Mesure de la radio-activité

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M. Kan exige des informations précises sur la radioactivité

Le premier ministre Naoto Kan a donné l'ordre de mesurer la radioactivité sur différents sites à travers le Japon et a exigé que des informations précises soient fournies au public.

Lors d'une réunion de la cellule de crise du gouvernement mercredi, le premier ministre a donné pour consigne au ministère de la Science, en association avec la police et les Forces d'autodéfense, de mesurer précisément les niveaux de radioactivité. Il a ensuite donné l'ordre au ministère de l'Industrie de collecter les données et de fournir des informations précises au public sur la sécurité ou le danger des niveaux relevés.

M. Kan a également déclaré que des secours d'urgence sont nécessaires pour la population vivant dans un rayon de 20 à 30 kilomètres de la centrale, les habitants ayant reçu pour consigne de ne pas sortir.


Source : NHK world 16/03/2011

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M. Edano : pas de risque pour la santé à 20 km de la centrale

Yukio Edano, porte-parole du gouvernement japonais, a déclaré que la radioactivité détectée à 20 km de la centrale nucléaire accidentée Fukushima Dai-ichi ne présentait pas de risque immédiat pour la santé.

M. Edano évoquait le niveau de radioactivité mesuré mardi soir par le ministère japonais de la Science à un maximum de 0,33 millisievert par heure.

Il a déclaré mercredi aux journalistes que cette radioactivité n'aurait pas d'effets nocifs sur la santé même dans le cas d'une personne travaillant en extérieur dans la zone concernée pendant plusieurs jours.

M. Edano a ajouté que si la population vivant dans un rayon de 20 à 30 km autour de la centrale avait pour consigne de ne pas sortir, cela ne signifiait pour autant que la zone était interdite d'accès. Il a lancé un appel au calme et a demandé que la région continue à être ravitaillée.


Source : NHK World 16/03/2011

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Une forte radioactivé détectée à 20 km de la centrale

Le ministère japonais de la Science a observé des niveaux de radioactivité atteignant 0,33 millisievert par heure dans des zones situées à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de la centrale nucléaire accidentée Fukushima Dai-ichi.

Les experts considèrent qu'une exposition de 3 heures à ces rayonnements aurait pour conséquence l'absorption d'un millisievert, soit la dose maximale considérée comme sans danger sur une période d'un an.

Le ministère a mesuré la radioactivité pendant 10 minutes à 20h40, heure locale mardi, sur trois sites de la préfecture de Fukushima, où les habitants ont reçu la consigne de ne pas sortir. Les niveaux relevés ont donné des résultats dont certains tombent à 0,22 millisievert par heure.

On ne sait pas encore si ces niveaux ont évolué depuis les relevés.
M. Shigenobu Nagataki, ancien directeur de la Fondation pour la recherche sur les effets des rayonnements, a déclaré qu'à ces doses, les rayonnements n'avaient pas d'effets immédiats sur la santé. Mais il a noté que si ces niveaux persistaient, il faudrait que les autorités revoient les procédures d'évacuation de la population.


Source : NHK World 16/03/2011

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Les Forces d'autodéfense renoncent à déverser de l'eau sur le réacteur 3

Les Forces d'autodéfense japonaises ont différé une opération consistant à déverser de l'eau sur le réacteur 3 de la centrale Fukushima Dai-ichi à partir d'un hélicoptère, car la radioactivité a atteint un niveau trop élevé pour une telle intervention.

Des panaches blancs ont commencé à monter du réacteur mercredi matin. La Compagnie d'électricité de Tokyo a déclaré que la fumée était de la vapeur résultant de l'évaporation de l'eau de la piscine de stockage du combustible irradié dont la température augmente.

En vue d'éviter l'exposition du combustible irradié, un hélicoptère CH47 des Forces d'autodéfense a décollé mercredi après-midi de la base de Sendai avec une poche d'eau suspendue sous l'appareil.

Mais l'opération a été interrompue après que les mesures ont indiqué que la radioactivité au-dessus de la centrale dépassait largement 50 millisieverts, la dose maximale autorisée pour l'exposition des Forces d'autodéfense lors d'une mission.

Les Forces d'autodéfense ont annoncé qu'elles étaient prêtes à reprendre l'opération quand la radioactivité et les autres paramètres le permettraient.


Source : NHK World 16/03/2011

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Une commission gouvernementale planche sur l'amélioration des techniques d'enregistrement de la radioactivité


Une commission du ministère japonais de la Santé s'efforce d'améliorer les systèmes d'enregistrement des taux de radiation de l'eau potable, pour garantir la sécurité des consommateurs.

La commission s'est réunie ce lundi pour plancher sur les moyens d'améliorer les procédures de contrôle.

Une quantité d'iode radioactif supérieure à la normale a été détectée fin mars dans certains quartiers de Tokyo et dans les zones avoisinantes, suite aux problèmes survenus dans la centrale Fukushima Dai-ichi.

Selon un expert en radioactivité, les substances radioactives sont portées par le vent sur de vastes étendues et la pluie les dépose sur les sols ou dans les rivières, contaminant l'eau de source.

Les spécialistes ont noté que des précipitations et des vents soufflant vers le sud avaient été observés peu avant la hausse de radioactivité détectée dans l'eau potable.

L'expert précise donc qu'il convient de mieux analyser l'orientation des vents et de la pluie pour améliorer les procédures de contrôle des niveaux de radiation.


Source : NHK 25/04/2011

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Un drone équipé d'un appareil de mesure des radiations a été testé au-dessus de Namie. Cette ville se trouve près de la centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi.

Le petit appareil télécommandé a décollé vendredi de Namie, dans la préfecture de Fukushima. Il a survolé la zone pendant une demi-heure environ et mesuré les niveaux de radiation au niveau du sol. Les résultats étaient envoyés en temps réel à des ordinateurs au sol.

Le drone a été mis au point par l'Agence japonaise de l'énergie atomique, la JAEA, et l'Agence japonaise d'exploration spatiale, la JAXA. A la différence des avions avec pilote qui ne peuvent voler à moins de 300 mètres d'altitude, le drone peut évoluer en suivant la topographie des lieux.

Les concepteurs ont pu constater une nette amélioration de la précision des mesures de radiation. De nouveaux tests sont programmés avant que le drone ne devienne opérationnel en 2015.

NHK WORLD 25/1/2014