tobrouk 0 Posté(e) le 21 décembre 2010 Depuis que j'ai Tasha avec moi (il y a 1 an) je sais qu'elle a un problème d'anxiété ....on en a tellement parlé sur ce forum mais ce problème ne ne se règle pas facilement.....J'ai trouvé sur le net autre forum la description exacte de mon problème et je copie ce texte s'il peut aider certains d'entre vous prises avec le même problème. On donne certains trucs pour nous aider a gérer ce problème physchiatrique.....Evidemment j'ai éliminé le problème du coté physique .....Bonne lecture et bonne chance avec vos chiens....L’ANXIETE DE SEPARATION CHEZ LE CHIENL’anxiété de séparation est un trouble qui prend naissance avant la puberté. Elle s’exprime par de l’anxiété et de la détresse lorsque le chien et séparé même pendant un court moment de l’être auquel il est attaché. Cette pathologie qui persiste à l’âge adulte est extrêmement fréquente puisqu’elle touche 1 chien sur 20.ETIOLOGIEPour mieux comprendre cette pathologie, un rappel du développement normal du chiot est nécessaire.Pendant les 15 premiers jours de la vie (période néonatale), la mère s’attache très fortement à ses petits tandis que pour les chiots, toute chienne allaitante est susceptible de les sécuriser.Entre le 15ème et le 20ème jour, (période de l’ouverture des yeux et de l’acquisition de l’ouïe), l’attachement devient réciproque. Toute séparation des chiots d’avec leur mère déclenche des vocalises, de l’agitation chez les chiots comme chez la mère.A partir de 3 mois, les chiots commencent à se détacher de leur mère. La poussée des dents et la douleur engendrée par les dents déclencheraient les premières réactions de distanciation de la part de la mère. Les chiots se soumettent alors aux règles de la meute. Ils apprennent progressivement à respecter l’ordre hiérarchique, afin d’accéder à la nourriture.A la puberté, le détachement prend une tournure finale : les chiots mâles sont chassés des zones fréquentées par les dominants et par les femelles. Dans un premier temps, leur lieu de couchage est éloigné, puis la mère, secondée par les mâles dominants leur interdit totalement d’approcher. Les jeunes chiennes pubères subissent le même éloignement mais de façon plus progressive. L’attachement au groupe vient alors remplacer l’attachement exclusif que le chiot avait avec sa mère.L’anxiété de séparation s’explique par la persistance d’un lien d’hyperattachement, qui est naturel chez le chiot impubère mais devient pathologique lorsqu’il persiste après la puberté. Le chien qui n’est pas passé par l’étape du détachement continue de présenter un état de dépendance affective. Celui-ci engendre de l’anxiété au moment où survient la séparation et bloque l’animal dans son développement affectif et cognitif. En effet, le chien atteint d’anxiété de séparation est facilement repérable car, même à l’âge adulte, il reste très immature : il continue de mordiller, prend souvent des postures d’appel au jeu, garde son enjouement… et est incapable de se séparer de l’être d’attachement.SYMPTOMESLe chien atteint d’hyperattachement demande un contact permanent avec l’être auquel il est attaché : il le suit dans toute la maison et a besoin, en particulier, d’être en contact pour s’endormir. Dehors, ses explorations sont courtes, il revient sans cesse vers son maître, comme pour s’assurer que celui-ci ne s’éloigne pas de lui : il s’agit d’une exploration en étoile.L’absence du maître provoque chez le chien trois principaux types de symptômes :plaintes : gémissements, aboiements ou hurlements.troubles digestifs : vomissements, ptyalisme et défécations et mictions (pipi) mal contrôlées. Celles-ci sont toujours effectuées au sol, qu’il s’agisse d’un mâle ou d’une femelle. destructions : broyage, déchirure. Le chien devient hypervigilant. Au retour de ses maîtres, le chien fait généralement une fête excessive même si la séparation a été très courte. Cependant, si le chien a eut l’habitude d’être corrigé en raison des dégâts, il peut aussi, par crainte, rester à l’écart, l’air penaud, les oreilles et la queue basses.Au cours du processus d’aggravation, l’anxiété devient permanente et le comportement exploratoire tend à disparaître. Le chien semble sage et les destructions s’amenuisent. Interviennent alors fréquemment des activités de substitutions comme les granulomes de léchage, de la boulimie, et de la potomanie.TRAITEMENTTHERAPIE COMPORTEMENTALELa thérapie comportementale comporte 3 aspects à mener de front.Conduire un chien à se détacher de son maître : il faut que le maître repousse progressivement son chien lorsque ce dernier lance des appels au jeu, lorsqu’il entre en contact de sa propre initiative avec son maître pour être caressé ou lorsqu’il le suit comme son ombre dans toute la maison. Le chien doit apprendre à obéir à l’ordre : « ta place » ou « dans ton panier ». Le chien peut, par contre, être complimenté fréquemment mais jamais sur sa propre demande. Pendant cette période de détachement, il faut conjointement améliorer les relations avec le reste de la famille - chacun se relaie pour promener, nourrir et féliciter le chien et multiplier les occasions de le faire jouer avec d’autres animaux.éviter les rituels de départ et de retour qui peuvent déclencher de l’anxiété d’anticipation : pour cela, il est conseillé d’écourter au maximum les préparatifs et passer la porte en silence ou avec un simple « à plus tard ». Lorsque les maîtres rentrent, il faut supprimer le rituel de retour et tant qu’il saute et s’énerve, le chien ne doit pas être salué ni ne doit retenir l’attention. Une fois seulement qu’il a retrouvé son calme, il peut être caressé.nouvelles règles hiérarchiques : qui aident le chien à acquérir plus facilement son indépendance affective. C’est ce qui se passe dans une meute quand les chiots repoussés par leur mère sont soumis aux lois hiérarchiques. Deux règles principales sont à observer : d’une part lui donner à manger après le maître et d’autre part lui apprendre à obéir aux ordres de base et même si possible l’emmener à des cours d’éducation et de dressage.Dans le schéma social du chien le maître passe alors du statut de mère adoptive au statut de chef de meute.Les résultats s'obtiennent plus ou moins vite en fonction de la durée d'évolution du problème : plus le comportement est ancré depuis longtemps plus cela mettra de temps. Il faut aussi être rigoureux sur toutes les règles et que tous les membres de la famille les appliquent.THERAPIE MEDICAMENTEUSESi malgré la thérapie comportementale, les choses ne s’améliorent pas, il est conseillé de consulter un vétérinaire qui médiquera le chien pour l’aider au détachement.On utilise des antidépresseurs plus ou moins associés à des neuroleptiques en cas de destructions.Une autre voie se dessine actuellement. Il a été démontré la production de certaines substances quelques jours après la naissance et jusqu'à ce que les chiots soient capables de se déplacer. Ces substances ont une fonction apaisante : elles font disparaître les signes de détresse émis par le chiot. On leur a donné un nom : Dog Appeasing Phéromones (DAP), ce qui signifie "phéromone apaisante du chien".La DAP permet de diminuer en moins de 15 jours entre 70% et 80% des destructions, des souillures et des hurlements. Elle se montre aussi efficace que les médicaments classiques utilisés dans ce type de problèmes, sans en avoir les effets indésirables : pas de vomissements, pas de tremblements, pas de nausées, pas de fatigue extrême. Ces phéromones existent sous 2 formes : un diffuseur qui couvre 70 à 90 m2 et un collier.PROPHYLAXIELors de la vente ou de l’acquisition d’un chiot de 2 mois, le chiot est encore très attaché à sa mère. Ainsi, si le chiot adopté a moins de 3 mois, il vaut mieux favoriser le lien d’hyperattachement en ne laissant qu’une seule personne s’occuper de lui. Le détachement débutera vers 4 mois : il consiste à repousser progressivement les avances de jeux et de caresses et faciliter la rencontre d’autres chiens. Progressivement, les soins doivent être apportés par toute la famille.En revanche, si le chiot a plus de 3 mois lorsqu’il est séparé de sa mère, il n’a pas besoin de s’attacher à une personne en particulier, il vaut mieux que toute la famille s’occupe de lui et ce dès son arrivée afin de favoriser l’attachement à l’ensemble du groupe.Par ailleurs, les rituels et les préparatifs de départ ont tendance à aggraver l’anxiété de séparation quand elle est déjà présente. Ils conduisent le chien à anticiper son inquiétude et non à se préparer au départ comme le maître peut le croire. Ils peuvent aider le passage à l’anxiété permanente.Les rituels de retour avec manifestations de joie aux retrouvailles font partie du comportement juvénile. Ils ne doivent pas être validés par le maître, d’autant qu’ils renforcent le lien d’hyperattachement.De plus, les corrections, liées à la présence de souillures et de destructions n’ont aucune valeur d’apprentissage ; elles sont au contraire anxiogènes. Le chien ne comprend pas la réprimande au moment où il prend des postures de soumission et d’apaisement. Le nettoyage doit donc être effectué rapidement sans commentaire et en l’absence du chien si possible. L’utilisation d’eau de javel est déconseillée car son odeur est attirante pour les carnivores Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Martine43 0 Posté(e) le 23 décembre 2010 Merci... c'est très intéressant... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ktema 0 Posté(e) le 23 décembre 2010 Merci tobrouk de partager ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
caeleagh1 0 Posté(e) le 23 décembre 2010 vraiment très interessant Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites