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karine49

Le crapaud, un animal dangereux ?

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Avec le printemps et les fleurs, réapparaissent également certains risques toxiques liés à la saison (les anti-limaces, les engrais, les chenilles processionnaires…). L’un de ces dangers est souvent sous-estimé par les propriétaires : il s’agit du crapaud.

En France, il existe plusieurs espèces de crapauds : le plus connu et le plus répandu est le Crapaud commun (Bufo bufo). On peut aussi rencontrer le Crapaud des joncs (Bufo calamita) et le Crapaud vert (Bufo viridis).

Le crapaud vit principalement sur terre en milieu humide, et sort de sa cachette plutôt la nuit ou au crépuscule, surtout entre avril et septembre (pic en juillet et août).

L’intoxication se produit lorsque l’animal (le chien surtout mais parfois aussi le chat) joue avec le crapaud, le prend en gueule, le mord, voire l’avale. La peau du crapaud possède en effet sur le dos des glandes granuleuses (appelées glandes à venin), qui éjectent leur venin lors d’une pression exercée sur la peau. Ce venin ne pénètre pas dans la peau, mais est résorbé par les muqueuses.

Les signes cliniques apparaissent très rapidement après l’exposition. Le venin est irritant pour la muqueuse buccale et digestive, mais il est aussi cardiotoxique et neurotoxique. Après exposition, l’animal commence par saliver abondamment; il peut également vomir et présenter ensuite une diarrhée. Les muqueuses buccales sont congestionnées, l’animal ressent une gêne ou une douleur au niveau de la gueule. Les manifestations cliniques peuvent s’arrêter là, si le contact a été bref ou s’il s’agit d’un chien de grande taille. Mais elles peuvent également s’aggraver, avec apparition de troubles nerveux (prostration, ataxie, tremblements, parfois convulsions) et cardiaques (tachycardie, arythmie ou bradycardie).

Si le venin a été projeté dans l’œil, on peut voir aussi apparaître des symptômes oculaires tels qu’une conjonctivite et un oedème de la cornée.

L’intoxication peut évoluer sur plusieurs jours et parfois même être mortelle (surtout chez les animaux de petite taille). Il est donc parfois impératif de mettre en place un traitement très rapidement.

Ainsi, un des premiers gestes à faire (ou à faire réaliser par le propriétaire) est de rincer la gueule avec l’eau du robinet, ou encore mieux avec une solution diluée de bicarbonate de sodium. Si nécessaire, on rincera l’œil avec du sérum physiologique. Il faut ensuite faire venir l’animal le plus rapidement possible à la clinique pour que le vétérinaire mette en place un traitement symptomatique et éliminatoire.

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Je me rappelle du poste de Danielle. Enfin merci Karine de nous le remettre en mémoire.

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169:

super info, merci Karine

j'ai les deux dans mon jardin: grenouilles ET crapaud

mais j'ai jamais pensé au danger potentiel pour Kwata

faudra que je fasse gaffe

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