Lettres à nos élus - édit: réponse du maire!

[Jaelle1 0]

J'ai composé différentes lettres concernant le service animalier et le bannissement des races. J'y travaille encore un peu avant de les envoyer, mais je partage si ça peut servir!

Suite au dernier communiqué de la Ville de Montréal concernant la gestion animalière

Citation :

Monsieur le maire,

Je vous écris suite au communiqué de presse concernant les nouvelles mesures que la Ville de Montréal compte prendre pour une meilleure gestion animalière.

Bien qu’une réglementation renforcée et harmonisée soit nécessaire, et qu’étant donné le nombre effarant d’animaux qui se retrouvent en fourrière annuellement, limiter le nombre d’animaux non stérilisés se doit d’être une priorité;

-l’immatriculation obligatoire des chiens était déjà en vigueur à Montréal, mais peu respectée, et ne permet pas d’identifier un animal perdu ou abandonné qui ne porte pas sa médaille ou son collier, contrairement à une identification permanente comme la micro-puce ou le tatouage;

-la confiance de la population face aux services du Berger Blanc étant à son minimum, plusieurs citoyens risquent de refuser d’acheter une médaille si leur animal perdu risque de se retrouver à cette fourrière, et de payer une immatriculation si les frais servent à financer les activités du Berger Blanc;

-l’interdiction d’abandonner un animal ailleurs que dans un refuge, tout en augmentant les frais à assumer par le propriétaire lors de l’abandon, risque de créer deux problèmes majeurs : l’impossibilité d’identifier le propriétaire de l’animal abandonné si celui-ci n’est pas doté d’une identification permanente (donc, de sévir en cas d’infraction) et l’augmentation du nombre d’animaux errants abandonnés par des gens ne désirant ou n’ayant pas les moyens d’assumer les nouveaux frais;

-l’augmentation du montant des amendes en cas d’infraction est une bonne idée, encore faut-il que des employés soient affectés en nombre suffisant à la surveillance et à la gestion animalière, ce qui est loin d’être le cas en ce moment.

Il est difficile de concevoir les notions d’améliorations importantes et de mesures concrètes mises en place le plus rapidement possible quand le communiqué de presse du 13 mai dernier décrit des mesures qui seront effectives d’ici un an, et que plusieurs d’entre elles sont déjà en vigueur dans les arrondissements de Montréal.

La sensibilisation et la responsabilisation des citoyens ainsi que des programmes de stérilisation sont essentiels afin de résoudre le problème de surpopulation animale à Montréal. En souhaitant que le tout se fasse sans délai, avec le personnel et le financement suffisant et selon des moyens éprouvés dans d’autres villes.

Concernant le contrat de fourrière présentement accordé au Berger Blanc, les mesures correctrices imposées faisaient, pour la plupart, déjà parties du cahier de charge signé par les arrondissements et n’ont pas été respectées par le Berger Blanc. De plus, il a clairement été démontré que le Berger Blanc, d’ailleurs sous enquête par plusieurs instances, a contrevenu à plusieurs lois municipales, provinciales et fédérales.

L’octroi du contrat de contrôle animalier à une organisation à but lucratif n’existe qu’au Québec, et a été abandonné partout ailleurs, puisqu’il ne fonctionne pas. Le but de ce type d’entreprise étant de maintenir ou d’augmenter leurs revenus, il est difficile de demander à ce que la stérilisation, la diminution du nombre d’euthanasie, l’augmentation du nombre d’animaux offerts en adoption et le respect du temps de séjour soient respectées au détriment du profit potentiel, à moins que le contrat ne soit largement bonifié financièrement.

Toutes les instances animalières étant intervenues dernièrement dans le dossier du contrôle animalier à Montréal s’accordent pour dire que la solution, comme c’est le cas dans d’autres grandes villes canadiennes comme Toronto et Calgary, est la mise en place d’un service animalier municipal. Pourtant, les mesures proposées d’ici un an n’impliquent pas ce type de gestion, à moins que ce soit le mandat du Comité d'experts et de représentants des arrondissements, qui sera formé, de se pencher sur la question. Encore une fois, on ne parle pas ici d’améliorations importantes et de mesures concrètes mises en place le plus rapidement possible, mais plutôt d’analyses, de propositions, d’examiner les options sans répondre à la demande claire et pressante des citoyens de trouver une alternative éthique au service de fourrière du Berger Blanc et au problème de surpopulation animale.

Sachant qu’un service de gestion animalière géré par la Ville demanderait un investissement, selon le maire Tremblay, de près de 5 M$, que 45% de la population de Montréal a au moins un animal de compagnie, et que la vente de licence seule, à 25$ chacune, permettrait à la Ville d’amasser 18 M$, soit près du double du montant per capita que la ville de Calgary accorde à la gestion animalière efficace qu’elle a mise en place (5.03$ per capita à Calgary, alors qu’en ce moment, Montréal n’en accorde que 0.74$), et que même si la moitié des citoyens payaient leur licence, le montant serait encore suffisant, quels sont les obstacles actuels face à la mise en place d’un service tel que le demande les citoyens? À quoi a servit l’argent issu de la vente de licences de chien jusqu’à maintenant? Nous avons posé la question au Conseil d’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve sans pouvoir obtenir de réponse.

Dans l’espoir de voir sous peu des mesures de contrôle animalier à la hauteur d’une ville d’importance comme Montréal, et des résultats qui permettront de mettre un frein à la surpopulation animale, aux nuisances qu’elle cause, aux problèmes de salubrité et de sécurité qui en découlent; et que ces mesures respectent les normes et lois en vigueur ainsi que les demandes et valeurs des citoyens qui les financent.

Je demeure disponible et à l’affût des développements dans ce dossier.

Veuillez agréer mes salutations distinguées,

Caroline Landry

Éducation Canine La Patte Douce
(514) 266-9683
lapattedouce@videotron.ca

[Jaelle1 0]

Concernant le bannissement des races:

Citation :

Bonjour,

Suite au passage de Monsieur Ménard à l’émission de radio de Dutrisac, j’ai pu comprendre que l’arrondissement pourrait envisager une réglementation d’interdiction de races dites dangereuses telles que le pit bull.

Comme le Club Canin Canadien, la Fédération des sociétés canadiennes d’assistance aux animaux, la Coalition nationale sur les animaux de compagnie, l’Association canadienne des médecins vétérinaires et d’autres organismes travaillant pour le bien-être des animaux de compagnie, je suis d’avis qu’une réglementation visant à contrôler les chiens dangereux en interdisant des races de chiens spécifiques n’est pas une solution efficace.

Bien que plusieurs arrondissements, villes ou même pays aient adoptés une telle réglementation, d’ailleurs à l’encontre des recommandations des associations vétérinaires et autres groupes de protection des animaux, les résultats après plusieurs années d’implantation ne justifient pas la mise en place d’un contrôle de races dites dangereuses. En effet, le nombre de morsures n’a pas diminuée, et la gravité de celles-ci non plus. En France, ou une telle législation existe depuis 1999, cinq personnes sont décédées des suites d’une attaque de chien, et aucune de ces attaques n’impliquait un chien catégorisé comme étant dangereux. De plus, l’évaluation comportementale obligatoire de ces races démontre que sur près de 750 chiens évalués, 98% des cas ne présentaient pas de risques de dangerosité ou un risque faible. De plus, le nombre de chiens des races concernées abandonnés dans les refuges s’accroit considérablement après l’adoption d’une telle réglementation, ce qui pourrait être très problématique actuellement pour l’arrondissement.

Sachant que les chiens de type pit bull ne présentent pas plus de risques de morsure qu’un autre type de chien lorsqu’ils sont éduqués et contrôlés par des propriétaires responsables;

Que tout chien négligé, maltraité, laissé sans surveillance, auquel on permet de vagabonder ou qui n’est pas stérilisé présente plus de risques d’agression, peu importe la race;

Que l’identification des chiens de type pit bull n’est pas aisée et qu’il n’existe pas de moyen fiable pour un représentant de la loi afin de déterminer si un chien est de type pit bull ou issu d’un tel croisement;

Que l’interdiction des pit bulls ne serait nuisible qu’aux propriétaires responsables qui respectent déjà les réglementations en vigueur, et que les gens désirant avoir un chien pour intimider peuvent facilement se tourner vers d’autres races (staffordshire bull terrier, american staffordshire terrier, doberman, bulldog américain, dogue argentin, boxer, mastiff, mâtin de Naples, dogue de Bordeaux, rottweiler, bull terrier, tosa inu, bullmastiff, boerboel, berger allemand, fila brasileiro, dogo canario, cane corso, catahoula leopard dog, etc);

Je propose plutôt, à l’instar de Verdun, que l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve mette en place des mesures permettant l’application des règlements sur les chiens en laisse, de même que la responsabilité des propriétaires de chiens par des mesures telles qu’envisagées dans un service de contrôle animalier géré par la Ville (stérilisation, licences et identification obligatoire (tatouage ou micro-puce)) et des sanctions plus sévères pour les propriétaires irresponsables et les chiens dangereux, peu importe la race.

Je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire et je suis disponible pour collaborer avec vous.

Veuillez agréer mes salutations distinguées,

Caroline Landry

Éducation Canine La Patte Douce
(514) 266-9683
lapattedouce@videotron.ca

[Invité]

[EddieV 0]

C'est drôle... j'ai justement reçu un retour de courriel de Régis Labeaume aujourd'hui.

Je compte lui réécrire bientôt pour savoir où il est en dans sa réflexion et s'il a besoin de citoyens motivés pour faire avancer les choses.

[Ktema 0]

Jaelle a écrit:

À quoi a servit l’argent issu de la vente de licences de chien jusqu’à maintenant? Nous avons posé la question au Conseil d’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve sans pouvoir obtenir de réponse.

Ce n'est pas écrit dans le contrat entre la ville et le bb ?

Ici, le montant de la vente des médailles va directement dans les poches du bb.

J'ai demandé certaines informations ce matin à la ville de Mascouche. On doit maintenant le faire par écrit et ça peut prendre jusqu'à 20 jours pour avoir une réponse ! Dire que j'avais eu le contrat dans l'espace de 2 jours et que j'avais fait la demande par téléphone pour Zazi...

Continue Jaelle, faut pas arrêter !

[gamine11 0]

Wow, c'est tout un travail rassembler ces chiffres . Les arguments sont très bien amenés .

[Jaelle1 0]

Ktema a écrit:

Jaelle a écrit:

À quoi a servit l’argent issu de la vente de licences de chien jusqu’à maintenant? Nous avons posé la question au Conseil d’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve sans pouvoir obtenir de réponse.

Ce n'est pas écrit dans le contrat entre la ville et le bb ?

Ici, le montant de la vente des médailles va directement dans les poches du bb.

J'ai demandé certaines informations ce matin à la ville de Mascouche. On doit maintenant le faire par écrit et ça peut prendre jusqu'à 20 jours pour avoir une réponse ! Dire que j'avais eu le contrat dans l'espace de 2 jours et que j'avais fait la demande par téléphone pour Zazi...

Continue Jaelle, faut pas arrêter !

Non, c'était pas écrit...

Concernant les chiffres, j'épluche des sites web non stop depuis plusieurs jours. Ils sont tous dans mes favoris... Faut pas vraiment que je vous les sorte?

[Ktema 0]

Jaelle a écrit:

Ktema a écrit:

Jaelle a écrit:

À quoi a servit l’argent issu de la vente de licences de chien jusqu’à maintenant? Nous avons posé la question au Conseil d’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve sans pouvoir obtenir de réponse.

Ce n'est pas écrit dans le contrat entre la ville et le bb ?

Ici, le montant de la vente des médailles va directement dans les poches du bb.

J'ai demandé certaines informations ce matin à la ville de Mascouche. On doit maintenant le faire par écrit et ça peut prendre jusqu'à 20 jours pour avoir une réponse ! Dire que j'avais eu le contrat dans l'espace de 2 jours et que j'avais fait la demande par téléphone pour Zazi...

Continue Jaelle, faut pas arrêter !

Non, c'était pas écrit...

Concernant les chiffres, j'épluche des sites web non stop depuis plusieurs jours. Ils sont tous dans mes favoris... Faut pas vraiment que je vous les sorte?

Fais une demande d'accès à l'information pour cette question.

[Jaelle1 0]

Oui, qu'il faut les vendre, mais c'est pas écrit nulle part ou vont les profits!!!

[Ktema 0]

Jaelle a écrit:

Oui, qu'il faut les vendre, mais c'est pas écrit nulle part ou vont les profits!!!

J'ai répondu en haut de ton message.

[Jaelle1 0]

Il faudrait, parce qu'au conseil, personne ne pouvait nous répondre!

[Ktema 0]

Jaelle a écrit:

Il faudrait, parce qu'au conseil, personne ne pouvait nous répondre!

Si tu veux une réponse.

[Jaelle1 0]

J'ai eu une réponse du maire face à l'interdiction des races dites dangereuses dans l'arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve!

Je ne peux pas copier le courriel en entier, mais j'imagine que personne ne m'en tiendra rigueur si j'en copie une partie...

Citation :

Aujourd’hui ce sont les pitbulls qui sont visé, hier c’étaient les boxers. L’Ombudsman de Montréal a d’ailleurs effectué une enquête approfondie à ce sujet en 2008 et conclu que les chiens de toutes races sont susceptibles d’avoir un comportement répréhensible. Selon ces enquêtes, je ne suis pas convaincu que notre arrondissement doive interdire une race précise de chiens puisque certains s’empresseront alors de dresser à l’attaque d’autres races de chiens.

Dans tes dents Dutrisac!!!!

[celexa1 0]

[Lindy 0]

Je suis trop heureuse , je vais pouvoir vivre sans soucil maintenant !! Surtout si un petit pittie croise mon chemin et a besoin d'aide je vais toujours pouvoir l'aider

[Syrianne1 0]

[Jaelle1 0]

Deuxième réponse, Mme Harel m'a envoyé une lettre à l'école, malheureusement je pense que la lettre s'est perdue un peu en chemin, concernant la motion pour une gestion animalière responsable que les partis d'opposition auraient présentés au conseil de ville de Montréal le 16 mai dernier! Il me reste à écouter le conseil pour voir comment ça a été reçu... S'il y en a qui ont du temps de libre en attendant que j'en ai: http://webtv.coop/mediadetails.php?key=e0c0a4f7a27b69617360&title=Le+conseil+municipal+de+Montr%C3%A9al%2C16+mai+2011.+D%C3%A9p%C3%B4t.

En tout cas, ça vaut la peine de dire ce qu'on a à dire, il y en a qui sont à l'écoute!!!

[Syrianne1 0]

Jaelle a écrit:

Deuxième réponse, Mme Harel m'a envoyé une lettre à l'école, malheureusement je pense que la lettre s'est perdue un peu en chemin, concernant la motion pour une gestion animalière responsable que les partis d'opposition auraient présentés au conseil de ville de Montréal le 16 mai dernier! Il me reste à écouter le conseil pour voir comment ça a été reçu... S'il y en a qui ont du temps de libre en attendant que j'en ai: http://webtv.coop/mediadetails.php?key=e0c0a4f7a27b69617360&title=Le+conseil+municipal+de+Montr%C3%A9al%2C16+mai+2011.+D%C3%A9p%C3%B4t.

En tout cas, ça vaut la peine de dire ce qu'on a à dire, il y en a qui sont à l'écoute!!!

A début de la rencontre du 17 mai, à droite

[Ktema 0]

Montréal dépense 74 cents par habitant en une année


MONTRÉAL – Montréal dépense environ 74 cents par habitant et par an pour ses services animaliers, ce qui est «largement insuffisant» pour assurer le contrôle de la population animale, selon le Regroupement pour la protection des animaux du Québec (R-PAQ).

Le regroupement, constitué notamment de la Société protectrice canadienne des animaux (SPCA) de Montréal et de l’Alliance animale du Canada, estime que la Ville devrait dépenser entre 5 et 7 $ par habitant et par an pour éviter la surpopulation des animaux abandonnés.

Le R-PAQ croit notamment que le Grand Montréal, qui compte environ trois millions d’habitants et où environ 50 000 animaux se retrouvent dans des refuges et des fourrières chaque année, devrait prendre exemple sur Calgary.

Celle-ci, qui compte 1,2 million d’habitants, dépense annuellement l’équivalent de 5 $ par habitant pour ses services aux animaux. Seulement 5000 animaux y sont abandonnés chaque année.

Par ailleurs, la fondatrice des Centres d’adoption d’animaux de compagnie du Québec, Johanne Tassé, juge qu’il est inacceptable de ne «pas savoir» quelle est la proportion des 74 cents qui est directement consacrée aux animaux, parce qu’ «une partie de ce montant peut se rendre dans les proches des propriétaires de fourrières».

À son avis, ces organismes à but lucratif contreviennent au bien-être des animaux, ont souvent des «cages insalubres de dimension restreinte».

Le R-PAQ réclame donc la création d’un comité, constitué de tous les arrondissements de la Ville de Montréal, afin de mettre en place une réglementation uniforme. Le regroupement demande aussi la création de programmes de services financés par les municipalités.
Responsabiliser les citoyens

Si les services animaliers doivent être améliorés, les propriétaires d’animaux domestiques devraient aussi se responsabiliser, a rappelé Johanne Tassé.

«Les Québécois achètent des animaux, ne les stérilisent pas et s’en débarrassent», a-t-elle déploré.

Celle-ci pense d’ailleurs que ces propriétaires devraient opter pour l’installation d’une puce électronique, afin de retrouver facilement leur animal de compagnie s’il se perd.

Le R-PAQ s’est formé à la suite des récentes dénonciations de mauvais traitements subis par les animaux sous la responsabilité du Berger Blanc, le plus grand organisme de contrôle des animaux à but lucratif du Québec.



http://lejournaldemontreal.canoe.ca/actualites/regional/montreal/archives/2011/05/20110512-155449.html