Crimse contre la nature, nouvelle série Canal D.

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Crimes contre la nature»: une nouvelle série en 4 parties

Dimanche 8 juillet 21 h, Canal D
Alexe-Sandra Daigneault / TV Hebdo - 2012-07-05 07:53:50


Traqués par des braconniers sans scrupules, de nombreux animaux sont massacrés afin de satisfaire les envies de luxe de consommateurs inconscients. Heureusement, des organismes sont mis sur pied afin de démanteler les réseaux de trafic illégal qui mettent en péril l’existence d’espèces entières.



Au cours des quatre épisodes de la série Crimes contre la nature, on assiste aux efforts acharnés d’hommes et de femmes prêts à tout pour faire cesser ces actes d’une brutalité sans nom.

L’or blanc de l’Afrique

En Thaïlande, l’éléphant — le symbole national du pays — est un animal respecté et admiré. Le commerce de l’ivoire s’y fait légalement et sans douleur pour le mammifère. Pour les braconniers, il s’agit donc de l’endroit rêvé pour dissimuler les fruits du trafic d’ivoire africain, récolté selon des procédés beaucoup moins propres.

Afin de prélever des défenses entières, les chasseurs n’hésitent pas à ouvrir le crâne de leurs proies et à abandonner derrière eux de pauvres cadavres mutilés.

Révoltés par ces actes de cruauté, des écologistes et des policiers thaïlandais, ainsi que des agents américains, unissent leurs forces depuis près de deux ans afin de démanteler un réseau majeur. Lorsqu’on les rencontre, ils sont sur le point de coincer un intermédiaire qui pourrait les mener jusqu’à Mr. Big, l’homme à la tête des opérations.

Tout au long de l’émission, on assiste aux opérations de l’équipe, qui doit gagner la confiance de trafiquants et remonter la filière de l’organisation afin de découvrir qui se cache derrière la vente massive d’ivoire africain à Bangkok.

Grâce à des caméras cachées, à des micros dissimulés et à beaucoup de patience, des agents tels que Doug Gusman et le lieutenant-colonel Keng amassent assez de preuves pour porter des accusations solides.

Menacés par l’homme

Malgré l’intervention des Nations Unies, en 1989, des organisations criminelles continuent de décimer les éléphants d’Afrique, mettant sérieusement en danger l’existence de cette espèce majestueuse.

C’est également le cas du tigre, du pangolin et du loris paresseux, dont traiteront les trois autres épisodes de la série. Traquées pour la beauté de leur fourrure ou leurs propriétés aphrodisiaques et médicinales, ou destinées à servir d’animaux de compagnie, ces espèces sont désormais menacées d’extinction.

Désireux de posséder ce qui se fait de plus rare, de plus beau et de plus exotique, l’homme est bel et bien à l’origine du massacre de ces bêtes. Sans le désir insatiable de consommation des plus riches d’entre nous, les braconniers ne pourraient vendre à personne le fruit de leurs crimes et laisseraient en paix les spécimens les plus magnifiques du règne animal.





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