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Clouso1

Le piégeage, un "sport" barbare.

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http://www.counterpunch.org/2012/04/10/trapping-the-barbaric-sport/

Traduction de l'article:

Aveugle, inhumain, indéfendable :

Piégeage, le «sport» barbare.

par GEORGE WUERTHNER



Il y a quelques années, je randonnais dans le canyon sauvage de l'Aravaipa avec mon ami, Rod et son chien Malamute, Jake. Comme la plupart des chiens, Jake courait joyeusement afin d'étudier ceci ou cela. Soudainement, Jake a pousser un cri aigu et a commencé à geindre. Nous nous sommes précipité d'urgence et l'avons découvert, sa patte prisonnière dans un piège à ours géant. Ce piège était de la taille d'un pneu de voiture. Nous avons essayé désespérément de le libérer du cercle vicieux, mais même à deux, essaiyant d'ouvrir l'engin, les ressorts étaient trop raides et nous ne pouvions sortir la patte de Jake. Nous avons fait demi-tour, transportant les 40 kgs de Jake sur nos épaules - avec le piège tout aussi lourd ainsi que nos sacs à dos – et avons rejoins notre voiture afin de se précipiter chez un vétérinaire.

Le vétérinaire a dû obtenir un jeu spécial pour piège afin de compresser les ressorts pour que nous puissions ouvrir suffisamment les mâchoires pour sortir la patte de Jake. Jake a eu la chance parce que les dents du piège étaient tellement importantes que la patte de Jake a été capturé entre les dents au lieu de lui déchirer sa patte. Il s'est complètement remis de l'expérience. Mais la plupart des animaux de compagnie et tous les animaux sauvages ne sont pas aussi chanceux.

Il n'y avait aucun signe indiquant la présence du piège, ni tout autre effort pour avertir les gens du danger persistant. A l'un ou à l'autre d'entre nous sur le sentier, nous aurions pu subir des dommages très graves.

Malheureusement, le piégeage des animaux sauvages est une activité légale dans tous les États-Unis. En fait, je ne connais pas une seule Agence de la faune et la flore, dans un seul État, qui ne promeut pas le piégeage, ni de remettre en question, d'ailleurs, sa légitimité.

Et ceci est, pour moi, incroyable qu'à cette époque nous permettions encore cette activité barbare, justifié au nom du « sport ». Pièges à dents et collets sont des appareils particulièrement dangereux. Les animaux pris dans ces pièges souffrent le martyre, et l'exposition aux conditions météorologiques – déshydratation - provoque souvent une mort douloureuse et ce, depuis toujours. Les collets sont encore plus horribles avec des animaux s'étranglant lentement alors que se ressert l'étau du fil. Pourquoi est-ce que les combats de coq et de chien sont maintenant illégaux alors, qu'encore, nous permettions à des organismes d'État de la faune de ne pas sanctionner une activité aussi cruelle ?

Les statistiques sont impressionnantes : plus de 4 millions d'animaux sont piégées pour le « plaisir » chaque année, et la plupart endure une souffrance. En plus, des millions d'entre eux sont piégées pour cause de «nuisances» et meurt, «non comme gibier» mais pour fait de nuisances ! Pour exemple, plus de 700 ours noir sont tués chaque année dans l'Oregon comme animaux « nuisibles » par les compagnies forestières (Parce qu'au printemps les ours mangent la couche intérieure de cambium d'arbres).

Seulement quelques États ont interdit l'utilisation des pièges à dents pour le piégeage de sport et, uniquement, par le biais de processus d'initiative citoyenne. Encore 90 pays, dans le monde entier, ont interdit ces pièges et toute l'Union européenne a interdit ces engins.


La plupart animaux cibles « porteur de fourrure » de piégeage comme lynx, rat musqué, castor, martre, loutre de rivière, belette, vison, lynx, renard, coyote et ours et dans certains États - comme l'Idaho et l'Alaska - où les trappeurs prennent aussi des loups. La plupart de ces animaux sont d'importants prédateurs et ont leur propre droit à contribuer à promouvoir des écosystèmes sains agissant de nombreuses et, pour exemple, la façon dont les loups réduisent l'impact négatif des grands herbivores comme le wapiti ou à la réduction des populations de rongeurs par les coyotes. Ces piégeages aveugle perturbent fortement les processus écologiques naturels et de bien des façons bien que nous ne soyons pas, encore, en mesures d'en connaître tous les tenants et les aboutissants.
Et alors que la plupart des trappeurs pourraient se détourner de leur idée de « plaisir », ce piégeage existe bel et bien au détriment du plaisir des autres amoureux de la faune qui voudraient plutôt voir un renard roux détaler à travers un champ, une loutre de rivière nageant dans un flux ou entendre un coyote hurlant dans la nuit plutôt qu'il soit écorché et utilisé à des fins futiles, comme vêtements de fourrure. Nous avons d'autres solutions de rechange pour ne plus utiliser de la fourrure.


Les principaux arguments utilisés par les trappeurs pour défendre la légitimité de leur « sport » peuvent largement être réfutés.


L'un des arguments favoris est que le piégeage favorise le lien familiale tout en apprenant la nature en maintenant le contact avec l'extérieur. Cependant, il existe d'autres moyens pour passer du temps en famille et d'en apprendre davantage sur la nature sans impliquer des traumatismes sur des animaux.


Un autre argument est que s'ils ne tuent pas ces animaux, ils seront fragilisés génétiquement ou mourront de faim ou de maladie. Si vous pensez que cette ligne de conduite – surtout une série de justifications de la part des trappeurs - et qu'avec, ils nourrissent réellement l'idée d'un sentiment de bonté, de responsabilité et de mission en tuant ces animaux pour les sauver d'une plus grande misère, vous vous égarez. Au-delà de la rationalisation évidente de telles affirmations, il existe un problème avec cette logique qui ne concernent pas tous les animaux, ou les animaux dans tous les lieux en danger pour cause de la surpopulation. Et le piégeage ne supprime pas nécessairement les animaux les plus susceptibles de mourir de ces phénomènes naturels.
Une troisième justification souvent entendu dans les cercles de piégeage et des organismes d'État de la faune, est que le piégeage permet de retirer les animaux à « problème » — castor qui bouchent les ponceaux ou des coyotes, prédateurs pour le bétail.
Il y a plusieurs problèmes avec cette ligne de raisonnement. Le premier est que le piégeage, comme pratiqué par la plupart des trappeurs « sportifs », est aveugle. Ils ne prennent pas les animaux spécifiques qui peuvent être « problématiques ». La plupart des piégeage sont aléatoire, tuant un animal malheureux, condamné à mourir dans un piège.


Au-delà de ça, parce que des organismes servent à promouvoir le piégeage (certains comme les services de la faune dont dépendent le droit à avoir pour tuer des animaux à «problème») mais ils n'incitent guère à éduquer ou à réglementer celui-ci afin d'empêcher les conflits d'intérêts entre les divers amateurs de la nature. De plus, dans de nombreux cas, le «problème» est l'homme. Les éleveurs de bétail qui ne parviennent pas à garder leurs animaux ou à utiliser adéquatement les étables – pendant
l'agnelage/mise bas, par exemple - ont plus de problèmes avec les coyotes. Les producteurs de miel qui n'utilisent pas de clôtures électriques autour de leurs ruches d'abeilles ont des problèmes avec les ours. Et ainsi de suite.


Peu de ces cas ne trouvent pas de solutions et tous peuvent être atténués par une action créatrice ou innovante de la part des humains mais, dans la plupart des cas rien n'est essayé puisque ni les agences de la faune du gouvernement ni les trappeurs ni les chasseurs ne veulent de solutions autres que le piégeage, s'offrant ainsi l'excuse la plus usuelle pour toujours plus exercer de piégeage imaginant ainsi régler ce que nous appelons des «problèmes» et ainsi, au nom deceux-ci, le justifient-ils encore et toujours à ce jour.
Dans ce cas, changer le comportement de l'homme échoue systématiquement afin de réduire les conflits bien que nous ne puissions avoir aucun choix viables, en se fondant sur une ablation chirurgicale des dits problèmes, avec ces animaux spécifiques, autre que par le meurtre, en gros, de tout animal portant un « futur manteau de fourrure. »
Et cette destruction se doit être commise, alors, de la façon la plus inhumaine possible ?


Si vous voulez voir ce qu'est le piégeage, regardez cette vidéo d'un lynx et admirez le sport ou comment piéger provoquent des méfaits terrible sur la faune, piégée dans un piège. Un indice : la fin n'est pas une fin heureuse. Si vous le pouvez, soutenez tous ceux qui tentent de mettre fin à cette barbarie, à ce soi-disant «sport».


George Wuerthner est un écologiste , photographe , écrivain ayant, entre autres, un diplôme en biologie pour la faune . Il a publié 35 livres.

Livres: http://www.amazon.com/George-Wuerthner/e/B000ARBFCU

Clouso.


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