Admin-lane 0 Posté(e) le 7 juin 2012 Dilma Rousseff, la présidente brésilienne, a proclamé en début de semaine l'augmentation de 10.000 kilomètres carrés des zones protégées. A quelques semaines de l'ouverture du sommet Rio+20 sur le développement durable, le Brésil multiplie les décisions en faveur de l'environnement.Le Brésil est sous pression et cela se sent. Depuis le début du mois de juin, les déclarations politique écologiques du gouvernement s'enchaînent. Et pour cause : le pays accueille, le 20 juin prochain, le sommet Rio+20 sur le développement durable. Sans réaction des autorités, l'occasion serait trop belle pour les militants écologistes de pointer les lacunes brésiliennes dans une conférence d'intérêt mondial.A l'occasion de la journée mondiale de l'environnement, Dilma Rousseff, la Chef de l'Etat a donc annoncé l'augmentation de 10.000 kilomètres carrés de son territoire protégé. Elle a ratifié pour cela une série de décrets amplifiant les réserves naturelles et agrandissant les territoires indigènes. Les zones protégées vont désormais représenter 770.000 kilomètres carrés du territoire brésilien. Malmenée par les écologistes depuis son veto partiel à une loi controversée réduisant la protection de la forêt amazonienne, Dilma Rousseff, citée par l'AFP, a également avancé les chiffres d'une réduction historique de la déforestation en 2011. En effet, le taux aurait chuté de 78% pour n'atteindre que 6.418 kilomètres carrés de forêt déboisée contre 27.000 kilomètres carrés en 2004 (son pic). Autre source de satisfaction : 80% de la végétation originale est restée intacte entre 2004 et 2011. Enfin, la Présidente brésilienne s'est montrée ferme : la crise économique ne servira pas de prétexte à la suspension des politiques environnementales.Maxisciences 07/06/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites