Admin-lane 0 Posté(e) le 4 avril 2012 Pays-Bas : le virus de Schmallenberg détecté dans 235 élevagesLe virus de Schmallenberg, qui touche moutons, chèvres et bovins, a été détecté dans 235 élevages hollandais ont révélé les autorités sanitaires néerlandaises (nVWA).Depuis qu'il a été détecté pour la toute première fois dans une ville allemande en novembre 2011, le virus de Schmallenberg gagne du terrain. Affectant les moutons, les chèvres et les bovins, il touche aujourd'hui des centaines d'élevages en Europe, essentiellement en Allemagne, en Belgique, en France, au Royaume-Uni et en Italie. Toutefois, il vient à présent d’être retrouvé dans 235 élevages des Pays-Bas.La nVWA a ainsi déclaré à l’AFP que "le virus de Schmallenberg a été détecté dans 235 élevages sur l'ensemble du territoire néerlandais" en précisant que 124 élevages bovins, 106 élevages de moutons et 5 de chèvres étaient concernés. Le virus se propageant, la Russie et le Bélarus ont suspendu leurs importations de bétail en provenance de l'Union européenne. Chez l'animal adulte, le virus provoque fièvres et diarrhées mais il peut aussi entraîner des malformations des foetus voire des avortements lorsqu'il atteint des femelles pendant la gestation. Aucun vaccin contre cette maladie n'existe pour l'heure. Néanmoins, le virus de Schmallenberg ne présenterait qu’"un risque négligeable pour la santé humaine", comme le soulignait le 16 février dernier l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) cité par l'AFP. Elle jugeait également "négligeable" le risque de propagation via le lait et la viande.Maxisciences 04/04/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 4 avril 2012 L'actualité antérieure sur le virus de Schmallenberg :Le virus de Schmallenberg se propage dans 18 départements françaisUn nouveau département touché par le virus de SchmallenbergLe virus de Schmallenberg se répand dans 80 exploitations belgesLe virus de Schmallenberg détecté dans 29 exploitations ovines en France Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 4 avril 2012 Le virus de Schmallenberg est un virus nouvellement apparu en Europe en 2011 qui affecte le bétail (bovins, ovins et caprins) provoquant des maladies congénitales fœtales et de la mortinatalité[1]. En fait, il s'agit plus exactement de malformations néonatales, et non pas congénitales, car elles ne dépendent pas du patrimoine génétique des parents.Ce virus, très proche du virus Shamonda, est rattaché au genre des Orthobunyavirus (famille des Bunyaviridae). Il n'a pas encore (janvier 2012) reçu de nom officiel. Son nom provisoire dérive de Schmallenberg, ville allemande de Rhénanie-du-Nord-Westphalie d'où proviennent les premiers échantillons positifs[1]. Il a également été détecté en Basse-Saxe (Allemagne), ainsi qu'aux Pays-Bas, en France et en Belgique.Ce virus a été reconnu par le Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale de la Commission européenne et le Friedrich-Loeffler-Institut (FLI, Institut allemand de recherches sur la Santé animale). Le risque pour la santé humaine paraît peu vraisemblable selon une estimation réalisée en décembre 2011, d'autant que les autres virus connus du genre Orthobunyavirus ne présentent pas de risque zoonotique.Sa transmission semble assurée par des moucherons (Culicoides spp.) qui ont vraisemblablement été très actifs dans la diffusion de l'infection pendant l'été et l'automne 2011 chez des animaux qui ont par la suite mis bas en fin d'année 2011 et début 2012 [1]. Aucune contagion directe d'animal à animal n'a été constatée. Suite et décryptage sur Wkipedia Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 24 avril 2012 Apparu en novembre 2011 en Allemagne, le virus de Schmallenberg est en pleine expansion dans les élevages d'ovins et de bovins en France, provoquant des malformations à la naissance des animaux.Les éleveurs français ont peur. Depuis novembre 2011 et sa découverte dans la petite ville allemande de Schmallenberg, qui lui a donné son nom, un virus touche les exploitations françaises et ne cesse sa progression. Le ministère de l'Agriculture a d'ailleurs décompté 71 nouveaux élevages touchés, ce qui porte le nombre à 1303 dans l'ensemble de l'Hexagone, explique Web Agri. Ce virus de Schmallenberg touche principalement les ovins mais les bovins et caprins sont aussi touchés.Il se caractérise par de la fièvre, une chute de production ou des malformations à la naissance. Qui plus est, son mode de transmission est assez dur à contrôler puisque ce sont les insectes qui le propagent, et non pas les bêtes entre elles. Un virus qui fait du mal aux exploitants français, le pays étant le plus touché au sein de l'Union Européenne, devant l'Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. La Russie et la Biélorussie ont d'ailleurs suspendu les importations de certains types de bétail en provenance de l'UE en raison de la propagation du virusMaxisciences 24/04/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 18 mai 2012 Une étude menée sur 301 personnes au contact direct avec le virus de Schmallenberg atteste de son innocuité chez l’Homme. Dans les élevages, cependant, le nombre de cas augmente et la France a rattrapé l’Allemagne en tête des pays les plus touchés. On s’en doutait, encore fallait-il le prouver. Le virus de Schmallenberg, apparu en août dernier, est à l’origine de nombreux cas de néomortalité et de malformations congénitales dans les élevages ovins, bovins et caprins. En France et en Allemagne, 1.471 élevages ont été infestés au 11 mai, des chiffres sans cesse en augmentation semaine après semaine. Mais les risques encourus par l’Homme n’étaient pas vraiment connus. Il ne devrait y avoir aucune raison de s’inquiéter. Les premières évaluations, très théoriques, laissaient sous-entendre l’innocuité du virus, du fait de sa proximité avec les virus Akabane, Shamonda et Aino, inoffensifs dans l’espèce humaine. Désormais, une étude sérologique menée par l’Institut national de santé publique et de l’environnement des Pays-Bas sur 301 sujets vient d’écarter de manière quasiment définitive le danger.Parmi ces individus, 234 travaillaient ou vivaient dans un élevage contaminé, les 67 autres étaient des vétérinaires ayant été confrontés à des animaux infectés. Deux cent vingt-neuf d'entre eux estiment avoir eu un contact direct avec le virus, 150 relatent avoir été piqués par des insectes, ceux-là même accusés de répandre la maladie. Si le virus avait des effets sur l’Homme, les auteurs estimaient à 99,8 % les probabilités de détecter au moins un cas parmi leur échantillon. L’analyse du sérum n’a révélé aucune trace d’anticorps spécifiques au virus de Schmallenberg, écartant alors tout danger infectieux. Désormais, les scientifiques vont s’atteler à limiter l’épidémie dans les élevages.Futura Sciences 18/05/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites