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Admin-lane

L’arrestation du Capitaine Paul Watson est une mauvaise nouvelle pour les braconniers d’ailerons de requins du Costa Rica

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Le mois de juin 2012 a été inhabituellement chargé au Costa Rica en ce qui concerne la saisie des ailerons de requin. Le bateau de pêche costaricain Yamauke a été arraisonné le 26 juin par les gardes-côtes du pays qui ont découvert 120 ailerons de requins qui avaient été grossièrement découpés.

Le bateau et les prises ont été confisqués.

Selon le journal costaricain Costa Rica Star, une vigilance accrue est de mise suite à la publicité générée par l’arrestation du Capitaine Watson.

“Le 20 juin, l’Assemblée Nationale a publié un rapport dans lequel la Commission Législative de l’Environnement a reconnu avoir repris le dossier numéro 16890, une enquête spéciale sur le trafic des ailerons de requin au Costa Rica. Ce dossier traînait depuis 2008, mais l’arrestation récente de Paul Watson, le fondateur de Sea Shepherd Conservation Society et la demande d’extradition en cours ont suscité un intérêt nouveau pour ce problème” écrit le Costa Rica Star dans son édition du 26 juin 2012.

Plus d'infos ? : Cliquez ici (lien sur
le Costa Rica Star, article du 26 juin) et cliquez là. (en anglais).


Sea Shepherd 27/06/2012

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Depuis l’arrestation du capitaine Watson en Allemagne et la levée de boucliers contre l’administration de la présidente Chinchilla en réponse à un procès manifestement politisé, les médias costaricains rapportent la répression d’opérations de shark finning à petite échelle. Une avancée qui pourrait paraître positive, s’il ne s’agissait pas en réalité d’un simple écran de fumée.

Le gouvernement costaricain ne fait rien pour enrayer les activités illégales de shark finning dans ses eaux. Et il ne s’agit visiblement pas de l’unique conviction de Sea Shepherd, les médias nationaux eux-mêmes semblent le penser, comme le démontre cet article récent du Costa Rican Times.

Malheureusement, tout ceci est bien réel pour les gardiens du parc de l’Ile Cocos.

Les bateaux de pêche étrangers sèment le chaos dans les populations de requins, et cela dans une aire marine protégée et classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Les gardiens du parc disposent de ressources limitées et ne peuvent pas arrêter tous les bateaux. Ils doivent affronter des flottes entières, sans le soutien de leur gouvernement ni des gardes-côtes.

Sea Shepherd a proposé de participer aux opérations de patrouille dans la zone protégée de la réserve marine de l’Île Cocos dès 2002, puis encore en 2012, mais notre aide n’est pas la bienvenue.

Alex Cornelissen, Directeur de Sea Shepherd Galápagos, inspecte les prises saisies suite à une Opération de pêche illégale de requins dans le Parc national des Galápagos.


L’Île Cocos n’est pourtant pas difficile à contrôler, c’est même l’un des endroits du monde où la pêche illégale peut être le plus facilement éradiquée, de manière très efficace et à moindre coût.

Nous pourrions certainement modifier le cours des choses, comme nous le faisons depuis des années aux Galápagos, mais il semblerait que ce niveau de contrôle puisse interférer avec les pots-de-vin versés au gouvernement costaricain par ces trancheurs d’ailerons.

Le gouvernement costaricain bafoue les avancées obtenues dans les pays voisins en prétendant qu’il maîtrise la situation en matière de shark finning. La vérité, c’est que les flottes étrangères qui pratiquent le shark finning contrôlent les eaux costaricaines et l’administration de Chinchilla n’en a strictement rien à faire.

Une opération illégale de pêche aux requins menée par un bateau taiwanais près des eaux costaricaines



Par le capitaine Alex Cornelissen, responsable des opérations, Sea Shepherd Galápagos.


SEA SHEPHERD 16/08/2012

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