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La Guyane envahie par des papillons urticants

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Des papillons urticants envahissent la Guyane


Depuis le début du mois de juillet, un couvre-feu a été mis en place dans la région de Sinnamary en Guyane en raison d'une invasion de papillons à poils urticants qui provoquent une forme de dermatose.

C'est une invasion surprenante, mais loin d'être rare en Guyane. Depuis près d'un mois maintenant, la région de Sinnamary, située à 110 kilomètres à l’ouest de Cayenne, est en proie à une invasion de papillons à poils urticants. Des insectes qui provoquent la "papillonite", une affection dermatologique qui peut durer une semaine et entraîner, dans certains cas, des œdèmes du visage.

Le responsable n'est autre que le papillon de cendre (Hylesia Metabus), attiré, à partir de 19h, heure du crépuscule par les éclairages des villes. Il quitte alors la mangrove pour rejoindre les zones urbaines où "les femelles libèrent des milliers de fléchettes microscopiques et urticantes qui provoquent d'intenses démangeaisons au contact de la peau", explique l'Agence régionale de Santé (ARS).

Pour limiter l'envahissement et protéger les habitants, l'éclairage public a donc été suspendu et un couvre-feu a été déclaré : les commerces ferment tôt et la population se calfeutre chez elle derrière des moustiquaires. Néanmoins, "la lumière de la télévision suffit à attirer les papillons dans les maisons", expliquent certains commerçants qui ont "dû fermer tous les soirs pendant un mois" en pleine saison touristique. Au Centre spatial guyanais (CSG) voisin, on pose "des pièges lumineux dans les zones à risques" et en particulier à proximité du site Soyouz qui est établi sur la commune, comme l’indique l'ingénieur-sécurité Claude Berteaud.

Des mesures à long terme ?

Le 29 juillet dernier, les Guyanais avaient organisé une marche de protestation pour réclamer l'éradication du papillon. Pour l’heure, une "cellule permanente d'observation et de prévention de la papillonite", a été créée par le Conseil régional. Une réunion doit se tenir aujourd’hui à Sinnamary pour prendre des mesures à long terme. Des pièges lumineux ou des épandages aériens aux dates clefs de reproduction de la chenille devraient être mis en place. Depuis le 5 août toutefois, l’invasion diminue et les commerces rouvrent en soirée a indiqué Lefigaro.fr.

Maxisciences 11/08/2011

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