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makiz1

Le chardonneret dans les cultures et les traditions religieuses

Messages recommandés

bonsoir a tous
suite a la suggestion d un de nos membres en l' occurrence adeum que j ai trouvé passionnante et originale ,alors j ai créer une sous rubrique dans le forum le chardonneret que j ai nommé Le chardonneret dans les cultures et les traditions religieuses

cette sous rubrique nous permettra de recueillir les histoires du chardonneret dans les temps a travers les textes religieux , la poésie, les contes , , la peinture , la chanson etc alors n 'hésitez pas a nous faire part de vos connaissance et en faire profiter toute la communauté

en fouillant dans le net j ai trouvé un journal soufi qui fait part du chardonneret

voici le préambule

Les oiseaux ont longtemps été utilisés dans les cultures et les
traditions religieuses pour symboliser l’esprit humain. Ils ont
représenté le potentiel qu’a l’esprit humain d’échapper aux liens de la
vie terrestre et d’accéder à une réalité spirituelle plus élevée (Waida
1987, 2:224-227; Mahony 1987,
Dans la tradition islamique, le symbolisme de l’oiseau a été
employé dans les écrits des poètes, des Soufis et des philosophes tel
que Ibn-Sinâ (Avicenne), Al-Ghazzâli, Sohrawardi, Khârâqâni
et Ruzbihan Baqli, (Ernst 1999, 2:353-366). Farid al-Din Attar, éminent
poète mystique Persan et Soufi, a beaucoup contribué à cette tradition.
Bien que les dates exactes de sa naissance et de sa mort nous soient
inconnues, il est probablement né autour de 545/1145-1146 à Nishapour et
mort en 618/1221 au cours du massacre des Mongols. Une de ses œuvres
les plus célèbres est le Mantiq al tayr, un poème
allégorique dominé par l’utilisation du symbolisme de l’oiseau. Attar y
relate la quête d’une volée d’oiseau (symbolisant les âmes humaines) à
la recherche du Simorg, le roi des oiseaux (le
Seigneur de la Création). Attar ne traite pas la volée comme une entité
globale mais donne plutôt une identité à chaque oiseau. L’emploi du
symbolisme de l’oiseau représente ainsi le voyage de chacune des
personnes, de l’ignorance à l’illumination.
a suivre ,,,,,,,,

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Autant je disais que c'est un forum riche en conseil et en entraide autant que avec une tell rubrique je me dis que c'est un très beau jardin culturel ou on y viens avec un impatient plaisir pour lire voir et écouter sur nos petits protégés chantants !!

Cette nouvelle rubrique, j'en suis sur, va apporter un grand plus a nos passionnés d'oiseaux qu'au agréable migrateurs qui y feront escale.

Congratulation

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merci a vous et merci Karim de remonter le lien c est ce que je cherchais

.............suite



UNE INTRODUCTION AU MANTIQ AL-TAYR



Mantiq al-Tayr doit son nom au chapitre 27, verset 16 du Coran
dans lequel Salomon vante ses connaissances sur ‘le langage des oiseaux’
( Bruijn 1997, 102). L’histoire a été inspirée par le traité Résâlat al-Tayr d’Ahmad ou Muhammad Ghazzâlietélaborée
à partir de ce dernier, qui allie deux thèmes majeurs : le choix d’un
chef parmi eux ; et le voyage des oiseaux jusqu’à l’oiseau-roi (Reinert
1989 3:24). Les oiseaux attendant de voir leur souverain, sont conduits
par la huppe, à la recherche de leur maître dans ce lointain royaume.
Plusieurs oiseaux perdent la vie au cours de la traversée des sept
vallées dangereuses (stations du chercheur) de la Recherche (talab),
l’Amour (eshq), la Gnose(ma’rifat), du Détachement de tout ce qui est
autre que Dieu (istighnâ), l’Unité (Tawhid), l’Ahurissement (hayrat), la
Pauvreté spirituelle et l’Annihilation (faqr wa fanâ). Les trente
oiseaux survivants qui parviennent à la fin de leur voyage prennent
conscience de l’inaccessibilité de leur Simorg, de l’indépendance de sa
majesté, mais leur admission à la cour est refusée. Ce n’est qu’après
avoir compris l’immensité béante de la faille qui sépare leur dépendance
de l’indépendance du Simorg qu’une audience leur est accordée. À la fin, les trente oiseaux (si morg) se rendent compte à leur grand étonnement que le Simorg n’est personne d’autre qu’eux-mêmes, transformés par leur voyage. (Reinert 1989, 3:24)



LE SYMBOLISME DE L’OISEAU DANS LA LITTERATURE SOUFIE



Bien qu’il y ait une myriade de significations symboliques
liées aux oiseaux dans diverses cultures, la littérature Soufie, d’une
façon ou d’une autre, compare généralement les oiseaux à l’âme. Des
représentations du symbolisme de l’oiseau ont été empruntées aux
périodes précédentes, et intégrées aux ouvrages islamiques et Soufis.
Par exemple, au Proche-Orient ancien, les oiseaux représentaient les
âmes immortelles des morts. Cette idée semble avoir survécu en Islam, et
elle est employée en littérature, peinture et autres formes d’art (
Waida 1987, 2 :224-227).

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suite 1

Les façons de comparer les oiseaux à l’âme dans la littérature
Soufie diffèrent. Le mystique Soufi Ibn Sinâ compare l’âme humaine à un
oiseau prisonnier dans une cage, illustrant ainsi l’emprisonnement de
l’âme dans le corps et les limites de l’existence humaine (Corbin 1980,
165-203). Un autre mystique, Ruzbihân Baqli voit l’oiseau comme une
image de l’esprit rationnel (rûh-i nâtiqa), ‘‘ l’essence profonde de
l’humanité, toujours à la recherche de son équivalence divine, alors
même qu’elle est prise au piège du corps’’ (Ernst 1999, 2 :362). Il est
probable que la caractéristique de l’âme, comme l’oiseau, est d’être
capable de voler jusqu’aux cieux. Le Turc, en disant ‘‘ Can kuçu uçtu ’’
(‘‘Son âme-oiseau s’est envolée’’ ), à la mort d’une personne,
argumente cette idée (Waida 1987, 2 :226). Le vol d’oiseaux, également,
est utilisé pour représenter l’expérience spirituelle et l’ascension de
l’âme jusqu’à Dieu (Mahony 1987, 5 :349-353). A la recherche
d’elle-même, l’âme s’élève et éventuellement découvre Dieu comme étant
son vrai soi. Cette idée trouve un écho dans d’autres écrits littéraires
Persans tel que le Sharh-i shathiyyat de Ruzbihan Baqli, dans lequel il
écrit : ‘‘Quand le Simorg de l’âme vole du
royaume de l’humanité au monde de la divinité, l’âme qui s’élève, se
parle à elle-même dans l’écrin de rose de l’argile d’Adam; Ceux qui
cherchent le reflet de cet ‘anka ombrageant deviennent l’ombre de
Dieu’’. (trans. Ernst.1999, 2 :359). ‘ Mantiq al tayr d’Attar a pu être influencé par le court traité Arabe d’Avicenne nommé l’oiseau :
le récit à la première personne d’un oiseau (symbolisant l’âme humaine)
libéré de ses attaches par d’autres oiseaux, qui rejoint ensuite ses
nouveaux compagnons pour un voyage à la recherche du ‘‘Roi Suprême’’
(Attar 1984, 16; Corbin 1980, 186-192).

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