Admin-lane 0 Posté(e) le 7 août 2011 Plusieurs millions d'oiseaux chanteurs sont tués chaque année sur l'île de Chypre et dans d'autres pays méditerranéens en vue de fournir des restaurants haut de gamme offrant un mets traditionnel chypriote...Appelé ambelopoulia, ce plat est une marinade d'oiseaux bouillis lesquels sont ingérés en entier (pas éviscérés) car il n'est pas rentable d'enlever leurs entrailles ). Les restaurants servent ce plat pour des prix élevés, incitant ainsi un braconnage tout aussi élevé... bien qu'illégal. Image Care2Les braconniers attrapent les oiseaux en utilisant des moyens tels que des branches enduites de sève collante cachées dans les arbres où nichent les oiseaux. Les oiseaux se retrouvent pris au piège sur les branches jusqu'à ce qu'un braconnier revienne sur les lieux et les tue. Et pas uniquement les oiseaux chanteurs, d'autres espèces migratrices se retrouvent aussi piégées... et certaines d'entre-elles sont des espèces protégées.Le piégeage des oiseaux sauvages à Chypre est illégal , mais les difficultés économiques encouragent cette situation, car elle offre un grand bénéfice, assorti d'un moindre risque en raison de l'application laxiste des lois de conservation à Chypre.Cet état de fait, contribue à encourager les restaurants à continuer de servir ce plat : l'ambelopoulia, ouvertement (ou du moins sans se cacher) à quiconque est suffisamment riche pour se le permettre, sachant qu'il y a peu de chances qu'il y ait des suites juridiques. Les touristes désireux de découvrir la «culture» et les "traditions" avalent eux aussi des oiseaux en entier aux côtés d'habitants riches. Le fait que le plat est illégal peut aussi ajouter un attrait pour les touristes, qui idéalisent ce qu'ils considèrent être un plaisir défendu.C'est le cercle vicieux des articles dits de "luxe". Les propriétaires de restaurant ont créé un mythe autour d'une soi-disant "délicatesse" pour le vendre à un prix élevé pour les clients qui vont débourser de l'argent pour 'illusion de prestige. Les profits attirent les pauvres à devenir braconniers pour percevoir une somme d'argent, une somme qu'il considère comme correcte. Le gouvernement gouvernement n'a aucun intérêt à poursuivre ou arrêter une économie souterraine illégale tant que ces gens tuent seulement des animaux.En conséquence, plus de dix millions d'oiseaux sont tués par an pour alimenter ce marché noir. Et les populations de ces oiseaux sont en baisse.Luxe, prestige, richesse et pouvoir ont toujours été des concepts qui nécessitent que certains principes soient foulés aux pieds. Les produits de luxe sont délibérément superflus et inutiles. Bien que la technologie moderne rend la viande à la portée des masses, la chair animale devrait être considérée comme un produit de luxe inutile et superflue en raison de la cruauté qui en découle... Et l'ambelopoulia devrait être ainsi considéré. C'est une "gourmandise" d'un luxe illusoire, créé de toute pièce... Et ce sont toujours les animaux qui en paient le prix fort pour entretenir cette vision du luxe... Les Renards sont tués par électrocution parce que nous voulons porter de la fourrure, petits veaux sont confinés dans des enclos minuscules pour leur courte vie, parce que nous voulons manger du veau, les animaux meurent de faim et deviennent fous par des cages parce que nous allons les voir dans les zoos.Et des millions d'oiseaux chanteurs collés sur des branches sur lesquelles ils se sont posés sans se douter du piège mortel qui les attend... et qui parfois meurent avant d'être "ensachés, bouillis et avalés parce que nous voulons goûter délicatesse culturelle.Si tout cela vous révolte, la seule solution qui s'offre à vous : le végétarisme, voire le végétalisme... Boycottez l'ambelopoulia, la viande de veau, le foie gras, la fourrure, le cuir, la viande bovine, les zoos, les cirques, et tous les autres produits où l'industrie profite de la souffrance et de la mort des animaux.Source : .Care2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 7 août 2011 Pour commencer : une vidéo Le braconnage est un problème grave à Chypre, principalement alimenté par une demande archaïque pour la" délicatesse" illégale locale : l'ambelopoulia. Le piégeage illégal (à l'aide et des filets de brume limesticks, de branches enduites de sève collante...) pour l'ambelopoulia est omniprésent. C'est comme un mépris général pour toute la faune vivante...Ce SITE a mis en place une FAQ pour répondre à votre curiosité et à vos interrogations (en anglais) :Qu'est ce que l'Ambelopoulia?Pourquoi l'Ambelopoulia est un problème pour l'Europe?Qu'esct que les limesticks et filets de brume? Comment mener des enquêtes de surveillance BirdLife? Comment sont convertis les résultats de l'enquête en estimations birdkill? Quelles ont été les résultats du suivi de BirdLife à partir de 2010?Quelles ont été les résultats du suivi de BirdLife de l'année 2009?Quelles ont été les résultats du suivi de CABS à partir de 2009?Y-a-t-il un suivi dans les zones sous occupation turque?Quelles sont les espèces d'oiseaux capturés et tués par des braconniers? Qu'est-ce que la directive pertinente juridique sur le braconnage?Que devriez-vous faire si vous découvrez un incident de braconnage? Qu'est-ce que les trappeurs (braconniers) disent? Quelle est la saison de chasse légale? Que pouvez-vous faire pour aider à changer l'opinion publique à Chypre?Et surtout, votre premier geste : signer la pétition....Cliquez ICI pour signer la PETITION.Comité contre l'abattage des oiseaux .Migrations Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 19 mai 2014 Nicosie (AFP) - En pleine nuit, les militants arpentent le sud-est de Chypre à la recherche de sites de braconnage: deux millions d'oiseaux ont été tués l'an dernier sur l'île méditerranéenne selon les défenseurs de la nature, qui dénoncent un "désastre écologique". Photo prise le 16 avril 2014 à Famagouste (est de Chypre) fournie par l'association BirdLife Cyprus montrant un oiseau pris dans un filet (c) AfpLieu de passage majeur pour les migrateurs, "Chypre est de loin le pire pays en Europe concernant le nombre d'oiseaux tués chaque année et le nombre d'espèces concernées", souligne Andrea Rutigliano. Membre du Comité contre le massacre des oiseaux (Cabs), il est venu participer à son énième campagne sur l'île, où certains migrateurs --fauvettes à tête noire, grives ou encore rouge-gorges-- constituent un mets très recherché --mais interdit-- l'ambelopoulia. Servie discrètement dans certains restaurants, l'ambelopoulia coûte entre 40 et 80 euros, pour une douzaine d'oiseaux.Chaque nuit durant leur campagne, les militants de Cabs tentent de repérer les lieux de braconnage, un "travail de fantôme" qui servira à la police pour interpeller les contrevenants.A chaque fois, le rituel est le même: munis d'une tablette, sur laquelle sont enregistrés les sites repérés les saisons précédentes, ils s'arrêtent, éteignent moteur et phares des voitures, et dressent l'oreille. Les braconniers, pour améliorer leurs chances d'attirer des migrateurs dans leurs filets ou sur de fausses branches collantes, installent en effet des haut-parleurs diffusant le chant de la fauvette.Moindre durant le printemps, où les oiseaux sont plus maigres, le braconnage --une tradition séculaire qui permettait autrefois aux habitants de nourrir leurs familles-- prend à l'automne d’énormes proportions, Cabs évaluant à 3 à 4.000 le nombre de braconniers. "La situation est très préoccupante, elle s'aggrave", confirme Martin Hellicar, de l'association BirdLife Cyprus.A son apogée dans les années 1990, le braconnage a été au début des années 2000 dans le collimateur des autorités, qui souhaitaient rejoindre l'Union européenne, entraînant une "baisse de 80%" du nombre d'oiseaux tués, selon M. Hellicar. Mais depuis l'adhésion à l'UE en 2004, il est reparti de plus belle.L'image qu'ont les Chypriotes du braconnage, à savoir "un grand-père attrapant quelques oiseaux", est "un pur fantasme", assure le militant, qui évoque "un massacre à grande échelle", avec 150 espèces concernées et certaines menacées d'extinction."Des sommes d'argent considérables" sont en jeu, souligne M. Hellicar. Le service chargé de la lutte contre le braconnage évalue l'ensemble du marché à "environ 15 millions d'euros par an".Interrogé sous couvert d'anonymat, un braconnier affirme gagner ainsi des milliers d'euros et se justifie en disant que "tout le monde le fait". Selon M. Hellicar, "des criminels organisés, de type mafias, dont le portefeuille d'activités inclut les jeux d'argent ou la prostitution", sont désormais aussi présents sur ce marché.Pendant l'automne, certains secteurs sont "complètement contrôlés la nuit" par ces "braconniers professionnels", explique M. Rutigliano. "Ils ont des patrouilles", qui "vous chassent de la zone, ils sont cagoulés et armés des fusils".Selon les écologistes, le phénomène est particulièrement préoccupant dans les bases britanniques, où la population locale profite des larges étendues inhabitées pour braconner. A tel point que le Prince Charles lui-même s'est fendu d'une lettre au président chypriote Nicos Anastasiades et au commandant des forces britanniques sur l'île, dans laquelle il dénonce "une tuerie à échelle industrielle".M. Anastasiades a répondu avoir demandé au chef de la police de lancer "une campagne ciblée et cordonnée" avec les forces britanniques. Si les ONG déplorent le manque de moyens en hommes déployés par les autorités, celles-ci affirment être mobilisées."Nous présentons devant la justice plus de 200 affaires chaque année", affirme le chef du service chargé de la lutte contre le braconnage, Pantelis Hajiyerou. "Il y a eu une baisse significative du braconnage dans la République", assure-t-il, évoquant en revanche "une hausse dans les bases britanniques". Il insiste cependant sur le travail d'éducation à mener, l'ambelopoulia étant considérée comme "une tradition" par le Chypriotes.Soulignant lui aussi les campagnes menées, le commandant divisionnaire James Guy, de la base britannique de Dhekelia, note qu'un des nœuds du problème est politique, "des personnes au pouvoir soutenant, même si elles ne font pas ouvertement, cette pratique".Un manque de volonté qui se traduit notamment en justice. Si BirdLife Cyprus confirme que "la loi est bonne", prévoyant jusqu'à 17.000 euros d'amende et trois ans de prison, elle est appliquée de façon insuffisante, les amendes prononcées, "de l'ordre de quelques centaines d'euros", n'ayant "aucun effet dissuasif", tant sur les braconniers que sur les restaurateurs.Sciences et avenir 19/5/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 9 mars 2015 Le braconnage des oiseaux migrateurs à Chypre s'est encore intensifié cette année. Les associations de défense des animaux dénoncent cette situation et appellent au durcissement des sanctions.Plus de deux millions d'oiseaux migrateurs ont été tués l'automne dernier sur l'île de Chypre, a estimé lundi 9 mars 2015 une association de défense de l'environnement dénonçant ce braconnage motivé par le commerce de volatiles cuisinés dans un mets local interdit. Ce sont les mois de septembre et d'octobre qui correspondent à la haute saison de braconnage sur l'île méditerranéenne, lieu de passage majeur pour les migrateurs à cette époque de l'année. À Chypre, les oiseaux migrateurs sont piégés par des branches collantes mises en place par des braconniers. CABS - www.komitee.de / AFPL'année 2014 "a été la pire depuis que nous avons commencé à documenter le braconnage en 2002", explique la responsable de Birldlife Cyprus, Clairie Papazoglou. Elle a appelé à appliquer avec plus de fermeté la loi prévoyant jusqu'à 17.000 euros d'amende et trois ans de prison pour contrer un phénomène "en pleine croissance".Les oiseaux ont été capturés au moyen de filets et de fausses branches collantes. Les poses de ces filets ont quasiment doublé par rapport à l'année précédente, affirme l'association, détaillant que quelque 16 km de filets et plus 6.000 branches collantes ont été répertoriés durant l'automne. L'inventaire de ces "outils de braconnage montre que plus de deux millions d'oiseaux ont pu être tués à travers Chypre durant l'automne", conclut l'association dénonçant une activité devenue "hors de contrôle".Plusieurs migrateurs - fauvettes à tête noire, grives ou encore rouge-gorges - sont cuisinés dans un mets très recherché, mais interdit, l'ambelopoulia. Servie discrètement dans certains restaurants, le plat coûte entre 40 et 80 euros, pour une douzaine d'oiseaux. Ce commerce illégal est estimé à 15 millions d'euros par an par les services de l'Etat chargés de la lutte contre le braconnage.À son apogée dans les années 1990 avec près de 10 millions d'oiseaux tués annuellement, le braconnage a été au début des années 2000 dans le collimateur des autorités, qui souhaitaient rejoindre l'Union européenne. Mais depuis l'adhésion à l'UE en 2004, il est reparti de plus belle. Birdlife Cyprus a appelé les autorités chypriotes, mais aussi britanniques, qui disposent de vastes bases militaires sur l'île, à agir contre les 3.000 à 4.000 braconniers que compterait l'île. Tim Stowe, de la Société royale britannique pour la protection des oiseaux (RSPB), a lui appelé à une "tolérance zéro" sur les bases britanniques où le braconnage "s'est aggravé". "Le ministère de la Défense (...) doit résoudre ce problème avant la prochaine migration cet automne", a-t-il exigé, alors que la population profite des larges étendues inhabitées pour braconner. (Le nombre d'oiseaux piégés et abattus illégalement sur une base militaire britannique à Chypre, l'automne dernier, atteint environ 900 000 oiseaux - le plus haut niveau enregistré en 12 ans, selon les dernières recherches de RSPB )Au total, une soixantaine d'espèces en péril ou en voie de disparition se font prendre chaque année dans les pièges des braconniers chypriotes.Sciences et avenir 9/3/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites