CE SOIR ÉMISSION ENQUËTE 20:00

[BambiCC 0]

http://www.radio-canada.ca/emissions/enquete/2011-2012/

Émission du jeudi 15 septembre 2011

Société | Reportages
Qimmit : un choc, deux vérités

Chez les Inuits, le chien de traîneau représentait non seulement une façon de vivre, mais aussi un lien profond et persistant à la terre. Entre les années 1950 et 1970, le mode de vie semi-nomade des Inuits a pratiquement disparu. Les familles se sont regroupées et fixées. La population de chiens de traîneau a diminué, si bien qu'il n'en est resté que quelques centaines.

Les Inuits sont nombreux à croire que leurs bêtes ont été tuées par la Gendarmerie royale, mandatée par le gouvernement fédéral pour vider le territoire de ses habitants et les « civiliser ». La GRC récuse ces histoires, soutenant qu'elles sont pures inventions ou le résultat d'un malentendu culturel.

Toutefois, en juillet dernier, le gouvernement du Québec a reconnu officiellement le tort subi par les Inuits et les a dédommagé de plusieurs millions de dollars.

Qimmit : un choc, deux vérités cherche comment et pourquoi le chien de traîneau a disparu.

Réalisation : Ole Gjerstad, Joelie Sanguya

Production : Joe MacDonald, Charlotte De Wolff

Maison de production : Piksuk Media Inc., Office national du film du Canada


En raison de droits de diffusion, ce documentaire ne sera pas disponible sur Internet.

[Roxy04 0]

Oh je vais essayer d'écouter ça ce soir, ce sera surement intéressant

[Wolke 0]

Merci, je vais regarder ça!

[Nahlou111 0]

dommage j'ai un entrainement d'agilité.... va t'il repasser??

[BambiCC 0]

REDIFFUSION
À Radio-Canada : Samedi 13 h
À RDI : Dimanche 18 h et lundi 2 h

[BambiCC 0]

[Canelle09 0]

Je l'ai trouvé bouleversant ce reportage... les inuits ont vécu un véritable traumatisme. Quarante ans plus tard, la souffrance est encore tellement vive.

Les inuits étaient des moins de rien aux yeux des blancs.

[Invité]

Je reste partager entre ce que je connais du Nord et ce que le reportage ont montré...
Dans la majorité des villages, les chiens sont tout simplement attaché aux bout de des cĥaines, il y a surpopulation canine puisqu'il n'y a pas de vétérinaire, donc pas de stérilisation et ils tuent les chiots puisqu'il n'y a pas de preneur

C'est peut-être pas comme ca partout dans le Nord... mais mon amie qui y est allé il y a 2 semaines à été très choqué et attristé de voir comment les chiens sont mal aimé là-bas (nunavut au dessus du manitoba)

Mon ex à passé 1 an dans le nord du québec (nunavik) et c'était la même chose et il a fait plusieurs différents villages... aucun contrôle animalier, des chiens agressifs qui se reproduisent et sinon qui sont attachés au bout d'une chaîne...

Si massacre il y a eu... c'est vraiment choquant... mais je regarde la réalité d'aujourd'hui et ... c'est peut-être mieux comme cela si on regarde déjà le nombre de chiens sans maison qui y vit

Ma pensée est vraiment mêlé sur ce sujet... j'ai l'impression qu'on ne verra jamais de vérité et que c'est vraiment out un autre monde dans le nord...

[BambiCC 0]

Bien sure qu'il y avait (et a encore) de la surpopulation, des conditions de vie difficile...
C'est la manière de régler le problème qui choque: abattre les chiens.

Pourquoi ne pas avoir formé des vets pour ce territoire?
Pourquoi pas de formation à la population?

[Canelle09 0]

Je ne pense pas que le but du reportage était de faire un topo de la situation actuelle ou de faire des recommandations sur ce qu'il faut faire maintenant.

C'était plutôt de faire connaître des actes commis par les gouvernements il y a quarante ans et qui s'apparentaient à un véritable génocide culturel. Il y a quarante ans, on a tué les chiens, on a obligé les Inuits à se sédentariser puis on a envoyé bon nombre de leurs enfants dans des pensionnats. Ce sont des gestes qui sont liés les uns aux autres. L'abattage des chiens et ses conséquences sur les communautés seraient passés dans l'oubli si les Inuits n'avaient pas exigé cette commission d'enquête.

Plusieurs des difficultés actuelles dans les communautés sont liées à ce que les gouvernements leur ont fait subir dans le passé.

Ce qu'il faut faire maintenant par rapport à la population canine actuelle dans le Nord, c'est un autre débat. Et ce débat ne peut se faire sans les communautés concernées.