Admin-lane 0 Posté(e) le 6 mai 2012 Publiant récemment leurs travaux dans le Journal of Human Evolution, des chercheurs allemands et américains ont étudié les gorilles de plaine occidentaux au Congo et observé une corrélation sensible entre taille et succès reproducteur chez les mâles adultes de cette espèce. À partir de plateformes équipées situées au dessus de vastes clairières, dans le parc national de Nouabalé-Ndoki (République du Congo), des naturalistes de la Wildlife Conservation Society (WCS), une ONG internationale basée à New York, et de l’Institut Max Planck d'anthropologie évolutionnaire (Allemagne) ont observé durant 12 ans les gorilles de plaine de l’ouest. Pour cela, ils se sont notamment intéressés aux caractéristiques physiques des mâles (les ‘dos argentés’) ayant un succès reproducteur important, autrement dit de nombreuses conquêtes et un haut taux de survie des descendants.En utilisant une méthode non-invasive appelée photogrammétrie numérique, qui consiste à prendre des photos numériques des animaux et à convertir leur taille en pixels en longueur réelle, les chercheurs ont recensé 3 paramètres chez 19 mâles : longueur totale du corps, taille de la crête sagittale (haut de la tête), et taille des muscles fessiers. Ils ont constaté que si les individus les plus grands avaient le plus de femelles, seule l’importance de la crête et des muscles fessiers semblait fortement corrélée au nombre et au taux de survie des petits engendrés, et donc au réel succès global de reproduction."Nos résultats suggérant une corrélation entre les traits physiques et le succès reproducteur des mâles pourraient être considérés comme l’indice d'un processus de sélection [sexuelle] chez les gorilles, mais n'en est pas encore la preuve", souligne Thomas Breuer, de la WCS, principal auteur de l'étude. Celui-ci ajoute ainsi : "D'autres études seraient nécessaires pour déterminer les liens entre morphologie et santé chez cette espèce (et d’autres) à longue durée de vie.-----> Heu, intéressant, mais est-ce genre d'étude qui va contribuer à préserver ces grands singes des braconnages dont ils sont l'objet, de la destruction de leur habitat ? Sans vouloir mettre en cause les résultats de cette étude, je ne peux m'empêcher de penser que les fonds alloués pour cette recherche auraient certainement été mieux utilisés pour la préservation de l'espèce...En fait, les gorilles seraient comme les humains... attirés par des critères physiques... !!! Ce qui ne me surprend pas un iota... puisque ce sont des primates et nous aussi... Maxisciences 05/05/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites