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La coccidiose

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Essalem aalikoum - Bonjour ou Bonsoir,



La coccidiose




Les coccidies sont des protozoaires saprophytes (note du trad. : un organisme est dit saprophyte s'il est capable de se nourrir de matière organique en décomposition) présents dans la flore intestinale, dans une proportion habituellement telle à ne pas engendrer de pathologie. La captivité, cependant, provoque des conditions répétées de stress, tant au niveau alimentaire (le régime est souvent ''adapté'', parfois brutalement changé) que psycho physico (proximité de l'éleveur, conditions répétées d'affolement etc.). en outre, comme déjà expliqué dans le chapitre d'introducation, dans un élevage l'oiseau est confronté avec ses propres fientes et avec les particules de poussière soulevées constamment dans son environnement. Conséquence ; des contacts répétitifs avec les coccidies que celui-ci pourrait contenir.
Cela explique la relative facilité avec laquelle des sujets d'élevage partent en crise, ce se manifeste par un état évident de prostration du sujet. Celui-ci apparait avec les plumes tout ébouriffées, produit des fientes liquides, en général blanchàtres souvent hémorragiques, tient la téte sous l'aile et fréquente souvent la mangeoire (l'inflammation de la flore intestinale fait que l'oiseau ne retire pas les bons principes nutritifs des aliments qu'il ingère et c'est pour cela qu'il mange continuellement, sans assimilation correcte des aliments ingérés). Des examens en laboratoire ont démontré combien le type de pathologie décrit ci-avant est assurément imputable à la coccidiose. Elle reste statistiquement la patho-logie responsable du plus grand nombre de décès d'oiseaux captifs, surtout pour le chardonneret qui semble étre le cardueliné le plus sensible. Comme les poulets élevés en batterie, avec des différences notables, les oiseaux d'élevage (surtout les espèces sensibles aux coccidies : chardonnerets et tarin noir de bolivie) doivent étre soumis périodiquement à des cures particulières, avec les médicaments coccidiostati-ques adéquats, dans le but de maintenir un niveau acceptabledu taux de coccidies.




Cela, surtout en condition de stress ou de contacts permanents avec les fientes ou en atmosphère chargée de poussiè-res (ce qui arrive dans un local d'élevage clos). Sur base de toutes les expériences acquises ces derniéres années, le produit esb3 semble étre la médication idéale pour empécher la suproduction de coccidies. Ce médicament sera fourni de façon cyclique, tous les 25-30 jours, depuis la sortie du nid à la fin de la mue, cela aux jeunes comme aux adultes (de juin à novembre). Le dosage retenu comme efficace et exempt d'effets collatéraux est de 1 gr par litre d'eau, en ayant pris soin d'utiliser un peu d'eau chaude pour favoriser la solubilisation du produit. La durée du traitement doit étre de six jours, suivis par au minimum 3 jours d'administration d'un multi vitaminédu commerce. L'eau du traitement sera remplacée journellement. Nous recommandons, pour peser le produit, d'utiliser une balance de précision. S'il est nécessaire d'utiliser des sulfamides (comme l'esb3), nous le ferons en y intégrant de façon constante de la vitamine K (vitamine anti-hémorragique). Cela avant, pendant et après le traitement, pour contrer l'antagonisme profond qu'une telle médication exerce sur ce groupe de vitamines. Le sulfamide, comme l'acétylsalicylique (Aspirine), est capable de bloquer ce groupe de vitamines responsables d'une physiologie réguliére de la coagulation. Cela peut amener des mortalités soudaines pendant le traitement avec le sulfamide, dues en général à des hémorragies (fréquemment l'hémorragie de la gorge ou cràniennr), causées par des ruptures subites des vaisseaux par caence de vitamine k. pour cette raison, rappelons l'importance de l'utilisation de vitamine k durant le traitement d'esb3. La vitamine k peut étr, par exemple, le konakion, prévu pour l'usage humain, avec une posologie de trois gouttes par abreuvoir de 50 ml durant le traitement de sulfamide et durant les deux jours suivants.
Ce qui vient d'étre décrit parle de la prévention de l'état pathologique ; cependant il arrive, parfois, de se retrouver avec un sujet prostré, en boule et apathique. Dans ce cas, si un changement draconien du régime alimentaire n'induit pas d'amélioration essentielle et visible, et si le vétérinaire spécialisé n'est pas appelable, s'impose le choix d'un médicament avec lequel il faudra tenter de sauver le sujet indisposé.
extrait du livre le chardonneret.

AMICALEMENT MUSTAPHA

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