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Le loup, informations et actualité sur le loup

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Le canton du Valais a ordonné le tir d'un loup qui a tué 44 moutons entre fin juin et fin août sur les alpages du Turtmanntal et de la Augstbordregion. C'est le deuxième loup en Valais à se trouver dans la ligne de mire des chasseurs.

Le conseiller d'Etat Jacques Melly a donné l'autorisation de tir, s'appuyant sur les dispositions de la loi et de l'ordonnance fédérale sur la chasse, annoncé la Chancellerie d'Etat mardi. L'autorisation est valable pendant 60 jours et tant qu'il y a encore des moutons sur les alpages concernés.

Selon les dispositions fédérales, un loup isolé peut être tiré lorsqu’il a tué dans son territoire au moins 15 moutons, pour autant qu’il y ait déjà eu des dégâts l’année précédente. Les dégâts sont pris en compte pour une autorisation de tir, dès lors que les mesures de prévention raisonnables ont été mises en place.

Jacques Melly a constaté que les exploitants des alpages concernés ont pris les mesures nécessaires, à savoir la réunion des alpages, un berger permanent, des clôtures, des parcs de nuit ou des chiens de protection. Les conditions pour le tir d'un loup sont donc réunies. Seuls des gardes-chasses professionnels et auxiliaires assermentés pourront s'en charger.

Le WWF et Pro Natura déplorent cette décision. Il ne suffit pas de tirer un animal après l'autre. Des loups vivent dans les régions concernées depuis au moins six ans, selon les deux organisations. Des mesures de protection du bétail n'ont été prises qu'après la mort des premiers moutons, ce qui ne suffit pas.

A la mi-août, les autorités valaisannes avaient ordonné le tir d'un autre loup. Ce prédateur avait tué 38 moutons entre le 19 juin et le 8 août 2015 sur les alpages du Vallon de Réchy et du Val d'Annivers. En juin le canton d'Uri avait également donné l'autorisation de tuer un loup qui s'était attaqué à plus de 30 moutons en deux semaines.

Depuis 1998, quinze loups ont trouvé la mort en Suisse. Huit d'entre eux ont été abattus avec une autorisation (7 en Valais, un aux Grisons). Le nombre d'animaux de rente tués par des loups, surtout des moutons et des chèvres, se situe entre 100 et 300 par année.


Romandie 1/9/2015

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Des loups sont durablement de retour au Parc national de Kampinos, deuxième parc naturel de Pologne, situé à une trentaine de kilomètres au nord de Varsovie. Des employés du parc l'ont annoncé mercredi.

"Nous sommes très heureux. Le retour du loup dans notre parc, d'où il a complètement disparu dans les années 60, signifie que la nature est en bonne santé et qu'elle se renouvelle", a déclaré la porte-parole de l'organisme Magdalena Kaminska.




L'animal sur une photo prise il y a quelques jours par un piège photographique est un mâle âgé de quelques années. Quelques autres loups vivent actuellement dans le parc, a-t-elle précisé, ce qui permet de dire que la présence de l'espèce n'est plus occasionnelle mais durable.

En 2013, les employés du parc ont aperçu un premier loup, mais il s'est avéré qu'il était seulement de passage. En septembre, une caméra piège du parc a filmé un loup venu boire à un point d'eau dans ce parc qui s'étend sur 385 kilomètres carrés.

"Nous ignorons de quelle région du pays viennent nos loups. Des études, notamment des tests génétiques vont nous aider à le savoir", a ajouté Mme Kaminska. "L'animal ne présente aucun danger pour l'homme", a-t-elle assuré, "il n'attaque pas les êtres humains" et "sa présence aura un rôle de régulateur pour l'écosystème du parc".

Le loup chasse surtout des cerfs. Il a besoin d'environ deux kilos de viande par jour.



Romandie 26/11/2015

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Dix mille personnes ont signé une pétition contre le tir de deux loups de la meute du Calanda demandé il y a dix jours par les cantons de St-Gall et des Grisons. A l'origine de l'action, le Groupe Loup Suisse va déposer les paraphes ces prochains jours.

La pétition demande que les deux cantons renoncent aux tirs et qu'à la place, on essaie des "mesures d'effarouchement non mortelles", indique le Groupe Loup Suisse jeudi. L'organisation de défense du prédateur estime que les conditions pour le tir des loups ne sont pas remplies.


 
Il s'agit d'un scandale : car les loups du Calanda sont attirés par des postes d'alimentation !


L'ordonnance sur la chasse spécifie que le tir est justifié si les loups s'approchent régulièrement de zones habitées de leur propre initiative et se montrent peu farouches ou même agressifs envers l'homme. Or, les autorités ont admis qu'il y avait des sources de nourriture en lien avec la chasse du renard qui pouvaient attirer les prédateurs.

Les cantons de St-Gall et des Grisons ont demandé une autorisation de tirer deux loups à l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) il y a dix jours. Ils estiment que la meute du Calanda se comporte de manière toujours plus problématique.



Romandie 10/12/2015

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