Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

Quand un parasite accroît la reproduction de certains insectes...

Messages recommandés


Les insectes femelles infectés par la bactérie Wolbachia produisent plus de petits que celles non infectées, de nouveaux travaux aident à expliquer ce phénomène.


En haut, les wolbachia (en vert) sont concentrées dans les cellules souches germinales des chambres à œufs de la drosophile. Eva M. Fast and Horacio M. Frydman

Les Wolbachia forment un groupe de bactéries parasites qui infectent principalement les insectes et les vers nématodes. Avec succès, puisque cette bactérie se loge dans le cytoplasme des cellules de son hôte et se transmet de génération en génération par l’intermédiaire des femelles infectées. Les spécialistes estiment que jusqu’à 60% des insectes sont porteurs de Wolbachia.

La raison de cette réussite ? C’est une équipe de l'Université de Boston qui la livre dans a revue Science. Les auteurs ont découvert que lorsque la drosophile, ou mouche du vinaigre, est infectée par la bactérie, le nombre de division s'accroît dans les cellules souches de la lignée germinale (les cellules donnant à terme les gamètes, ovocytes et spermatozoïdes) tandis qu’en même temps on observe la diminution de la mort cellulaire programmée dans les œufs en développement. Il en résulte que les femelles infectées produisent quatre fois plus d'œufs que les femelles non infectées.

Ce résultat suggère que la régulation positive de la division des cellules souches germinales est médiée par un tropisme de Wolbachia pour le micro-environnement cellulaire qui entoure les cellules souches germinales. Les chercheurs espèrent qu'une meilleure compréhension de la manière dont la bactérie interagit avec son hôte permettra de lutter plus efficacement contre les insectes et les vers qu’elle parasite.

En effet, plusieurs hôtes de la bactérie sont des vecteurs de pathogènes humains comme les moustiques ou les vers filaires, responsables de filarioses (maladies parasitaires communément appelées élephantiasis qui affectent plus de 120 millions de personnes dans le monde). Agir contre elle permettrait de limiter la capacité reproductive des vecteurs et donc la propagation des maladies qu’ils transmettent.

Sciences et Avenir 21/10/2011

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...