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Nath47

Assiette

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Quelqu'un a-t-il déjà trouvé le truc infaillible pour arriver à garder ses jambes en arrière?

Parfois, quand on me montre comment elles devraient être positionnées, j'ai l'impression que ça m'est physiquement impossible de les garder comme ça, et en même temps, parfois j'arrive à mettre mon bassin de telle manière à ce que mes jambes se mettent mieux, mais je n'arrive pas à retrouver tout le temps cette position olala

Est-ce que c'est vraiment une torture à m'imposer physiquement, ou alors c'est plutôt de la position de mon bassin que pourrait venir le problème?

J'ai déjà entendu parler d'une histoire d'ischions (ça c'écrit comme ça?), mais je sais plus exactement comment ils devaient être positionnés (et où ça se trouve lool )

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oui est ce que qqn connait le "truc"? si il en a un?
pcq moi aussi c'est le meme probleme, au bout d'un moment j'ai l'impression que je ne tiendrai plu dans cette position longtemps et surtout que je sui mise come une grosse mongole! pour moi c'est pas une position naturelle! je ne sais plu quoi faire!

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Vaste question, et plein de réponses.
Un petit truc parmi d'autres : assise en selle, sans étriers, tu te couches sur l'encolure de ton cheval. Là, tu as le périnée qui vient se mettre près du pommeau, et les ischions qui occupent leur place au point le plus creux de la selle. A partir de là, en essayant de garder les points de contact que tu as avec ta selle, tu te redresses doucement (en essayant de pas creuser le dos). Et ça doit donner ton assiette classique de dressage une fois que tu es assise normalement, c'est à dire le triangle périnée-ischions en contact avec la selle. Et de là, tu rechausses tes pédales, sans bouger au reste.
Un autre petit truc : toujours assise sans étriers, tu prends tes cuisses, et tu les tourne de manière à avoir un maximum de contact par le plat de la cuisse et le creux poplité le long de la selle.
Encore un autre truc : te faire longer, et travailler rien qu'à l'assiette, au trot et au galop.
La position n'est pas naturelle au départ, elle le devient; et elle est contraignante.
Suis nettement plus à l'aise avec la position d'amazone, pour moi plus naturelle (mais c'est une autre histoire....).

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Dimanche j'organise chez moi un stage assiette-position. Il y aura des explications théorique et pratique (à la longe et libre)

Le seul hic si jamais tu veux participer ... la prof est néerlandaise ... mais ça va être hyper intéressant et utile.

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Citation :
Un petit truc parmi d'autres : assise en selle, sans étriers, tu te couches sur l'encolure de ton cheval. Là, tu as le périnée qui vient se mettre près du pommeau, et les ischions qui occupent leur place au point le plus creux de la selle. A partir de là, en essayant de garder les points de contact que tu as avec ta selle, tu te redresses doucement (en essayant de pas creuser le dos). Et ça doit donner ton assiette classique de dressage une fois que tu es assise normalement, c'est à dire le triangle périnée-ischions en contact avec la selle. Et de là, tu rechausses tes pédales, sans bouger au reste.
Un autre petit truc : toujours assise sans étriers, tu prends tes cuisses, et tu les tourne de manière à avoir un maximum de contact par le plat de la cuisse et le creux poplité le long de la selle.


Je vais commencer par tester ça Winkmerci

Est-ce que la longueur des étriers joue beaucoup? Depuis que je les ai alongés, mes jambes partent déjà moins en avant. Je suis aussi toujours étonnée aussi en voyant des photos style d'Anky, qui ont les jambes quasi droites tellement leurs étriers sont mis longs!

Citation :
Dimanche j'organise chez moi un stage assiette-position. Il y aura des explications théorique et pratique (à la longe et libre)

Le seul hic si jamais tu veux participer ... la prof est néerlandaise ... mais ça va être hyper intéressant et utile.


Zut, t'en fais pas un en français? Ca m'aurait intéressée lool

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Nath a écrit:
Quelqu'un a-t-il déjà trouvé le truc infaillible pour arriver à garder ses jambes en arrière?

Une bonne selle! lool

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Nath a écrit:

Zut, t'en fais pas un en français? Ca m'aurait intéressée lool


lool c'est un peu par hasard mais une des filles qui participe va toutes les semaines chez cette prof aux Pays Bas pour suivre des cours chez elle ... c'est vraiment une spécialiste ...

Je te raconterai mickey

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un "truc" quon mavait donne qd jai commence
cest de tassoir sans etrier, tu mets des jambes devant les quartiers (comme pour sangler), et la ta ton popotin bien mis sur la selle
et tu redescends tes jambes (tjs sans etriers)
et comme ca tes bien mise Smile


la longueur des etriers jouent bcp
tu sais pas mettre tes jambes droites sous toi avec des etriers court
dans lideal tu ne devrais avoir dans tes etriers que le poid de tes pieds ...

puis tas deja une selle dressage ca aide deja bcp Wink

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Ze question...

L'assiette englobe la position, l'équilibre,...

Je pense que selon la monture, l'assiette varie...j'entend par là que sur un cheval super confortable, facile de mettre les aides en place, de bien se tenir, un cheval inconfortable pas simple de dire le même!
Travail...travailler...TRAVAIL sauteur

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Autre excellent outil d'apprentissage : l'équitation centrée hehe
L'amplitude de rotation interne des hanches joue un rôle important dans ce que tu décris. Pour "tourner la cuisse sur son plat" comme le rappelle Pascaline, ta hanche doit s'assouplir en rotation interne... Et c'est rarement appris : on voit enormement de cavalier avec les hanches en rotation externe, et du coup, avec les jambes en avant et les pieds en canard (correction de cheville qui s'apprend à force, mais qui ne solutionne rien en amont).
On se force, on pousse, on tire... Mais cette amplitude se gagne beaucoup plus aisément par la décontraction. Alors la jambe s'allonge, les muscles du bassins se relachent, et ta hanche peut venir se placer... Parce que décontractée.

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Idéalement comme dit ci-dessus...

Rotation des hanches, donc ouvrir le bassin (on le fait aussi en aérobic) et s'assoeir sur les ischions (pointes des os des fesses..."angles" du bassin) mais plus simple à dire qu'à faire...

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Que doit-on comprendre de l'expression "pousser son cheval avec l'assiette" ?
Cette "poussée" est-elle liée à une action des jambes ?

Ces questions m'ont été posées à plusieurs reprises ce mois-ci.


Pousser un cheval ? Avec son assiette ? Avec ses jambes ?
Que de gesticulations inefficaces, disgracieuses, perturbantes pour le cheval, peut-on observer couramment… mouvements de bassin, de buste, actions de jambes dures…

L'assiette est la façon de s'asseoir et de répartir son poids dans la selle afin d'amortir, d'accompagner et de contrôler le mouvement et l'équilibre du cheval. Chaque modification de la répartition du poids dans l'assiette déplace le centre de gravité de l'ensemble cavalier/cheval. On peut donc agir sur l'attitude, l'allure et le mouvement du cheval par l'assiette, aide essentielle qui prime sur toutes les autres. De son action, de son opportunité et de sa finesse, dépendent la justesse des aides, des jambes, des mains.

L'assiette, par la flexibilité du rein qui accompagne (et absorbe) les mouvements du cheval, permet de transmettre les désirs du cavalier. Elle permet donc de freiner ou de "pousser" un cheval, finement, délicatement.

Pousser en avant, c'est-à-dire mettre en mouvement vers l'avant, changer d'allure (pousser au trot, au galop), engager un cheval, l'asseoir…

On ne doit pas déplacer l'assiette, bouger, "cirer" la selle… mais alléger ou charger l'une ou l'autre de ses parties pour obtenir l'allure ou l'attitude souhaitée.

Charger l'arrière de l'assiette (je n'ai pas dit l'arrière de la selle en bougeant, en se déplaçant dans sa selle) provoque le fléchissement des articulations du cheval et l'abaissement des hanches : on rassemble, on assied le cheval, on relève l'avant-main.

Le cavalier, tout en restant droit, va donc s'asseoir davantage : il charge l'assiette plus fortement en descendant dans sa selle, en aplatissant bien les fesses, poussant sa ceinture en avant, le nombril vers les oreilles du cheval, rein légèrement cambré sans pour autant creuser son rein à l'excès ni mettre son dos en arrière.
La mobilisation du rein vers l'avant assied le cheval, raccourcit l'allure.

Alléger entraîne l'extension de l'allure : le cheval peut détendre ses postérieurs et se porter vigoureusement en avant : on étend le geste.
Le cavalier allège son assiette en remettant son rein plat, voire très légèrement voussé, en serrant un peu ses fesses.

Le cavalier sera donc dans sa selle, souple et lié au cheval. Le rein, le bas du dos, l'assiette qui reçoit et répartit ce poids poussent et dominent le cheval. Le buste, qui permet par son placement de modifier l'assiette, est essentiel.

Descendre son assiette suppose l'ouverture de l'angle cuisse/tronc, cavalier assis, buste grandi et décontracté, épaules basses.
Un cavalier peu sûr de lui, tendu, préoccupé, aura des difficultés à s'asseoir profondément, moelleusement, dans une assiette souple et liante.

L'action de la jambe, descendue, relaxée, confirme et renforce l'action du rein, de l'assiette. Mais la jambe seule est peu efficace. La main ne fait que canaliser.

L'assiette du cavalier ne doit bouger ni plus ni moins que le dos du cheval.
L'opportunité, la justesse, le dosage de l'action de propulsion assiette/jambes permettent d'obtenir le résultat souhaité.

Plus on fait, moins ça va.
Moins on fait, mieux ça va.
Agissez peu et à propos, pour l'assiette comme pour le reste.

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Quand le cheval se déplace, son dos ondule en fonction de la locomotion. Le cavalier, assis sur le dos du cheval, va donc subir des poussées, plus ou moins verticales, plus ou moins fortes suivant l'allure, les mouvements du cheval ou sa conformation.

Le cavalier va devoir amortir ces réactions afin :
1) de rester sur le cheval en se liant le plus possible à ses mouvements et de conserver avec lui un contact moelleux et permanent.
2) d'y rester le plus confortablement possible (pour lui et pour le cheval), sans subir aucun traumatisme, en particulier à la colonne vertébrale, dû à des chocs répétés.



PRENDRE LA POSITION

En station verticale, le bassin est légèrement basculé vers l'arrière (cambré). Le bassin, les vertèbres lombaires et le sacrum sont sur une même ligne verticale et un choc venant du sol serait répercuté jusqu'à la tête.

En selle, il faut que le cavalier bascule son bassin vers l'avant (voussé) pour le placer dans la position la plus favorable à l'amortissement des réactions du cheval par le jeu des articulations lombaires et du bassin.

Le cavalier doit donc s'asseoir de telle façon que le poids repose sur la selle, le moins possible sur la saillie osseuse des ischions, et le plus possible sur le gras des fesses, en les chassant sous lui vers l'avant comme s'il voulait prendre appui sur le sacrum. C'est à ce moment que le bassin a l'attitude la plus appropriée, légèrement basculé vers l'avant (voussé). Les articulations du bassin sont alors légèrement fléchies (le bassin, les vertèbres lombaires et le sacrum ne sont plus sur la même ligne) et sont donc disposées favorablement pour céder aux réactions ressenties.

Cette position permet au bassin de basculer plus à fond quand la selle monte et de revenir en arrière quand la selle descend. Les articulations se ferment quand le cheval monte et s'ouvrent quand il descend. L'inertie du buste aidant, le cavalier aura la sensation de garder ses épaules (et donc ses mains) sur une même ligne horizontale pendant que le cheval monte et descend sous lui.

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Merci pour ce cours Ecume... Wink
Un (bon) truc de ma prof pour se redresser et placer correctement ses jambes. ET c'est vrai qu'on sent la différence.
Tu te mets en équilibre et tu tires tes talons vers le bas, tu redresses ton dos et tes épaules.
Puis, tu te rassieds doucement en tirant le pommeau vers toi.
Après ça, t'as une position nickelle!
Le tout est de la garder... Ahem... Embarassed

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eh ecume qd tu prends qq ch dun livre ou dun ecrit (ou mm dinternet) tu dois mettre les references Wink!!! ... sinon cest du plagia non non (punissable par la loi si lauteur tombe par hasard dessu)
et me dis pas que tu las pas pris de qq part paske je crois quon doit avoir les mm lectures lol

et sinon ben comme dhab : tjs plus facile a dire et a lire qua faire lol

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scania a écrit:
eh ecume qd tu prends qq ch dun livre ou dun ecrit (ou mm dinternet) tu dois mettre les references Wink!!! ... sinon cest du plagia non non (punissable par la loi si lauteur tombe par hasard dessu)
et me dis pas que tu las pas pris de qq part paske je crois quon doit avoir les mm lectures lol

et sinon ben comme dhab : tjs plus facile a dire et a lire qua faire lol


Oui je sais , je le fais toujours d'habitude mais! j'ai fais ça tard hier soir...et voilà quoi!

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Oui merci Ecume!

ça m'a aidé à mieux comprendre certaines choses! youpi

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Ca peut vous paraitre débile comme truc, mais moi je passe des heure sà regarder mon prof monter et accessoirement des vidéo des JO etc. Puis quand j'ai bien le mouvement du trot assis par exemple dans ma tête, j'essaie de le reproduire. Je vois le film dans ma tête pendant que j'essaie de parvenir à quelque chose qui s'en approche. Et à ce qui parait, mon assiette c'est bien améliorée ces derniers temps! Autre "truc" lu quelque part: se tenir droite, évidemment, le nombril est bien en avant, et imaginer que quelqu'un se tient derrière vous et vous tire doucement le haut de l'oreille. Le tout sans relever les épaules... YAKA. Derniere aide, mais faut des miroirs. Se regarder dans les miroirs. Et nos gros défauts sont tellement horribles qu'on essaie qu'au tour d'après, ce soit moins grave! Courage!

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Hi hi... Voilà pourquoi je ne travaille qu'accompagnée de mon camescope!
Alors évidemment, les séance d'analyse vidéo sont parfois grinçantes... Mais quelle richesse pour le stagiaire de pouvoir se voir et s'observer à volonté, analyser les transitions et les effets de leurs efforts souvent trop grands... Là où mes mots dans l'instant présent peuvent s'effacer, l'image reste Smile

J'aimerais revenir un instant sur les nombreuses explication lues plus haut.
Ma pratique montre que le choix des mots a vraiment une grande importance. Aussi, depuis que j'ai pris conscience de tous ces efforts inutiles gesticulés sur un cheval, j'emploie rarement les mots "faire" ceci ou cela... Mais plutôt "permettre" au cheval.
L'intéret?
Passer d'un effort de savoir-faire à un lacher-prise allant vers l'harmonie avec le cheval.
Exemple, au lieu de dire (comme j'ai souvent entendu) "pousser son ventre en avant, "sortir son nombril", "pousser avec l'assiette", je préfère proposer "permettre au cheval de jaillir vers l'avant", "laisser passer l'énergie du cheval à travers son bassin", etc.
Alors les gens arretent de "faire"... Et (avec des exercices ciblés sur le ressenti) commencent à sentir ce qui se passe en eux et autour d'eux. Et si le ressenti se précise, le corps s'ajuste... L'inverse n'est pas aussi naturel.

C'est un peu comme si vous demandiez à un enfant d'apprendre à rouler à vélo en lui demandant de faire une triple flexion de la jambe gauche en faisant une triple extension de la jambe droite, puis d'alterner dès qu'une extenson omplète est atteinte.
Ca parait fou? Mais c'est pourtant la traduction de ce que beaucoup de cavaliers entendent...
Plus on reflechit à faire, à mettre, à agir, à positionner, à forcer... Plus on augmente notre tonus, plus on respire haut (qd on respire encore), et moins on est avec notre cheval ds un confort qui lui rend le mouvement en avant léger et agréable...

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