Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

jardin zoologique de Besançon : actus, naissances...

Messages recommandés

Naissance de 3 sangliers Visayas : jardin zoologique de Besançon



Le Muséum de Besançon vient d'annoncer que trois petits sangliers des Visayas étaient nés au Jardin zoologique d'un couple arrivé en 2010. Cette espèce endémique des Philippines est considérée comme en danger critique d'extinction.

C'est un heureux évènement que vient tout juste d'annoncer le Muséum de Besançon. Le 4 mai dernier, les équipes du Jardin zoologique ont accueilli de nouveaux pensionnaires, trois pour être précis : des bébés sangliers des Visayas. C'est un couple de sangliers arrivé en 2010 à Besançon qui a donné naissance aux trois petits. Mais ce n'était pas la première fois. En 2011 déjà, une petite Manille avait vu le jour. Cette nouvelle naissance a donc été accueillie avec joie par les équipes du Muséum, et pour cause.

En effet, le sanglier des Visayas (Sus cebifrons negrinus) est une espèce endémique des forêts tropicales des six îles centrales des Philippines. Mais aujourd'hui, elle n'existe plus que sur deux d'entre elles et est désormais classée comme en danger critique d'extinction par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Selon les chiffres, il resterait sur Negros et Panay seulement 500 spécimens à l'état sauvage. Une situation préoccupante liée à la destruction de son habitat par l'agriculture et la déforestation, à la chasse qui perdure malgré les lois mises en place mais aussi à la persécution dont l'animal fait l'objet en raison des nuisances qu'il cause.

Au cours des vingt dernières années, la population de ce suidé au pelage gris et noir et caractérisé par sa ligne blanche sur le groin, aurait ainsi connu un déclin de 80%.

Aujourd'hui, l'animal qui peut peser jusqu'à 40 kilos à l'âge adulte fait l'objet d'un programme d’élevage européen (EEP) qui permet, outre la reproduction espérée, de sensibiliser le public et de mieux connaître l’espèce pour mieux la préserver, explique un communiqué du Muséum. "En 2011, ce programme compte environ soixante-dix individus en Europe. Ces naissances en captivité sont donc exceptionnelles et porteuses d’espoir", précise t-il encore.

Nés il y a un peu plus de 10 jours, les petits sangliers se portent bien. Ils commencent à sortir et à se promener avec leurs parents et leur soeur aînée. "Leur sexe sera connu d’ici trois semaines, lorsque la vétérinaire les examinera. Durant les premières semaines, l’équipe soignante veille à ne pas déranger la petite famille", indique le Muséum qui invite à découvrir ces petits animaux qui font aussi l'objet d'un programme de conservation aux Philippines.



Maxisciences 18 mai 2012

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Paris (AFP) - Trois bébés lions d'Asie, une espèce rare classée en danger sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature, sont nés le 30 décembre 2013 d'une même portée au Jardin zoologique du Muséum de Besançon (Doubs), a annoncé mercredi l'établissement.

"Ces naissances sont un espoir pour la pérennité de cette espèce menacée: aujourd'hui, sur les 56 établissements zoologiques qui hébergent des lions d'Asie dans le monde, seuls huit d'entre eux enregistrent des naissances", a expliqué à l'AFP la vétérinaire du zoo, Mélanie Berthet.


 Les 3 lionceaux de Besançon - Photo France3 Franche-Comté


Leur père Téjas, né au zoo de Bristol (Royaume-Uni), âgé de cinq ans, est arrivé en 2008 à Besançon à l'âge de 4 mois et demi et leur mère, Shiva, âgée de huit ans est née à Besançon. Ils forment un couple depuis avril 2013.

"Nous avons isolé la mère du père, dix jours avant la mise bas. Elle élève avec brio ses petits. Quant au père, il est en contact visuel avec eux et peut les sentir à travers une grille et semble bien les accepter", a-t-elle expliqué . "Nous ferons une mise en contact avec lui d'ici un mois, après l'avoir bien nourri pour qu'il ne les considère pas comme des proies".

Le Muséum de Besançon est un des rares établissements labellisés "Musée de France" à posséder des collections vivantes. Il participe au programme européen d'élevage de lion d'Asie depuis 2000.

Selon lui, il reste à peine 350 lions d'Asie (Panthera leo persica) dans la nature (contre 100.000 lions d'Afrique) dans la forêt de Gir en Inde et moins de 100 individus en Europe dans des zoos.




----->Depuis qu'a été dévoilé comment les zoos se débarrassent des "surplus", des animaux qu'on ne sait pas où caser ou dont le patrimoine génétique n'est pas suffisamment intéressant, j'accueille les naissances dans ces mêmes zoos avec beaucoup de circonspectio !


Sciences et avenir 26/2/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
C'est une triste nouvelle que vient d'annoncer le Jardin zoologique de la Citadelle de Besançon : les trois lionceaux d'Asie nés en décembre dernier n'ont malheureusement pas tous survécu.

 Une lionne dans le parc national de Gir (Inde)(Panthera leo persica ou Panthera leo sinhaleyus)  Bernard Gagnon CC-BY-SA-3.0, 2.5,2.0,1.0

Statut de conservation UICN  EN = En danger, Annexe1 de la CITES.


Salah Ait Liazid 1/3/2014


A peine trois mois après leur naissance, les petits ont dû faire face à des relations tendues avec leurs parents qui ont causé la mort de deux d'entre eux. Un premier petit, une femelle, est décédée le 17 mars lors de la troisième mise en contact avec son père, le mâle Téjas âgé de 5 ans. Un évènement qui a étonné les équipes du Jardin zoologique. "Les deux mises en contact précédentes", s'étaient bien déroulées, a expliqué l'établissement. Elles "ne pouvaient laisser présager cette issue malheureuse, due à un mouvement d'humeur du père", a t-il poursuivi.

Après leur naissance, les petits ne sont pas immédiatement mis en contact avec leur père. Ils en restent séparés pendant plusieurs semaines voire mois, pour attendre notamment qu'ils grandissent un peu et soient moins fragiles. Puis ils rencontrent leur géniteur progressivement  à plusieurs reprises, pour les laisser faire connaissance tranquillement. Cela permet de couper court à toute relation si cela ne se passe pas bien.

Malheureusement pour les petits, la mère, la femelle âgée de 8 ans a elle aussi montré un comportement agressif envers ses petits. Lundi, le lionceau mâle baptisé Sankha est décédé "suite au comportement soudainement agressif de sa mère Shiva", a indiqué le Jardin zoologique. Sa soeur Kira a été sauvée in extremis par les équipes du muséum.

"Elle est en phase de sevrage et mange déjà de la viande; elle va donc pouvoir grandir sans sa mère et reste un espoir pour le programme d'élevage européen de cette espèce en danger critique d'extinction", a précisé l'établissement dans son communiqué. Jusqu'ici, la lionne avait pourtant montré un comportement de mère exemplaire s'occupant très bien de ses petits depuis leur naissance. D'après les équipes, son comportement pourrait être dû au décès du premier petit survenu le 17 mars. En août 2013, le couple formé par Téjas et Shiva avait déjà donné naissance à une petite femelle mais celle-ci probablement trop chétive, n'avait pas non plus survécu.

Si le décès des deux petits est tragique, il n'est pas exceptionnel. Il arrive que les nouveaux-nés ne soient pas en bonne santé ou que leurs parents se montrent négligents voire agressifs peu après leur mise au monde. C'est pourquoi chaque naissance est exceptionnelle pour cette espèce qui figure sur la liste rouge de l'Union pour la conservation internationale de la nature (UICN) dans la catégorie "en danger". Plus menacée que son cousin le lion d'Afrique, l'espèce Panthera leo persica ne compterait plus que 350 spécimens dans la nature (contre 100.000 pour les lions d'Afrique), essentiellement dans la forêt de Gir en Inde. Pour préserver l'animal, un programme européen d'élevage auquel participe le Muséum de Besançon a été mis en place.


Maxisciences 3/4/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Besançon, 8 déc 2014 (AFP) - La lionne d'Asie Shiva, qui avait donné naissance à six lionceaux au Jardin zoologique du Muséum de Besançon, dont deux avaient été tués par leurs parents, est morte vendredi d'une crise cardiaque, a-t-on appris lundi auprès de l'établissement.


 Lion d'Asie dans la forêt de Sasan Gir. Asim Patel CC BY-SA 3.0



 EN = En danger


"Shiva avait 9 ans, soit environ 60 ans pour un être humain", a indiqué à l'AFP la vétérinaire Mélanie Berthet. Avec le mâle Téjas, la lionne emblématique du muséum de Besançon avait donné naissance à une portée de trois lionceaux le 30 décembre 2013. Mais le père avait tué une petite femelle et Shiva, ébranlée par cette perte, avait tué un petit mâle. Le troisième lionceau, sauvé in extremis, avait été retiré à sa mère.

Le couple avait eu trois nouveaux lionceaux le 2 août dernier: Aya et Sakura et le mâle Saiko. "La mort de leur mère ne conditionne pas leur survie. Ils sont autonomes pour se nourrir et ils ne semblent pas affectés par le départ de leur mère, car ils jouent tout le temps ensemble", a noté Mélanie Berthet.

Le lion d'Asie est une espèce rare classée en danger et sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature. Quelque 350 lions d'Asie sont élevés en captivité dans le monde et autant sont recensés en milieu naturel, contre 32.000 individus pour les lions d'Afrique.

 Des lionceaux jouent au jardin zoologique de Besançon. Dans cette vidéo on aperçoit Shiva. SergiuC 1/11/2014


Les lions d'Asie vivaient dans un habitat similaire au lion d'Afrique, constitué de savanes et de forêts peu arborée. Suite à la réduction radicale de son territoire, les lions d'Asie ne se retrouvent plus que dans la forêt de Gir en Inde, composée d'une part d'une forêt de tecks et dans les parties plus sèches d'acacias. Quelques cours d'eau et lac sillonnent le parc et se remplissent à la mousson.

 Lionne d'Asie dans le parc national de Gir en Inde. Bernard Gagnon GFDL

Les lions d'Asie se retrouvent exclusivement dans le parc national et sanctuaire faunique de Gir, dans l'état de Saurashtra en Inde. Leur aire de répartition originelle s'étendait de la Grèce au Nord du Maghreb et couvrait le Moyen-Orient jusqu'à l'Inde. Au fil du temps, les limites du territoire du lion d'Asie sont peu à peu repoussées : il s'éteint en Grèce dès le Ier siècle av. J.-C., en Palestine au XIIIème siècle, au Pakistan en 1842 et survit jusqu'au XXème siècle (1914 environ) en Irak et en Iran où il est aperçu en 1942. En Perse il disparait en 1941. À la fin du XIXème siècle, seuls une centaine de lions sont décomptés dans la forêt de Gir. En 1974 on dénombrait 200 individus au sein de la réserve du Gir.

Fiona et Mel Sunquist dans Wild Cat of the World considèrent les lions d'Asie comme un cas d'école des problèmes pouvant survenir concernant la conservation d'une population isolée de gros carnivores.

Quatre menaces majeures atteignent le lion d'Asie :

- une aire de répartition réduite,
- des tensions avec l'élevage domestique chaque jour plus présent,
- des attaques de lions contre les hommes
- et un appauvrissement génétique.

Cette espèce compte parmi les espèces de mammifères les plus menacées, aussi le gouvernement indien a-t-il mis en place un plan de réintroduction, dit « Asiatic Lion Reintroduction Project », visant notamment à éviter qu'un seul noyau de population soit condamné à l'érosion génétique dans une seule et même forêt.

Un premier programme d'élevage conservatoire intensif s'arrêta brusquement lorsque des recherches eurent montré que la majorité des spécimens utilisés lors de ce programme était hybridés de lion d'Afrique. En effet, seuls quatre individus étaient de véritables lions d'Asie. L'élevage a repris en prenant garde à l'origine des lions utilisés.

Une autre menace est une possible réduction radicale des proies du lion suite à une sécheresse par exemple.

Une étude réalisée dans les années 1990 par le Centre de biologie cellulaire et moléculaire de Hyderabad ainsi que la Surveillance zoologique de Calcutta a effectivement démontré que le niveau de diversité génétique de l’espèce est très faible. Les recherches ont également démontré que la faible hétérozygotie est responsable d’une malformation des spermatozoïdes retrouvés chez 79 % des individus étudiés, engendrant l’infertilité chez plusieurs, mettant en péril la survie de l’espèce. Quelques individus ayant une plus grande variation génétique ont cependant été découvert à l’extérieur des grands groupes connus, donnant la chance d’augmenter la diversité génétique par le croisement et la conservation.

Le lion d'Asie est également menacé par l'intrusion de l'homme dans le parc national de la forêt de Gir : des bergers maldharis introduisent leur troupeau dans le parc, accroissant le risque de prélèvement de leur bétail par les lions. Bien qu'indemnisés par l'état indien, les tensions sont fortes et certains éleveurs laissent du bétail empoisonné à destination des lions.

30 millions d'amis 8/12/2014 - Wikipedia

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...