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Admin-lane

L'histoire du chat à travers la grande histoire

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Cours d'histoire par les chats



Qu'ils soient aimés ou detestés, les chats ont traversé l'histoire, la petite comme la grande...

Il reste beaucoup de choses à découvrir encore sur nos amis les chats, des choses que peut-être nous ne découvrirons jamais, des choses que nous savons grâce aux écrits ou à certaines découvertes, des choses que nous avons apprises grâce aux nouvelles technologies, notamment la génétique... Une chose est sûre, ils nous accompagnent depuis longtemps, tantôt aimés, adulés, haïs au point d'être exterminés sous des prétextes divers... mais ils sont toujours là !!! Et heureusement pour beaucoup d'entre-nous.

C'est ainsi qu'il y a 7.500 à 9.000 ans (et non pas 2.000 ou 2.500 ans comme certains l'écrivent) que les chats nous approchèrent... suite à la découverte, en 2004, des restes d’un chat aux côtés de ceux d’un humain dans une sépulture à Chypre par une équipe d'archéo-zoologie. Le chat découvert présente une morphologie très proche du chat sauvage d’Afrique, sans les modifications du squelette dues à la domestication ... Peut-être était-ce plus un chat apprivoisé que domestique, mais le fait est là!

Et peut-être même que l'on pourrait remonter le temps encore un plus si l'on en croit une autre étude portant celle-là sur l'origine des chats : L’étude menée par Carlos Driscoll sur 979 chats a permis de déterminer l’origine probable du chat domestique : c’est dans le Croissant fertile que félins et hommes auraient noué contact. Cinq domestications différentes du Chat ganté eurent lieu, il y a 8 000 à 10 000 ans. Conclusion l'histoire de l'homme et des chats est presque aussi acienne que celle de l'homme et du chien...

Comment le chat en est-il venu à être domestiqué...? Les hyptothèses sont nombreuses... Les chercheurs et historiens pensent en fait que les chats ont commencé à s'approcher des humains à l'époque où ces derniers se sont regroupés en villages et construit des silos pour la réserve des récoltes. Ce faisant, ces dépôts ont attiré les rongeurs friands des grains... lesquels ont à leur tour attiré leurs prédateurs naturels : les chats!

Aujourd'hui nombreux sont les chats "de compagnie", mais le chat domestique n’est pas la seule espèce parmi les Felinae utilisée comme animal de compagnie, le Chat ganté et le (Jaguarondi sont ou ont été apprivoisés eux-aussi pour chasser les souris et les rats...

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L'écriture et le chat


Une grande partie de l'histoire vraie des chats est occultée par le fait qu'aucun écrit n'est parvenu jusqu'à nous. La plupart des faits sont le résultat de découvertes (sépultures humaines dans lesquelles on a trouvé des restes d'animaux -parfois momifiés). En revanche, nous connaissons le rôle ou la place du chat grâce à l'étude d'écritures anciennes, telles que les hyéroglyphes...

A propos de l'écriture, savez-vous à quand elle remonte ? Quand je parle d'écriture je ne parle pas de l'art rupestre (quand l'homme préhistorique à commencer à peindre et graver sur des parois pour transmettre un témoignage)... Elle a deux origines, la Mésopotamie et l'Egypte... toutes les deux étaient formées de petites images (hiéroglyphes pour les égyptiens, pictogrammes pour les sumériens). C'est dans les restes des temples des cités d'Uruk et de Lagash (le Pays de Sumer, l'actuel Irak) que l'on retrouve les premières traces d'écriture. Elles sont datées de 3.300 ans avant JC. Les hiéroglyphes quant à elles semblent dater de 3.000 ans avant JC. On pense même, en l'état actuel des choses, que cette écriture est plus ancienne...

Peu à peu ces écritures vont être abandonnées au profit d'une écriture cunéiforme qui évoluera vers une sorte de phonétisme pour les sumériens. Ainsi, en associant une suite de sons, on va pouvoir écrire un mot : l'image du "chat" suivie de l'image du "pot" peuvent exprimer le mot "chapeau".... C'est l'ancêtre du rébus !
Tandis que les hiéroglyphes (Egypte) laisseront place à une écriture cursive (ou hiératique) ; laquelle laissera vers 650 avant JC., la place à l'écriture domotique.

Ailleurs, en Grèce et en Crète se développe l'écriture. Dans l'ancienne cité de Knossos des inscriptions sur des tablettes d'argile ou gravées dans la pierre ont été retrouvées en 1900. On dénombre 3 sortes d'écriture : linéaire A (non déchiffrée à ce jour), linéaire B (déchiffrée en 1952) et le disque Phaïstos (non déchiffré à ce jour). Ces écritures sont datées de 2.000 à 700 ans avant JC.

La seule écriture qui n'a pour ainsi dire pas changé depuis 6.000 ans, environ, l'écriture chinoise...

Partant de là, l'écriture va peu à peu se répandre dans le monde. Une fois les écritures déchiffrées (et non il n'y avait pas le mode d'emploi), nous avons découvert quelques tranches d'histoires... Pour en savoir plus sur les écritures :

http://classes.bnf.fr/ecritures/enimages/index.htm (BNF)
Livres : la naissance des écritures (éditions du Seuil), L'écriture, Mémoire des Hommes (Gallimard), L'histoire de l'écriture (Flammarion), Histoire de l'écriture (Hachette), etc...

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La glaciation de Würm et le chat


Il y a longtemps, très longtemps, la conjonction de certaines circonstances aussi variées que les modifications de l'orbite de la Terre autour du Soleil, de l'inclinaison de son axe de rotation ou même de la quantité d'énergie solaire reçue en surface ont provoqué un abaissement généralisé de la température atmosphérique. C'était il y a 115.000 ans, la glaciation de Würm venait de commencer.

Très progressivement, les calottes glacières se mirent à s'étendre. Lentement d'abord, puis plus rapidement. Tandis que le niveau moyen des mers baissait d'une centaine de mètres, la glace recouvrait progressivement les continents, Europe comme Amérique du Nord entre autres, ruinant les territoires de chasse des premiers hommes et les contraignant à redescendre vers le sud.



Mais les hommes n'étaient pas les seuls concernés. Ces modifications de température ne présentaient pas de risque immédiat pour les espèces qui l'habitaient, à condition de savoir se synchroniser avec le déplacement des zones climatiques. Ainsi toutes les espèces, animales comme végétales, suivirent le mouvement et descendirent vers des régions correspondant à leur biotope d'origine, c'est-à-dire vers le sud. Pendant ce temps, les régions abandonnées se voyaient progressivement recouvertes par des centaines de mètres de glaces… Cela dura des dizaines de millénaires.

L'Homme fut avantagé par son intelligence, qui lui procurait une faculté d'adaptation telle qu'en n'importe quelles circonstances, il restait capable de trouver sa subsistance. Certains des autres mammifères furent, eux, avantagés par… leur petite taille, qui leur permettait de survivre malgré des possibilités d'approvisionnement en nourriture réduites. Parmi eux, des félins. Mais l'histoire ne fait que commencer…

Il y a environ 20.000 ans, l'intensité de la glaciation de Würm atteint son maximum. Les populations européennes n'ont cessé de migrer vers le sud, mais elles ont atteint une barrière naturelle, infranchissable : la Méditerranée. Ne pouvant se réfugier en terre plus clémente, les espèces qui la composent commencent à s'éteindre, victimes du froid. Mais plus loin, au-delà de la mer, les espèces qui ont aussi migré vers le sud n'ont pu être remplacées et un vide, un désert, s'est créé et s'étend en direction de l'équateur.

Et notre chat ? Il est toujours là… Obéissant à sa nature et à son comportement félin, il chasse inlassablement les petits rongeurs, avantagés comme lui par leur taille réduite. Et ne s'intéresse pas à l'Homme. Tout comme l'Homme lui est parfaitement indifférent. ...

Il y a 12.000, la période glaciaire se décide à relâcher son emprise. Le climat se réchauffe progressivement, les glaciers commencent à fondre. A ce moment, la Méditerranée n'est plus entourée que de déserts. Au Nord, c'est le froid. Au sud, c'est le désert. Toutes les espèces animales comme végétales, réfugiées sous les Tropiques, commencent à remonter vers le nord.

Ici, une petite parenthèse pour signaler une différence fondamentale dans l'histoire des continents de part et d'autre de l'Atlantique. En Amérique, les grandes chaînes montagneuses qui auraient pu former barrière (Apalaches, Rocheuses, Cordillière des Andes) sont toutes orientées nord-sud et ne font pas obstacle aux migrations, ce qui a permis aux hommes de mieux s'adapter aux modifications du climat. Contrairement en Europe où, nous l'avons vu, la Méditerranée a constitué une barrière infranchissable, causant la mort de milliers d'espèces faute de pouvoir se réfugier au sud.

Mais l'inversion du processus causera de nouvelles victimes. Alors que la glaciation avait repoussé tous les écosystèmes vers l'équateur, le réchauffement fait remonter les plantes réfugiées en Afrique, du moins les rares espèces qui ont pu s'adapter. Et elles se heurtent à nouveau à la barrière de la Méditerranée, cette fois dans l'autre sens. C'est ainsi qu'au cours du Quaternaire, la faune et la flore de l'Europe restent beaucoup plus pauvres que celle de l'Amérique ou de l'Asie.

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Et le croissant fertile ?

Il existe un passage, et cela à l'est de la Méditerranée. Il est représenté par une petite bande de terrain, coincée entre la mer et la chaîne du Caucase, par laquelle ont pu transiter la plupart des espèces animales ou végétales et qui représente réellement un cas unique dans tout le contient eurasiatique. Cette zone de transition entre l'Egypte et la Turquie qui comprend Israël, la Jordanie et la Syrie explique vraisemblablement la richesse extrême de cette région 10.000 ans avant notre ère, et justifie parfaitement son appellation de "Croissant Fertile".



Peut-on s'étonner alors que ce territoire ait été le premier où l'homme se soit sédentarisé après la dernière glaciation ? En tout cas, c'est là qu'apparaissent les premières traces de plantes cultivées. On y retrouve des blés, parfaitement domestiqués, mais aussi de l'orge, qui semble avoir été la première car elle présente l'avantage de pouvoir être semée à peu près en n'importe quelle saison, ensuite les lentilles, les pois et aussi le lin. Et le chat dans tout ça ? Patience, on y vient...

Il est bien évident que l'agriculture primitive n'est pas apparue en un seul endroit du monde. Actuellement, six foyers sont connus et étudiés, parfois plus précoces, mais seul celui du Croissant Fertile répond à tous les critères pour avoir pu, ensuite, se répandre à travers tout le continent.

Pourquoi l'Homme s'est-il mis à cultiver ? La réponse est simple : à cause de la sédentarisation et de l'augmentation de la densité de population qui s'en est suivie, peu compatible avec la pratique ancestrale qui consistait à récolter les épis sauvages épars dans la nature.

L'Homme, s'étant rapidement aperçu que les graines abandonnées sur le terrain germaient (il le savait déjà certainement depuis fort longtemps), mit cette propriété en application et se mit à planter. Avec plusieurs conséquences et une aide (presque) divine... les qualités du blé et le chat...

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Pourquoi le blé est-il devenu la plante emblématique que l'on connaît aujourd'hui ?


Le blé est une plante autofertile
, c'est-à-dire que son propre pollen peut féconder ses propres ovules. L'avoine, le riz et le sorgho appartiennent aussi à cette catégorie. Et cela fait de sa culture une formidable machine à sélectionner, même sans volonté consciente.

Lorsqu'on sème des grains de blé, on obtient des épis semblables à leurs père et mère, qui étaient originaires d'un même pied: il s'agit de lignées pures, pratiquement sans hybridation. Mais le principe de sélection se trouve ailleurs. Lorsqu'on sème dans un endroit déterminé des grains provenant de clairières différentes, ceux-ci appartiennent aussi à des lignées différentes cumulant un grand nombre de caractères génétiques adaptés à leurs provenances diverses. TOUS les grains ne germent pas de suite, voire avec un décalage de un an ou deux. C'est ainsi que la nature l'a prévu...

Mais si l'agriculteur prend l'habitude de récolter à date fixe, par exemple fin juin, et qu'il conserve une partie des graines comme semences, l'année suivante, il ne sèmera ensuite que des graines qui avaient poussé et étaient mûres exactement fin juin (pas besoin de Monsento). Au bout de quelques cycles, il aura obtenu des lignées pures de graines réunissant toutes les caractéristiques les plus intéressantes dans son cas particulier, mûrissant toutes au même moment.

Fait primordial, l'autofertilité de la plante permet d'accélérer considérablement le processus. Des scientifiques américains, qui ont tenté l'expérience avec une graminée de prairie, sont arrivés à la domestiquer en une quarantaine d'années. Il est donc possible que le blé l'ait été en un siècle environ, mais le processus a pu s'accomplir à des époques différentes en des endroits divers. N'empêche, historiquement parlant, ce délai est très court. Mais ce n'est pas tout.

Alors que dans la savane le blé s'était lui-même programmé pour surmonter les plantes avoisinantes et puiser l'énergie du Soleil, dans les premiers champs, l'Homme a rapidement pris l'habitude d'arracher les mauvaises herbes… et le blé s'est ainsi trouvé en compétition avec lui-même. Chaque épi va donc tenter de monter plus haut et plus vite que ses voisins, pour prendre le soleil aux autres et germer le premier. Or cette rapidité de germination dépend de la réserve de matière organique directement utilisable contenue dans les grains, autrement dit les sucres. Ainsi, seront favorisés les gros grains ayant une réserve importante en sucre.

Une plante présentant autant de vertus que le blé, dont les caractéristiques et la commodité de culture s'amélioraient comme par miracle, ne pouvait qu'impressionner les premiers agriculteurs. De là à la déifier, le pas fut rapidement franchi, et l'on retrouve des épis de blé dans l'iconographie de presque toutes les divinités.

Mais que vient faire le chat dans cette histoire ? Votre patience est récompensée à la page suivante ....

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Le chat (arrive enfin !) et les cultures agricoles


L'homme n'est pas le seul à apprécier le blé... D'abord, entreposé dans des fosses puis, ensuite ans des sortes de cabanes (silos), il attira rapidement tous les rongeurs des environs, véritable calamité qui entraîna probablement de nombreuses famines.

Mais ces rongeurs, rats, souris et autres mulots avaient (et on toujours) un farouche ennemi : le chat (enfin!)...

Chacun sait que les félins sont bien connus pour être de redoutables prédateurs. Mais le chat (sauvage encore à l'époque) a choisi de devenir un peu plus familier, un peu plus amical, et surtout un excellent chasseur de souris.

"Premièrement, il les a aidés à se débarrasser des milliers de rongeurs installés près des stocks de grains, et deuxièmement, il a sans doute été une source d'amusement pour les familles et leurs enfants", explique M. O'Brien, chercheur au National cancer institute américain, ajoutant qu'il s'agissait bien là du "début d'une des plus incroyables expérimentations biologiques, où un méchant, féroce et mortel prédateur, change de comportement et devient amical avec les humains".

Mais notre chat domestique, cette machine à ronronner qui s'épanouit devant nos cheminées, descend-il réellement de la lignée qui a permis à la civilisation de prendre son élan ?

Pour cela, les chercheurs ont étudié l'ADN de 979 chats afin de les mettre en corrélation avec les cinq espèces de chats sauvages connues sur trois continents.

Ils sont ainsi parvenus à exclure quatre espèces de chats sauvages, soit le chat sauvage européen, celui d'Asie centrale, celui du sud de l'Afrique et celui du désert chinois, dont les groupes sont génétiquement distincts de notre chat domestique. Par contre, ce dernier appartient bien au groupe du chat sauvage du Proche-Orient

"Le chat sauvage du Proche-Orient, qui vit dans les déserts d'Israël, d'Arabie Saoudite et d'autres pays du Proche-Orient, et qui ressemble probablement à son ancêtre, est certainement aussi le parent de nos félins favoris", conclut Carlos Driscoll, l'un des auteurs de l'étude et doctorant à l'université d'Oxford.

Fin de la première partie - Source : Futura-Environnement

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Le chat dans la mythologie égyptienne


Beaucoup de personnes pensaient que ce sont les égyptiens qui avaient domestiqué le chat au temps des pharaons, au cours de IIIème millénaire AV JC, pourtant une découverte réalisée dans une tombe, concernant une momie de chat au côté de celle d'un homme datant de 7.000 à 9.000 ans AV JC à Chypre en 2001, prouve le contraire.

Le chat dans la mythologie égyptienne


L'Égypte, tant politiquement que culturellement, n'a pas toujours formé un bloc uniforme. À l'origine, il y avait de nombreux royaumes, dirigés par des tribus, pour la plupart totémistiques, axant leur culte sur des animaux.

Le chat était l'un des nombreux animaux dont les attributs furent vénérés dans l'Égypte antique. Il était notamment associé au symbole de protection. Tout d'abord avatar du dieu Rê en tant que pourfendeur du serpent Apopis, il connaîtra le sommet de son influence en tant qu'incarnation de la déesse Bastet.

Les égyptiens dans leur culture polythéiste, adoraient une déesse sous la forme d'une chatte, la déesse Bastet. Une des grandes divinités du panthéon des dieux égyptiens, une déesse au caractère changeant, tantôt docile, et soumise, tantôt dévastatrice, pouvant prendre le nom de Sekhmet la déesse lionne lorsqu'elle est enragée.
Son lieu de culte se trouvait dans la ville de Boubastis et Bubastis devint un autre nom de Bastet.

Bastet, la déesse à tête de chat, était à l'origine peinte comme un lion protecteur et belliqueux. Son image, au cours du temps, a été modifiée pour l'associer aux chats domestiques, bienveillants mais sauvages.

Les égyptologues découvrent fréquemment des momies de chat, ces momies sont visibles dans les principaux musées, musée du Louvre, musée du Caire, British Muséum... L'importance du nombre de ces momies, laisse penser que le chat était certainement l'animal le plus populaire dans l'Egypte antique. D'après les recherches, il apparait aussi les égyptiens pratiquaient les sacrifices rituels de chats (moins réjouissant pour nos amis à 4 pattes). En fait, il semblerait que ces sacrifices concernaient principalement des chatons... lesquels étaient ensuite bénis, momifiés et vendus comme reliques sacrées. D'après les explications, il semblerait bien que c'était là une manière de réguler la population féline... (nous ne faisons pas mieux... car à notre époque on euthanisie chaque année près de 10 millions de chats et chatons en surnombre).

Les temples possédaient un gardien des chats, un poste important parmi les prêtres, le gardien devait élever les chats, en abondance et les satisfaire. Le poste de gardien des chats était transmis de père en fils, ainsi que le savoir faire de ces gardiens.

Le chat dans la culture égyptienne


En Egypte il existait trois races de chats :

- le "chat sauvage d'Afrique" (Felis silvestris lybica), le chat le plus répandu, également nommé "chat ganté", mesurant entre 50 et 70cm, et pesant entre 3 et 7kg. On le retrouve partout en dehors du Sahara et des forêts tropicales.

- Le chat "serval" ou serval (felis serval) originaire de Nubie, mesurant environ 70cm et pesant entre 14 et 18kg, pourvu de grandes oreilles, de grands yeux et d'une petite tête. On le retrouve du sud du Sahara à l'Afrique australe. il vit dans la savane.

- Le "chat des marécages" (felis chaus) mesurant entre 60 et 75cm et pesant entre 10 et 15kg, pourvu d'un long museau. Est un chat vivant dans les zones humides et on le trouve jusqu'en Asie.

Le chat en égyptien se nommait "Miou", dont la transcription est miw au masculin et miwt au féminin (le français utilise également ce genre d'onomatopée qu'on retrouve dans le verbe miauler).

Avant de devenir un animal de compagnie apprécié pour sa douceur, sa grâce et sa nonchalance, le chat est avant tout un animal protecteur. En chassant les petits rongeurs, il protège les silos à grain où les Égyptiens entreposaient leur récolte (notamment le blé), ressource vitale pour ce peuple d'agriculteurs. En chassant les rats, le chat élimine un vecteur de maladies graves (comme la peste). Enfin, en chassant les serpents (notamment les vipères à cornes), il rend plus sûrs les alentours des foyers proches d'où il a établi son territoire.

Il était interdit de tuer, ou de maltraiter les chats à l'époque égyptienne, sous peine de lourdes sanctions, pouvant aller jusqu'à la peine de mort. Diodore de Sicile (un historien grec) décrit une scène s'étant déroulée vers -60 : un char romain écrasa par accident un chat égyptien et en dépit des ordres du pharaon Ptolémée XII, un soldat égyptien tua le conducteur. L'historien grec Hérodote écrivait que les Égyptiens se postaient autour des incendies pour s'assurer qu'aucun chat n'irait se brûler.

Les égyptiens domestiquaient les chats, dans les règles de l'art, ils étaient bien plus qu'un simple animal de compagnie, d'ailleurs, lors de la mort d'un chat, les propriétaires le faisait momifier, et se rasait les sourcils, en signe de deuil, devant durer 70 jours. Et lors de la mort du propriétaire, une statuette de son chat était placée à ses côtés dans son tombeau.

On trouve également le chat représenté sur de nombreux vases, bijoux et vaisselle, ainsi que dans les peintures (notamment sous le siège de la femme, comme symbole protecteur).

Le culte de Bastet a été officiellement interdit par décret impérial, vers 390. Le chat en Égypte a donc vu un déclin progressif de son intérêt, bien que resté en tant qu'animal de compagnie, il n'était plus adoré dans les temples. À cause notamment du recul des maladies, et notamment de la peste dont il freinait la transmission, le chat n'a plus, aujourd'hui, l'importance qu'il a eue en Égypte.




Source : Wikipedia, GuideEgypte

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Chat : Ethymologie (origine du nom)


Bien que le mâle soit appelé Mau dans la Haute-Égypte, en référence à l'onomatopée de son miaulement, les femelles sont appelées techau, mot que l'on retrouve gravé dans de nombreuses tombes funéraires féminines. C'est à partir de ce terme que découle le nom chaus, qui a depuis persisté et désigne maintenant un chat sauvage d'Égypte et d'Asie Felis chaus.

Il se voit ensuite attribué le nom de qato en syriaque. Il semblerait que cela soit la vraie racine du terme italien gatto. Il existe cependant d'autres origines possibles, notamment l'adjectif latin cautus, qui signifie rusé ou astucieux, ou encore le verbe français guetter au sens d'épier car le chat est un animal actif, l'œil et l'oreille constamment en alerte.

Cependant, certains étymologistes pensent qu'il s'agit d'une fantaisie, étant donné que l'usage de l'expression qato en Égypte commença à être utilisé de nombreux siècles avant l'apparition du chat à Athènes, Rome ou en Gaule. Malgré tout, il n'est pas facile de différencier dans les textes anciens, le chat des autres chasseurs de rats comme la martre, la fouine, la belette. Les Grecs eux, nomment les chats ailouros, signifiant "l'animal qui remue la queue". Ce terme est resté pour désigner les amateurs de chats : les ailurophiles.

Au Moyen Âge, gatti ou cattine fella désignent les peaux de chats. À cette époque, d'autres termes sont également employés pour désigner le chat domestique. Tous commencent par le mot latin mus qui signifie souris. On retrouve notamment musio, murio, murilegus (cueille-souris) et muriceps. Ces dénominations montrent à quel point le chat est intrinsèquement lié à la chasse à la souris.

Le mot chat apparaît pour la première fois en 1175 dans la langue française. Chat a remplacé le felis latin générique. Il semblerait que ce terme ne soit pas issu du latin catus, avisé, ni de catulus, petit chien, ni de captura, mais viendrait d'Afrique, ou l’on dit kadista en ancien nubien, qato en syriaque, kattos ou katta en grec ou de l'arabe quett.

À partir de cette base on peut identifier le terme chat dans de nombreuses langues avec malgré tout quelques légères modifications, contrairement au chien où les sonorités diffèrent totalement. On trouve alors un chat en français, cat en anglais, katze en Allemand, gato en espagnol, katta en suédois, gatto en italien, kat en néerlandais et en danois par exemple. De plus, ce n'est seulement qu'au XVIIIe siècle qu'apparaissent les termes dérivés de chat comme chaton, chatte, chatière.

Source : wikipedia

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Origine du chat



Reconstitution du Proailurus, ancêtre du chat.


Dans son Het Leven der Dieren Zoogdieren, Brehm désigne le chat domestique comme Felis maniculata domestica.

Les carnivores actuels partagent un ancêtre commun dont ils ont tous hérité et qui serait probablement rattaché aux miacidés. Ces petits carnivores forestiers seraient apparus il y a environ 60 millions d'années et avaient l'allure et la taille des genettes actuelles, avec un corps allongé et une longue queue. Il n'en reste que de rares fossiles dans l'hémisphère nord.

L'origine des félins est mal documentée dans le registre des fossiles car les ancêtres des félidés vivaient en général dans les milieux tropicaux, qui n'offrent pas de bonnes conditions de fossilisation. Les espèces disparues considérées comme les plus proches de l'ancêtre des félins seraient Proailurus (un petit carnassier européen et arboricole apparu il y a 40 millions d'années) puis Pseudaelurus qui vivait il y a 9 à 20 millions d'années en Europe et en Asie et dont les félins actuels ont divergé il y a 10,8 millions d'années.

Pendant l'oligocène, les félidés se répartissent en deux sous-familles. La première était de la classe des Nimravidae, et la deuxième de la classe des Felidae. C'est dans cette classe que l'on trouve l'ancêtre commun des félidés actuels, le proailurus. Pendant le miocène, les descendants de ce dernier, les pseudaelurus, se diversifient, ils pénétrèrent alors en Afrique ainsi qu'en Amérique.

Vers dix millions d'années avant J.-C. ils donnèrent souche aux félidés modernes, favorisé par les steppes et savanes, riches en proies herbivores. C'est à cette époque qu’apparurent les félidés aux longues canines, qui vécurent jusqu'à il y a 10 000 ans avant J.-C.. La lignée des petits et grands félins apparaît il y a cinq millions d'années ; originairement d'Asie, ils se dispersent dans le monde entier au plio-pléistocène, excepté en Australie et à Madagascar.

Le chat domestique appartient au genre Felis depuis sa première description par Carl von Linné en 1758 en tant que Felis catus dans la trentième édition de Systema naturae, mais sa position dans la classification des êtres vivants a varié fortement : le chat domestique a pris tantôt le statut d’espèce, tantôt celui de sous-espèce du Chat sauvage (Felis silvestris) et de nombreux synonymes de l’un ou l’autre des termes ont existé.

En 2006, des travaux effectués sur les chromosomes sexuels et l’ADN mitochondrial de toutes les espèces de félins, conjugués à des recherches paléontologiques, ont révélé que la lignée du Chat domestique (Felis catus) a vraisemblablement divergé il y a 3,4 millions d’années, au Pliocène, dans les déserts et les forêts denses du bassin méditerranéen. En 2007, une autre étude moléculaire menée sur 979 individus de chats des sables et des chats sauvages de différentes sous-espèces dont le chat domestique a permis de montrer les liens proches entre le chat ganté (Felis silvestris lybica) et le chat domestique : ceux-ci auraient divergé il y a environ 130 000 ans.

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Chat : Grèce et Rome antique



Selon la légende, les Égyptiens refusaient les requêtes pressantes des Grecs de faire commerces des chats, qu'ils vénéraient comme des dieux.

Les Grecs décidèrent alors de voler les chats et récupérèrent six couples au moins et les ramenèrent en Grèce. Quelques mois plus tard, les premières portées naissaient, puis quelques années après, les éleveurs furent en mesure de vendre des chats aux Romains, aux Gaulois et aux celtes.

L'espèce se répandit peu à peu dans tous les pays méditerranéens. En Grèce, avant l'arrivée du chat, la fouine, la belette et la mouffette jouaient le rôle de dératiseurs et protégeaient les récoltes. L'accueil du chat fut plutôt mitigé. Sans les adorer comme les Égyptiens, les Grecs adoptèrent l'animal, reconnaissant son don de chasseur, mais aussi qu'il était nettement plus agréable à vivre, car plus beau, raffiné, plus docile, propre et donc moins malodorant que les moufettes et les fouines.

Le chat était parfois utilisé comme animal de compagnie bien que la préférence des Grecs allait aux chiens et aux cigales. Le chat était à l'origine un jouet, cadeau coûteux que l'on rapportait d'Égypte pour offrir aux courtisanes. On raconte qu'une jeune grecque, qui tenait absolument à avoir un chat égyptien, rompit avec son fiancé qui refusait de se rendre en Égypte pour lui ramener un chat et prit un nouvel amant qui accepta d'aller lui en chercher un !

On retrouve cependant des traces de chat dans les représentations grecques montrant une certaine animosité envers le petit félin, avec notamment un socle de statue daté de 480 avant J.-C., montrant des Grecs excitant un chien contre un chat, les oreilles basses et l'échine hérissée, ainsi que dans les textes d'Alexandrie. Malgré l'accueil plutôt tiède des Grecs envers le chat, celui-ci réussit à se faire accepter, puis apprécié au fur et à mesure. Ésope l'associera à la forme féminine, à l'amour et à la beauté.

La Rome antique assimila par contre le chat en tant qu'animal de compagnie et comme chasseur de rats. Seules les riches familles romaines possédèrent un chat au départ, mais ce félin étant un animal prolifique, tous les romains purent peu après en avoir un. Le petit félin était particulièrement apprécié des soldats romains qui l'emmenaient avec eux pendant les campagnes. Ces derniers laissèrent cependant quelques-uns de leurs chats en route, ce qui aida à la propagation de l'animal dans toute la Rome antique. Dans les Îles Britanniques, ce sont cependant les marchands phéniciens qui introduisirent le chat en l'échangeant contre l'étain des mines de Cornouailles.

Le félin possédait même sa propre déesse, Bastet. Pline l'Ancien décrit, au Ier siècle avant J.-C. dans son Histoire naturelle, le chat comme le protecteur des greniers à grain, apprécié pour sa beauté, son amitié et son indépendance, comme l'attestent les fresques et les mosaïques qui le montre comme un symbole de liberté.

Le chat était alors très en vogue dans la société romaine, et un nombre important de lieux comportant le mot chat, sont issus des conquêtes impériales.

En 392, après que le culte de Bastet et de Diane ait été fusionné, l'empereur chrétien Théodose interdit les cultes païens. Les chats subissent alors de la méfiance de la part des humains, qui allait durer pendant plusieurs siècles. Au Ve siècle, le chat est établi dans toute l'Europe et les invasions barbares amenant la peste, officialisèrent le statut du chat comme souricier.

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Le chat en Asie



Chine :

L'Asie entreprend de très bonnes relations commerciales avec l'Europe. Le chat est ainsi échangé contre de fines soieries et arriva de cette façon en Chine. Le premières traces de chat que l'on trouve en Chine date de la dynastie des Han, environs 1 000 ans avant J.-C., peu après l'Égypte antique.

L'animal fut accueilli avec chaleur, pour sa beauté et son don de souricier. Il devient alors un symbole de paix, de fortune et de sérénité de la famille. Le chat est à cette époque un animal domestique réservé aux femmes, on lui prête le pouvoir d'attirer le mauvais sort et d'éloigner les démons à l'aide de ses yeux brillant la nuit. La divinité agreste Li-Show aurait d'ailleurs eut l'apparence d'un chat.


Japon :

Les chats arrivent au Japon au VIe siècle en même temps que la doctrine bouddhiste, mais sa réelle introduction date du 19 septembre 999, date de l'anniversaire de l'empereur Ichijo, qui reçut un chat pour ses treize ans.

L'image du chat a beaucoup évolué au Japon où il sera considéré tantôt porte bonheur pour son pelage écaille de tortue, tantôt maléfique avec sa queue fourchue. Le succès du chat est si important dans le pays qu'une loi du XVIIIe siècle interdit l'enfermement et le commerce de l'animal. Certaines histoires racontent que les japonais câlinaient tellement leurs chats que ces derniers finirent par ne plus chasser les souris, qui finirent par proliférer à tel point que les japonais durent peindre des chats sur les murs de leur maison pour chasser les rongeurs.

Le chat est bien représenté dans l'art japonais, d'abord sous les traits d'un écaille de tortue blanc, puis de plus en plus comme des chats blancs et des chats sans queue : le bobtail japonais. De grands peintres se sont illustrés dans la représentation des chats, comme Utagawa Hiroshige ou Utagawa Kuniyoshi. Utamaro allie toujours les chats avec les belles femmes, ce qui se retrouve dans les poèmes japonais, où le chat est étroitement associé à la grâce de la femme. Symbole de la sensualité, du désir, le chat représente également le charme et la décadence.

Toutefois, il existe également une version sombre et inquiétante du chat, issue de la tradition populaire. Parmi celle-ci, il y a Aïnous le chat revenant, le chat né des cendres d'un monstre, et celui à deux queue d'Okabe. Pierre Loti évoque également dans ses Japoneries d'automne une ronde de chats se réunissant dans un jardin isolé les nuits d'hiver, au clair de lune. La légende du chat-vampire de Nabeshima, très racontée au cours de l'ère Edo, met en scène un chat démon ou un chat vampire s'attaquant à la famille des Nabeshima.

Cela dit, un temple, le temple Go-To-Ku-Ji lui est consacré. Ses pouvoirs talismaniques sont toujours présents, notamment avec le célèbre Maneki neko, figurine de chat levant la patte assurant protection et prospérité....



Inde :

En Inde, le chat est honoré comme en Égypte, et la déesse de la fécondité, Satî, a l'apparence d'un chat, de la même manière que Bastet. Des petites statues en céramique témoignent de cet honneur. On installait dans celles-ci des petites lampes à huile pour effrayer les souris la nuit, de la même manière que les yeux du chat s'illuminent la nuit. Cette faculté fut appréciée aussi pour éloigner les mauvais esprits. Les bouddhistes apprécient la capacité de méditation du chat, cependant ce dernier ne fait pas partie par les canons originaires du bouddhisme. Cette exclusion résulte d'un incident survenu à un chat qui s'était endormi pendant les funérailles du Bouddha.



Source : wikipedia

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Le chat en Europe (Europe médiévale)


Le chat a plutôt bonne réputation dans l'Europe du bas Moyen Âge, surtout à la campagne, où les paysans l'apprécient pour ses talents de chasseur, particulièrement dans les écuries et les entrepôts. Malgré le jugement de l'église catholique qui le considérait comme une créature démoniaque, les couvents et les monastères s'en servaient contre les rongeurs.

Les irlandais considèrent même que les aliments entrés en contact avec un chat, comme avec d'autres animaux, ne sont plus consommables et deviennent impurs. Les différents pénitenciers éditent des punitions variant d'un jour de jeûne à plusieurs jours d'une diète stricte à base de pain et d'eau pour les gens ayant avalé un quelconque aliment ou liquide entré en contact avec un animal, en connaissance de cause ou non. Au même titre, trop de familiarité avec les animaux et particulièrement avec le chat qui est le seul animal ayant accès à toute la maison, est désapprouvé par l'Église.

Les premières persécutions commencèrent par palier au Ve siècle, Saint Patrick puis le pape Grégoire le Grand déclarèrent encore leur affection pour le chat. On peut encore observer à cette époque des chats sur les représentations de Sainte Agathe et Sainte Gertrude. Le chat bénéficiait encore d'un respect certain au XIe siècle lorsque les premières hordes de rats noirs arrivèrent en Europe pour dévorer les céréales et les fruits.

En principe, l’image du chat est positive dans l’islam en raison de l’affection qu’éprouvait Mahomet, sauvé de la morsure d’un serpent par son chat Muezza. Une autre histoire dit que Muezza s'endormit un jour à côté du prophète sur le lit, ce dernier, obligé de se lever mais ne voulant pas réveiller son chat, découpa un bout de sa djellaba sur laquelle reposait l'animal. On trouve plusieurs autres évocations du chat dans le Coran et traditionnellement, les musulmans sont encouragés à préserver les chats. De plus, maltraiter un chat est considéré comme un grave péché dans l'Islam.

Malheureusement, le renouveau des cultes païens après la peste noire et la résurgence du culte de Freyja, la déesse germano-scandinave de la fécondité, vers le milieu du XIVe siècle, provoqua la perte du chat, qui fut désormais associé aux cultes infernaux, manifestement en raison de son adoration passée de la part des païens et surtout de la réflexion de la lumière dans ses yeux, qui passait pour être les flammes de l’Enfer.

Dans la symbolique médiévale, le chat était associé à la malchance et au mal, d’autant plus quand il était noir, ainsi qu’à la sournoiserie et à la féminité. Son comportement sexuel démonstratif, son grand besoin de sommeil considéré comme de la paresse et ses vagabondages ont contribué à lui forger une image négative. C’était un animal du diable et des sorcières. On lui attribuait des pouvoirs surnaturels, dont la faculté de posséder neuf vies. Chez les chats noirs, couleur associée au diable, seule une tache blanche sur le poitrail ou le cou leur permettait la clémence car on considérait que c'était une manifestation divine.

L'inquisition, le pape Innocent VII et son édit de 1484, firent alors sacrifier des chats pour les fêtes populaires, ce qui marqua une grandes période de persécution pour le félin. Cet édit eut un impact important sur les couches populaires, particulièrement fanatique, puis s'étendit lentement sur la noblesse.

Le chat était considéré comme le déguisement du diable sur Terre pour ses visites, et fut condamné ainsi que ses maîtres les sorciers et les sorcières. Selon certaines sources, ils furent alors nombreux à être brulés vifs sur les places publiques. D'autres affirment cependant que les rares enquêtes de grande envergure menées dans les archives infirment cette hypothèse. Les condamnations de chats au bûcher seraient aussi marginales que celles de coqs et l'on y trouverait plus de crapauds ou de loups.


En Angleterre, sous le règne de Marie Tudor, on brûla le chat comme le signe de l'hérésie protestante, alors que sous Élisabeth Ire, on le brûlait comme le symbole de l'hérésie catholique.

L'inquisition réunissait dans un même feu de joie les hérétiques, les sorcières, les assassins et les chats pour la nuit de la Saint Jean. Sur les grands places de bon nombre de communes, les villageois, érigeaient des bûchers dans lesquels ils jetaient les chats qu'ils avaient capturés. C'est ainsi que le chat se trouva absent de la grande Peste noire du XIVe siècle. Les croyances durèrent quelques siècles, alimentées par les hommes d'églises ainsi que les souverains et les princes.

Cependant, la Renaissance marqua un certain retour en grâce du chat, principalement en raison de son action préventive contre les rongeurs, dévoreurs de récolte. Il faudra attendre 1648 pour que le roi Louis XIV, grand amateur de chat, fasse interdire le bûcher pour les chats le soir de la Saint-Jean, qu'il qualifiait de tradition barbare et primaire. Cependant ce n'est qu'après la révolution française que les bûchers sont considérés unanimement comme des superstitions et des actes de cruauté.


Source : Wikipedia

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Utilisations du chat


Durant le Moyen Âge, outre pour la chasse aux souris, le chat est utilisé à plusieurs fins, notamment médicales et alimentaires.

La médecine médiévale a utilisé diverses parties provenant des chats pour la préparation d'onguents et de médicaments. Fréquemment, des excréments de chats entrent dans la préparation de recettes censées ralentir la chute de cheveux ou guérir la fièvre ou l'épilepsie. La graisse et la moelle de chat se retrouvent dans les préparations soignant l'arthrite et autres douleurs articulaires ainsi que la goutte et les chairs de chats sont utilisées pour soigner les maux de dos ou traiter les hémorroïdes. Certains traités de médecine précisent même la couleur du chat à employer suivant que l'affection soit de cause chaude ou froide. Dans le cas d'un mal de cause chaude un chat noir est conseillé, tandis qu'un chat blanc est indiqué pour les maux de cause froide. Comme on le voit : du grand n'importe quoi... probablement emprunté à la "pseudo médecine chinoise" lorsqu'elle utilise certains animaux (dont certains en voie de disparition) pour de prétendues vertus!!!

Dans les périodes de famine ou de siège, le chat est consommé comme viande. C’est une ressource qui présente l'avantage d'être peu chère et facilement trouvable. Manger du chat est toutefois considéré comme une barbarie lorsque c'est une question de goût et non de nécessité, du moins en France. Il semblerait que l’Espagne consomme du chat de façon plus régulière, hors des périodes de famine. Des recettes de rôti de chat ont été éditées par Ruperto de Nola, auteur du premier livre de cuisine en espagnol et cuisinier du roi de Naples.

Le chat domestique a également été utilisé pour sa fourrure durant tout le Moyen Âge. Les fourrures provenant de chats étaient avant tout destinées au peuple et non à la noblesse car elles étaient peu chères et comparées en qualité à celles des lapins, agneaux et renards. On en faisait des couvertures, carpettes ou coussins de chaises. Les pelletiers, commerçants de peaux, attrapaient les chats de la rue ou récupéraient les cadavres avant de les dépecer et revendre leur peau. Il était alors courant de conseiller de brûler les poils de son chat afin qu’il vagabonde moins et ne se fasse pas attraper par un pelletier.

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Époque moderne


Comme on l'a vu, les ravages de la peste noire auront aidé à la réhabilitation du chat. L'un des exemples le plus frappant est celui de Venise. À Venise, comme dans le reste de l'Europe, l'Inquisition n'épargna pas les chats. Les inquisiteurs, qui voyaient de la sorcellerie partout, avaient accusé le mystérieux animal de faire commerce avec Lucifer. Injustement, on l'extermina, et, quand les croisés rapportèrent d'Orient la terrible peste noire, il avait presque disparu. C'est alors que, chacun réalisa à quel point les chats étaient indispensables à la survie d'une ville, à plus forte raison d'une cité comme Venise, dont les petites ruelles favorisent la prolifération des rongeurs. On décida d'aller les chercher par bateaux entiers en Orient, où ils avaient la réputation d'être beaucoup plus combatifs. Ils furent lâchés dans les rues, et les rats traqués se cachèrent dans les canaux, ce qui marqua la fin de l'épidémie.

On commence à le mentionner comme animal familier dans les textes à partir du XVIIe siècle. C'est finalement Louis Pasteur qui fut à la base du renouveau d'affection à l'égard du chat.

Grâce à ses découvertes scientifiques du milieu du XIXe siècle, et les débuts d'explication de la nature et de la transmission des maladies par les microbes et non par les sorcières, il montra que le chat était un parfait exemple d'hygiène car il se lave jusqu'à vingt fois par jour.

Les dons de souricier du félin recommencèrent à être apprécié et le premier félin vendu au Paraguay, sera échangé contre une livre d'or en barre.

Le chat prend alors du service dans les magasins, les bureaux, les entrepôts, les fermes et les navires, des compagnies d'assurances vont même jusqu'à exiger que des chats soient présents sur les cargos.

Le monde artistique aidera aussi à la réhabilitation du petit félin particulièrement grâce au mouvement romantique du XIXe siècle.

Le chat sera utilisé à partir de là dans tous les arts, que ce soit la musique, la peinture ou le cinéma.

Si l'on trouve encore aujourd'hui certaines croyances et superstitions autour des chats et de leurs caractères maléfiques, ce sont les dernières traces de peur et de méfiance issus des siècles passés. Il faut dire à ce sujet, que les croyances populaires ont la vie "dure"...


Source : wikipedia, le chat de Venise

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L'apparition des races


Le premier inventaire des races de chats est effectué par le naturaliste suédois Linné, il y distingue quatre grandes races félines :

- Catus domesticus,
- Catus angorensis,
- Catus hispanicus
- et Catus coeruleus.

Cette classification restera jusqu'au milieu du XIXe siècle, où la félinotechnie moderne, en Angleterre, va modifier cet ordre.

Le traité de zootechnie spéciale de Cornevin de 1897, va ajouter à la liste une race de chat chinois aux oreilles tombantes, qui devait ressembler au scottish fold, mais qui a disparu aujourd'hui, une race du Japon qui devait ressembler à l'actuel bobtail japonais, et une race sans queue, appelée aujourd'hui Manx.

La race espagnole disparaît au début du XXe siècle, et est rattachée au chat domestique. Mais les races persan et abyssin sont ajoutées. Le nombre de races va alors jusqu'à maintenant ne plus arrêter d'augmenter car on est passé de 8 races en 1900 à entre 25 et 30 en 1989, puis aux alentours d'une centaine aujourd'hui. Bien que pour beaucoup la différenciation est juste une question de robe... (ou de de couleur de fourrure). A cela s'ajoutent des spécificités en terme de forme de la tête, de taille et d'aspect...

Les expositions et les concours ont joué un rôle important dans le développement des races. La première exposition féline se tint à Winchester en Angleterre, en 1598, pour la Saint-Gilles, cependant, la première exposition moderne féline fut organisée au Crystal Palace de Londres en 1871 par Harrison Weir. Plus de 170 chats y étaient réunis, répartis dans les catégories British Shorthair et Persan. Cette exposition marque le début de la définition des standards des races. En France, la première exposition fut organisée par le Cat Club en 1925.

Aux États-Unis ce fut celle du Madison Square Garden à New York en 1898 qui rendit populaire les expositions, et les fit se répandre en Australie, au Canada, en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud, au Japon et en Europe. Les expositions furent interrompues pendant la Seconde Guerre mondiale mais reprirent progressivement, pour finalement se multiplier et se démocratiser.

Ces expositions sont organisées par les fédérations dont une des plus anciennes est la britannique GCCF fondée en 1910 par la fusion du National Cat Club et du Cat Club. Aux États-Unis, c'est la Cat Fancier Association, qui fut fondée en 1899. En Europe continentale, c'est la fédération internationale féline qui est la plus importante, fondée en 1949 à l'initiative du Cat club de Paris, elle regroupe la majeure partie des pays de l'Europe continentale.

L'une des dernières races de chats créée est le Bengal (ne pas confondre avec le chat du bengale). Il serait issu du croisement d'un chat domestique avec et le chat léopard du Bengale (Prionailurus bengalensis). C'est un petit félin sauvage que l'on trouve en Asie et en particulier dans la province du Bengale. C’est en 1963 que pour la première fois on croisa chat domestique et félin sauvage. C’était une américaine, Jean S. Mill, généticienne, qui réalisa le croisement et choisit un chat noir de la race american shorthair.

Un tel croisement n'est considéré comme domestique qu'à partir de la 4ème ou 5ème génération, le temps (jugé nécessaire) d'affirmer la stabilité en termes de comportement, de morphologie et de couleur de robe.

Depuis 1963, un travail de sélection a eu lieu pour garder l'apparence sauvage du Chat léopard du Bengale mais en ayant le caractère de chat domestique. Jean S. Mill fut aidée par l’Université de Davis en Californie qui lui fournit huit femelles issues d’un même croisement et qui étaient destinées à la recherche sur la leucose féline. Il y eut également des croisements avec le mau égyptien, le burmese et le siamois dans le but de fixer certaines caractéristiques physiques et de ne pas tomber dans une trop forte consanguinité. Il fallut attendre 1985 pour que Jean S. Mill puisse présenter un de ses chats en exposition. Le succès est immédiat et la TICA reconnaît rapidement la race en tant que « nouvelle race » en 1986 et l’autorise à accéder au championnat en 1991.

Entre temps, en 1989, le premier bengal arrive en France, directement importé de l’élevage de Jean S. Mill. Il s’agit d’une femelle et rapidement trois mâles la rejoignent. La première portée française naît en 1993 et l’élevage français du bengal démarre. Le LOOF reconnaît la race quelques années plus tard, en 1997. L’Angleterre accueille ses premiers bengals en 1991. En 2009, la CFA ne reconnaît pas encore la race tandis que la FIFé l'a fait récemment. Désormais, les croisements avec des Chats léopards du Bengale ne sont plus autorisés.

Autant certaines races ont été créées par l'homme, autant d'autres sont le fruit du "hasard", le sottisch foild, le rex devon, le sphinx, le ragdoll, le mainecoon, etc... sont apparus par hasard dans des portées suite à des mutations génétiques... dont se sont emparés certains éleveurs... Cela dit, même si le nombre de races semble élevé, sachez que seulement 5% (environ) de la gent féline sont des animaux dits de "race"...

Pour en savoir plus sur les races de chats : cliquez ICI

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