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France énergie éolienne MARINE : mer, fleuve, lac.... actualité, information...

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Bordeaux - L'hydrolienne flottante H3 a fait jeudi à Bordeaux son baptême de l'eau sous le pont d'Aquitaine, dans la Garonne, où elle sera testée durant plusieurs mois avant de tenter l'aventure de l'hydrolien fluvial en Afrique pour éclairer, entre autres, les villages du Congo ou du Bénin.

Le prototype H3, mis au point par la PME girondine Hydrotube Energie, mesure 10 mètres de long pour 4,5 m de large et pèse environ 5 tonnes. Sa puissance énergétique est déterminée par la vitesse du courant qui, dans la Garonne, varie entre 0,5 mètre/seconde et 2,5 m/s. Ce qui fait de ce fleuve un laboratoire exceptionnel pour éprouver la résistance de la machine, explique à l'AFP l'un des ingénieurs pilotes du projet, Gildas Gérard.

 
C'est ici, au pied du Pont d'Aquitaine à Bordeaux, qu'a été immergé le protoype d'hydrolienne. (c)
F3 Aquitaine 30/7/2015

En Gironde, le débit de la Garonne correspond à une puissance variant de 0 à 45 kW. H3 devrait dans ces conditions être capable de produire entre 5 et 20 kW, selon l'ingénieur.

Mais dans des fleuves plus puissants comme le Congo, le système pourrait atteindre jusqu'à 60 kW de puissance, selon ses estimations. Et pour donner une idée plus précise du potentiel de rentabilité en Afrique de la technologie qu'il a mise au point, M. Gérard souligne qu'une seule et même hydrolienne peut approvisionner 12 personnes en Gironde, mais 2000 au Congo.

Dans l'immédiat, H3 n'a donc pas vocation à éclairer l'Hexagone où l'énergie hydrolienne n'en est qu'à ses balbutiements.

On la destine essentiellement à l'Afrique de l'Ouest où plusieurs pays, comme la Côte d'Ivoire, sont prêts à l'acheter, assure Franck Jouanny, ancien équipier du navigateur Marc Pajot devenu président et actionnaire majoritaire (33%) d'Hydrotube Energie.

D'autres pays, comme le Congo et le Bénin, et plus précisément les maires de leurs capitales respectives Brazzaville et Porto-Novo, observent le projet avec intérêt, renchérit Jean-Claude Mavoungou, consultant dans le secteur de l'énergie.

Ils sont curieux de voir, parce que le projet entre bien dans le cadre de leurs besoins énergétiques. Pour l'Afrique, l'hydrolien offre un triple intérêt, selon M. Mavoungou: La faiblesse des coûts, la facilité de la maintenance, et la production en continu sur un continent où les incessantes coupures d'électricité freinent le développement des entreprises locales.

Le Congo et le Bénin ne sont d'ailleurs pas les seuls pays concernés et potentiellement acheteurs de cette technologie. Il y a de gros besoins dans toute l'Afrique francophone, et un vrai problème d'approvisionnement énergétique d'abord pour les particuliers, souligne ce consultant.

Encouragé par ce constat, Hydrotube Energie veut expérimenter et fiabiliser la technologie +H3+ d'abord en Afrique, où la demande est très forte, en espérant l'imposer ensuite sur le marché français, dans cinq à dix ans, explique son patron.

Son associé Gildas Gérard fait aujourd'hui le pari qu'en France, H3 sera déjà compétitive face à l'éolien ou au photovoltaïque, dans cinq ans.

Le prix d'une hydrolienne +H3+ tourne aujourd'hui autour de 80.000 à 100.000 euros mais va descendre autour de 50.000 à 60.000 euros une fois l'industrialisation faite, pronostique M. Jouanny.

Hydrotube Energie, hébergée et incubée depuis sa création en 2008 par le chantier naval français CNB (filiale de Bénéteau, NDLR) bénéficie par ailleurs d'un soutien non négligeable de la Région Aquitaine qui vient d'engager un peu plus de 100.000 euros dans ce projet. Soit le quart de l'investissement global, précise à l'AFP le président socialiste de la collectivité, Alain Rousset.

En plein débat sur l'immigration, c'est un défi de coopération et de développement considérable, souligne-t-il. La meilleure façon de retenir les populations dans les pays africains, selon M. Rousset, c'est de développer ces pays, et de leur fournir l'électricité qui va permettre de pomper l'eau, d'éclairer les écoles et les hôpitaux, et d'alimenter des systèmes de transports.


Romandie 30/7/2015

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Caen - Les deux premières enquêtes publiques lancées en vue de la création des premiers parcs éoliens au large des côtes françaises se sont ouvertes lundi dans le Calvados et en Loire-Atlantique, selon les préfectures.

. L'enquête publique du parc dit de Courseulles-sur-mer (Calvados), au large des plages du débarquement (75 éoliennes à 10 km des côtes minimum), doit durer jusqu'au 10 octobre. Vingt-sept communes sont concernées.

. Concernant le parc dit de Saint-Nazaire (80 éoliennes de 6 MW à plus de 12 km des côtes), l'enquête se terminera le 25 septembre. Quinze communes sont concernées, jusqu'à l'île d'Hoedic dans le Morbihan.

Ces deux projets sont menés par EDF. Alstom doit construire les machines.

En parallèle se sont également ouvertes les enquêtes publiques concernant le raccordement électrique de ces parcs.

Le parc de Courseulles doit produire l'équivalent de la consommation annuelle électrique de 630.000 personnes et celui de Saint-Nazaire 700.000. Les deux parcs doivent respectivement occuper des surfaces de 50 km2 et 78 km2 en mer.

Ces projets ont été choisis avec deux autres (au large de Fécamp et Saint-Brieuc) par le gouvernement pour être les premiers parcs éoliens offshore français, d'ici à 2020.

. Pour le parc de Fécamp, l'enquête publique doit démarrer dans les premiers jours de septembre

. Pour le parc de Saint-Brieuc, elle doit avoir lieu en 2016.

Ces enquêtes publiques font suite à des débats publics de plusieurs semaines. Du débat public concernant le parc de Courseulles, qui s'était déroulé du 20 mars au 20 juillet 2013, avaient par exemple émergé des avis majoritairement favorables, selon la commission chargée de ce débat, même si l'impact visuel avait été globalement considéré comme négatif. Ce débat avait attiré 2.000 personnes.

Au 30 juin, les eaux européennes totalisaient 3.072 éoliennes opérationnelles dans 11 pays.


Romandie 10/8/2015

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Brest - L'ONG Robin des Bois assimile le projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire et les projets similaires à des EPR, le réacteur nucléaire d'EDF dont la construction à Flamanville va de revers en revers, dans un document dont l'AFP a eu connaissance mardi.

Le projet de parc éolien au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), mené par EDF et le producteur d'énergie danois Dong, en association avec Alstom, comme les autres de la même catégorie, sera un EPR de l'éolien, dénonce l'association écologiste.

Ce projet prévoit l'installation et l'exploitation, à l'horizon 2018, de 80 éoliennes, de 6 mégawatts chacune, à une douzaine de kilomètres de la côte.

La capacité d'autofinancement d'EDF est restreinte, note l'association, pour laquelle le devis initial (deux milliards d'euros, démantèlement inclus après une période de 25 ans d'exploitation, ndlr) et les délais annoncés seront très largement dépassés.

La provision de 24 millions d'euros exigible pour le démantèlement du parc et la remise en état du site est dérisoire, estime-t-elle, jugeant en outre qu'à ce jour, le recyclage des pales en matériaux composites est impossibleLes éoliennes prévues pour ce parc, des Haliade 150, les plus puissantes au monde, bénéficient en outre d'un retour d'expérience insuffisant, selon l'ONG.

Le chapitre sécurité maritime du dossier +enquête publique+ est le plus indigent et, d'une certaine manière, le plus inquiétant, estime l'association. Celle-ci considère en effet qu'il omet le risque d'une catastrophe maritime dans une zone proche du port de Nantes Saint-Nazaire, alors que celui-ci accueille chaque année plus de 3.000 escales de navires marchands.

Dégradation de l'habitat, turbidité de l'eau, perturbations acoustiques, pollutions lumineuses... l'association regrette également que les effets cumulés des différents projets de parcs éoliens, sur la façade Atlantique et en Manche, ne soient pas pris en compte.

Tout en soulignant un arrosage financier aboutissant à la neutralisation des oppositions éventuelles, l'association estime que les parcs éoliens en mer sont un cheval de Troie de l'installation progressive d'autres activités industrielles sur le compartiment marin.

On n'est pas opposés à cet axe éolien, mais on trouve que ça va trop vite et que certains risques ne sont pas assez pris en considération, a expliqué à l'AFP Jacky Bonnemains, porte-parole de l'association écologiste, qui compte alerter prochainement contre les projets de parcs éoliens au large de Courseulles-sur-Mer (Calvados) et Fécamp (Seine-Maritime), également menés par EDF.

Une enquête publique est actuellement en cours pour ces deux parcs, de même que pour celui de Saint-Nazaire.



Romandie 22/9/2015

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Paris - Une hydrolienne fluviale, implantée dans la Loire à Orléans, a été raccordée jeudi au réseau électrique français, devenant la première machine du genre à alimenter des foyers en électricité grâce à l'énergie cinétique de l'eau, a annoncé HydroQuest, la société grenobloise qui l'a mise au point.

Cette première en France pour tout type d'hydrolienne, fluviale, marine ou encore estuarienne, ouvre de nouvelles perspectives de développement en France et à l'international à HydroQuest pour ses technologies à fort potentiel énergétique et environnemental, a indiqué l'entreprise dans un communiqué.

Avant d'être raccordée au réseau de distribution d'ERDF et d'alimenter en électricité une soixantaine de foyers, l'hydrolienne fabriquée en France avait été testée grandeur nature pendant dix mois, arrimée à une barge flottante amarrée au fond du fleuve. Elle est composée de deux turbines hydrauliques à axe de rotation vertical d'une puissance nominale de 40 kilowatts (kW).

Suite à la réussite de ce projet, HydroQuest a pour objectif d'implanter à travers le monde des parcs de plusieurs dizaines de machines permettant d'alimenter en électricité des dizaines de milliers de personnes, selon le communiqué.

Lors du lancement de la phase de test en novembre 2014, l'entreprise avait dit tabler, en cas de validation du projet, sur la fabrication de 300 à 500 machines par an d'ici à 2020, ce qui représenterait la création d'une centaine d'emplois en France.


Romandie 24/9/2015

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Brest - L'hydrolienne immergée en juin au large de Ouessant (Finistère) a injecté vendredi ses premiers kilowatts dans le réseau électrique de l'île, une première en France, ont annoncé à l'AFP les dirigeants de l'entreprise Sabella, à l'origine du projet.

C'est un jour historique, c'est une première en France, le début des énergies marines pour les citoyens et les consommateurs, s'est réjoui Jean-François Daviau, à la tête de la PME basée a Quimper.


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L'hydrolienne D10 immergée le 25 juin par 55 mètres de fond au large d'Ouessant, transforme l'énergie des puissants courants du Fromveur en électricité. Le 21 octobre, la machine a été reliée à l'île grâce à un câble, mais l'énergie n'était pas encore connectée au réseau en attendant les derniers tests avant l'injection qui a eu lieu jeudi à 23H00.


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On va monter en puissance, pour l'instant on se limite a 50 kilowatts, on préfère ne pas injecter des quantités d'énergie trop importantes pour analyser ce qui se passe, on y va par paliers, a expliqué Jean-Christophe Allo, chef de projet.

De la taille d'un immeuble de cinq étages, d'un poids de 400 tonnes, cette première hydrolienne industrielle, de fabrication 100% française, doit couvrir 15% des besoins en électricité d'Ouessant et de ses 800 habitants.

Sabella prévoit d'ici 2019 l'immersion toujours dans le courant du Fromveur de deux ou trois autres machines plus puissantes, dans le cadre d'une ferme pilote destinée à couvrir 50 à 70% des besoins des Ouessantins.

 SABELLA 5/10/2015


L'île n'a jamais été raccordée au continent par un câble électrique, l'énergie étant produite par une centrale au fioul. C'est important, c'est la première étape avant de +décarboner+ l'énergie à Ouessant, s'est réjoui Denis Palluel, le maire de l'île.

Ouessant est devenue une vitrine, des délégations sont venues voir ce que l'on faisait, comme des gens du grand nord canadien, mais au-delà de la vitrine, ce qui nous intéresse c'est le projet local, même si on est heureux de servir de vitrine pour Sabella, a-t-il ajouté.


Romandie 9/11/2015

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Caen - Des commissions d'enquêtes publiques menées en vue de la création des premiers parcs éoliens au large des côtes françaises ont rendu des avis favorables à ces projets situés au large de Saint-Nazaire, Courseulles-sur-mer (Calvados) et Fécamp (Seine-maritime), a-t-on appris mardi auprès de l'Etat ou des industriels.


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Concernant le parc éolien dit de Courseulles-sur-mer, au large de quelques unes des plages du débarquement (75 éoliennes à 10 km des côtes minimum), 348 personnes ont fait savoir à la commission qu'elles étaient contre et 172 qu'elles étaient pour, selon le rapport publié mardi sur le site internet de la préfecture. Vingt-sept communes étaient concernées.


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Nombre d'opposants réclament un recul du parc à 20 km des côtes car, pour eux, la présence du parc constituera un obstacle majeur au projet de classement des plages du débarquement au patrimoine de l'Unesco, résume le rapport d'enquête.

Mais au vu des informations communiquées par les autorités concernées (...) l'existence du parc éolien ne paraît pas de nature à mettre en cause le principe du classement à l'Unesco car une interprétation du devoir de mémoire qui conduirait à figer le développement d'un territoire ne serait pas compatible avec les exigences du progrès, tranche la commission, qui a mené son enquête du 10 août au 28 octobre.

L'impact visuel des éoliennes, avec notamment ses conséquences sur le tourisme, a aussi été le premier sujet de préoccupation exprimé lors de l'enquête publique concernant le parc de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, (80 éoliennes de 6 MW à plus de 12 km des côtes). 232 contributions évoquent ce sujet, soit 30% des participants, selon le rapport de la commission, qui a enquêté dans 15 communes au 10 août au 25 septembre. Pour ce parc, 26% (195) des avis exprimés sont favorables, 62% (467) sont défavorables. Certains ne se prononcent pas.

Mais la commission s'est rendue dans le Kent en Angleterre pour y observer le parc éolien offshore de Ramsgate et a constaté à quel point cet impact visuel était susceptible de varier très rapidement au cours d'une même demi-journée, jusqu'à en faire disparaître en partie la vision.

De plus, aucune étude ni retour d'expériences ne confirme la crainte que la présence d'un parc éolien en mer s'accompagne d'une dévaluation des biens et d'une chute de la fréquentation touristique, ajoutent les enquêteurs.

 La commission du parc de Saint-Nazaire émet toutefois une réserve à son avis favorable: que le porteur de projet participe à un ou plusieurs programmes de réduction de la mortalité à la source, sur ses lieux de nidification, du Puffin des Baléares, (un oiseau, ndlr). (Photo Puffin des Baléares (Puffinus mauretanicus), espèce d'oiseau de mer de la famille des Procellariidae. Il ne niche que sur les îles Baléares mais remonte jusqu'au îles britanniques à la fin de l'été. « C'est l'un des oiseaux les plus menacés d'Europe, classé par l'Union mondiale pour la conservation de la nature comme en danger critique, le dernier seuil avant l'extinction ». Conselleria de Medi Ambient i Mobilitat, Govern des Illes Balears. ccby-sa3.0).

Son rapport est disponible sur le site internet de la préfecture de Loire-atlantique.

Concernant Fécamp, le rapport n'est pas en ligne mais selon le site internet de présentation du projet, la commission a émis un avis favorable.

Ces trois projets sont menés par EDF. Alstom doit construire les machines.

Ils ont été choisis avec un quatrième (au large de Saint-Brieuc) par le gouvernement pour être les premiers parcs éoliens offshore français, d'ici à 2020.

Pour le parc de Saint-Brieuc (Côtes d'Armor), l'enquête publique doit avoir lieu en 2016.

Au 30 juin 2015, les eaux européennes totalisaient 3.072 éoliennes opérationnelles dans 11 pays.


Romandie 12/1/2016

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