Admin-lane 0 Posté(e) le 30 juillet 2012 Après l'Inde (voir message précédent), c'est le Liban qui souffre d'une panne d'électricité... Bien que là, on en connaisse les raisons !En effet, la compagnie publique Electricité du Liban (EDL) a annoncé lundi une coupure totale de son approvisionnement en raison d'un litige qui l'oppose à des employés journaliers réclamant leur titularisation.La compagnie se voit obligée de fermer ses portes à cause de l'occupation de son siège principal par des employés journaliers et cette décision entraînera une coupure totale de l'électricité dans tout le territoire libanais d'ici à quelques heures, a précisé le communiqué d'EDL publié dans l'après-midi.En soirée, certaines régions étaient privées de courant au-delà des heures de rationnement habituelles, ont constaté des journalistes de l'AFP.EDL a demandé à ses clients, dont la majorité disposent déjà de générateurs, de prendre les mesures de précaution nécessaires.Les Libanais souffrent depuis de longues années de pénuries de courant, liées otamment à un manque d'investissement et au vol d'électricité.Les grévistes avaient plus tôt appelé à la fermeture de tous les établissements affiliés à EDL et, selon les employés permanents de la compagnie, bloquaient toutes les entrées du siège principal.Ils ont rejeté les affirmations d'EDL, qui assure que le mouvement est menée par les seuls journaliers chargés de la distribution et de la collecte des factures, alors que ceux des centrales continuent de travailler normalement.Ces travailleurs réclament depuis des années d'être titularisés et observent un sit-in depuis des semaines. Les factures n'ont pas été collectées depuis au moins trois mois.EDL a prévenu que sa décision de fermer ses portes resterait en vigueur jusqu'à la fin de la grève des journaliers qui de leur côté refusent de céder.Dans un pays où coexistent plusieurs communautés musulmanes et chrétiennes, le litige a pris une dimension religieuse: les journaliers étant en majorité chiites, des députés chrétiens se sont opposés à un projet de loi voté en juillet préconisant leur titularisation, invoquant un déséquilibre confessionnel.Après la guerre civile (1975-1990), plusieurs plans avaient été proposés sans succès pour remédier au déficit d'EDL qui représente 3% du Produit intérieur brut.ROMANDIE.COM 30/07/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites