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Le savon de Marseille

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Le savon de Marseille, le vrai

Le savon de Marseille est un de savon résultant de la saponification d'un mélange d'huiles essentiellement végétales par la soude. Particulièrement efficace par son pouvoir nettoyant, ce produit utilisé pour l’hygiène du corps peut être fabriqué de façon industrielle ou artisanale. Une teneur de 72 % en masse d’acide gras était garantie dans le savon de Marseille traditionnel, uniquement préparé à partir d'huile d'olive.

Le premier savonnier dans la région est recensé en 1370. La formule de ce savon a été réglementée au XVIIe siècle sous Louis XIV. En 1688, Colbert a passé un édit limitant l'utilisation du nom « savon de Marseille » uniquement aux savons fabriqués à l'huile d'olive dans la région de Marseille, qui compte, au XIXe siècle, 90 savonneries. Elle connaît son apogée en 1913 avec 180 000 tonnes produites. Après 1950, l'essor des détergents de synthèse précipite son déclin.

L'origine du savon de Marseille provient du savon originaire d'Alep en Syrie, existant depuis des milliers d'années. Le mode de fabrication de celui-ci, à base d'huile d'olive et de laurier s'est répandu à travers le bassin méditerranéen, à la suite des Croisades, en passant par l'Italie et l'Espagne, pour atteindre Marseille.

La cité phocéenne possède des manufactures de savon à partir du XIIe siècle qui utilisent comme matière première l'huile d'olive extraite en Provence la plus proche. La soude, terme qui à l’époque désigne un carbonate de sodium plus ou moins pur, provient des cendres des plantes des milieux salins, en particulier la salicorne.

En 1660, on compte dans la ville sept fabriques dont la production annuelle s'élève à près de 20 000 tonnes. Sous Louis XIV, la qualité des productions marseillaises est telle que « le savon de Marseille » devient un nom commun. Il s'agit alors d'un savon de couleur verte qui se vend principalement en barre de 5 kg ou en pains de 20 kg.

Le 5 octobre 1688, un édit de Louis XIV[3], signé par Jean-Baptiste Colbert de Seignelay fils de Colbert, secrétaire de la Maison du Roi, réglemente la fabrication du savon. Selon l'article III de l'édit : « On ne pourra se servir dans la fabrique de savon, avec la barrille, soude ou cendre, d'aucune graisse, beurre ni autres matières ; mais seulement des huiles d'olives pures, et sans mélange de graisse, sous peine de confiscation des marchandises ». Les manufactures de savons doivent cesser leur activité l’été car la chaleur nuit à la qualité du savon. Le respect de cette réglementation assure la qualité du savon et fait la renommée des savonneries marseillaises.

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L'industrie du savon

En 1786, quarante-huit savonneries produisent à Marseille 76 000 tonnes, emploient 600 ouvriers et un volant de main d'œuvre au plus fort de la saison de fabrication, 1 500 forçats prêtés par l’arsenal des galères.
Après les désordres économiques causés par la Révolution française, l'industrie marseillaise continue à se développer jusqu'à compter soixante-deux savonneries en 1813. La soude est dorénavant obtenue à partir de sel de mer, d'acide sulfurique résultat de la combustion du soufre, de calcaire et de charbon de bois, par application du récent procédé chimique de Nicolas Leblanc.

À partir de 1820, de nouvelles matières grasses sont importées et transitent par le port de Marseille. Les huiles de palme, d'arachide, de coco et de sésame en provenance d'Afrique ou du Moyen-Orient sont utilisées pour la fabrication du savon.

Les savonneries marseillaises subissent la concurrence des savonneries anglaises ou parisiennes, ces dernières emploient du suif qui donne un savon moins cher.

Au début du XXe siècle, la ville de Marseille possède quatre-vingt-dix savonneries. François Merklen fixe en 1906 la formule du savon de Marseille : 63 % d’huile de coprah ou de palme, 9 % de soude ou sel marin, 28 % d'eau.

Après la première guerre, la savonnerie bénéficie des progrès de la mécanisation bien que la qualité du produit reste due à l'emploi des anciens procédés et la production s'améliore pour atteindre 120 000 tonnes en 1938. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, Marseille assure encore la moitié de la production française mais les années qui suivent sont désastreuses. Le savon est supplanté par les détergents de synthèse et les savonneries marseillaises ferment les unes après les autres.
Il ne reste aujourd’hui qu’une poignée de fabricants dans la région.

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Fabrication du savon de Marseille

La saponification de corps gras est la réaction que les maîtres savonniers marseillais conduisaient en cuve traditionnelle ou industrielle.

Le savon de Marseille résulte d'une réaction chimique de saponification. C'est une simple hydrolyse alcaline, de corps gras par une base forte. Les esters que sont les corps gras issus de graisses animales sont hydrolysés en milieu alcalin par une base, la soude NaOH. L'hydrolyse des esters produit du glycérol,(glycérine) et un mélange de carboxylates de sodium, c'est-à-dire des sels métalliques d'acides gras, qui constituent le composant déterminant du savon sous une phase condensée, parfois dénommée semi-cristalline après séchage.

Le procédé marseillais est un procédé discontinu de fabrication du savon. Il se compose de plusieurs étapes :

- L'empâtage et l’épinage :

On introduit en même temps les matières grasses et la soude dans une cuve ou dans un chaudron de grande contenance, et on les mélange tout en les chauffant à 120°C. La saponification démarre. La température élevée sert à accélérer la réaction de saponification. Les graisses et la soude ne sont pas miscibles. Pour faciliter la réaction, on met un fond de savon provenant d'une précédente fabrication qui sert à former une émulsion entre les phases huileuses et aqueuses. C’est pour la même raison qu’on agite le mélange.

On soutire ensuite la glycérine obtenue, qui rejoint la phase aqueuse en fond de cuve. Ainsi, l'industrie du savon donne naissance à des industries annexes. Un autre exemple d'industrie annexe est la « stéarinerie » ou fabrication des bougies par précipitation de l'acide stéarique en ajoutant un acide dans une solution de savon à base de gras saturé comme le suif.

La cuisson :

On ajoute de la soude pour avoir une réaction plus complète des matières grasses. Si une partie des matières grasses ne réagissait pas avec la soude, elle risquerait de rancir et poserait des problèmes de conservation. La pâte est cuite plusieurs heures.

Le relargage :

La pâte est nettoyée à l’eau salée pendant plusieurs heures pour éliminer la soude en excès. On opère avec une solution aqueuse saturée en chlorure de sodium soit 360g de NaCl par litre d'eau. Le savon est très peu soluble dans l’eau salée à la différence de la soude. Il forme un précipité que l’on récupère par soutirage.

Le savon terminé ne contient plus du tout de soude, car, si le lavage est soigné, l'eau salée a entraîné la soude, les autres impuretés de l'huile ainsi que la glycérine. C'est la délipidation du savon.

La liquidation :

La pâte est mise au repos. Elle est lavée à l’eau.

Le coulage et le séchage :

La pâte fluide est versée dans des moules, puis le savon humide est mis à sécher pour le durcir.

Le découpage et l’estampillage :

Le savon solidifié est découpé en cubes, puis marqué. À l'origine, le savon de Marseille traditionnel affiche 72% d'huile d'olive. Il contient cette teneur massique en acide gras, acide gras provenant de l'huile d'olive. Ce pourcentage était estampillé sur le savon.

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Le savon de Marseille aujourd'hui

Le savon de Marseille est d'abord un produit de propreté dont l'usage corporel quotidien est avéré depuis plusieurs siècles, en particulier pour les mains et le visage. Il sert aussi de nettoyant ménager et au lavage du linge. On trouve des paillettes de savon de Marseille pour la lessive. On l’emploie notamment pour laver le linge des personnes allergiques et des bébés parce qu’il ne contient pas d’ingrédients allergisants.

Le savon artisanal :

Un savon de Marseille traditionnel se présente sous la forme d’un gros cube de 600 grammes, sur lequel est gravé « 72% d’huile » et le nom de la savonnerie.

Le savon artisanal dit à l’huile d’olive est aujourd'hui composé d’huile d’olive, d’huile de coprah et d’huile de palme. La couleur du savon à l’huile d’olive oscille entre le marron et le vert.

On trouve aussi du savon de Marseille blanc, composé d’huile d’arachide, d’huile de coprah et d’huile de palme.

Le savon industriel :

Le savon de Marseille vendu en grande surface est un savon de ménage ou de toilette qui contient différents acides gras, provenant de la saponification de différentes matières grasses. Les principales matières grasses utilisées et les acides gras obtenus sont mentionnés ci-dessous :




Le savon de Marseille industriel contient également des additifs variés : agents anticalcaires, conservateurs, colorants, parfums... Ces additifs sont souvent polluants, c'est-à-dire difficilement biodégradables ou ayant un potentiel toxique à terme dans l'environnement fluvial ou limnique.

Les produits dérivés :

Le savon de Marseille, quel qu'il soit, conserve une image positive qui évoque naturel, simplicité et propreté « à l'ancienne ». En plus des savons, les industriels proposent donc d'autres produits à base de savon de Marseille comme des produits nettoyants et des lessives.

Les laboratoires Vendôme utilisent cette image dans la gamme de produits Le petit Marseillais, rachetée en 1985, dont le logo intègre un carré rappelant le cube des savons de Marseille . La marque a pour origine un petit poème édité par la parfumerie savonnerie Paul Auzière qui vantait les mérites du savon quotidien parfumé « Le petit Marseillais », alors en vente dans sa boutique, paru dans « la petite Gazette rimée »

Source : Wikipedia (préférée à d'autres sources car ici vous pouvez consulter les sources originelles)

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Le savon de Marseille au monoï

Le savon de Marseille au monoï est, quant à lui, fabriqué à base de monoï comme son nom l’indique. Le monoï, qui constitue 43% des composants "chimiques" du savon, lui procure une propriété antibactérienne très performante. Par ailleurs, on peut dire que le savon au monoï est entièrement constitué de matières végétales.

Si vous avez une peau sèche ou une peau abîmée, le savon de Marseille au monoï a été conçu pour vous. Celui-ci est surtout employé pour la peau du visage, grâce aux nombreuses vertus qu’il possède et qui sont salutaires pour tout notre corps. Les parties très sensibles sont les premières concernées puisque, médicalement parlant, le savon au Monoï a déjà fait ses preuves. Il possède un pouvoir réparateur et nettoyant pour la peau de visage qui a besoin de soin et de traitement.

Mais à part le visage, vous pourrez également utiliser le savon au monoï pour l’hygiène de tout votre corps. De plus, le savon de Marseille au Monoï hydrate agréablement tout le corps et c’est pourquoi il est surtout utilisé chez les bébés. Puis, vous pourrez aussi l’utiliser comme shampooing pour l’éclat de votre chevelure et sachez que quelque soit le type de vos cheveux, vous pourrez l’utiliser car généralement, le savon de Marseille au Monoï convient à tous types de cheveux.

Archives autopromo

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Les vertus du savon de Marseille

Bourré de vertus, le traditionnel savon de Marseille est un produit 100% naturel fabriqué exclusivement à partir d’huile végétale d’olive, de coprah, de palme, sans colorant ni adjuvant de synthèse.

Biodégradable, le véritable savon de Marseille doit contenir obligatoirement 72% d’huile.

Voici un petit inventaire des différents usages que l’on accorde volontiers au célèbre savon de Marseille. Un listing qui vous permettra sans doute d’offrir une nouvelle place de choix à ce savon mythique au sein de votre maison…

- Nettoyant ménager :

Les vêtements de bébé lavés aux copeaux de savon de Marseille permettront de lui éviter d’éventuelles irritations et allergies. Par ailleurs, une tâche frottée avec le savon de Marseille légèrement humide, avant la lessive, disparaîtra plus facilement qu’avec tous les détergents synthétiques.

Comment faire sa lessive « maison »?



•80 grammes de savon de Marseille.
•1,5 litre d’eau.
•1 cuillère à soupe de vinaigre blanc.
•1 cuillère à soupe de bicarbonate de soude.
•Secouez vivement le tout.

Vos couleurs seront préservées grâce au bicarbonate de soude, votre machine sera détartrée grâce au vinaigre blanc et votre linge sera propre grâce…au savon de Marseille.


- Pour nettoyer vos cuirs, frottez avec une brosse savonneuse (savon de Marseille) et rincer abondamment.

le savon de Marseille peut être utilisé dans toute la maison : sols, murs, cuisine, salle de bain, vaisselle etc…

Par exemple, pour nettoyer votre plafond, mélangez du savon de Marseille râpé dans de l’eau chaude... il ne vous reste plus qu’à passer le balais éponge sur le plafond pour faire disparaître les éventuelles tâches.

Même recette pour donner un coup d’éclat à vos sols plastifiés. Attention toutefois à ne pas surdoser de savon de Marseille car cela laisserait des traces.

- Hypoallergénique et bactéricide, le savon de Marseille désinfecte les plaies. Il suffit pour cela de nettoyer la plaie avec le savon de Marseille puis d’appliquer un antiseptique pour la peau (sauf pour les plaies superficielles) et enfin d’y mettre un pansement.

Utilisation recommandée aussi (expérience personnelle sur conseil de mon pharmacien) pour soigner les boutons de fièvre (herpès). Accélère le séchage et la cicatrisation. Humidifer un bout de savon et passez-le sur la lésion plusieurs fois par jour... Action plus rapide que certains produits spécifiques très onéreux...

- Le savon de Marseille est un excellent remède contre les crampes et des rhumatismes! placez un bloc de savon dans un bas ou un collant et mettez-le au pied du lit. (Recommandée par deux médecins consultés et un kiné)...

- Le savon de Marseille est un allié incontournable pour se débarrasser vos plantes des pucerons. Pour cela, mélangez 50 grammes de savon de Marseille et une gousse d’ail écrasée dans 1/2 litre d’eau. Mettez le tout dans un pulvérisateur puis vaporisez!

- Pour repousser les mites, placez un morceau de savon de Marseille au sein de vos vêtements, il agira comme un antimite.

- Pour faire briller vos bijoux : Diluez un morceau de savon de Marseille dans de l’eau bouillante et laissez tremper vos bijoux (attention pas les montres !).


- Pour nettoyer et assouplir vos pinceaux : Après nettoyage, laissez les tremper quelques heures dans de l’eau tiède et savonneuse du savon de Marseille.

- Pour se raser : Faites mousser votre savon de Marseille jusqu’à obtention d’une mousse généreuse.

Et certainement d'autres...

---> Je connais bien le savon de Marseille et apprécie son usage. C'est vrai que c'est un excellent produit. Pour autant je ne serais pas aussi catégorique que ça en disant que c'est un savon écologique... Certes il est biodégradable, mais il contient de l'huile de palme... responsable de la déforestation un peu partout dans le monde...
Consoglobe

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