Villeray reste sous contrat avec le Berger blanc

[Ktema 0]

Il ne résiliera pas son contrat avec la fourrière

Le conseil d’arrondissement du mois de mai a été marqué par le témoignage de deux résidentes, heurtées par le reportage diffusé à l’émission Enquête sur la chaîne Radio-Canada, dénonçant les méthodes de la fourrière Le Berger Blanc. L’arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension est sous contrat avec la fourrière jusqu’à la fin de l’année et ne compte pas le casser.

Sujets :
Le Berger Blanc , Radio-Canada , Arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension , Arrondissement de Saint-Léonard

Les deux citoyennes ont demandé à ce que l’arrondissement cesse toutes activités avec la fourrière montrée du doigt. Le maire de l’arrondissement, Anie Samson, a fait preuve d’empathie envers les résidentes et les animaux malmenés. Elle a cependant répondu que pour résilier un contrat, il faut être « capable d’offrir un service équivalent. Pour le moment, on n’en a pas », a-t-elle déploré.

Car c’est ici que le bât blesse, lorsque l’arrondissement a lancé un appel d’offres, il y a deux ans et demi, seule la société Le Berger blanc avait soumissionné.

Dans ce délicat dossier, le directeur de l’arrondissement, Stéphane Chénier, a souligné que l’arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension était lié à l’arrondissement de Saint-Léonard et que le contrat ne pouvait être résilié « compte tenu des dispositions [de ce contrat]. »

« Pour résilier un contrat, ça prend des motifs et ceux-ci ne reposent pas juste sur des images prises par une caméra cachée. Ça prend aussi un constat », a expliqué le directeur de l’arrondissement.

M. Chénier a souligné que l’arrondissement avait déjà fait une visite, sans préavis, avant la diffusion du reportage. « On a fait le tour de tous les locaux incluant la salle d’anesthésie. On a constaté aucune anomalie. On a constaté qu’il y avait un vétérinaire membre de l’ordre, sur les lieux. On n’a pas vu ce que les médias ont rapportés. »

« [À la suite du reportage,] on a convenu que c’était choquant, inadmissible. Il y a des lacunes importantes dans leur méthode de fonctionnement. Ces manquements justifient amplement que l’on demande et exige de nous faire état des moyens qu’ils vont prendre pour corriger la situation. »

« Pour résilier un contrat, ça prend des motifs et ceux-ci ne reposent pas juste sur des images prises par une caméra cachée. Ça prend aussi un constat », - Stéphane Chénier, directeur de l’arrondissement

Cette réponse n’a pas satisfaite la résidente, pour qui l’arrondissement et les citoyens restent « complices de ce qui se passe présentement. »

À propos de la diffusion du reportage, Mme Samson souhaite visiblement garder la tête froide « On ne peut pas être juge et partie en même temps » fait-elle valoir.

En marge du conseil, le maire a ajouté « On ne justifie pas ce qui se passe. Nous laissons l’enquête se faire. » Selon elle, une réflexion devrait être approfondie sur la mise en place d’une fourrière municipale.

Maximum : 3 animaux par foyer

Par ailleurs, au cours du conseil, le directeur de l'Aménagement urbain et des services aux entreprises, Bernard Lacroix, a rappelé que les citoyens ne devaient pas héberger plus de trois animaux dans leur logement, pour des raisons d’hygiène. « Au-delà de trois animaux dans les logements, on demande à ce que les citoyens les remettent à un organisme. Accueillir des animaux errants à grande échelle, peut devenir un problème de santé publique », a-t-il précisé. Selon lui, de nombreux citoyens portent plainte. L’arrondissement a déjà dû faire sortir 28 chats de certains immeubles.


http://www.leprogresvilleray.com/Actualit%C3%A9s/Vos%20nouvelles/2011-05-05/article-2481814/Larrondissement-reste-sous-contrat-avec-le-Berger-blanc/1

[Zouzoune 0]

Non mais, quels cons!

[Ktema 0]

Sont pas les seuls...

[Zouzoune 0]

Ktema a écrit:

Sont pas les seuls...

Dans notre brillante société, les cons sont rarement seuls....