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hina11

Elevage et hybridation de toouts les oiseaux

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A première vue, cette idée d'élever en lâchant les parents dans la nature,
peut paraître insensée.

Pourtant, si l'on respecte certaines règles, on peut très bien y arriver.

On sait depuis longtemps que des oiseaux exotiques suite à des
« accidents » se reproduisent en pleine nature sans gronde difficulté. Ainsi, à
titre d'exemple: l'astrild à joues rouges qui après s'être échoppée en assez
grand nombre d'un contingent important venait, de leur pays d'origine, se
reproduire au Portugal. Pour ne pas aller si loin, il y a, à Bruxelles, une colonie de
perruches à collier qui vivent et se reproduisent très bien en liberté. On ne
parlera même pas des canaris dans 111e qui en porte le nom...

Pour l'amateur que je suis, l'expérience était tentante.

Ma première tentative s'est faite avec un couple de canaris jaune. Installé
dans une volière de 4mètre sur I et comportant une fenêtre ouvrant sur l'avant
de celle-ci.

bès l'éclosion des jeunes, j'ai ouvert la fenêtre. Le mâle a disparu dans la
demi-heure qui o suivi et la femelle quelques heures plus tard... ECHEC

bans une volière adjacente, j'avais un couple de linottes mélodieuses qui
couvait. J'ai retenté l'expérience, convaincu que si les canaris avaient été un
échec, la cause était certainement due au fait que, ne connaissant pas la nature,
ils s'étaient fait prendre par un prédateur ou l'autre (voisin, chat du voisin,...)

De nouveau, dès l'éclosion, j'ai ouvert la fenêtre et là, phénomène étrange,
le mâle est sorti tel un boulet de canon de la volière (je compris d'ailleurs vite
que je ne le reverrais pas), alors que la femelle a continué à couver. Après
l4jours sans éclosion, je me suis rendu compte que les oeufs étaient clairs et qu'il
nLy avait donc pas eu daccouplement.. ECHEC ET MAT

Il me fallait recommencer l'expérience. C'est ce que j'ai fait avec un couple
de grives musiciennes (mais le mâle étant un champion aux expositions, je ne
pouvais pas risquer de le perdre). La veille de l'éclosion, avant d'ouvrir la fenêtre,
j'ai remis le male en cage et j'ai installé celle-ci à plus ou moins un mètre du nid. La solution était là: sans aucun problème la femelle s'est mise à élever ses jeunes.

Pour chercher la nourriture, elle partait
rarement plus loin que le jardin où chaque jour je
bêchais un bon mètre carré et où je jetais des
escargots deux fois par semaine.

Après une quinzaine de jours, alors que je
travaillais au jardin, j'ai vu la femelle revenir avec
de la paille plein le bec. Un rapide contrôle
effectué, j'ai constaté qu'elle faisait son nid sur la
cage du môle. J'aurais pu, à ce moment, relâcher le môle une heure par jour (en
fermant la fenêtre) mais comme nous étions déjà au mois de juillet, j'ai jugé qu'il
était préférable d'en rester là pour cette année et de laisser couver sur des
oeufs non fécondés.

Après cette première réussite, j'ai décidé d'essayer avec d'autres oiseaux.
Grâce à cette technique, j'ai pu élever des bouvreuils pivoine, des pinsons des
arbres (j'ai essayé aussi avec des pinsons du Nord, mais la femelle n'est plus
revenue), verdier de Chine et de l'Himalaya ainsi que des verdiers d'Europe.

beux raisons m'ont poussé à abandonner ce système d'élevage.

La première, c'est que l'on trouve actuellement dans le commerce tout ce
qu'il faut pour élever correctement.

La deuxième est la détérioration complète de l'environnement avec une
circulation de plus en plus dense (j'habite le long d'une nationale...c'est d'ailleurs
sur celle-ci que ma grive a laissé ses plumes) et une pulvérisation de plus en plus
fréquente (qui a été fatale à ma famille de bouvreuils et de pinsons).

Il faut savoir que derrière mon jardin se trouve un champ assez important
exploité par un fermier du coin qui passe plus de temps à pulvériser qu'à récolter.
Aussi, la dernière année durant laquelle j'ai tenté ce genre d'élevage, le champ de
pommes de terre o été pulvérisé seize fois avant la récolte.

En conclusion, je crois que l'expérience vaut la peine d'être tentée à
condition d'habiter un coin isolé du gros trafic et si possible non entouré de
terrains de culture intensive.

François w.





L'HYBRIDATION
NOTES DE BASE SUR LES CROISEMENTS DIFFICILES



Ces croisements consistent à accoupler, soit des canaris mâles avec des femelles d'indigènes ou d'Exotiques, soit des espèces indigènes ou exotiques entre elles. Je pense inutile de préciser qu'il est préférable de s'être fait la main sur des choses plus faciles avant d'aborder cette discipline.


LE MATERIEL. Il est important. L'idéal serait, bien sûr, de faire nicher les oiseaux en cage d'élevage. Cela arrive parfois, et je connais quelques réussites obtenues de cette manière, mais c'est malgré tout l'exception. Les femelles indigènes ou exotiques hésitent, en effet, à nidifier dans un espace réduit et à découvert.
Il faudra donc les loger en volière extérieure de préférence, et plantée ou garnie, de manière à recréer d'aussi près que possible les conditions de vie naturelles des sujets en présence. Les élevages d'hybrides que j'ai pu visiter en Belgique sont conçus de cette manière, et je m'en suis inspiré pour réaliser mon installation.
Les volières sont compartimentées en éléments de 2,50 m X 1,50 m X 2,50 m pouvant correspondre entre eux, l'entrée principale étant aménagée en sas. Elles sont semi-couvertes, la moitié de la toiture est simplement grillagée pour permettre aux occupants de s'exposer au soleil ou à la pluie. Seule, la façade est entièrement ouverte. Les côtés et le fond sont garnis dans la partie supérieure, à mi-hauteur, de plaques d'onduline transparente, de façon à réaliser une protection efficace .untre les courants d'air. Une haie de thuyas protège le bas.
Le sol, bêché chaque annô.~, permet la germination et la pousse de toutes sortes de graminées. Chaque volière, plantée soit d'un thuya ou d'un buddleia, et garnie de touffes de genêt ~in et buis, comporte un petit pourrissoir où fermentent pelures de fruits ei déchets de verdure, de façon à attirer les drosophylles. Une sphère de gril~ge contenant des déchets de viande favorise la production d'asticots, dont beauccup d'oiseaux sont friands.


LES OISEAUX. A défaut d'installations de ce genre, on peut, bien sûr, tenter l'expérience en petites volières intérieures garnies.
Pourquoi, direz-vous, rechercher la difficulté, alors qu'il est plus facile de réussir en hybridation avec des femelles canari qu'avec des mâles?
L'emploi de mâles présentant des facteurs de dilution liés au sexe, que ce soit isabelle, pastel ou satiné, permet d'obtenir des hybrides femelles chez qui se retrouvent les caractères du père. Les plus connus sont les canaris X chardonnerets pastels, dont le masque rouge et les miroirs jaunes se détachent sur la couleur crème du reste du plumage. Mais imaginons ce que donnerait un canari X bouvreuil du même type. Que dire aussi des hybrides à facteur satiné, encore rares, mais combien prometteurs.
De l'union Indigène X Indigène, Indigène X Exotique, ou Exotique
X Exotique, on obtient aussi des produits merveilleux.
Ils sont peu courants, mais la satisfaction ressentie par l'éleveur qui réussit, ne serait-ce qu'un seul de ces sujets, le paie largement du mal qu'il s'est donné.


LES ACCOUPLEMENTS. Ces accouplements se rapprochent plus, à mon sens, de l'élevage d'Indigènes et de certains Exotiques en race pure, que des croisements avec femelles de canaris. Je m'explique
Lors des tentatives d'hybridation avec ces dernières, il y a plus souvent " fécondation " seulement qu' <' accouplement " proprement dit. Les cas où le mâle se montre un partenaire à part entière, c'est-à-dire qu'il assiste la femelle durant la couvaison et qu'il participe au nourrissage des jeunes se voient, certes, assez fréquemment, mais la plupart du temps, il se contente de cocher la femelle au moment où celle-ci, arrivée en pleine période d'excitation sexuelle, sollicite la fécondation. En dehors de cela, il reste indifférent au déroulement de la nichée, et se montre même parfois brutal envers les jeunes.


Les croisements plus compliqués résultent, eux, presque toujours de véritables accouplements. Ils nécessitent, de la part de l'éleveur, non seulement une parfaite connaissance des sujets qu'il destine l'un à l'autre, mais aussi du comportement de chaque espèce dans la nature : le bouvreuil ne construit pas son nid de la même façon que le chardonneret ou le tarin. Un roselin ne vient pas à la parade comme un verdier...
Pour les espèces indigènes, cela ne pose pas trop de problèmes pour autant que l'on ait le loisir d'observer les oiseaux dans leur cadre de vie, et c'est à la fois très instructif et passionnant. C'est plus compliqué avec les Exotiques. Il faut se documenter au maximum et recouper ses informations, car tous les textes ne concordent pas, et les habitudes de certaines espèces sont parfois mal connues. D'où l'intérêt de réaliser d'abord l'élevage en race pure, de façon à utiliser des oiseaux habitués au climat, et plus familiers que ceux d'importation.
Il existe divers moyens pour former les couples. Pour ma part, je procède de la façon suivante : à l'inverse des hybridations de canaris femelles, les deux partenaires sont réunis plusieurs mois à l'avance en cage ou en petite volière individuelle. Ceci afin de les habituer à la cohabitation, et aussi de les observer et de commencer à les préparer.
Le premier contact est parfois assez orageux, mais en général les choses s'arrangent par la suite. Et si la préparation est bien menée, on assiste peu à peu au rapprochement, puis à l'accouplement de deux sujets qui, dans la nature, s'ignorent totalement.


LA NIDIFICATION. Ce n'est que lorsque le couple est formé qu'on le place en volière d'élevage. Un seul couple par compartiment, deux tout au plus s'il s'agit d'espèces très éloignées et qui peuvent cohabiter, Il faudra alors donner la nourriture appropriée et, le moment venu, fournir les matériaux nécessaires à l'édification du nid, car bien que des nichettes soient disposées dans les volières, les oiseaux le construisent presque toujours de toutes pièces.
Il ne restera plus ensuite qu'à attendre.., et espérer!
Ne mirer les oeufs que si l'on sait la couveuse assez familière. Certaines espèces acceptent bien le contrôle du nid, d'autres pas. Enfin, si des jeunes éclosent, il vaut mieux faire confiance aux parents. Les serines nourricières, aussi bonnes qu'elles soient, ne seront utilisées que pour des sauvetages, qui ne sont d'ailleurs pas automatiquement des réussites.
Une phase délicate : le baguage. Peindre les bagues en brun foncé ou les entourer de sparadrap, faute de quoi la mère risque d'éjecter les jeunes. Une bonne précaution consiste d'ailleurs à baguer les adultes, s'ils ne sont pas d'élevage, avant l'accouplement.
Dès que les jeunes sont indépendants, surveiller le comportement des parents vis-à-vis d'eux, et éventuellement les séparer.
La période la plus cruciale reste la mue, et nombre de jeunes hybrides ne franchissent pas ce cap. C'est aussi le moment de la coloration, qu'il faudra réussir si besoin est.


QUELQUES REMARQUES La théorie paraît assez simple ; mais en pratique, c'est une autre histoire. La première difficulté, c'est de se procurer les oiseaux. Nos marchands ne
semblent pas s'intéresser beaucoup aux Exotiques rares, et quand par hasard ils en offrent quelques sujets, c'est à des prix prohibitifs. Quant aux Indigènes, chacun connaît les dispositions de la loi française à leur sujet.
Il faut ensuite s'attendre à une proportion d'échecs de 75 0/0 en moyenne, même si l'on réussit les accouplements : un ou deux oeufs fécondés sur une ponte, c'est la proportion, et à 500/0, les oeufs n'éclosent pas. Les jeunes sont très fragiles jusqu'à la mue. Enfin, la préparation des géniteurs est très longue.
Peut-être ces restrictions ouvriront-elles les yeux à ceux qui crient à la spéculation devant le prix élevé d'un hybride rare. Qu'ils se disent bien, qu'aussi cher que soit l'oiseau, le bilan financier reste largement négatif pour l'éleveur.
Il est donc bien compréhensible que beaucoup d'amateurs se trouvent rebutés au départ. Je ne cherche pas à noircir le tableau mais il faut avoir la foi pour persévérer malgré les mécomptes. Je m'efforcerai d'ailleurs, dans les mois à venir, de donner des détails sur quelques-uns de ces croisements difficiles.
Et pourtant, quelles satisfactions ne retire-t-on pas de la pratique de cette spécialité : on se rapproche de la nature par les observations que l'on y fait, et l'on y découvre non seulement l'oiseau dans son milieu, mais tout ce qui l'entoure. On apprend, en recherchant sa nourriture, à connaître les plantes, les insectes.., toute une vie que l'on aurait jamais pris le temps de regarder


Elevage du Tarin du Venezuela
Introduction:
Je suis éleveur de tarins rouges ou tarins du Venezuela (Spinus Cucullatus) et je voudrais montrer, par ce simple et bref article, comment on peut élever ce petit oiseau, originaire des bois du Venezuela, qui en raison des captures abusives, en sont pratiquement démunis.

Ce petit fringillidé, s'hybride facilement avec le canari femelle, les mâles Fi fertiles ont permis d'apporter le facteur rouge au canari avec le succès que l'on sait. Succès qui explique peut-être pourquoi on est devant la nécessité de repeupler le Venezuela en tarins rouges.

Généralités:
Pour réussir la reproduction du tarin rouge, il faut nécessairement bien connaître le tarin rouge et son comportement.

C'est un oiseau très intelligent, vif, affectueux et curieux; il est observateur et s'intéresse à tout ce qui se passe aux alentours.

Installation : il faut lui trouver un endroit bien protégé des changements brutaux de température, avec une lumière naturelle satisfaisante et une aération contrôlée (endroit aéré mais sans courants d'air). L'hiver on doit lui éviter des températures inférieures à 10°C. L'été il supporte bien des températures de 30 à 35 °C. Il faut veiller à l'éclairement car celui-ci en agissant sur l'hypophyse met en marche l'horloge biologique

commandant l'activité et la reproduction du tarin.
Cages : de préférence en métal avec une cage par couple. Dimensions minimales 40 x 60 X 30 cm. Elles se placent à, environ, la hauteur de la tête de l'éleveur, afin qu'il puisse facilement observer ce qui se passe dans le nid, sans que la femelle soit inquiète, Il n'y a aucun inconvénient à ce que les différents couples se voient et s'entendent.

Alimentation:
On offre un mélange complet et varié en ce qui concerne les graines. Elles doivent être de première qualité, sans poussière. J'emploie l'alpiste comme aliment de base, avec un peu de navette (5 %) et de petit gris (5 %); dans une mangeoire à part, je donne un mélange à parts égales, de chardon, laitue, millet et chanvre. Le tarin aime beaucoup les épis de millet, suspendus dans la partie haute de la cage. Comme verdure, j'offre ce que les oiseaux des champs, comme je l'ai constaté, apprécient le plus chicorée, pissenlit, chardons moutarde des champs, ravenelle. Je les soigne moi-même pour que, notamment lors de la reproduction en avril, ils connaissent bien mes gestes et m'attendent avec impatience.

Reproduction:
Je forme mes couples de tarins rouges, dans les premiers jours d'avril. Le nid et les matériaux nécessaires sont comme pour les canaris. La ponte est normalement de 3 à 4 oeufs, et incubation varie de 13 à 15 jours.

li faut éviter de perturber la femelle qui couve, car elle abandonne les oeufs avec la plus grande facilité, et même aussi les jeunes.

Les tarins sont généralement de bons nourrisseurs, et ils soignent les jeunes avec beaucoup d'application. A ce moment-là, j'apporte en supplément la pâtée d'élevage semblable à celle que je donne à mes canaris; cependant je la renouvelle plus souvent.


attribue la progression générale de l'espèce à une adaptation non seulement aux feuillages caducs, mais aussi localement à des habitats ouverts, favorisée par la raréfaction des éperviers qui, jadis, contraignaient ces oiseaux colorés à se cacher parmi les conifères. A titre indicatif, la population wallonne de l'épervier d'Europe (Accipiter nisus) ne compterait que 100 à 200 couples (Atlas des oiseaux nicheurs, Ledant et al.,1983). L'expansion du Bouvreuil, actuellement, est due surtout au fait que celui-ci s'est adapté à un habitat de plaine, surtout en Grande-Bretagne et en France.

Sous le paragraphe d), nous avons développé l'extension d'habitat et d'expansion considérable de la forme pileata aux îles Britanniques où Sharrock (1977) estime la population nicheuse à plus de 600.000 couples, d'après les données du Common Bird Census.

Lippens et Wille (1972) attribuent quelque 80.000 couples à la Finlande. En France, Yeatman (1971), note qu'au XIXe siècle, le Bouvreuil n'était connu qu'en montagne et localement dans le Nord, l'Anjou et la Bretagne. L'inventaire des oiseaux de France (Mayand, 1936) le signalait comme " nidifiant dans toute la France sauf en Corse". L'Atlas de Yeatman (1976) montre que le Bouvreuil est bien répandu en France (plus de 100.000 couples nicheurs), mais absent en Provence, dans les plaines du Languedoc et dans la vallée du Rhône, et extrêmement localisé en Gascogne et en Aquitaine. Au sud d'une ligne Royan-Lyon, le Bouvreuil reste un oiseau de montagne. Yeatman remarque que la progression générale, due à une adaptation aux feuillages caducs et à des paysages ouverts, est favorisée par une constatation d'ordre biologique (raréfaction de l'épervier d'Europe, un des principaux prédateurs de cet oiseau coloré - voir supra).

En Suisse, Jacquat (in Schifferli et al., 1980) remarque que le Bouvreuil niche à peu près partout jusqu'à la limite supérieure des forêts. Le même constate que les conifères, les pépinières et les haies touffues attirent le Bouvreuil jusque dans les parcs et jardins, au voisinage des maisons; cette évolution est récente dans ce pays pour ce sylvicole. Nous notons encore de même source que le Bouvreuil, dans ce nouveau milieu, peut devenir abondant à un point tel que trois
couples nichent même à 200 mètres les uns des autres (Heim. 1974).
Aux Pays-Bas, l'Atlas néerlandais attribue à ce pays 4.000 à 5.000 couples en 1973-1978 pour 250 à 2.500 couples en 1976 (Teixieira.
1979). Ledant et ai. (1983) imputent cette augmentation brutale des effectifs à la progression des résineux et à l'adaptation au voisinage de l'homme. Cet accroissement rapide des années soixante s'est accompagné d'une extension vers les dunes de Zélande et l'ouest du pays.



Nous croyons utile de rappeler que, chez les Fringilles, le début de la mue coïncide avec l'émancipation de leurs jeunes. Notons encore que, dans une même population, les individus terminant leur nidification à des dates différentes, il s'ensuit un étalement considérable entre les périodes de nidification et de mue, d'une part, et, d'autre part, entre celles de la mue et de la migration (Newton, 1968). La fin de la nidification seule ne déclenche pas la mue qui est aussi tributaire d'autres facteurs propres à l'environnement, notamment la longueur du jour. Pour plus de détails techniques, nous reportons notre lecteur à la rubrique spécialisée consacrée à ce sujet dans l'article relatif au Verdier d'Europe.

lan Newton (1972) a étudié de façon approfondie la mue chez le Bouvreuil pivoine. Au cours de sa mue, le Bouvreuil adulte produit l'équivalent de 2 grammes de plumes pour environ 1,5 gramme chez le juvénile. Ces poids correspondent respectivement à la valeur totale des " protéines sèches>~ au début de la mue. Les plumes ne peuvent se former uniquement sur base de la dégradation et de la répartition des protéines contenues dans le corps, mais proviennent principalement de la nourriture consommée à cette époque. La mue chez les adultes se déroule sur près de 12 semaines pour environ 8 semaines chez les juvéniles de sorte que la valeur moyenne de la synthèse de formation des plumes. dans les deux cas, est d'environ 27 milligrammes par jour. A certains moments, cette valeur est dépassée et, à d'autres, elle s'avère presque négligeable, suivant le nombre de plumes en croissance (Newton, 1968). Il va de soi que la croissance
Au Grand-Duché de Luxembourg, Hulten et Wassenich (1961) estiment la population nicheuse à près de 7.000 couples. Les effectifs au Danemark et en Allemagne fédérale semblent aussi en augmentation (Rheinwald. 1977i.


Rappelons enfin que le Bouvreuil, sous la forme iberiae. est un habitant typique de l'Espagne humide

Des oiseaux de chez nous

Le B O U V R E U I L (Pyrrhula pyrrhula)


C'est l'un des joyaux de notre avifaune. La beauté de sa robe lui permet de rivaliser avec les les plus beaux exotiques. Il ne peut être confondu avec aucune autre espèce.


DEscriptION : Chez lui, point de débauche de couleurs, mais seulement trois teintes
le rouge, le noir et le blanc, les deux dernières s'alliant pour en former une troisième : le gris.
La tête est casquée de noir mat jusqu'à la nuque. Ce même noir colore la face, les lores, et s'arrondit sous le bec en une courte bavette. Toute la partie dorsale : cou, épau:es et dos est gris cendré, le croupion blanc pur. Les joues, la gorge, le poitrail et le ventre du mâle éclatent d'une splendide teinte saumon rouge, qui se dégrade en blanc sur le bas ventre. Les petites et moyennes sus alaires, les scapulaires et les rémiges sont noir brillant, irrisés de reflets bleu métallique. Le blanc grisâtre des grandes sus alaires marque l'aile d'une bande claire. Les rectrices sont du même noir bleuté que l'aile.
Le bec noir est puissant, large et court. La pointe de la mandibule supérieure est orientée vers le bas. Les pattes sont fines, brun noir et assez courtes. L'oeil est très noir et brilliant.
La femelle porte la même livrée que le mâle, à la différence près que le rouge est remplacé par une teinte gris brunâtre à reflets vineux. Les jeunes lui ressemblent, mais ils n'ont pas de noir à la tête, et le gris du dos est fortement mêlé de brun.
L'allure du bouvreuil est assez massive. Sa grosse tête plate, son cou épais et peu marqué, son poitrail bombé et son large dos font que l'oiseau donne une impression de puissance robuste, encore renforcée par son apparente placidité.
Le chant est une suite de notes détachées, émises assez faiblement par le mâle comme par la femelle, sur un ton tantôt grinçant, tantôt vaguement flûté. Il est très particulier et ne peut prêter à confusion, bien qu'il passe souvent inaperçu, le bouvreuil chantant en général à couvert. Par contre, le cri d'appel porte loin et permet de repérer l'oiseau sans le moindre doute. Pourtant, c'est une note unique, un Dl-ou " léger, mélancolique, poussé sur un ton très doux, à intervalles assez réguliers, mais de modulation telle qu'il se propage à distance. Il s'imite aisément, et il est très facile, en hiver, d'engager le " dialogue " avec un bouvreuil. On l'entend aussi pousser, en vol ou parfois posé, une suite de notes distinctes et saccadées, sur un ton monocorde.

REGIME : Certains auteurs donnent le bouvreuil comme étant à peu près exclusivement granivore. Sans aller jusqu'à prétendre que les insectes constituent une part importante de sa nourriture, je ne pense pas me tromper en disant qu'il en consomme non seulement pour l'élevage de ses jeunes, mais aussi en toutes saisons. Il se montre friand d'araignées, de petits papillons nocturnes qu'il trouve au repos dans la végétation, de larves diverses, voire même de limaçons.
Mais la base de son régime reste végétarienne, Il est surtout arboricole et séjourne rarement à terre. Au printemps, les jeunes pousses et les boutons floraux font ses délices, et il se montre un ébourgeonneur d'autant plus redoutable qu'il exploite systématiquement rameau après rameau la branche sur laquelle il a jeté son dévolu. Il provoque des dégâts importants dans les cultures fruitières, qu'il affectionne particulièrement.
En été et en automne, il consomme essentiellement des graminées sauvages séneçon, renoncule, scabieuse, ortie, armoise, renouée, pissenlit, etc. ainsi que les baies de sorbier, sureau. troène... dont il mange aussi bien la pulpe que les pépins, Il absorbe, sans dommages apparents, les plantes réputées vénéneuses.
L'hiver le voit s'attaquer aux graines de bouleau, aulne, frène, lila, robinier de conifères aussi.

HYBRIDATION

CHARDONNERET, VERDIER ET AUTRES FRINGILLES...

par J. FAIVRE

Après le cas du bouvreuil, traité récemment, et l'évocation des perspectives offertes en hybridation par certains spécimens d'exotiques, dans les chapitres qui leur ont été consacrés, voici quelques détails sur des fringues qui vivent dans nos contrées, ou nous visitent parfois, et sont susceptibles de se reproduire en croisement.

Il ne s'agit pas de descriptions détaillées. Ces oiseaux sont connus de tout amateur d'ornithologie - donc des hybrideurs - mais d'un bref résumé de leurs moeurs, de leur adaptation à la domestication, et de leur possibilité de reproduction.

Il ne sera pas non plus question des accouplements avec femelles de canari, qui ont fait l'objet d'un article particulier.

Tous ces sulets ont des habitudes de nidification très voisines, et la durée moyenne d'incubation des pontes - douze à quatorze jours - est la même.


LE CHARDONNERET Ce bel oiseau est, après le bouvreuil, l'un des sujets les plus intéressants (Carduelis carduelis). pour l'hybridation, non seulement en raison de la facilité avec laquelle il s'y
prête, mais aussi pour la classe des sujets qu'il engendre. Sa dénomination d'élégant lui convient on ne peut mieux. La nature a réalisé en lui un petit chef-d'oeuvre, en harmonisant sur sa livrée bigarrée une gamme de teintes les plus tranchées.
Commune dans toute l'Europe, l'espèce se divise en plusieurs variétés secondaires, qui diffèrent surtout par la taille, les coloris étant plus ou moins intenses. Ceux qui vivent en Europe centrale et septentrionale sont plus grands que notre " charbonnier ". Les sexes sont assez difficiles à différencier. Sans être vraiment migrateur, le chardonneret se déplace l'hiver en groupe, au gré de ses besoins en nourriture.

Il ne pose aucun problème en captivité, et s'adapte à la cage comme à la volière, où il cohabitera sans histoire avec d'autres espèces. Presque exclusivement granivore, il se contenterR d'un bon mélange de graines et d'un peu de verdure, mais aPprécie beaucoup les graminées sauvages (centaurée, chardon, cosmos) et les fruits à noyaux.

Il se reproduit assez facilement en volière, et l'élevage des jeunes ne posera pas de grand problème si le récime est bien composé.
Son chant cristallin est aqréable, et il est assez amusant à voir, poussant ses trilles en se dandinant dans un mouvement de semi-rotation.

S'il s'apparie facilement en croisement, il se montre très discret dans ses manifestations amoureuses. Je n'ai jamais observé de parade nuptiale. A peine le surprend-on à offrir de la nourriture à sa femelle, et à la suivre dans ses déplacements en se dandinant et en poussant touiours la même strophe. Il niche assez tardivement et n'entre en feu oue début mai : son bec, à pointe habituellement foncée, s'éclaircit entièrement, le rouge de son masque devient cramoisi, et il se becquète fréquemment les pattes. Il est prêt alors à s'accoupler.

En volière, il se montre en général un partenaire attentionné; il n'en est pas toujours de même en cace où sa nature ardente le pousse narfois à bousculer la couveuse, et même à casser les oeufs ou jeter les jeunes hors du nid.

Il est certainement l'oiseau qui nermet le plus laree éventail d'accouplements, en raison, sans doute, de la diversité de ses couleurs, et ses hybrides sont ceux que l'on rencontre les nius nombreux dans les concours. Par ordre de préférence, je classerai en tête le chardonneret x bouvreuil, mais les issus de croisements avec les tarins exotiques (tarin rouge et de Magellan). Viennent ensuite les chardonneret x verdier et chardonneret X tarin. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les appariements avec linotte et sizerin ne donnent pas de résultats sensationnels. Sans doute ces oiseaux sont-ils trop voisins. De beaux produits s'obtiennent aussi avec chanteur d'Afrique, Mozambique, etc...

En volière, la femelle du chardonneret se prête elle aussi à l'hybridation. Elle construira avec beaucoup de discrétion un petit chef-d'oeuvre de nid, fait entièrement de mousse et de lichen, et garni à l'intérieur de duvet, de crin et de bourre de chatons de saule. Elle se montrera couveuse aussi assidue que bonne nourrisseuse. Il est intéressant de l'accoupler avec des
~ pasteL isabelle, ou verdier lutino. On obtient des hybrides femelles au plumage clair, à reflets diïi~itr lequel se détache le rouge du masque.


LE VERDIER Très commun dans les vergers et les parcs, le verdier, qui vivait autre(Carduelis chions), fois à l'écart des agglomérations, s'est remarquablement adapté aux modifications de milieu provoquées par l'homme. Il se montre autour de chez moi en nombre presque aussi important que les moineaux, et c'est un visiteur attitré des nourrisseurs garnis hiver comme été. Une vingtaine de couples au moins nichent dans les environs immédiats chaque année. Sa robuste silhouette est connue de tous, mais la coloration de son plumage présente beaucoup de différence d'un sujet à l'autre : le vert franc des uns est fortement nuancé de jaune chez les autres. Certains sujets présentent un schimmel très développé qui leur donne une apparence plus brune. On a d'ailleurs obtenu et cultivé chez le verdier plusieurs mutations, liées au sexe comme le lutino et le brun, ou dominante, semble-t-il comme l'argenté, et l'avenir nous réserve certainement d'autres surprises. Nos amis anglais et belges sont passés maîtres dans l'élevage de ces mutants, et le verdier vient d'ailleurs d'être déclaré race d'élevage domestique en Belgique.
Bien qu'il s'adapte à la cage, le verdier se plaira mieux en volière, où sa nature remuante et toujours un peu farouche trouvera son compte. Il est fort mangeur. Le même régime alimentaire que le chardonneret, avec en plus du tournesol, lui conviendra.

II se reproduit bien en captivité. Sa parade est assez amusante : il vole en cercle concentrique autour de la femelle, puis saute de branche en branche, les ailes pendantes et la queue étalée, comme pour se faire admirer, en poussant sa chansonnette. Un autre indice de préaccouplement est le nourrissage de la femelle. En mi-avril, celle-ci construira un nid assez volumineux et peu soigné, composé de matériaux variés tels que mousse, brindilles et brins de laine, crins et plumes à l'intérieur. Les femelles de verdier sont en général des éleveuses de premier ordre.

Si la plupart des hybrides de verdier mâle de couleur classique sont avant tout des oiseaux de posture, et notamment les verdier x bouvreuil, les métis que l'on obtient des unions avec les verdiers exotiques sont des dus intéressants, puisque féconds dans les deux sexes. Par contre, les femelles verdiers accouplées à des canaris pastel, isabelle ou satiné à fond jaune ou argenté donnent des hybrides femelles de toute beauté, à la fois par la couleur et la prestance.

Mais que ne peut-on espérer des croisements obtenus avec des mutants mâles lutinos ou bruns, ou argentés dans les deux sexes. Ces hybrides sont encore très rarement produits, mais j'ai pu en admirer quelques-uns à l'exposition de l'Alexandra Palace, à Londres : de vrais bijoux

Décidément, le verdier n'a pas fini de nous étonner.


LE TARIN S'il est un oiseau sympathique, c'est bien le tarin des aulnes. Ce migra(Carduelis spinus). teur est surtout prése~it chez nous à la mauvaise saison, puisqu'il nous

quitte dès la fin de l'hiver pour regagner ses lieux de nidification, en Europe centrale et orientale.
Il s'adapte très facilement à la captivité, que ce soit en cage ou en volière, et devient vite familier. D'une activité incessante, il se montre un véritable acrobate, et se suspend aux branches dans toutes les positions. Son chant est un gazouillis léger qu'il fait entendre souvent.

Il se contente du régime alimentaire des canaris, mais apprécie beaucoup les graines de bouleau et d'aulnes, et aussi les branchettes infestées de pucerons au moment de la reproduction. Il a tendance à l'obésité lorsqu'on le tient captif.

Je n'ai jamais tenté l'élevage en race pure, mais cela ne doit pas poser de problèmes majeurs. On entend du reste souvent parler de résultats
positifs.
Les hybrides de tarin ne sont peut-être pas les plus spectaculaires, mais ce sont des oiseaux charmants et très amusants. Tarin x chardonneret et tarin x verdier sont les plus connus, mais il serait intéressant de le croiser avec ses cousins exotiques, plus colorés que lui. On obtiendrait certainement une forte proportion de jeunes féconds, ce qui pourrait déboucher par réaccouplements bien menés, en quelques générations, sur une amélioration de taille ou de couleur des variétés d'origine, et partant, d'hybrides plus séduisants.
Comme pour le chardonneret et le verdier, on peut accoupler la femelle
avec des canaris ou des verdiers dilués. Les issus sont beaucoup plus jolis
que les classiques, dont ils auront gardé la gaieté et la familiarité.
Début mai, la femelle tarin construira, sur un rameau plat et dans la partie la plus élevée de la volière, un petit nid très soigné, qui recevra quatre ou cinq oeufs assez semblables à ceux du chardonneret. C'est une couveuse très confiante, et une très bonne éleveuse.



LE CINI (Carduelis serinus).












C'est aussi un migrateur, mais il nous arrive, lui, du Midi, en avril. les mâles d'abord, les femelles ensuite, pour nous quitter en octobre. Très commun lui aussi, il fait entendre sans arrêt ses trilles stridentes et prolongées. Il a beaucoup d'analogie avec le canari sauvage, dont il a sensiblement le plumage, et n'en diffère que par son chant, sa taille un peu plus réduite, et légèrement par la forme du bec.
Son vol panillonnant est assez gracieux, et la parade nuptiale consiste à évoluer en vol autour de la femelle en chantant à tue-tête. Le nid est assez semblable à celui du tarin. Il est en général placé à l'enfourchure d'une branche de faible section.
Assez nerveux en cage, il s'adapte mieux à la volière. Son régime est celui du canari, mais il consomme aussi des plantes sauvages, même celles que dédaignent beaucoup d'autres oiseaux.
Le cini ne s'accouple facilement ou'avec le canari, avec lequel il donne des mâles féconds, et il est assez rare d'en voir d'autres hybrides.
Personnellement, je ne me passjonne pas pour cet oiseau, que je trouve tron proche du canari. J'ai déjà dit- dans un précédent chapitre, ce que je pensais de l'introduction chez lui des nouvelles couleurs, ou de son utilisation pour l'amélioration du standard de certains canaris de forme. Je suis, je le sais, en contradiction toute sportive et amjcale avec d'autres snécialistes, dont J-C. COLARD, mais ceci est une question de goût personnel, et toute oninion est bonne à défendre. Il suffit avant tout de croire à ce que l'on fait.

La Linotte ( Carduelis cannabina)


Elle nous arrive elle aussi avec les beaux jours et nous ouitte dès septembre. Le mâle a fort belle allure dans son plumage nuptial largement marqué de rouge carmin.
A de rares exceptions près, et même élevée en captivité, la linotte reste nen'euse, et la volière lui conviendra, à elle aussi mieux que la cace, bien que l'on y signale quelques cas de reproduction. Elle niche début mai. En volière, le nid est en général placé assez bas, narfois même à terre- TI est assez grossier d'aspect, fait de brindilles et de radjcelles, mais douillettement garni à l'intérieur.
La linotte est granivore, mais ne dédaigne nas compléter son régime par des insectes. En cage, sa belle parure rouge se mue en un jaune-orange terne. Elle la retrouve partiellement en volière extérieure.
Cette particularité, sa nenosité 2llssi, se retrouvent chez ses hybrides, ce qui leur vaut souvent d'être pénalisés en concours. Il faudra donc les colorer intensivement et les préparer longuement. Les hybrides les nlus valables s'obtiennent avec des espèces dont le plumace comporte lui aussi du rouge : bouvreuil, avec lequel elle neut donner de très beaux nroduits, roselin, tarin rouge, chardonneret, sizerin, ces deux derniers étant les moins spectaculaires.
Il existe une autre variété de linotte, moins colorée que la mélodieuse la linotte à bec jaune (Carduelis flavirostris). Seul le croupion est marquéde rose chez le mâle, le reste de la livrée ressemblant à celle d'une femelle de linotte commune. La linotte à bec jaune, qui vit en Scandinavie, migre rarement jusque dans nos régions. Elle a les mêmes moeurs que la linotte mélodieuse.


LE SIZERIN Il s'apparente d'assez près à la linotte, surtout par le coloris, mais sa (Carduelis flammea). silhouette est plus ramassée. Il en existe plusieurs sous-variétés, la plus
petite étant le roussâtre (cabaret) qui vit dans les Alpes et dans les pays nordiques. Il s'aventure parfois jusqu'en plaine durant l'hiver.
Le sizerin blanchâtre (hornemanni) ou boréal est le plus grand de la famille, celui dont le plumage est le nlus teinté de rose. Son aire de dispersion se situe bien au-delà du cercle polaire, et il est exceptionnel qu'il descende jusqu'à nous, On a néanmoins constaté une très importante migration au cours de l'hiver 1973-1974. Il se montre assez délicat au cours de son premier été d'acclimatation, mais s'avère robuste par la suite.
Les hybrides que l'on obtient de cette variété sont incomparablement
plus beaux que ceux issus du roussâtre.
Son régime est sensiblement le même que celui de la linotte, et comme
elle, il perd en cage sa couleur rose. Mais il se montre beaucoup plus calme, et devient vite confiant.
Très ardent de nature, il poursuit dès les beaux jours les femelles sans distinction d'espèce. La seule parade que j'aie constatée est le fait de chercher à nourrir la femelle choisie. Il semble d'ailleurs que ce geste soit chez lui une sorte de réflexe, car il le répète très souvent.
Les accounlements cités Pour la linotte conviennent éralement pour lui.
On Peut aussi, sur les deux variétés, tenter d'introduire les facteurs de dilution liés au sexe du canari.


LE PINSON On en voit très ~eu d'hybrides, ou'il s'agisse du pinson des arbres ou (Fringilla coelebs). de son proche Parent le pinson du Nord (montifringilla').
La principale raison? La brutalité du mâle lors de l'accouplement : il pince à ce moment la nuque de la femelle avec son bec. Si cela se passe sans tron de dommages en élevace pur, il n'en est pas de même en hybridation, et il arrive aue sa partenaire se retrouve à demi-scalpée
Les deux espèces se métissent assez bien entre elles, et même parfois
spontanément dans la nature, et le résultat est assez agréable à voir.
On neut toutefois tenter des croisements à d'autres races avec plus de
chance de succès en utiflsant la femelle du pinson au lieu du mâle, ce qui s1Tnr~rime l'obstacle cité plus haut.
Mais aue l'on ne se méprenne n~s. c'est plus facile à dire qu'à réaliser,
et très rares sont ceux aui réussissent
Cela tient à plusieurs causes
- Le pinson niche nius tôt nue les autres fringilles;
- Ti reste en cantivité Presohie touiours farouche. P faudra donc l'installer dans une volière is'~lée et le déraneer le moins possible;
- Les jeunes doivent être nourris les cinq ou six iours oui suivent leur naissance, presque e~clusivenient d'insectes. Et contrairement aux autres frineilles oui réo'ilrejtent. le ninson les aooorte au bec. L'utilisation de la femelle évite en nartie cet aléa. mais encore faudra-t-il luj fournir la nourriture viv~nte indisnensahle à l'élevaae.
Mais auelle satisfaction pour les rares élus qui touchent au succès.


LE GROS BEC Il n'a jamais, à ma connaissance, donné lieu à résultats positifs jusqu'à (Coccothraustes Drésent. Il semble réfractaire aux infidélités à sa nropre race. Sa taille, coccothraustes). déjà, représente un handicap, et je ne vois guère que le bouvreuil qui puisse
lui être apparié. J'ai tenté l'expérience deux années de suite sans aucune lueur d'encouragement.

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j'ai choisi directement le texte pour eviter le va et vien sur le net et je crois le contenu mieu que le lien pour que le forum soi assez riche. amicalement

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je ne fait que citer la source car tu ne l'as pas fait, on se doit de le faire pour l'auteur original.
c'est rien.

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oui digue c'est tout a fait normal de citer le source une autre foi je te remercier pour les sources et pardonez moi les amis j'ai pas fais attention

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