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Rohirrim Girl

Refuge pour ânes abandonnés

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Citation :
http://www.regions.be/Rubriques/Liege/page_5584_335190.shtml

LIEGE

Refuge pour les ânes abandonnés

Dessart
Les amis des longues oreilles lancent « L'oasis des ânes » dans un fort abandonné. Une quarantaine de bourricots y seront remis sur pied et en selle.

A vec sa fourrure soyeuse et ses yeux malicieux, l'âne enchante les
marmots.
Au point que, sur un coup de tête, des parents craquent et achètent un
de ces équidés aux longues oreilles. Les enfants grandissent et un jour
l'âne se retrouve tout seul dans son pré, brayant de solitude. Il déprime et dépérit pour le reste de sa vie.

En Belgique, il n'existait pas de refuge jusqu'à ce que des asinophiles lancent l'idée d'ouvrir un lieu destiné à recueillir les bourricots abandonnés. J'ai vu plusieurs situations malheureuses voire
douloureuses, explique André Namotte, président de « L'oasis des ânes ». L'âne laissé seul, celui maltraité, d'anciennes bêtes de somme achetées à l'étranger par des maquignons peu scrupuleux et vendus ici à vil prix ou simplement des ânes dont le propriétaire, devenu âgé, n'arrivait pas à assumer l'entretien.

Ces amoureux des longues oreilles ont dégoté le lieu idéal pour les
remettre sur pied : le fort de Pontisse, lui aussi abandonné. Il est éloigné des habitations, le braiment des ânes ne dérangera pas les voisins,
explique Jacques Boonen, vice-président de l'ASBL.

L'équipe d'une dizaine de bénévoles a nettoyé les saillants du fort,
aménage des étables dans les casemates et se prépare à accueillir 40 ânes en permanence. Sans aucune aide pour l'instant. Nous proposons aux propriétaires d'ânes qui n'arrivent plus à s'en occuper de nous le
confier.
Nous le soignons soit pour le garder au fort soit pour le mettre chez quelqu'un sous la forme d'un parrainage. Une formule qui permet de reprendre l'âne à tout moment s'il n'est pas bien traité, explique Jacques Boonen.
Seule condition pour placer son bourricot à « L'oasis des ânes » : céder la propriété de l'animal à l'ASBL qui se refuse à percevoir une pension.

L'action de la nouvelle association ne s'arrête pas là. Nous allons programmer des randonnées à dos d'ânes, des activités pédagogiques avec les enfants ou encore de l'asinothérapie - méthode de soin utilisée avec les personnes handicapées. Sans compter une exposition permanente sur l'âne et une présentation des produits asiniens comme le savon d'ânesse. Notre satisfaction ultime serait de pouvoir réinsérer à « L'oasis des ânes » des jeunes adolescents en difficultés, déclare André Namotte qui est aussi président de « La Charlemagnerie », un centre culturel à vocation sociale.

Pour l'instant, l'heure est au lancement du refuge. Cinq ânes ont déjà été confiés par leurs propriétaires et ce samedi 5 juin, l'association fixe rendez-vous aux asinophiles à Pontisse pour une journée de détente. Ce n'est que le début, souligne André Namotte, qui espère un petit coup de pouce du ministre wallon de la ruralité. Nous espérons être complètement opérationnels d'ici un an.

PHILIPPE BODEUX - samedi 28 mai 2005

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Quelqu'un m'a donné les coordonnée de ces personnes. Je les ai contacté puisqu'au départ, ils disaient qu'ils cherchaient à replacer des ânes abandonnés.

Je leur ai expliqué mes projets et donc ma demande de reprendre, retaper, soigner et garantir une vie saine à des ânes "sauvés" tout en disant qu'ils seraient utilisés pour promener des enfants.

Je me suis fait gentiment "démonter" : pas dit clairement, mais du genre : "c'est honteux de profiter ainsi du malheur de ces pôv'bébêtes..."

Mais en lisant l'article, je vois qu'ils profitent encore pire que moi, si mon idée de départ est du profit......

Bref, je sentais une méfiance de leur part mais je la comprends aujourd'hui :
La concurence leur fait peur peut-être ?? Moi pas !

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Citation :
céder la propriété de l'animal à l'ASBL qui se refuse à percevoir une pension.
j'ai ressenti l'impression d'un projet certes sympathique mais qui recherche surtout des ânes gratuits ...et puis quarante ...quand on démarre "non aidé" en refuge ça fait énorme , ils devraient pouvoir prouver qu'ils ont les moyens de les entretenir et pas seulement en les faisant bosser; le côté "asinothérapie" étant sans doute destiné à recueilir des subsides (il serait intéressant de vérifier leurs compétences en ce domaine ) ; je connais un manège (très correct d'ailleurs et que je ne citerai pas) qui a démarré ainsi : quelques chevaux "recueillis" pour hippothétapie , subsides et personnel offert par l'état et des assos ; auj c'est un superbe centre équestre de luxe où la thérapie n'est plus que le créneau minimal (ce qui n'empêche pas les subsides d'arriver) .
C'est malheureux mais on devient méfiant ...

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Je ne suis pas la seule à avoir eu cette impression alors ???

Franchement, je préfère ma façon "honnête" de carrément demander des ânes à donner. Quoique ça ne marche pas trop pour le moment lool

Mais profiter du "coeur" des gens ....... très peu pour moi.

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Ben ca a l'air bien beau a première vue!
Je me demande bien comment est ce qu'il vont réussir a sauver ses 40 longues oreils!Ca me plairait bien d'aller une fois voir pour voir l'amiéloration des ânes et si sa fonctionne vraiment bien ...

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