Admin-lane 0 Posté(e) le 29 janvier 2011 Le chat de l'Ile d'IriomoteStatut : en danger d'extinctionDes chats peu connus découverts depuis environ 50 ans... mais en danger !Apparence : chat à la robe gris-brun parsemée de tâche. Queue épaisse et griffes pas totalement rétractiles.Poids : de 3 à 5 kg.Répartition : sur l'île japonaise d'Iriomote (uniquement)Remarques : - Cette espèce n'a été décrite qu'en 1967. Elle est maintenant considérée comme une population insulaire. Elle est considérée comme l'un des sous-espèces du chat de Bengale ou chat léopard.- Les anciens noms scientifiques du chat d'Iriomote sont Felis iriomotensis et Prionailurus iriomotensis.Si « yamaneko » est son nom le plus répandu au Japon, les habitants de Iriomote le surnomme "yamapikaryaa : sauvage aux yeux étincelants" ou "pingiimayaa : chat furtif".Découvert il y a à peine plus de 40 ans, le chat d'Iriomote est une véritable star sur l'île japonaise qui lui a donné son nom. Les foules affluent sur ce petit bout de l'archipel d'Okinawa pour apercevoir cet étrange félin aux courtes pattes et aux oreilles arrondies, qui réserve ses apparitions à quelques rares chanceux: il n'existe en effet pas plus d'une centaine d'individus de cette espèce protégée."Ce chat sauvage résiste à peine", s'inquiète Maki Okamura, une scientifique du Centre de conservation de la nature d'Iriomote. "Même si nous n'en perdons qu'un, ça a un impact énorme".L'espèce a été découverte en 1965 et baptisée Prionailurus Iriomotensis car elle ne vit qu'à Iriomote, une île de 282 kilomètres carrés située au milieu du Pacifique, plus proche des Philippines que de Tokyo, dont elle est distante de 1 900km. "Nous avons encore le temps de la sauver", assure Maki Okamura.Le gouvernement japonais a déclaré le chat d'Iriomote "monument vivant naturel spécial". Le félin est une mascotte dans l'archipel d'Okinawa. Son museau apparaît sur les bus, les porte-clefs, les aimants de réfrigérateur et les tasses à café. Les boutiques vendent des "yamaneko" en peluche et des crottes de chat sauvage en chocolat.La star a ses fans. L'île d'Iriomote, qui ne compte que 2 200 habitants, accueille chaque année 700 000 touristes, soit 14 fois plus qu'en 1975.Presque une vie de chien pour ce chat qui souffre de la hausse de la circulation automobile: chaque année, un ou deux félins périssent sous les roues d'une voiture. Pourtant le long de la route sinueuse, des panneaux indiquent que des chats sont susceptibles de traverser la chaussée. Quatre-vingts passages souterrains ont même été aménagés pour les animaux souhaitant passer en toute sécurité de l'autre côté.Les automobilistes renversant un chat d'Okinawa peuvent appeler 24 heures sur 24 un numéro spécial: le félin blessé peut ainsi être admis dans les plus brefs délais au centre vétérinaire qui lui est consacré. C'est ce qui est arrivé à W-48, baptisé d'après le lieu de l'accident. Pendant sa convalescence, le chat d'Iriomote est surveillé par une caméra vidéo afin de lui épargner le stress d'une présence humaine. Les accidents de la route sont la première cause de mortalité, mais l'espèce est aussi menacée par la diminution de son habitat naturel, la reproduction avec les chats domestiques, la propagation de nouvelles maladies, l'agressivité des chiens errants et la pose des pièges à crabes. Sur la route principale de l'île, la signalisation invite les rares automobilistes à faire attention. Dans les zones où des chats ont été tués, la chaussée est signalée par des bandes rugueuses sonores. Le centre de Maki Okamura a installé des "pièges" avec des appareils photo afin de répertorier chaque chat d'Iriomote. Ces clichés suggèrent que la population féline a chuté depuis qu'elle a été estimée à une centaine d'individus il y a douze ans. Le centre manque de fonds pour mener un véritable recensement qui permettrait de vérifier que les efforts pour préserver les chats d'Iriomote portent leurs fruits.C’est un petit chat de 50 à 60 cm de long dont la population globale ne dépasse pas les 100 individus.Cette espèce est protégée. Un Parc national a été créé dans l'île. Mais, il a suscité la colère de la population locale qui souhaitait exploiter les terres pour leurs cultures. De ce fait, le chat d'Iriomote a été repoussé vers des terrains en altitude où les proies se font rares.Etant donné sa rareté et sa découverte somme toute récente on ne connaît pas grand chose des moeurs de ce chat que ce soit sur son comportement, sa reproduction et ses proies privilégiées. On ne sait pas non plus s'il vit totalement en solitaire etc... Il y a bien des choses à découvrir sur ce chat et il serait temps que les scientifiques de "tout poil" s'y attelle avant qu'il soit trop tard...Prédateur émérite, "Yamaneko" chasse aussi bien dans les arbres qu’au sol, et chose rare pour un chat, l’eau ne lui fait pas peur et il pêche aussi des poissons et des crabes. Sa technique de chasse se résume à une longue et lente traque, suivie d’une attaque fulgurante et d’une mise à mort rapide. Une étude démontra que son régime alimentaire est constitué de 50% de mammifères, 25% d’oiseaux, 20% de reptiles, les 5% restant étant partagés entre insectes, crustacés… On sait, maintenant, qu'au menu de ce prédateur, on trouve chauves–souris, rongeurs, marcassins, cailles, pigeons, colombes, grenouilles, chouettes, martins-pêcheurs, rouge-gorges, et autres passereaux, corbeaux, tortues et autres crustacés.Petites vidéos sur le chat d'iriomote Source : booba le chat, pattes de velours, Terra Nova, Okibukan Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites