qui fait de l'élevage de la même race depuis plus de 20 ans. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sstandard20 0 Posté(e) le 25 juillet 2009 Je sais très bien que personne n'est à l'abri des tares.....d'ailleurs aucun ne peut se vanter de ne jamais en avoir produit! Pour être plus claire, ça me fait bien rire d'entendre quelqu'un qui débute depuis 1-2-3 ans dire qu'il connait à fond ses lignées...parce qu'on s'entend...t'es pas ben ben connu encore dans le milieu! Finalement eux me font peur en les entendant parler de cosanguinité. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Zouzoune 0 Posté(e) le 25 juillet 2009 Milou a écrit: Moi je trouve qu'on joue à Dieu quand on manipule la génétique de n'importe quel vivant sur la planète, y compris les végétaux. Désolée, mais ne je crois pas que l'humanité a la sagesse nécessaire pour ne pas tomber dans le piège de la facilité, alors il y a un gros manque de prudence dans ce domaine, et après on fait des constats catastrophiques mais le mal est fait. Oulala.... Je viens de me taper le post en entier d`une traite, et ce, bien attentivement! Très intéressant! Un beau sujet que nous apportes là, Lynda! Mais finalement, c`est Milou qui résume le mieux ma pensée... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Melane1 0 Posté(e) le 25 juillet 2009 Zouzoune a écrit:Milou a écrit: Moi je trouve qu'on joue à Dieu quand on manipule la génétique de n'importe quel vivant sur la planète, y compris les végétaux. Désolée, mais ne je crois pas que l'humanité a la sagesse nécessaire pour ne pas tomber dans le piège de la facilité, alors il y a un gros manque de prudence dans ce domaine, et après on fait des constats catastrophiques mais le mal est fait. Oulala.... Je viens de me taper le post en entier d`une traite, et ce, bien attentivement! Très intéressant! Un beau sujet que nous apportes là, Lynda! Mais finalement, c`est Milou qui résume le mieux ma pensée... +1 Je pense comme Milou et Zouzoune.. En passant, sujet très intéressant! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
J-F11 0 Posté(e) le 25 juillet 2009 Alors, on donne raison au BYB qui disent qu'en accouplant des chiens batards on créer plus de diversité génétique, et donc des chiens en meilleurs santé ? Ne jouant ainsi pas à Dieu, mais en laissant faire la nature qui permet à tout mâles d'accoupler toutes femelles, peut importe la race. Des chiens testés pour différents tares génétiques (les tests de base de l'OFA et voir plus avec la dentition etc), mais qu'on irait mixer avec différente race, ça serait mieux non ? Donc un mâle champion et testé labrador avec une caniche aussi testé au niveau génétique formant les fameux labradoodle sont en quelques sortent à privilégier ? Car si on accepte et prêche le principe d'une race pure, on accepte le principe de consanguinité, sinon ils se font comment les races ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Milou05 0 Posté(e) le 25 juillet 2009 Mmmhhh. C'est ce que j'appelle les deux extrêmes d'un continuum. Il faut quand même admettre qu'il y a des races qui sont affligées de grandes faiblesse génétiques, et que maintenant par manque de variabilité génétique on aurait du mal à faire marche arrière non ? Bien sûr c'est aussi parce qu'on a poussé à l'extrême certains caractères. Mais maintenant, si on voulait redresser un peu le tord qu'on a fait, leur reste-il assez de variabilité génétique pour le faire ? ou faudra-t-il attendre que des mutations spontanées fassent le travail, éventuellement ? Je vais être honnête avec toi, si j'avais un labrador avec du sang de berger allemand dans sa lignée, (c'est un exemple que je donne, ça pourrait être autre chose) mais que mon labrador est quand même beau, qu'il est sain, qu'il peut faire un travail de labrador, et que l'introduction de gênes de berger allemand permettait de diversifier le bagage génétique de sa lignée afin d'améliorer la santé globale de la race, je serais très à l'aise avec cette idée. Bien sûr, on perdrait peut-être un peu de «prédictibilité» sur la progéniture en ce qui a trait à la conformation, mais c'est ce que ça fait la variabilité. Sauf que si en échange on regagne sur la santé globale de la race, je sais ce que je prévilégierait. Mais là je sais que je vais faire dresser les cheveux sur la tête des éleveurs... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Borduas 0 Posté(e) le 25 juillet 2009 Guylaine a écrit:Yvon a écrit:Guylaine a écrit:Anne-Liise a écrit:J'en avais sauté un bout merci! Mais justement donc, les risques sont plus grands que les avantages..... Je ne crois pas que les risques soient plus grands que les avantages, ils sont les mêmes : fixer des caractères. Par contre, le risque avec "l'éloge" de la cosanguinité c'est d'encourager les "éleveurs" à faire d gros n'importe quoi avec comme argument : z'ont dit que c'était bien de le faire ! Pour jouer avec la cosanguinité, et avec un plan d'élevage faut le faire, il FAUT connaitre les lignées, et pas seulement par le nom des ascendant mais par leurs caractères (construction, santé, etc). Et même là, les premiers accouplements en cosanguinité proche sont risqués, des tares peuvent "apparaitre". Mais en ayant bien fait ses devoirs avant, on minimise les risques.... Connaitre les lignées, oui. Leurs caractétistiques et tout... et le vérifier en regardant l'homogénéité de ce qu'ils reproduisent. Donc, il ne suffit pas de savoir que tel chien a tel caractéristiques mais il faut savoir si cette caractéristique se retrouvent de façon "homogène" dans sa progéniture. Yvon si on veut fixer un caractère par cosanguinité, on prend évidemment 2 chiens chez qui ce caractère est présent, donc il risque d'être reproduit de toute façon... C'est la cosanguinité qui va faire l'homogénéité de la descendance. Une certaine homogénéité des lignées chez les ascendants va de soi, on ne tombe pas sur un bon sujet d'élevage par hasard normalement ET VOILA!!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Borduas 0 Posté(e) le 25 juillet 2009 Milou a écrit:Mmmhhh. C'est ce que j'appelle les deux extrêmes d'un continuum. Il faut quand même admettre qu'il y a des races qui sont affligées de grandes faiblesse génétiques, et que maintenant par manque de variabilité génétique on aurait du mal à faire marche arrière non ? Bien sûr c'est aussi parce qu'on a poussé à l'extrême certains caractères. Mais maintenant, si on voulait redresser un peu le tord qu'on a fait, leur reste-il assez de variabilité génétique pour le faire ? ou faudra-t-il attendre que des mutations spontanées fassent le travail, éventuellement ? Je vais être honnête avec toi, si j'avais un labrador avec du sang de berger allemand dans sa lignée, (c'est un exemple que je donne, ça pourrait être autre chose) mais que mon labrador est quand même beau, qu'il est sain, qu'il peut faire un travail de labrador, et que l'introduction de gênes de berger allemand permettait de diversifier le bagage génétique de sa lignée afin d'améliorer la santé globale de la race, je serais très à l'aise avec cette idée. Bien sûr, on perdrait peut-être un peu de «prédictibilité» sur la progéniture en ce qui a trait à la conformation, mais c'est ce que ça fait la variabilité. Sauf que si en échange on regagne sur la santé globale de la race, je sais ce que je prévilégierait. Mais là je sais que je vais faire dresser les cheveux sur la tête des éleveurs... pourquoi faudrait faire des bâtard pour éliminer les faiblesse (dites) génétiques?? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 26 juillet 2009 Milou a écrit:Mmmhhh. C'est ce que j'appelle les deux extrêmes d'un continuum. Il faut quand même admettre qu'il y a des races qui sont affligées de grandes faiblesse génétiques, et que maintenant par manque de variabilité génétique on aurait du mal à faire marche arrière non ? Bien sûr c'est aussi parce qu'on a poussé à l'extrême certains caractères. Mais maintenant, si on voulait redresser un peu le tord qu'on a fait, leur reste-il assez de variabilité génétique pour le faire ? ou faudra-t-il attendre que des mutations spontanées fassent le travail, éventuellement ? Je vais être honnête avec toi, si j'avais un labrador avec du sang de berger allemand dans sa lignée, (c'est un exemple que je donne, ça pourrait être autre chose) mais que mon labrador est quand même beau, qu'il est sain, qu'il peut faire un travail de labrador, et que l'introduction de gênes de berger allemand permettait de diversifier le bagage génétique de sa lignée afin d'améliorer la santé globale de la race, je serais très à l'aise avec cette idée. Bien sûr, on perdrait peut-être un peu de «prédictibilité» sur la progéniture en ce qui a trait à la conformation, mais c'est ce que ça fait la variabilité. Sauf que si en échange on regagne sur la santé globale de la race, je sais ce que je prévilégierait. Mais là je sais que je vais faire dresser les cheveux sur la tête des éleveurs... En introduisant d'autres races, tu introduits tout de même des tares. On a introdiut de l'akita dans le husky, un race "presque" exempte de tare pour y amener un paquet de problème.... L'akita étant une race à ce que j'ai lu, tellement touché que tous les chiens seraient atteints d'une certaine tare (sais plus laquelle, faudrait que je cherche). Il y a des tares (lire maladies géntiquement transmises) mêmes chez les croisés. Elles diffèrent juste d'une race à l'autre, d'une lignée à l'autre. Mais il y a encore des sujets sains (chez la plupart des races du moins), et la cosanguinité de ces sujets n'est qu'une bonne chose, elle met en "circulation" des chiens sains, tout en fixant les caractère de ces chiens.. Et tant que y a pas un ti-coon qui le voudra juste plus gros, ou plus poilu, ou en voudra plus et plus vite, et n'introduira pas de tares dans ces lignées, ces sujets resteront sains. Bref, selon moi, ce n'est pas la cosanguinité qui est à condamner (du moins celle qui est bien faite, étudiée, et pas faite de façon exagérée, y a des limites à ne pas dépasser), ce sont ces ti-coons qui font n'importe quoi avec les chiens. Mais bon, mon humble opinion Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Milou05 0 Posté(e) le 26 juillet 2009 Borduas a écrit:Milou a écrit:Mmmhhh. C'est ce que j'appelle les deux extrêmes d'un continuum. Il faut quand même admettre qu'il y a des races qui sont affligées de grandes faiblesse génétiques, et que maintenant par manque de variabilité génétique on aurait du mal à faire marche arrière non ? Bien sûr c'est aussi parce qu'on a poussé à l'extrême certains caractères. Mais maintenant, si on voulait redresser un peu le tord qu'on a fait, leur reste-il assez de variabilité génétique pour le faire ? ou faudra-t-il attendre que des mutations spontanées fassent le travail, éventuellement ?Je vais être honnête avec toi, si j'avais un labrador avec du sang de berger allemand dans sa lignée, (c'est un exemple que je donne, ça pourrait être autre chose) mais que mon labrador est quand même beau, qu'il est sain, qu'il peut faire un travail de labrador, et que l'introduction de gênes de berger allemand permettait de diversifier le bagage génétique de sa lignée afin d'améliorer la santé globale de la race, je serais très à l'aise avec cette idée. Bien sûr, on perdrait peut-être un peu de «prédictibilité» sur la progéniture en ce qui a trait à la conformation, mais c'est ce que ça fait la variabilité. Sauf que si en échange on regagne sur la santé globale de la race, je sais ce que je prévilégierait. Mais là je sais que je vais faire dresser les cheveux sur la tête des éleveurs... pourquoi faudrait faire des bâtard pour éliminer les faiblesse (dites) génétiques??Pour avoir de la variabilité génétique. Juste pour ça. En passant, il y a une connotation négative rattachée au mot bâtard, je préfère croisé. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Lagavulin 0 Posté(e) le 26 juillet 2009 Pour être politically correct, il faudrait dire croisé mais la vraie définition du mot bâtard signifie un croisement de race... Donc en principe, bâtard est le vrai terme à utiliser... Mais c'est moins politically correct puisqu'il a effectivement une connotation négative dans notre société... Perso, qu'on utilise bâtard ou croisé ça ne me dérange pas car ça veut dire exactement la même chose... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Milou05 0 Posté(e) le 26 juillet 2009 JulieEtRufus a écrit:Pour être politically correct, il faudrait dire croisé mais la vraie définition du mot bâtard signifie un croisement de race... Donc en principe, bâtard est le vrai terme à utiliser... Mais c'est moins politically correct puisqu'il a effectivement une connotation négative dans notre société...Perso, qu'on utilise bâtard ou croisé ça ne me dérange pas car ça veut dire exactement la même chose... En effet ça a une connotation négative car une des définitions du mot bâtard est et je cite : enfant illégitime. Mais je sais que ça s'applique aussi au mélange de race. Et je pense que la personne qui utilise le mot lui donne la signification qu'il veut... selon le contexte. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites